Archives de catégorie : Textes à méditer

Des petits textes pour nous donner à réfléchir

Rappelez vous

« Rappelez-vous :

Que chaque fois,
Que vous pleurez,
Et que vous écrivez ce que vous ressentez,
Votre énergie est purifiée,
Et vous élevez votre vibration.

Que chaque fois que vous riez,
Que vous chantez,
Et que vous dansez en profitant de la vie,
Votre énergie se purifie,
Et vous élevez votre vibration !

Que chaque fois que vous faites,
Ce que vous aimez,
Que vous faites du sport,
Et que vous bougez votre corps,
Votre énergie est purifiée,
Et vous élevez votre vibration !

Que chaque fois que vous demandez pardon,
Pardonnez et remerciez avec votre cœur,
Votre énergie se purifie,
Et vous élevez votre vibration !

Et qu’à chaque fois que vous vous respectez,
Et que vous vous aimez vous-même,
Et les autres pour de vrai,
En plus de purifier votre énergie,
Et d’élever votre vibration,
Vous aidez aussi notre belle terre à vibrer,
À la plus haute fréquence,
Qui est celle de l’AMOUR !

C’est pourquoi, ne tardez plus,
Armez-vous de courage,
Et travaillez sur vous-même !

Le travail le plus important de votre vie,
C’est vous !

Si vous vibrez haut,
Nous vibrons tous haut,
Parce que nous sommes tous un !

Vous pouvez,
Osez et faites en sorte que ça arrive ! « 

Prenez soin de vous – Mabelle

Un enfant naît avec sept dons naturels.

Bonjour, comment vas tu ?

Je te partage un petit texte du Capitaine Paul Watson

Le premier est l’innocence, le second est l’ouverture d’esprit, le troisième est l’imagination, le quatrième est la confiance, le cinquième est une passion pour la vie, le sixième est la compassion pour la vie, le septième est le courage.

Voilà les dons que le monde tente de dérober à chaque enfant, en les remplaçant par sept traits inférieurs comme la culpabilité, l’étroitesse d’esprit, le conformisme, le doute, l’apathie, l’insensibilité et la peur.

J’ai découvert la face sombre de l’humanité quand j’étais encore enfant, lorsque j’ai vu assommer un bébé phoque pour la première fois. Mais j’ai aussi eu la joie de voir les baleines et de nager au milieu des castors, des dauphins, des phoques et des poissons.

Mon enfance m’a donné pour toute ma vie l’amour des autres créatures et de la nature, et pour toute ma vie aussi la passion de défendre et protéger. Elle m’a aussi fait entrevoir les choses auxquelles je ne voulais pas prendre part. Lorsque j’étais enfant, je me disais que je ferais cesser le massacre des phoques et que je protégerais les animaux sauvages.

Mes expériences enfantines ont modelé mon évolution en tant qu’adulte, et je n’ai jamais perdu cette innocence, j’ai gardé un esprit ouvert, nourri mon imagination et conservé ma confiance, ma passion et ma compassion, et renforcé mon courage.

Les livres que j’ai lus, les oiseaux dont le chant m’a émerveillé, les animaux que j’ai vus, les grands professeurs que j’ai écoutés et l’amour qui emplissait constamment mon cœur m’ont gardé sur la voie de la compassion.

Chaque enfant a le potentiel pour la grandeur, et cette grandeur peut être nourrie simplement en ne renonçant pas aux sept vertus positives pour les remplacer par les sept traits négatifs.

Les rêves d’un enfant peuvent se réaliser s’il ne perd pas les sept dons naturels qu’il reçoit à la naissance. Le secret est simple. Suivez votre cœur, et souvenez-vous que votre cœur n’a jamais tort.

Prenez soin de vous – Mabelle

Les crottes de nez

Vérités cachées d’un petit mystère du corps humain

Par Stéphane Thomas Berbudeau

On va être honnête : personne n’en parle jamais sérieusement.

C’est drôle, c’est “dégueu”, c’est tabou… et pourtant, ce truc minuscule que ton corps fabrique tous les jours cache l’un des processus les plus intelligents et subtils de ton organisme.

Alors aujourd’hui, on va lever le voile.

Parce que même dans une crotte de nez, il y a de la conscience.

💨 Respirer, c’est communiquer avec le monde

À chaque inspiration, tu n’absorbes pas seulement de l’air :

tu reçois des fréquences, des informations, des mémoires, des champs vibratoires.

L’atmosphère est un immense océan de données.

Et ton nez, lui, est une antenne.

C’est une structure d’une précision incroyable : poils microscopiques, muqueuses chargées d’eau et de sel, cavités en forme de spirales…

Tout ça sert à filtrer et décoder ce que tu respires.

Le mucus qui tapisse ton nez, ce n’est pas de la “morve inutile”.

C’est un liquide intelligent, électrostatique, chargé de sels minéraux et de cristaux liquides,

capable de retenir et neutraliser les fréquences que ton corps ne veut pas intégrer.

🧬 Les Crottes de Nez : des micro-cristaux de densité

Quand ces informations s’accumulent, ton corps les “condense” :

le mucus sèche, se cristallise, et forme une petite crotte.

Ce que tu jettes, c’est de la densité solidifiée, un vieux programme, un résidu vibratoire que ton corps a trié pour toi.

Tu n’élimines donc pas de la “saleté” :

tu évacues des données obsolètes.

Chaque crotte de nez raconte une histoire subtile :

celle de ce que ton souffle a décidé de ne plus porter.

🌬️ Les émotions et le nez

Quand tu vis des émotions fortes — colère, tristesse, peur — le mucus change.

Il devient plus épais, plus collant.

C’est ton corps qui essaie d’évacuer une charge émotionnelle.

La respiration est directement reliée à ton système nerveux et à ton système émotionnel.

Alors oui : quand tu pleures, quand tu es en colère, quand tu es stressé, tu fabriques plus de mucus.

Tu pleures aussi par le nez.

Et les crottes de nez sont, quelque part, les larmes séchées de ton souffle.

🧭 Symboliquement, le nez c’est ton discernement

On dit “je le sens pas”, “je le sens bien”, “ça pue cette affaire”.

Ce n’est pas un hasard.

Ton nez te relie à ton instinct de vérité.

C’est lui qui capte les signaux subtils de ce qui est juste ou non pour toi.

Alors quand tu es saturé, que ton nez coule ou se bouche, c’est souvent le signe d’un trop-plein d’informations, ou d’un conflit entre ce que tu ressens et ce que tu fais.

Une narine bouchée : tu es tiraillé entre deux réalités.

Le côté gauche, c’est le monde émotionnel ;

le côté droit, le mental.

Les deux bloqués ? surcharge énergétique.

Ton corps te dit juste : “Je n’arrive plus à respirer clair.”

🌀 La Matrice et la respiration

La Matrice essaie depuis longtemps de brouiller la pureté de ton souffle.

Pollution, chemtrails, poussières artificielles, ondes, champs électromagnétiques…

Tout est fait pour ralentir ta respiration, t’empêcher de te reconnecter à la Source.

Parce que respirer profondément, c’est te reconnecter.

C’est redevenir conscient.

Et chaque fois que tu inspires pleinement, tu redeviens souverain.

Alors ton corps s’adapte :

il filtre, il piège, il cristallise, il évacue.

Les crottes de nez sont la preuve que ton système biologique résiste à l’intoxication de la Matrice.

💎 Lecture vibratoire de leur couleur

 • Transparent : ton système émotionnel est fluide, tu te purifies naturellement.

 • Blanc : tu nettoies une mémoire mentale.

 • Jaune clair : libération d’anciennes vibrations.

 • Vert : exposition forte à des champs polluants ou électromagnétiques.

 • Brun : purge karmique, colère ou stress évacués.

 • Rouge ou sanglant : reset vibratoire profond, nettoyage cellulaire intense.

👶 Et les enfants alors ?

Quand un enfant explore son nez, il ne fait pas “n’importe quoi”.

Il suit un instinct naturel.

Il observe, il touche, parfois il goûte.

C’est son moyen d’intégrer les fréquences qu’il vient de trier, pour les transformer.

Manger une crotte de nez (oui, on va le dire franchement 😅) c’est une reprogrammation immunitaire inconsciente.

L’enfant réintègre ce qu’il a éliminé pour apprendre à le transmuter.

C’est primitif, mais c’est profondément intelligent.

C’est le corps qui expérimente sa propre bio-alchimie.

🌊 Rituel simple de nettoyage vibratoire

Tu peux purifier ton antenne nasale comme on purifie un cristal : avec de l’eau salée.

Procédure :

 1. Eau tiède + sel marin non raffiné.

 2. Verse doucement dans une narine (style neti pot ou seringue adaptée).

 3. Respire lentement pendant le passage.

 4. Visualise la densité qui s’en va.

 5. Termine avec trois respirations de gratitude :

“J’inspire la clarté, j’expire la densité.”

Tu verras : ton mental s’allège instantanément.

🔮 Mantra

🌬️ Je respire la lumière pure de la Source.

Mon souffle me purifie, mon corps me guide.

Chaque expiration me ramène à la clarté.

Je suis libre dans mon souffle.

🦎 Totem : Le Caméléon

Le caméléon change de couleur, s’adapte à tout, mais reste fidèle à son souffle tranquille.

Il symbolise l’art de s’ajuster sans se perdre.

Tout comme ton nez, il filtre ce qui est utile, rejette le reste, et reste centré dans son environnement.

⚛️ Vérité finale

Une crotte de nez, ce n’est pas sale.

C’est le résidu physique d’une transmutation vibratoire.

C’est ton corps qui matérialise le processus d’épuration énergétique.

Une preuve, minuscule mais visible, que tu continues à trier les fréquences du monde pour rester toi-même.

Alors oui, même là-dedans, il y a de la conscience.

Et peut-être que la vraie propreté, c’est simplement de savoir ce qu’on rejette.

✨ Respire. Observe. Aime ton corps, même dans ses détails les plus étranges.

Tout en toi est vivant. Tout en toi est intelligent.

Bienvenue chez les fous

1. Un monde à l’envers

Nous vivons dans une époque où tout s’accélère.

Le temps, les informations, les exigences.

On doit être partout, tout le temps, et donner le meilleur de soi sans jamais faiblir.

Le travail devient une course, la vie une compétition.

On confond vitesse et réussite, et on s’épuise à suivre un rythme qui n’a plus de sens.

Le plus fou ? C’est que tout le monde trouve ça normal.

Bienvenue chez les fous.

2. Une société malade du “toujours plus”

On valorise ceux qui dorment peu, qui travaillent sans relâche, qui disent “je n’ai pas le temps”.

On félicite la performance, même quand elle détruit la santé mentale.

On se compare sans arrêt, on cherche la reconnaissance extérieure pour combler un vide intérieur.

Et pendant ce temps, les gens s’isolent, se vident, s’éteignent.

Les conversations tournent autour de ce qu’on possède,

jamais de ce qu’on ressent.

On parle beaucoup, on écoute peu.

On s’affiche heureux, mais on ne l’est plus vraiment.

3. La folie ordinaire

La folie, aujourd’hui, c’est de trouver normal de ne plus se reposer.

C’est de passer plus de temps devant un écran qu’avec ceux qu’on aime.

C’est d’accepter le stress permanent comme mode de vie.

La vraie folie, c’est de s’adapter à un système qui rend malade,

et de traiter de “fous” ceux qui veulent juste respirer.

4. Le réveil des lucides

Heureusement, certains refusent ce modèle.

Ils ralentissent, ils décrochent, ils choisissent autrement.

Ils préfèrent la paix intérieure à la performance.

Ils travaillent, mais ne se perdent plus dans leur travail.

Ils se recentrent sur l’essentiel : la santé, les relations vraies, la nature, la simplicité.

Ce sont ces “fous-là” qui redonnent du sens au monde.

Parce qu’ils osent vivre à contre-courant.

Parce qu’ils choisissent de rester humains dans un monde qui court à la déraison.

5. Retrouver l’équilibre

Peut-être qu’il est temps de revoir nos priorités.

De ralentir, de se reconnecter à soi,

de remettre du vrai dans nos vies.

Pas pour fuir la société, mais pour la guérir.

Car au fond, la seule vraie folie,

c’est d’oublier d’être vivant.

Lafée Clochette

Quand les enfants quittent le nid

Bonjour, je t’espère en pleine forme

Personne ne te prépare au silence que laissent les enfants quand ils grandissent…

Pas le silence de la maison vide, mais celui qui s’infiltre dans le cœur…

quand ils ne te demandent plus quoi faire,quand ils ne cherchent plus tes conseils, quand ils commencent à vivre… sans toi.

Et tu souris, bien sûr.

Parce que c’est ce que tu voulais : les voir s’envoler.

Mais à l’intérieur… quelque chose se brise.

Parce qu’être maman d’enfants adultes, c’est autre chose.

C’est ravaler ses mots quand tu vois qu’ils se trompent.

C’est étouffer l’envie d’appeler quand ils ne répondent pas.

C’est apprendre à aimer sans envahir.

C’est regarder de loin, les mains immobiles et le cœur qui tremble.

Parfois, ils te racontent des choses… mais bien souvent non.

Et toi, tu fais semblant que ça ne fait pas mal.

Mais oui, ça fait mal.

Ça fait mal de ne plus faire partie de tout comme avant.

Ça fait mal de voir qu’ils n’ont plus besoin de toi… du moins pas comme avant.

Et pourtant, tu es toujours là.

À préparer leur plat préféré quand ils viennent.

À arranger les photos d’eux enfants.

À prier pour eux chaque soir, comme si cela suffisait à les protéger du monde.

Parce qu’au fond, une mère ne cesse jamais de veiller.

Elle apprend seulement à le faire depuis l’ombre.

Depuis un coin.

Depuis une prière.

Et c’est une forme d’amour que personne ne voit … mais qui soutient tout.

Être maman d’un enfant adulte, c’est accepter que tu n’es plus le centre de sa vie… mais continuer à l’aimer comme si tu l’étais encore.

Parce qu’il y a des amours qui ne s’éteignent pas, ils apprennent seulement à attendre en silence.

Mabelle

Surtout bien devenir comme tout le monde

Bonjour, j’espère que vous allez bien.

Je vous partage un texte de Christian Bobin

Les enfants sont des gens qui ne ressemblent à personne. On les met dans les écoles pour qu’ils deviennent comme tout le monde. L’école est une boîte qui ressemble à une maison. On trempe l’enfant dans la boîte, on le laisse mijoter quatorze ou quinze ans dans la boîte, on le ressort, il a les yeux écarquillés d’être resté si longtemps dans le noir, on lui dit : bravo mon grand, te voilà comme tout le monde. C’est pas drôle d’être comme tout le monde. Personne n’aime ça. Heureusement ça ne marche pas. La boîte école, la boîte usine, la boîte travail, la boîte chômage, la boîte télévision, la boîte ; aucune boîte ne marche, aucune boîte n’est assez bien fermée pour empêcher la vie d’entrer, et quand la vie entre quelque part, ouh là là, plus rien n’est pareil c’est le grand désordre, le grand carnaval des couleurs. C’est même comme ça qu’on distingue la vie de la mort : là où tout se ressemble, là où tout est en ordre – c’est la mort.

Et là où tout est bizarre, drôle, mélangé.. c’est la vie.

Prenez soin de vous – Mabelle

Quel que soit son âge, ça reste ta maman

Bonjour, comment vas tu ce matin ?

Et ta maman, comment va t elle ? Elle t’agace parfois, elle n’est plus toujours sur la même planète que toi ? Elle radote ?

Oui, ça arrive souvent avec l’âge et ça t’arrivera sans doute à toi aussi de ne plus très bien savoir ce qu’on t’a dit il y a 5 minutes, d’oublier ton prénom, …

Ne la gronde pas si elle se trompe. Elle ne le fait pas pour t’ennuyer, et parfois même elle se rend compte de son erreur et en souffre.

Ne t’impatiente pas lorsqu’elle répète la même chose vingt fois. Elle ne se souvient pas te l’avoir déjà dit 19 fois précédemment.

Ne l’ignore pas quand elle confond les noms, les jours ou les souvenirs. Elle t’aime toujours autant à l’intérieur de son coeur, même si c’est le bazar dans sa tête.

Parce qu’elle reste ta maman.

La même qui, quand tu étais enfant, répondait mille fois à la même question sans jamais se lasser.

La même qui essuyait tes larmes, même lorsqu’elles n’étaient que des caprices.

Celle qui te soutenait la tête quand la fièvre t’empêchait de dormir.

Aujourd’hui, sa mémoire vacille, son corps se fatigue et ses pas sont plus lents. Mais tu sais quoi ? Son cœur continue de battre pour toi, tout comme lorsqu’elle te tenait petit.

Va la voir. Fais-lui sentir qu’elle n’est pas un poids. Que sa vie a toujours de la valeur. Que son rire, même s’il s’échappe au milieu des oublis, reste une mélodie.

Et quand elle t’enlace de ses mains fragiles, accroche-toi à cet instant… car un jour, cette chaise sera vide, et tu donnerais tout pour l’entendre répéter son histoire encore une fois.

Prends soin d’elle. Écoute-la. Embrasse-la.

Parce que la vie file à toute vitesse, et l’amour que tu ne donnes pas aujourd’hui… demain te pèsera comme une pierre.

Mabelle

Un peu de bonté dans ce monde de brutes

Bonjour, j’espère que vous allez merveilleusement bien.

Je vous partage ce matin une histoire qui m’émeut.

« J’habite dans une rue tranquille de l’Ohio. La même maison depuis quarante-deux ans. Je m’appelle Lucia. J’ai soixante-trois ans. Chaque matin, je m’assois sur mon porche avec ma tasse de thé. Je regarde le monde passer. Une chose simple. Mais cela me tient compagnie.

Pendant dix ans, M. Evans a vécu à côté. C’était un homme discret. Toujours vêtu d’une chemise propre. Chaque jour, sans exception, il arrosait son petit carré de fleurs. Des roses, surtout. D’un rouge éclatant. Il restait là, le tuyau d’arrosage à la main, se mouvant lentement. Mais jamais il ne saluait. Pas une fois. Pas un bonjour. Il arrosait, puis rentrait chez lui. Mon mari, John, plaisantait : « Lucia, cet homme-là a plus de secrets que ma boîte à outils. »

Depuis ce jour, j’ai commencé à l’observer davantage. Surtout après sa retraite de la poste. Il paraissait… plus petit. Comme si le monde s’était rétréci autour de lui.

Un mardi, je l’ai vu en difficulté. Il essayait de soulever un lourd arrosoir. Ses mains tremblaient. L’objet lui échappa. L’eau se répandit partout. Il resta planté là, à fixer l’herbe mouillée. Sans ramasser. Sans bouger. Il avait l’air si fatigué. Si seul. Mon cœur s’est serré. J’ai failli ne pas frapper à sa porte. Et s’il me trouvait indiscrète ? Et s’il me disait de partir ? Mais j’ai entendu la voix de John dans ma tête :

« Lucia, la bonté n’a rien à voir avec le courage. C’est voir que quelqu’un a besoin d’un coup de main, et tendre le tien. »

J’ai frappé. Ma main tremblait un peu. Il a ouvert. Semblait surpris. De près, il paraissait plus âgé. Le regard un peu perdu.

« Monsieur Evans, » dis-je, la voix vacillante. « Je vous ai vu laisser tomber l’arrosoir. Moi aussi, l’arthrite me joue des tours. Puis-je… puis-je vous aider à arroser vos roses ? Elles ont l’air d’avoir soif. »

Il n’a pas dit oui. Il n’a pas dit non. Il s’est juste écarté, en silence. J’ai pris cela pour une permission. J’ai rempli l’arrosoir. Mon dos me faisait mal, mais j’ai arrosé. Il se tenait là, à regarder. Sans parler. Mais sans me chasser non plus.

Je suis revenue le lendemain. Puis le jour d’après. Je me contentais d’arroser les roses. Parfois, j’apportais une tasse de thé en plus. Je m’asseyais sur sa petite marche. Sans forcer la conversation. Juste là. Les semaines ont passé. Un matin, alors que je lui tendais le thé, sa main a effleuré la mienne. Elle était froide. Il m’a regardée. Vraiment regardée, pour la première fois.

« Ma femme, » murmura-t-il, si bas que j’ai failli ne pas l’entendre. « Elle aimait ces roses. Elle est morte au printemps dernier. Je… je ne sais pas pourquoi je continue de les arroser. » Sa voix s’est brisée. Une larme solitaire a roulé sur sa joue. Il l’a essuyée rapidement, honteux.

« Oh, Monsieur Evans, » répondis-je doucement. « Elle voudrait que vous continuiez. Parce qu’elles sont belles. Comme son souvenir. »

Après cela, il ne parla pas beaucoup plus. Mais il commença à saluer. Un petit signe de tête depuis son porche. Puis un discret « Bonjour, Lucia. » Un jour, il me demanda des nouvelles de John. Je lui ai raconté. Nous nous sommes assis au soleil, partageant des histoires sur ceux que nous avions aimés et perdus. Ce n’était pas grand-chose. Juste deux vieux voisins, se souvenant.

Puis, quelque chose a changé. Mme Gable, du bout de la rue, a commencé à apporter à M. Evans une part de tarte chaque vendredi. Le jeune Tommy, du numéro 42, a pris l’habitude de tondre sa pelouse sans qu’on le lui demande. Je n’avais rien prévu. Je n’avais rien demandé. Les gens l’ont simplement… remarqué. Comme moi.

La semaine dernière, M. Evans m’a tendu une seule rose rouge, parfaite. Ses mains ne tremblaient plus. « Pour John, » dit-il. « Et pour vous, Lucia. Merci de m’avoir vu. »

J’ai pleuré un peu. Là, sur le porche. »

Les gens pensent que la vraie bonté demande de grands gestes. Des parades. Des projets impressionnants. Mais parfois ? C’est juste être présent. Arroser les roses d’un voisin qui avait oublié comment saluer. Voir la douleur silencieuse derrière une porte fermée. Cela ne coûte rien. Juste un instant de votre temps. Et le courage de frapper.

Nous sommes tous sujets à la solitude. Nous avons tous besoin d’être vus par quelqu’un. Peut-être que la chose la plus puissante que nous puissions faire, c’est simplement nous remarquer les uns les autres. Pas réparer le monde. Juste arroser les roses. Une main tremblante après l’autre. C’est ainsi que la solitude meurt. Pas dans un cri, mais dans un simple « Bonjour. Je suis là. »

Allez arroser les roses de quelqu’un aujourd’hui. Vous ne savez pas quel monde vous pourriez ramener à la vie.

Mabelle

Tout peut-il être vu comme du racisme ?

Bonjour, je vous espère en pleine forme.

Nous vivons dans une période où tout est remis en question sous des allures de bonne conscience..

Ce texte n’est pas de moi mais résume ce que je pense

«Vous vous souvenez de cette friandise qu’on appelait « la Tête-de-n… e »… Eh bien, devinez quoi ? Maintenant, ils l’appellent la « Meringue chocolat » ou même « tête de choco ». Étonnant, non ?

Mais ce n’est pas tout. Vous savez, je me suis demandé si c’était vraiment approprié de déguster une « religieuse », un « Congolais », un « Jésuite », un « Diplomate » ou même un « Financier ». Des noms de pâtisseries qui pourraient sembler étranges dans un autre contexte.

Et que dire de la fameuse Forêt Noire ? Il semblerait qu’elle doive bientôt être rebaptisée « forêt sombre » ! C’est incroyable de voir comment les choses évoluent, n’est-ce pas ?

Je me demande ce qui nous attend à l’avenir.

J’imagine que la S.P.A finira par nous interdire de savourer des « langues de chats ». Et les défenseurs de la lutte contre le tabac, eux, s’attaqueront aux « Cigarettes russes ». On ne sait jamais ce qui pourrait arriver !

Et que dire de ces délicieux beignets appelés « Pets de nonne » ? J’ai du mal à croire que certains noms de pâtisseries ont pu survivre jusqu’à présent sans être modifiés.

Finalement, je me demande où s’arrêtera la bêtise humaine… Les gens savent-ils seulement que pour faire une tête de n… e, il faut battre les blancs au fouet ? C’est ironique, n’est-ce pas ?

En fin de compte, il y a une chose qui reste immuable : les têtes de cons… On peut toujours compter sur elles pour être là. »

En espérant que ça vous a donné le sourire pour bien démarrer cette journée que je vous souhaite très agréable.

Prenez soin de vous

Mabelle

Tout recevoir sans effort ? Quel résultats ?

Bonjour, je vous espère en pleine forme

Et si on ramassait une bande de rats, et qu’on les plaçait dans un endroit paradisiaque, où ils ont tout ce dont ils ont besoin de nourriture, boisson et abri, sans ennemis naturels et sans stress psychologique ou physique ?

Le biologiste américain John Calhion a eu cette idée, qui en 1970 il a commencé à mettre en œuvre sa célèbre expérience. Créer un environnement spacieux, spécialement équipé, contenant de la nourriture, de l’eau, du four et des espaces de vie, puis placer quatre paires de souris (deux mâles et deux femelles) afin de commencer leur vie dans une atmosphère de confort complet.

Au début, les rats se multipliaient à une vitesse étonnante, et le nombre augmentait continuellement. Mais après presque 315 jours, le taux de reproduction a commencé à baisser considérablement. Quand le nombre atteignait environ 600 souris, de nouveaux traits sociaux sont apparus parmi eux : une séquence pyramide apparente, l’isolement de certains individus et une catégorie appelée « misérable » est apparue.

Les plus gros rats ont commencé à attaquer plus faibles qu’eux, entraînant l’effondrement psychologique mâle, tandis que certaines femelles abandonnaient leur rôle dans la prise en charge de leurs petits, et ont même commencé à attaquer d’autres femelles sans raison. Avec le temps, le taux de mortalité des nourrissons est passé à 100 % et le taux de reproduction est tombé à zéro. Des comportements étranges comme l’homosexualité, la barbarie et le fait de se manger mutuellement malgré l’abondance de nourriture ont également émergé.

Deux ans après l’expérience, la dernière souris est née, et en 1973 toutes les souris sont mortes dans l’expérience connue sous le nom de « Univers 25 – Univers 25 ». C’est assez étrange, c’est que l’expérience a été répétée 25 fois, et le résultat était le même à chaque fois : un effondrement complet et une extinction de la société.

Calhione voulait démontrer que les sociétés – qu’elles soient des rats ou des êtres humains – si on leur donnait tout le confort sans effort et sans défi, elles se dirigeraient inévitablement vers l’effondrement interne.

Excepté quelques uns, il y a peu de monde sur cette planète qui a tout le confort sans le moindre effort. Serait-ce utopique de les voir s’effondrer sur eux-mêmes ?

Prenez soin de vous

Mabelle