Conversation avec le corps 7

Traduction la page du site emofree.com de Gary Craig
**http://www.emofree.com/Articles2/body-conversation.htm**

Oui, vous avez bien lu, il s’agit bien de la partie 7. Comme cette série est très longue, je vais en publier les parties une par une, en commençant par la dernière afin que dans ce blog, à la fin, tout l’ensemble puisse être lu d’une manière cohérente.

Je vous demande donc un peu de patience pour ceux qui me lisent dès le départ, c’est juste une histoire de quelques jours ! Merci de votre compréhension.

L’intégralité de la série se présente de la sorte :
Partie 1: Introduction
Partie 2 : Le Passé – Accrochage à des événements traumatiques
Partie 3 : Le Passé – Mauvaises nouvelles en stock
Partie 4 : Le Présent – Qu’est-ce que vous avez « dans la peau » ?
Partie 5 : Le Présent – Ce n’est pas une question de microbes
Partie 6 : Le Futur – Angoisse au sujet de ma vie
Partie 7 : Le Futur – Peur de leurs réactions

Votre corps vous parle avec ses « maux » à lui

Dans cette série en 7 parties, la psychothérapeute Carol Look nous propose d’avoir une « conversation avec notre corps » pour prendre conscience de tout ce que nous stockons dans notre système immunitaire et dans certaines parties du corps afin de nous « protéger ». – Par Carol Look, EFT Master

Carol Look écrit :
Beaucoup de gens passent du temps à s’inquiéter des autres et de « leurs réactions. » C’est une question qui interfère toujours pour empêcher les gens d’être libres d’attirer l’abondance. Ce n’est pas que nous ne voulons pas du succès ou du bonheur dont nous continuons de parler, c’est que nous peur de ce « qu’ils » diront, ou comment « ils » vont réagir en réponse à notre succès. Bien que ces inquiétudes sur le fait d’introduire un changement dans notre vie puissent nous paraître évidentes, elles représentent en réalité des croyances limitatives plus profondes et je crois qu’ils sont la cause d’une ponction importante sur le système immunitaire.

Parfois, les gens se sabotent eux-mêmes par une maladie afin d’apaiser quelqu’un dans leur vie qui pourrait être jaloux de leur succès. Parfois les gens reprennent le poids qu’ils avaient perdu grâce à un travail acharné, ou bien ils recommencent à fumer afin de mettre les autres plus à l’aise. Ou alors certains clients tombent malade soudain afin de ralentir leur réussite – ce qui a pour effet d’écarter les réactions négatives de certains membres de la famille ou collègues.

Si vous vous accordez du temps afin de parler à votre corps, vous pourrez « entendre » les réponses à certaines questions importantes. Toutes nos peurs se logent quelque part dans le corps. En fait, je pense que tout sentiment ou émotion de quelque nature que ce soit provoque des changements et des bascules dans notre chimie.

Par exemple, prononcez à haute voix les croyances limitatives suivantes : 
– Je suis convaincue que si j’ai du succès, ils me laisseront tomber. 
– Je sais que si je ne suis pas parfaite, ils ne m’aimeront pas. 
– Si je suis sur le devant de la scène à nouveau, ils vont essayer de me faire du mal. 
– Si j’ai trop de succès, je ne pourrai faire confiance à personne. 
– Si j’obtiens ce travail, ils vont me faire du mal avec leur jalousie. 
Est-ce que l’une ou l’autre de ces déclarations sonne juste pour vous ? Vérifiez avec votre ressenti des tripes à quel point ces croyances limitantes sont « chargées » pour vous.

Maintenant, relisez la liste de déclarations ci-dessus et localisez l’endroit où elles ressortent dans votre corps. Est-ce que la phrase sur la confiance aterrit dans vos intestins ? Est-ce celle sur la jalousie se coince dans votre gorge ? Où est-ce que la phrase sur la perfection se stocke dans votre corps ?
Une autre question essentielle à vous poser, et à poser à vos clients, est la suivante :
– Qu’est-il arrivé la dernière fois que vous avez réussi? 

Généralement, une conséquence négative est apparue (ou un problème a été perçu) la dernière fois que la personne a réussi. Cet événement doit être dégagé dans votre système d’énergie et dans votre corps, ou alors vous allez encore saboter votre succès d’une centaines de façons différentes afin d’être en sécurité et sûr que cette situation ne va pas se reproduire.

Une chanteuse a été taquinée et raillée par ses camarades de classe parce qu’elle avait obtenu le premier rôle dans la comédie musicale de l’école. Ils pensaient que ce n’était « pas cool » et ils étaient probablement jaloux aussi. Depuis ce moment à l’école secondaire de premier cycle, elle souffrait de maux de gorge. Ce n’est évidemment pas une surprise lorsqu’on voit les choses de l’extérieur, mais elle n’avait jamais fait le rapprochement au niveau affectif et énergétique avec la raison pour laquelle le point vulnérable de son corps était sa gorge. Chaque fois qu’elle tombait malade, la maladie était liée à la gorge d’une certaine façon. Elle réalisait pas à quel point l’expression d’elle-même par le chant avait provoqué un conflit en elle.

Point Karaté :
– Même s’ils m’ont ridiculisée parce que je me détachait du lot, je choisis d’exprimer mes sentiments par la voix une bonne fois pour toutes.
– Même si en repensant à leur harcèlement cela me fait vraiment mal, et que cela reste coincé dans ma gorge, j’accepte qui je suis et comment je me sens. 
– Même si j’ai été harcelée et que c’est resté coincé dans ma gorge pendant toutes ces années, j’accepte qui je suis et ce que je ressens à ce sujet. 

Sourcil : Je ne me sens pas libre d’exprimer ce que je ressens. 
Coin de l’oeil : La blessure s’est accrochée dans ma gorge.
Sous l’oeil : Je me sens tellement blessée par leurs commentaires malveillants.
Sous le nez : Je voulais chanter, et chanter librement.
Menton : Je pensais que c’était une bonne chose que de laisser ma voix s’exprimer. 
Clavicule : Ma gorge est tellement vulnérable. 
Sous le bras : Je suis fatiguée d’attraper des maux de gorge. 
Sommet de la tête : Je veux me sentir libre et exprimer ce que je ressens. 

Sourcil : Je mérite d’avoir une voix.
Coin de l’oeil : Je suis prête à exprimer mes sentiments par la voix. 
Sous l’oeil : Je ne pouvais pas leur dire que j’étais blessée, à cette époque. 
Sous le nez : Je ne pouvais pas exprimer mon ressenti à ce moment-là. 
Menton : J’en ai encore mal à la gorge parfois. 
Clavicule : Je veux seulement crier et chanter et exprimer mes sentiments très fort. 
Sous le bras : Pourquoi est-ce que je ne peux pas chanter ? 
Sommet de la tête : Qu’est-ce qui se passe pour ma gorge ? 

La gorge représente toujours notre capacité à communiquer, alors il y a eu plusieurs couches de tapotage à faire pour cette cliente. Une fois que le traumatisme originel stocké dans sa gorge a été nettoyé, elle a pu travailler sur la peur d’être encore tournée en dérision par « eux » à l’avenir.

Un homme d’affaires avait été la cible de commérages malveillants après qu’il ait été promu à la place d’un employé ayant plus d’ancienneté. Qu’est-ce que cela lui avait laissé en termes d’énergie et de peur? A chaque fois qu’il se sentait sur le point d’être promu à nouveau, il sabotait son succès. Lorsque je lui ai demandé « Qu’est-il arrivé la dernière fois que vous avez réussi ? » Il a pu identifier ce moment douloureux au bureau, et il a fait le lien énergétique par rapport à son comportement d’auto-sabotage. Dans son cas, il se sabotait en « se coinçant le dos » et en ayant besoin de rester au lit chez lui. L’ordonnance du docteur disait qu’il devait rester au lit, c’était une raison « légitime » de s’absenter de son travail. Cela se produisait toujours au moment où il y avait des délais très courts pour des réalisations essentielles à son travail, et le patron bien entendu ne pouvait plus compter sur lui.

Point Karaté :
– Même si j’ai peur de réussir à cause de ce qu’ils pourraient dire cette fois-ci encore, j’accepte qui je suis et comment je me sens. 
– Même si j’ai peur de réussir encore une fois et que je me souviens ce qui s’est passé la dernière fois, j’accepte mes sentiments et qui je suis. 
– Même si j’ai peur de réussir encore une fois, et que ça ne leur plaise pas, j’accepte et j’apprécie qui je suis et ce que je ressens. 

Sourcil : J’ai peur de réussir à nouveau.
Coin de l’oeil : Est-ce que vous vous souvenez de ce qui s’était passé la dernière fois ? 
Sous l’oeil : J’ai tellement peur de m’affirmer devant les autres. 
Sous le nez : Je ne veux plus de leurs méchancetés. 
Menton : Je ne veux pas me mettre en avant. 
Clavicule : Je me souviens de ce qui s’est passé la dernière fois. 
Sous le bras : J’ai peur d’être vu comme quelqu’un qui réussit. 
Sommet de la tête : Je ne veux pas briller à nouveau. 

Sourcil : J’ai stocké ma peur dans mon dos.
Coin de l’oeil : Mon dos se sent tellement vulnérable. 
Sous l’oeil : Je n’ai jamais senti tellement de soutien de la par de mes collègues. 
Sous le nez : Je ne veux pas encore subir leur méchanceté. 
Menton : Je ne veux plus me mettre en avant. 
Clavicule : Je me souviens de ce qui s’est passé la dernière fois. 
Sous le bras : J’ai peur d’être vu comme ayant du succès. 
Sommet de la tête : Je ne veux pas briller à nouveau, alors je me coince le dos. 

Sourcil : Je veux laisser partir cette douleur.
Coin de l’oeil : Je vais laisser partir la douleur de cette expérience. 
Sous l’oeil : Leurs sentiments les concernaient, eux. 
Sous le nez : Je choisis de réussir à nouveau et d’en profiter. 
Menton : Je veux réussir et me sentir fort dans mon corps.
Clavicule : J’ai déjà du succès. 
Sous le bras : Je n’ai plus besoin de me cacher. 
Sommet de la tête : Je me sens libre et je suis prêt à aller de l’avant. 

Encore une fois, le processus de nettoyage se fait en plusieurs étapes. D’abord, il faut effacer l’incident l’événement d’origine, puis désactiver la peur que « ça » se reproduise à l’avenir, et enfin, il faut nettoyer les symptômes dans le corps.

Un de mes clients n’arrivait pas comprendre pourquoi il continuait sans cesse de s’auto-saboter dans son affaire en tant que travailleur autonome. Il avait le talent, il avait les contacts, mais ne pouvait jamais conclure la « vente ». Son revenu restait stable, mais à cause des énormes mouvements qui se sont produits dans l’économie depuis une ou deux décennies, il n’avait jamais pu avancer. Il était clair qu’il avait une « zone de confort », mais il ne savait pas pourquoi. Lorsque je lui ai demandé : « Qu’est-il arrivé la dernière fois que vous avez eu un véritable succès ? » il a compris ce qu’étaient ses blocages. Il y a quelques années, à une époque où il avait eu une réussite éclatante, un important membre de sa famille était décédé et il s’était senti honteux de se soucier de son propre succès.
Bien entendu, ces deux événements n’avaient aucun lien entre eux, (personne n’était mort à cause de sa réussite), mais il les avait reliés dans son cerveau et dans sa mémoire. N’oubliez pas que nous ne parlons pas de sens logique, nous parlons de liens affectifs, d’énergie et d’associations. Sa conclusion inconsciente était que si une bonne chose se passait, une mauvaise chose devait suivre. Il avait développé un modèle de comportement dans lequel il devait s’auto-saboter pour rester au niveau. Il utilisait l’excuse d’être « trop fatigué » pour travailler. Il parlait sans cesse de manque d’énergie, de faiblesse, de fatigue et d’épuisement, bien que les médecins lui avaient fait un check-up complet et n’ait rien trouvé d’anormal chez lui.

Cet homme avait certainement les compétences et les connaissances suffisantes pour progresser considérablement sur le plan financier et professionnel. Saboter son succès parce qu’il était « trop fatigué » lui permettait de garder le contrôle, car au moins il c’était lui-même qui faisait en sorte qu’il s’arrêtait. Il s’était senti extrêmement hors de contrôle lorsque ce membre de sa famille était mort, alors il avait fait le vœu, à l’intérieur de lui, de ne jamais aller au-delà d’une certaine « zone de confort » à nouveau. Une fois qu’il a eu découvert ce lien, il a pu utiliser l’EFT pour la désactiver et arrêter d’avoir besoin de saboter son propre succès.

Point Karaté :
– « Même si j’ai peur de réussir encore à cause de ce qui s’est passé, je choisis d’accepter mes sentiments et qui je suis. »
– « Même si je n’arrête pas de me saboter parce que j’ai peur que quelque chose de mauvais ne se passe, j’accepte qui je suis et comment je me sens. »
– « Même si je suis convaincu que quelque chose de mauvais va se passer si je réussis à nouveau, je m’accepte moi-même complètement et profondément de toute façon. » 

Sourcil : « J’ai peur de réussir. » 
Coin de l’oeil : « Je me souviens de ce qui s’est passé la dernière fois. » 
Sous l’oeil : « Je suis certain que ces événements étaient reliés. » 
Sous le nez : « Je ne me sens pas en sécurité si je réussis encore. » 
Menton : Je veux rester en sécurité et protéger ma famille. » 
Clavicule : « J’ai peur de réussir. » 
Sous le bras : « Je ne veux pas que quelque chose de mauvais arrive encore. » 
Sommet de la tête : « Je suis inquiet et je me sens coupable de mon succès. » 

Sourcil : « Je me sens encore coupable de mon succès. »
Coin de l’oeil : « Tout marchait tellement bien dans ma vie. » 
Sous l’oeil : « Je me sens encore coupable de m’occuper de réussir. » 
Sous le nez : « Je ne veux pas que quelque chose de mauvais arrive encore. » 
Menton : « Je me sens tellement fatigué tout le temps. » 
Clavicule : « Ce n’était pas juste. » 
Sous le bras : « C’était ma faute. » 
Sommet de la tête : « Non ce n’était pas ma faute. » 

Si l’une ou l’autre de ces histoires a une résonance chez vous, continuez à faire le tapotage EFT avec les séquences proposées et ensuite faites de votre mieux pour adapter à votre situation.

J’espère que cette série de « conversations avec votre corps » vous a été utile. Rappelez-vous, nous engrangeons toutes nos émotions et nos conflits quelque part dans notre corps, alors prenez le temps de vous écouter et d’écouter les besoins de votre corps. Notre système immunitaire a besoin de soins, nos émotions ont besoin d’être exprimées et notre corps a besoin de repos et de détente pour se dégager du stress du passé, du présent et du futur.

Dr Carol Look, EFT Master (USA)