Continuer à ne pas s’aimer

Il est plus facile de continuer à ne pas s’aimer que de commencer à apprendre à s’aimer.

Comment ?

Et bien continuons de nous taire, de ne pas dire ce que nous pensons vraiment. Oui, contenons pour un jour, mieux exploser et créer des conflits.

Continuons de subir des situations et des rythmes de vie qui ne nous conviennent pas.

Continuons de dire Amen à tout, à rendre service à tout le monde alors que nous n’en avons pas forcément envie et que nous sommes certainement fatigué(e)s. Obligeons nous a faire toutes ces choses.

Apportons nous ce manque d’intérêt pour nous même. Rien de tel pour entretenir notre manque affectif et notre insécurité.

Aussi, continuons de nous plaindre et d’attendre des autres qu’ils remplissent nos manques.

Continuons d’être trop dépendants de notre entourage.

Continuons aussi de ne rien oser. Oui, ne réalisons pas nos envies, nos objectifs, nos rêves.

Peut être une image de ciel, arbre et nature
Art Tana Turner

Continuons de nous rejeter, de nous sabrer, de nous saboter. Continuons de ne rien faire si c’est pour le faire seul(e).

Continuons de râler, de reprocher, de juger, de provoquer.

Continuons de contrôler, de fouiller.

Continuons de « pester » si les choses ne sont pas faites à notre manière et surtout, oui surtout, continuons de passer derrière pour les faire à notre façon histoire de bien entretenir notre insécurité.

Continuons aussi de tout porter, de tout faire, de tout gérer sans jamais demander d’aide.

Continuons de nous mettre tout seul sous cette pression de l’exigence alors que notre cœur nous murmure bien souvent de lever le pied, d’en faire moins parce que nous sommes fatigué(e)s de tout ça.

Continuons quelques uns de ces comportements et nous serons certains d’entretenir notre « désamour », notre insécurité et notre manque de confiance. Notre mésestime. …

Si nous voulons commencer à apprendre à nous aimer, si nous voulons retrouver notre confiance et notre estime, à notre rythme, un jour à la fois, commençons à faire le contraire.

Marie Chauderon

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *