Nous apprenons au quotidien à nous désidentifier du personnage que nous incarnons de sorte à retrouver la conscience de notre nature supérieure, notre nature divine.
Sur ce chemin de désidentification nous apprenons à relativiser ce qui se passe dans la matière, en tenant compte du fait que celle-ci n’est que la dimension la plus dense de l’incarnation.
Alors, nous nous répétons: la matière est illusion.
Et petit à petit, nous nous convainquons que la matière n’est que mensonge. Qu’aucune vérité ne peut se manifester dans ce qu’on appelle le monde 3D.
Et pourtant, lorsque nous nous demandons si une information vibre juste pour nous, nous nous en remettons en premier aux sensations dans notre corps physique. Nous faisons confiance à nos sens.
Alors, bien entendu, ces sensations émanent de la sagesse de nos corps subtils reliés à la source mais notre premier repère demeure nos sens physiques.
Alors, nous pouvons faire le choix d’insuffler davantage de sagesse et donc de Lumière dans les informations reçues à travers la matière, notamment notre corps physique, en tenant compte de la richesse de toutes les dimensions qui nous sont accessibles. Ou alors, nous pouvons choisir de considérer que notre corps physique est un transmetteur de mensonges nourris par une 3D manipulatrice.
Bien sûr, le mensonge existe, la manipulation existe. Les limites de la 3D nous sont visibles et nous sommes là pour impulser la sortie de la matière de sa propre zone de confort qui est la 3D pour qu’elle épouse une matière plus légère en 4D, puis 5D, puis 6D, etc.
Mais je ne pense pas qu’on puisse dire que tout ce qui est matière est mensonge et tout ce qui est éthéré est vérité. Je ne crois ni au mensonge absolu ni à la vérité absolue dans l’incarnation. Toute vérité est partiellement fausse, car toute réalité est partiellement irréelle, de par notre prisme.
Plus que jamais, il est temps pour nous de reconnaître que la vérité est un éventail fréquentiel informationnel calibré en harmonie avec notre prisme.
La seule vérité qui compte est celle de notre cœur. Douce nuit
Mabelle