Où se pose notre regard détermine notre état intérieur

Bonjour, je vous espère en forme.

Je vous partage ce matin un texte de Diane Gagnon

Prenez soin de vous – Mabelle

J’habite maintenant un vrai petit coin de paradis, la campagne dans une petite ville, un immense terrain à l’arrière avec une grande terrasse, la forêt à côté, un oasis de paix où viennent chanter les oiseaux du matin au soir, où je peux observer la course du soleil de son lever à son coucher, où l’horizon sur les montagnes et la vallée me permet de respirer à plein poumons.

Mais devant chez nous, pourtant, il y a un terrain vacant, avec des tas de terres, des résidus d’excavation, qui s’accumulent de jour en jour en des monticules de plus en plus haut.

Pourquoi je vous raconte ça? Pour vous dire que si je choisis de maugréer contre ce tas de terre et son propriétaire, je ne verrai plus que ça et j’oublierai mon oasis de paix où je suis si bien. Je me mettrai à surveiller ce qui se passe sur ce terrain pour prendre son propriétaire en défaut peut-être et me plaindre de son manque de civisme.

Aurais-je raison? Non! Car si ce tas de terre me dérange, c’est qu’il est là pour moi! Il est là pour me faire voir quelque chose en moi qui n’appartient qu’à moi, puisque mon amoureux n’est pas du tout incommodé par la situation. Ce terrain aussi est mon Partenaire de liberté!

Si je regarde ce tas de terre, si je focalise là-dessus, j’oublierai de voir toute la magnificence de mon environnement. Juste au-dessus du tas de terre, il y a la vallée, les montagnes, les champs de culture, les couchers de soleil. Alors où est-ce que je choisis de poser mon regard, si je veux être bien?

Justement, dans notre vie de tous les jours, nous sommes tous confrontés à nos tas de terre, ces petits et grands irritants qui tentent de monopoliser notre attention pour nous éloigner de notre paix intérieure. C’est nous qui choisissons où nous regardons : le tas de terre ou le coucher de soleil? Le problème ou l’abondance des bonnes choses dans notre vie? Le défaut de l’autre ou ses immenses qualités? L’erreur que nous avons faite ou nos qualités et talents? Notre manque d’argent ou tout ce que nous avons dans notre vie? Notre petit bobo ou la santé que nous avons encore? Notre célibat ou le nombre d’amitiés qui nous inspirent? Les nouvelles déprimantes ou les lectures inspirantes?

Notre état intérieur dépend toujours de l’endroit où nous posons notre regard. Si nous choisissons de voir la beauté, nous serons entourés de beauté. Si nous choisissons de nous concentrer sur les mauvaises nouvelles, nous ne verrons plus que cela. Et il y en aura de plus en plus autour de nous car ce sur quoi nous mettons notre attention prend toujours de plus en plus d’ampleur dans notre vie. Nous aurions ainsi l’impression de vivre dans le chaos, nous serions plus anxieux, plus stressés, plus souvent déçus aussi.

Au-dessus du tas de terre, il y a chaque soir de magnifiques couchers de soleil. Si je regarde à terre, je vis de la frustration. Mais si je lève les yeux au ciel ou que je porte mon regard au loin dans la vallée, je ne vois que de la beauté. Je retrouve ma paix intérieure, ma Joie de vivre ici, la douceur de ma vie dans notre paradis.

Plutôt que de regarder ce qui nous irrite, ce qui ne nous convient pas, osons lever le regard et voir plus loin. C’est notre état intérieur et toute notre vie qui s’en trouveront changées. Choisissons avec soin ce sur quoi nous posons notre regard. Plutôt que de nous entourer de négatif, entourons-nous de ce qui élève notre âme, même si nous ne sommes pas toujours compris. Nous faisons bien plus pour la paix dans ce monde quand nous la cultivons en nous en faisant des choix judicieux plutôt qu’en criant à tue-tête pour réclamer cette paix à l’extérieur. Plus nous serons nombreux à cultiver cette paix intérieure, plus nous attirerons cette paix sur notre planète.

Aujourd’hui, j’ai de la gratitude pour ce terrain de terre en face de chez moi car il m’enseigne que je peux toujours choisir mon bien-être simplement en changeant l’endroit où je pose mon regard.