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Pourquoi je ne soutiens pas Octobre Rose

Tout en soutenant les femmes touchées

Bonjour, j’espère que vous allez bien

Vous avez sans doute vu des rubans roses fleurir un peu partout ces derniers jours pour rappeler l’importance du dépistage du cancer du sein.

Mais je ne me laisse pas berner par cette douce couleur rose. Derrière les rubans, les affiches et slogans, il y a la réalité de l’arnaque dont peu osent parler : le gigantesque business des laboratoires et de l’industrie médicale.

Je précise que mon intention n’est certainement pas de nier la souffrance des femmes atteintes d’un cancer du sein. J’en ai eu dans ma famille et mes amies et je leur adresse tout mon respect et mon soutien. Cependant soutenir ces femmes ne passe pas par le soutien d’une campagne qui repose sur des méthodes nocives.

Le “dépistage” du cancer du sein (mammographie de dépistage chez des femmes ne présentant aucun symptôme) n’est pas un moyen de protéger les femmes de cette maladie, mais un moyen pour l’industrie du cancer de trouver de nouvelles clientes, en les soignant de façon supposément “préventive” de quelque chose qui la plupart du temps, n’aurait jamais posé de problème.

La manipulation va jusqu’au point où de nombreuses femmes “dépistées” qui ont survécu aux traitements sont convaincues d’avoir été sauvées d’une maladie mortelle (syndrome de Stockholm).

Une revue Cochrane (2013, Gotzsche & Jorgensen) estime qu’« il n’y a pas de preuve claire que la mammographie de masse diminue la mortalité globale », mais qu’elle augmente fortement les risques de faux positifs et de traitements lourds (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie) pour des cancers qui n’auraient parfois jamais évolué.

En 2014, le Swiss Medical Board (commission indépendante en Suisse) a conclu, après analyse des grandes études, que « les bénéfices du dépistage systématique sont faibles et surestimés, tandis que les effets négatifs sont fréquents et sous-estimés ».

Le British Medical Journal a publié plusieurs éditoriaux questionnant l’utilité d’un dépistage généralisé, rappelant que certains cancers agressifs se développent si rapidement qu’ils échappent à tout dépistage, alors que d’autres restent indolents et ne nécessiteraient pas de traitement.

En clair : un cancer fulgurant peut apparaître en quelques semaines seulement, ce qui rend la mammographie annuelle ou bisannuelle totalement inefficace pour le détecter à temps. Jusqu’à 30 % des cancers détectés par dépistage seraient des tumeurs qui n’auraient jamais menacé la vie de la patiente, mais qui entraînent pourtant une cascade de traitements extrêmement lourds qui ne sont pas sans graves conséquences. La chimiothérapie est l’un des traitements les plus rentables, mais également l’un des traitements des plus invasifs tout de même.

Chaque mammographie expose à des radiations, dont l’accumulation est loin d’être anodine pour le tissu mammaire.

L’écrasement des seins entre deux plaques, surtout pour les fortes poitrines, est violent, douloureux et humiliant. Si on proposait la même chose pour les testicules des hommes, je suis curieuse de savoir combien accepteraient. Or la douleur doit très certainement être assez semblable.

Le stress du dépistage, des faux positifs, des examens complémentaires et des semaines d’attente pèse lourd sur la santé psychologique. Or, ce stress est justement ce qui amène la plupart des maladies, et notamment les cancers.

Plutôt que d’imposer une mammographie systématique, il serait plus logique (mais bien moins lucratif pour le monde médical) d’apprendre aux femmes à bien connaître leurs seins et comment pratiquer une auto-palpation régulière pour détecter rapidement tout changement anormal (grosseur, rétraction d’un mamelon, écoulement anormal, grosse asymétrie subite. Et, en première intention demander une échographie. Mais, ça, la plupart des cliniques la refusent en prétendant que ça ne sert à rien. La mammographie ne sert à rien et ils en pratiquent tous les jours, ne se gênant pour traiter de douillette une femme qui est à la limite de l’évanouissement tant elle a mal.

Alors, soutenir une femme atteinte, je dis oui, mais soutenir une campagne qui n’a d’autre but que de générer de scandaleux profits, d’entretenir la peur et de maltraiter les femmes, c’est non.

Le corps d’une femme, comme tout corps d’ailleurs, n’est pas un numéro à entrer dans des statistiques et des protocoles obligatoires sans qu’elle puisse avoir son mot à dire

Il serait temps également que les gynécologues préviennent les femmes que la pilule contraceptive est un agent endocrinien qui n’est pas sans conséquences, mais une fois de plus rapporte beaucoup https://www.facebook.com/watch/?v=365867373135546  

Croire que l’industrie pharmaceutique lutte contre les maladies, c’est comme croire que les fabricants d’armes luttent pour la paix

Le cancer : Coulisse d’un business lucratif https://www.facebook.com/damoucho/videos/26026585713623951

Injection covid et Turbo cancer : https://www.facebook.com/damoucho/videos/8913720875386958

Prenez soin de vous

Mabelle