Archives de catégorie : Inspirations

Ne jugez jamais trop rapidement

Bonjour, Je vous espère en très grande forme.

Je vous partage ce matin un texte trouvé au « hasard » de mes balades sur le net, d’un auteur inconnu.

Un père de 4 garçons voulait apprendre à ses fils à ne point juger précipitamment.

Pour cela, il les envoya faire une enquête personnelle pendant laquelle ils devaient se rendre à une distance lointaine et aller chacun observer un poirier.

Le premier fils partirait en hiver, le second au printemps, le troisième en été et le benjamin en automne.

Quand tous furent partis et revenus, il les rassembla et leur demanda de lui décrire ce qu’ils avaient vu.

Le premier fils dit que l’arbre était noir, affreux, tout plié et que ses branches étaient tordues.

Le second dit : « Non, il était couvert de pousses vertes et plein de belles promesses ».

Le troisième avait un point de vue bien différent : « Il était plein de fleurs agréables à sentir et je l’ai trouvé majestueux, c’était l’arbre le plus gracieux que je n’avais jamais vu ».

Le benjamin secoua sa tête pour leur faire remarquer que son observation n’était pas du tout la même : « Les fruits étaient tous murs, lourds de leur jus, plein d’engagements et d’espoirs ».

Le brave homme leur dit alors : « Mes fils vous avez tous raison.

Eh oui, vous êtes tous allés voir ce poirier à une saison différente et chacun d’entre vous a vu une seule période de la vie de cet arbre ».

Vous ne pouvez pas juger un arbre en seulement une saison, ni un être humain sur une impression.

L’essence de ce qu’ils sont en réalité ne peut être connue en seulement une petite partie de vie, car il y a les joies, les peines, les regrets, etc.

Ils peuvent seulement être appréciés que bien plus tard dans leur existence.

Si vous abandonnez en hiver alors vous manquez inévitablement la promesse du printemps, la beauté de l’été et l’accomplissement de l’automne.

Ne laissez pas le chagrin d’une saison détruire toute la joie de ce qui est encore à venir.

Ne jugez pas la vie à cause d’un passage difficile.

Persévérez et n’évitez pas les chemins caillouteux qui se présentent à vous car, soyez-en sûrs, l’avenir est plein de promesses parce que tout change éternellement. »

Exister ou vivre ?

Bonjour, je vous espère en forme.

Une existence dénuée de véritable épanouissement évoque un sentiment profond de vide et de frustration. Vivre sans vraiment ‘vivre’ signifie simplement traverser les jours sans ressentir la plénitude de l’expérience humaine, sans trouver de sens ou de satisfaction dans nos actions et nos interactions.

C’est le fardeau de l’existence elle-même, de l’obligation de simplement rester sans ressentir de la joie, la passion ou le but qui donnent un véritable sens à la vie. C’est le fardeau de la monotonie, de la routine vide de sens, de la désillusion et du désespoir qui peuvent découler d’une telle existence.

Simplement ‘exister’ et réellement ‘vivre’… c’est remettre en question nos choix, nos priorités et nos habitudes, et à nous demander si nous sommes véritablement en train de profiter pleinement de chaque instant de notre vie.

Réfléchissons à chercher la véritable signification de la vie, à poursuivre nos passions, à cultiver des relations authentiques et à nous engager dans des actions qui nourrissent notre âme. Vivons donc avec intention et gratitude.

Prenez soin de vous

Mabelle

Le chaos

Bonjour, j’espère que vous allez bien.

Je vous partage en ce dimanche de Pâques un texte de Laurence Simonnet

Tu peux peut-être, en ces temps, te sentir perdu !

Ne sais-tu pas dans quelle voie te diriger ?

Tu ne vois pas comment t’aimer davantage ?

Tu manques de temps pour accomplir toutes tes tâches.

Tu es tourné vers les autres en répondant ou en anticipant tous leurs besoins en étant que mère, amie, confidente, infirmière, amante !

Probablement qu’aujourd’hui, il est bon que tu te sentes perdue : dans ce questionnement, tu ouvres un espace d’ « être » et non plus de « faire » !

Que te reste-t-il dans le « être » ?

Toi, toi et ton corps, toi et tes émotions, toi et tes sentiments, toi et tes besoins, toi et ta conscience, toi et toi !

Que c’est merveilleux ce chaos s’il t’emmène vers ton centre afin de réaliser à quel point tu t’es éloigné de toi, de tes envies, de tes plaisirs, de tes sensations…

En avançant en présence dans le cœur, le chemin est juste quelle que soit la direction choisie.

Il n’y existe pas de bon ou de mauvais chemins. La voie est celle où tu vibres pleinement.

Se sentir perdu est le fait de plus être connecté à ton Cœur, de ne pas prendre le temps de te poser et de t’écouter.

C’est te rendre disponible à ton Être pour écouter, accueillir et accepter ce qu’il est, vit, vibre dans cet instant.

Avancer d’un pas léger et confiant vers ta réalisation dans l’Amour de qui tu es.

Prenez soin de vous – Mabelle

Le véritable amour

Bonjour, vous allez bien ?

Ce matin, partage d’un écrit de Alejandro Jodorowsky

1. – L’amour purement spirituel, platonique, n’est pas de l’amour. C’est une immense tendresse.

2. – L’amour purement émotionnel, romantique, n’est pas de l’amour. C’est un amour puéril.

3. – L’amour purement sexuel, passionnel, n’est pas de l’amour. C’est un désir égoïste.

4. – L’amour purement corporel, animal, n’est pas de l’amour. J’ai besoin de compagnie.

Le véritable amour est à la fois spirituel, émotionnel, sexuel et animal. Implique ton être complet. Ce n’est pas partiel, c’est total.

Quand tu aimes vraiment, tu aimes avec tout ton passé, ta conscience, ton inconscient, ton âme, ton corps et la totalité de ton avenir.

Quand tu l’aimes, tu lui dis : « Je ne veux rien pour moi qui ne soit pas pour toi. Ce qui est à moi est à toi, ce qui est à moi, nos deux sangs ne font qu’une rivière. »

Prenez soin de vous

Mabelle

Vieillesse et sagesse

Bonjour, je vous espère en très grande forme.

Je vous partage un texte de Mel Syl

Prenez soin de vous – Mabelle

« C’est amusant, je ne m’y attendais pas…

J’adore vieillir, je trouve qu’on devient intelligent…

Ce que l’on perd en beauté, on le gagne en bonté, en profondeur, en conscience du bonheur, en capacité à aimer et être aimé, en simplicité, mais surtout en honnêteté…

Je crois que c’est à cela que l’on mesure le temps : en vieillissant, toutes les couches de vêtements que tu as additionnées sur ta peau tu les retires, tu oses ôter tes boucliers, tu oses t’affronter et te regarder…

Savoir qui tu es pour de vrai, loin de toutes les images que tu t’étais dessinées, que tu avais inventées, créées, du personnage que tu t’étais construit pour te protéger des méchants et même des gentils…

Et l’amour dont je parlais tant…?

J’aime autant, peut-être même plus qu’avant et ceux même s’il y a bien longtemps que je n’ai pas traversé la rue pour rejoindre un amant…

Oui, j’aime autant mais je trouve ce sentiment si puissant, absolument, radicalement, totalement, différent…

Je vais t’expliquer…

Je n’ai plus hâte de porter des menottes,plus hâte d’aller pleurer silencieusement dans ma grotte, je ne me sens plus le désir d’aimer de manière ravagée, tourmentée, déséquilibrée, d’être dominée, écrasée, annihilée, par l’autre aimé, par sa beauté, son intelligence ou sa spiritualité…

J’ai étudié et voilà quelques années que j’ai troqué l’amour de l’amour pour l’amour de l’étude…

La sagesse est une ivresse…

Je n’ai plus hâte que la passion m’écorche les poignets, les chevilles, le sourire et la paix…

Je n’ai plus hâte de prouver que je vaux la peine d’être aimée…

Il s’est passé quelque chose, ces trois dernières années, en m’enfermant dans mes livres je me suis rencontrée, les pages ont été des miroirs où je me suis enfin regardée pour de vrai…

J’ai osé la pudeur, le murmure de celle que l’on est, la fragilité, la bonté, l’humilité, la pureté…

La pureté cet absolu que je cherchais au plus profond de certaines pages inattendues, j’ai retrouvé celle que j’avais en chemin perdue…

Avec l’âge, j’ai retrouvé la pureté de l’enfant que j’étais…

Vieillir c’est retrouver celui ou celle que l’on avait bien caché sous l’oreiller de ses années…

Aimer, c’est tout le chemin que l’on fait pour apprendre à se respecter et cela me plaît… »

Guérir de l’inacceptable

Bonjour, comment allez-vous ?

Je vous partage ce matin un extrait de livre Par un Curieux Hasard – Stephan Schillinger©

« La guérison par la parole est un sparadrap narratif. Bien qu’indispensable au processus, en raison de notre culture, elle ne suffit de loin pas au traitement des blessures les plus archaïques, constitutives de « ce dont nous ne guéririons jamais ».

Celui qui décide d’entreprendre un chemin introspectif, au-delà de la narration, aidé par les divers outils et techniques disséminées à travers l’histoire par les traditions spirituelles, découvre et approfondit la notion de traumatisme. Non pas comme un évènement, mais davantage comme les comportements compensatoires d’un évènement biographique, alors qualifié de traumatique.

Il prend alors conscience, à la mesure de son silence et de la constance du regard qu’il porte à l’intérieur de lui, que la blessure qu’il porte résonne depuis son origine comme un echo à travers de nombreuses situations de vie. Les relations humaines et tout particulièrement le couple — creuset révélateur des mécanismes les plus archaïques — sont le théâtre le plus commun dans lequel cet echo se révèle et persiste.

La blessure identifiée, il découvre à quel point elle orchestre sa vie depuis les coulisses, cet endroit derrière la scène, dont les couloirs sont délimités par une peur viscérale de revivre le drame. Il comprend la nature profonde de la névrose et des schemas répétitifs qui en découlent, et ouvre les yeux sur une nouvelle cosmogonie.

Les traditions spirituelles ont en commun la pratique de la méditation, assistée ou non par les plantes. S’opère pour celui qui s’implique dans une constance inébranlable dans cette observation dénuée de toute distraction sensorielle, l’émergence d’informations logées dans inconscient, lieu de stockage des répressions originelles, survivalistes, dont l’espace matériel est le corps.

La multiplication des thérapies par le corps ou la parole, idéalement complémentaires, ne l’exonéreront pas de l’engagement profond qui mène à ce que les traditions nomment « libération de la souffrance ». C’est à ce moment, que s’impose la nécessité d’un choix, crucial. La présence à ce qui est : s’asseoir dans le feu insupportable des émotions. Qui permet à celui qui ose, la dissolution, et la transmutation de ce qui entrave, et prend alors le nom de « guérison ».

📚 Extrait des livres « Par un Curieux Hasard » disponibles sur curieuxhasard.com/boutique

Prenez soin de vous – Mabelle