Archives de catégorie : Inspirations

Etre dans l’amour

« Il en faut du courage pour être dans l’Amour. Il en faut de la force et de la persévérance.

Ah bien souvent, on croit que l’Amour c’est être tout gentil et dire oui à tout. Tout accepter. Être toujours au service, toujours disponible, toujours d’accord. Ne pas faire de vague. Éviter les conflits. Ne pas faire d’histoire. Se taire. Contenir.

C’est une illusion.

Être Amour c’est être vrai, c’est être authentique.

Être dans l’Amour c’est se respecter. C’est respecter l’autre. C’est être cohérent, honnête, franc, loyal, intègre, et envers soi même avant tout, pour pouvoir ensuite l’être sincèrement avec l’autre.

On ne peut donner que ce que l’on a. Gardons bien ceci à l’esprit.

Il existe tellement de fausses loyautés qui ne servent finalement qu’à servir la dépendance affective.

Être dans l’Amour ça froisse parfois car l’Amour dit les choses. L’Amour dis non quand il n’a pas envie. Il dit oui quand il le ressent.

Oh que oui… Il faut un sacré courage pour être dans l’Amour. »

🍃 Sublimissime texte de Marie Chaudron

Vous êtes la Terre

« Vous êtes composé de 84 minéraux, 23 éléments et 8 gallons d’eau répartis dans 38 000 milliards de cellules.

Vous avez été construit à partir de rien d’autre que les pièces détachées de la Terre que vous avez consommées selon un ensemble d’instructions cachées dans une double hélice et suffisamment petites pour être portées par un spermatozoïde. Vous êtes des papillons, des plantes, des roches, des ruisseaux, du bois de chauffage, de la fourrure de loup et des dents de requin recyclés, décomposés dans leurs plus petites parties et reconstruits pour devenir l’être vivant le plus complexe de notre planète.

Vous ne vivez pas sur Terre. Vous êtes la Terre. »

Paroles d’Aubrey Marcus

Leçon pour tous

Bonjour, je vous espère en forme. Je vous partage un petit texte sur lequel réfléchir plutôt deux fois qu’une.

Une souris, observant à travers un trou dans le mur, voit le fermier et sa femme ouvrir un colis.

Terrifiée, elle découvre qu’il s’agit d’un piège à souris. Elle court avertir tout le monde dans la ferme.

« Il y a un piège à souris dans la maison ! »

Le poulet, tout en ricanant et en grattant le sol, répond : « Excuse-moi, Monsieur la souris, je comprends que c’est un gros problème pour toi, mais ça ne me concerne pas du tout. »

Alors, la souris se tourne vers l’agneau et lui dit la même chose.

L’agneau répond : « Excuse-moi, Monsieur la souris, mais je ne peux pas faire grand-chose à part te mentionner dans mes prières. »

Désespérée, la souris va voir la vache et lui raconte son histoire. La vache répond : « Suis-je en danger ? Je ne pense pas ! »

La souris retourne chez elle, inquiète et abattue par ce piège à souris.

Cette nuit-là, un grand bruit se fait entendre, le piège à souris a attrapé sa victime.

La femme du fermier, dans l’obscurité, ne voit pas que le piège a pris la queue d’un serpent venimeux. Vite, le serpent la mord. Le fermier l’emmène immédiatement à l’hôpital. Elle revient avec une forte fièvre.

Pour la réconforter, le fermier prépare une soupe nutritive. Il attrape le couteau et va chercher l’ingrédient principal : le poulet.

La femme ne s’améliorant pas, les amis et voisins viennent leur rendre visite. Le fermier tue l’agneau pour les nourrir. La femme finit par mourir.

Et à la fin, le fermier vend la vache à l’abattoir pour couvrir les frais d’obsèques.

La prochaine fois que quelqu’un te parle de son problème et que tu penses que cela ne te concerne pas, réfléchis bien. « Celui qui ne vit pas pour servir, ne sert pas pour vivre. »

Le monde ne va pas mal à cause de la méchanceté des méchants, mais à cause de l’apathie des bons.

Donc, quand quelqu’un a besoin de toi pour ses problèmes, tends-lui la main ou offre-lui un mot d’encouragement. Ne manque jamais d’empathie.

Belle journée – Mabelle

La peur

🕊

L’une des émotions qui affecte le plus notre développement spirituel est la peur.

La plupart du temps, nous ne sommes même pas conscients que nous ressentons de la peur.

Notre esprit dissimule cette émotion de plusieurs manières, il nous dit « tu as honte », « tu manques de courage » ou « ce n’est pas vrai, tu as tort ».

Mais nous ressentons vraiment de la peur.

Peur de ne pas être accepté par les autres.

Peur de perdre ce que nous avons.

Peur de ne pas répondre à nos propres attentes

Peur de mourir et de quitter ce corps.

La peur est l’émotion la plus ancienne de l’homme, avec l’amour.

L’Amour et la Peur sont antagonistes, ils confirment le principe de dualité.

Quand on vit en aimant et en se laissant aimer à tout moment, on n’a peur de perdre personne.

Lorsque vous travaillez en aimant ce que vous faites, vous n’avez pas peur de ne pas répondre à vos propres attentes.

Quand on comprend que ce corps n’est qu’un véhicule et que l’âme continuera à vivre, dans un autre corps, à un autre temps et dans un autre lieu, on n’a plus peur de la mort.

La peur naît lorsque vous n’aimez pas la vie que vous créez.

Méditer. Chaque fois que vous détectez cette émotion en vous, méditez.

Soyez honnête avec vous-même et reconnaissez vos émotions. Il est normal d’avoir peur, ce qui n’est pas normal, c’est de laisser la peur rester en vous.

Ne laissez pas votre esprit vous entraîner dans des situations qui ne vous profitent pas.

Dans le silence se trouve la Vérité au-dessus de toutes choses.

Prenez soin de vous

Mabelle

Accepter l’émotion …

Accepter de laisser couler les larmes est le meilleur moyen pour que le sourire revienne.

Ce n’est pas tourner en rond, c’est accepter l’émotion.

L’analyser, c’est la comprendre.

En parler, l’écrire, la peindre, c’est l’aider à s’évacuer.

Grâce à cela, vous avancez dans la sincérité.

Pas de masque ni devant les autres, ni pour vous même.

Cela ne sert à rien, car de toute façon, ce que vous voudrez taire, votre corps le dira.

-Alexandra Julien

Le prince et l’hirondelle

Bonjour, je vous espère en forme.

Je vous partage ce matin un conte original de Mar Pastor sur l’attachement dans le couple, sur l’amour.

Avec ce conte sur l’attachement dans le couple, j’aimerais que l’on réfléchisse sur les mécanismes de l’attachement incertain, de quelle manière ils nous font souffrir et ils nous affectent quand nous essayons de contrôler et de dominer l’autre, en prenant l’amour comme excuse.

Pensez-y . Quelles différences y a-t-il entre l’amour et l’attachement ? Pourquoi les confondons-nous ? Comment l’attachement dépendant peut agir de manière négative sur nos relations ?

“Quand nos sommes attachés à quelque chose, il y a toujours de la peur, la peur de perdre cette chose; il existe toujours cette sensation d’insécurité” –Jiddu Krishnamurti-

Un prince passait ses journées à regarder par la fenêtre en attendant que quelque chose se produise.

Il n’avait avec lui plus qu’un domestique qui se chargeait de faire les courses et de faire le ménage dans le château. “Quelle vie ennuyeuse !”, soupirait-il.

Un matin d’avril, une hirondelle se posa sur le rebord de sa fenêtre. “Oh !”, s’exclama-t-il, “Quelle créature petite et délicate !” L’hirondelle lui offrit une brève mélodie et partit. Le prince en resta émerveillé : il trouva que son chant était le plus beau et que son plumage était le plus original du monde. Un être unique !

L’hirondelle revint

À partir de ce jour-là, le prince attendit impatiemment son retour. Ce jour tant espéré arriva et l’hirondelle revint lui chanter une autre chanson.

Il se sentit vraiment chanceux. “A-t-elle froid ?”, se demanda-t-il juste après qu’elle eût pris son envol.

La troisième fois que l’oiseau revint, le prince se demanda si elle avait faim.

Il passa les jours suivants à construire une petite maison pour l’hirondelle. Il envoya son domestique acheter du bois et des clous et chasser des insectes.

Finalement, après plusieurs tentatives malheureuses, il finit par lui ordonner de construire aussi la maison. “Maudit oiseau”, murmura le domestique.

Il mit dedans des insectes et de l’eau, en plus de toiles en soie qui faisaient office de lit.

Quand il vit comment l’hirondelle se posait sur le rebord, il approcha la petite maison et il prit du plaisir à voir comme elle buvait l’eau et elle mangeait de bon cœur la nourriture qu’il lui avait préparée.

“Tu aimes ces insectes, ma douce hirondelle ?”, lui demanda-t-il. “Je les ai chassés pour toi”, ajouta-t-il. Avec un léger trin, l’hirondelle parut acquiescer avant de s’envoler à nouveau.

L’anxiété l’envahit alors. Et si elle ne revenait jamais ? Et si elle trouvait une meilleure demeure où s’abriter ?

Peut-être que d’autres princes avaient construit de plus belles maisons ou qu’ils chassaient eux-mêmes les insectes. Il ne pouvait pas l’accepter. Il n’existait pas deux hirondelles comme cela dans le monde !

Le prince passa deux jours sans dormir et à ne penser qu’à ça jusqu’à ce qu’il décide d’employer cette attente à fabriquer une porte avec un cadenas pour la petite maison.

L’hirondelle – comme toujours – revint, et quand elle entra pour goûter la nourriture, le prince l’enferma. “Je t’aime“, lui avoua-t-il, “et avec moi, tu ne manqueras plus jamais d’eau ou de nourriture et tu n’auras plus froid.”

Un peu confuse, l’hirondelle se laissa enfermer par le prince par commodité.

Elle appréciait la chaleur de son foyer et le fait de disposer de nourriture à sa portée sans avoir à fureter entre les plantations jusqu’à en trouver.

Le prince plaça la cage sur sa table de nuit pour la saluer tous les matins en lui caressant la tête. “Tu es mon hirondelle, chante-moi une chanson, ma jolie”, lui demandait-il.

“Cette vie n’est pas si mal”, pensait l’hirondelle. Et elle chantait. Mais avec le temps, sa musique se fit de plus en étouffée, jusqu’à ce qu’elle devienne muette.

L’hirondelle perd sa voix

– Tu ne chantes plus ? – lui demanda le prince, étonné. – J’étais heureux quand tu chantais.

– Mon chant s’inspirait du courant de la rivière, du bruit du vent dans les arbres, du reflet de la lune dans les rochers de la montagne.

Quand j’étais contente, je te faisais écouter mon chant, mais maintenant, dans cette cage, je ne trouve pas d’inspiration.

– Je fais ça parce que je t’aime – dit le prince. – C’est dangereux que tu voles là-bas toute seule. Et si tu as un accident ? Et si tu ne trouves pas de nourriture ? Et si un chasseur te tire dessus ?

– Qui ? Qu’est-ce que c’est qu’un chasseur ? – demanda-t-elle.

– Je prends soin de toi et je te protège. Ici, tu es à l’abri de tous les dangers.

Un jour, le prince se réveilla en sursaut. Il alla caresser l’hirondelle et il la trouva morte.

Pris de colère, il alla chercher son domestique et il le renvoya parce que pour lui, c’était sans doute un des insectes qu’il avait chassés qui était responsable de sa mort.

Le fait d’avoir trouvé un coupable ne réconforta pas le prince, qui se sentit encore plus seul et déshérité qu’avant l’apparition de l’hirondelle.

Jusqu’à ce qu’une autre se pose sur sa fenêtre et lui chante une chanson : la plus jolie qu’il avait entendue de toute sa vie.

Les maisons avec des cadenas ternissent l’amour.

Ce conte parle de la manière dont fonctionne l’attachement dans les relations de couple et il nous montre comment, très souvent, nos peurs et nos craintes prennent le pas sur les désirs et les droits de l’autre.

Il nous raconte un fait : en transformant les personnes que nous connaissons, nous les éloignons souvent de leur essence, de leur bonheur. Tout cela pour elles et sans nous en rendre compte.

Face à une situation de solitude ou de vide, nous pouvons faire preuve de responsabilité pour en sortir par nous-mêmes ou porter la responsabilité sur notre conjoint en établissant une relation de dépendance.

L’attachement peut nous troubler en exagérant les qualités de l’être aimé et en le transformant à nos yeux en un être unique et irremplaçable, augmentant ainsi l’anxiété en imaginant sa possible perte.

En utilisant l’excuse de sa protection ou de son bien-être, nous pouvons arriver à priver l’autre de sa liberté.

Aimer, c’est accepter et respecter la manière d’être de l’autre, souhaiter son bonheur avant la satisfaction de nos besoins et le laisser voler quand il le faut, si c’est – comme l’hirondelle – ce qui le rend heureux.

Prenez soin de vous

Mabelle

Citation de la semaine

«Nous avons certes à aider ceux qui souffrent dans la mesure où nous le pouvons.

Mais si on ne se retourne pas au dedans de Soi pour faire un chemin personnel,

On ne fera pas grand chose à l’extérieur.

C’est seulement dans la mesure où je me construis que je construis le monde.

Le monde est en moi.

Chaque être humain est unique. Et en même temps, il est toute l’humanité.»

Annick De Souzenelle

Respecter l’invisible

Bonjour,

Je vous espère en forme.

Je vous partage ce matin un petit texte trouvé sur le net dont je ne connais pas l’auteur

Une voiture devant moi avançait comme une tortue et ne me laissait pas le passage malgré mes coups de klaxon incessants !

J’étais sur le point de perdre mon sang-froid lorsque j’ai remarqué le petit autocollant à l’arrière de la voiture.

On peut y lire…

« Handicapés physiques ; soyez patients ».

Et ça a tout changé ! Je me suis immédiatement calmé et j’ai ralenti ! !!

En fait, j’ai un peu protégé la voiture et son conducteur.

Je suis arrivé au travail avec quelques minutes de retard, mais ça allait !

C’est alors que j’ai compris. Aurais-je été patient s’il n’y avait pas eu d’autocollant ?

Pourquoi avons-nous besoin d’autocollants pour être patients avec les gens ?

Serions-nous plus patients et plus gentils avec les autres si les gens avaient des étiquettes collées sur leur front ?

Des étiquettes comme :

~ J’ai perdu mon emploi

~ Lutte contre le cancer

~ Un divorce difficile

~ Souffrant d’abus émotionnel

~ Perte d’un être cher

~ Sentiment d’inutilité

~ Difficultés financières

…..et bien d’autres encore.

Tout le monde mène une bataille dont nous ne savons rien.

Le moins que nous puissions faire est d’être patients et gentils.

Nous n’avons pas besoin de faire subir aux gens la pression d’expliquer plus d’une fois avant de comprendre leurs douleurs et d’offrir le meilleur de nous-mêmes.

Au fil des jours, n’oubliez jamais qu’une étiquette invisible est apposée sur chaque personne.

La simple vertu de la patience pourrait bien être le respect que vous accordez à cette étiquette invisible.

Prenez soin de vous dans le respect des autres et de leurs différences

Mabelle