Addictions et émotions

Bonjour, j’espère que vous allez bien.

Petit partage ce matin sur les addictions.

La dépendance est liée au noyau familial, à la surprotection maternelle et/ou à l’absence du père. Dans les deux cas il est question de manque d’amour inconditionnel.

 Toute addiction cherche à éviter le contact avec l’émotion, peut être un sentiment de vide existentiel, manque d’amour, se sentir seul, déconnexion avec notre être supérieur.

Si nous analysons étymologiquement le mot addiction, il signifie «non dit», ce que je ne peux ou ne veux pas exprimer. En latin, ad-dicere « dire à ». Dans la civilasation romaine, les esclaves n’avaient pas de nom propre et étaient dits à leur Pater familias. Le terme d’addiction exprime une absence d’indépendance et de liberté, donc bien un esclavage.

Selon l’étymologie addictus qui, en bas latin, signifie « adonné à », ce terme était utilisé en droit romain pour désigner la situation du débiteur qui, incapable de payer ses dettes, se trouvait « adonné » à son créancier. Ce dernier avait alors le droit de disposer entièrement de sa personne comme d’un esclave. Il s’agit, en quelque sorte, de la contrainte par corps.

L’addiction se rapporte autant à des conduites telles que le jeu compulsif, la dépendance à internet, au smartphone, au jeu compulsif, à la pornogrphie, les conduites à risques ou la pratique d’exercices sportifs qu’à la dépendance à des produits comme l’alcool, le sucre, le tabac ou les psychotropes

Cocaïne : aide à gérer la haine envers le père, à exprimer ce que je n’ose exprimer, puisque la cocaïne me désinhibe. Illusion d’un grand réveil qui facilite la relation avec les autres. Je veux retrouver ma pureté ou ce que je ne peux plus générer, comme l’admiration des autres.

Marijuana : aide à gérer une séparation de couple, et mon identité ou position face à cette séparation. Personne qui se cherche, qui ne sait pas ce qu’il est venu faire sur la planète. Conflit d’identité.

La particularité de l'alcoolisme au féminin

Alcoolisme : C’est lié au désir de fuir les responsabilités physiques ou affectives de peur d’être blessé et d’être blessé à nouveau. (conflit avec maman).

Tabac : Le tabac est lié aux conflits à la mère, vivre une situation profonde de solitude. Manque de communication avec la mère ou trop de protection. Manque de liberté et d’indépendance.

Obésité : Essayer d’assouvir la faim d’amour avec de la nourriture. Plus on mange, plus on a faim. Manger pour essayer de surmonter le passé ou les expériences non assimilées.

Chocolat : besoin d’amour et de douceur de papa. Conflits avec l’absence, le manque d’amour ou la dévalorisation du père.

Sucre : Le besoin d’adoucir la vie en compensant la sensation de manque d’amour, de tendresse et de joie.

Addiction au sexe : Essayer de remplir le spirituel avec le physique, penser que faire l’amour c’est avoir de l’amour.

Addiction au travail : Vivre avec trop d’attachements et de peur, pour ne pas souffrir de carence. Croire qu’il faut prouver que sa vie est productive et que les autres reconnaissent qu’on vaut quelque chose.

Addiction à l’exercice : Difficulté de s’accepter. Dépend de son état physique (à l’extérieur) pour combler le vide (Intérieur) d’insécurité dans son propre être.

l’EFT est une méthode facile à pratiquer sur soi-même et peut vous aider à reprogrammer le cerveau émotionnel. Par de légers tapotements pour stimuler une carte de points précis sur le visage et le corps, il est possible de désamorcer le mécanisme du trouble. Apres avoir enlevé le négatif on introduit intentionnellement des pensees positives qui vont venir se substituer. Le « tapping » libère l’énergie vitale encapsulée par le souvenir traumatique et la remet en circulation. Progressivement, les étapes qui mènent à une alimentation régulière et correcte se normalisent.

Le besoin de se remplir diminue puis disparait, cette méthode peut aussi trouver l’origine du trouble et rend le travail encore plus intéressant car le problème n’ira plus se loger ailleurs. Car malheureusement très souvent lorsqu’on se contente d’enlever le symptôme, le mal peut aller se poser ailleurs. Cependant si vous souffrez de ce genre d’addiction, je pense qu’il est difficile d’en sortir sans l’aide d’un thérapeute. Il est indispensable d’aller à l’origine de la racine de votre histoire et pardonner ce qu’il y a à pardonner en vous, guérir l’enfant intérieur et ne pas prendre la vie comme une punition ou une souffrance. L’autonomisation, l’humilité, la valeur doivent être travaillés et surtout, l’amour de soi .

Prenez soin de vous

Mabelle

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