Archives de catégorie : Textes à méditer

Des petits textes pour nous donner à réfléchir

Quel est le premier signe de civilisation ?

Bonjour,

Je vous espère en forme par ce dimanche gris mais où nous pouvons admirer les premiers signes du printemps avec quelques perce-neige, crocus et jonquilles en fleurs.

Quel est le premier signe de civilisation dans une culture. Voilà une bonne question. Il y a des années, un étudiant a posé la question à l’anthropologue Margaret Mead.

L’étudiant s’attendait à ce que Mead parle d’hameçons, de pots d’argile ou de pierres à moudre.
Mais non. Mead a répondu que le premier signe de civilisation dans une culture ancienne était un fémur (os de la cuisse) qui avait été cassé puis guéri. Mead explique que dans le règne animal, si l’on se casse une jambe, on meurt. Vous ne pouvez plus fuir le danger, aller boire à la rivière ou chasser pour vous nourrir. Vous êtes de la viande pour les bêtes qui rôdent. Aucun animal ne survit à une jambe cassée assez longtemps pour que l’os guérisse.
Un fémur cassé qui a guéri est la preuve que quelqu’un a pris le temps de rester auprès de la personne qui est tombée, a pansé la blessure, l’a transportée en lieu sûr et l’a soignée jusqu’à sa guérison. Aider quelqu’un d’autre à surmonter une difficulté est le point de départ de la civilisation, a déclaré M. Mead.

C’est en servant les autres que nous donnons le meilleur de nous-mêmes certainement pas en partant à la frontière russe en septembre comme cela est prévu pour les militaires français. Les dirigeants, mais surtout l’UE et l’OTAN veulent la guerre, ne la leur donnons pas.

Soyez civilisés.

Mabelle

Les hommes divins

Bonjour, je vou espère en pleine forme.

Je vous partage ce matin un texte de Yohann Vidal

Prenez soin de vous

Mabelle

« Il y a de ces Hommes qui n’ont pas peur des Larmes.

Qui n’ont pas peur de leur Vulnérabilité.

Qui peuvent être blessés.

Des hommes qui ont acceptés d’être équilibrés.

Ces hommes-là, bien rare, sont ouverts à leur Sensibilité.

Il y a une Force et une Puissance chez eux, incommensurable.

Elle va bien plus loin que la Force de l’Homme violent et manipulateur.

Ce dernier étant extrêmement faible.

C’est sa Faiblesse qui le pousse à la violence et à la manipulation.

L’Homme Sensible est Fort.

L’homme qui pleure est Beau.

Ces hommes-là connectent le Divin en eux-mêmes.

Ils ne sont plus connectés aux anciennes Énergies Masculines de violence, domination et pouvoir extérieur.

Leur pouvoir et leur souveraineté sont à l’intérieur.

Leur Souveraineté est dans l’Accueil de leurs Émotions.

Leur Pouvoir se trouve dans l’Acceptation de leur Vulnérabilité.

Quand l’Homme Sensible se révèle alors il change le monde.

Car, par son énergie de Sensibilité et d’Amour, il émane une Énergie Nouvelle Bienfaitrice et Créatrice.

C’est de ces hommes-là dont nous avons besoin.

C’est eux les véritables Guerriers.

C’est eux les Gardiens de ce Monde.

Les Protecteurs du Féminin.

Les Faiseurs de Miracles.

Ils n’obtiennent rien par la violence, non.

Ils l’obtiennent par leur Prestance.

Leur Coeur est Ouvert.

C’est lui, l’Homme Puissant en Vérité.

C’est celui qui trouve l’Équilibre en lui entre l’Ambition et le Contentement.

Entre la Fermeté et la Douceur.

Entre la Protection et l’Introspection.

Entre la Stabilité et la Sensibilité.

Cet Homme-là est un Cadeau.

Car le Monde Nouveau émerge de cet Homme.

Cet Homme est connecté au Divin en lui.

Intuitivement, il sait ce qu’il faut faire ou ne pas faire.

Instinctivement, il va suivre ce qui est le mieux pour lui et pour ceux qui l’entourent.

Choisis d’être cet Homme.

Un Homme Humble.

Cet homme doit s’offrir.

Il doit s’offrir au Féminin de ce monde.

Lui montrer qu’il la comprend.

Qu’il est présent quoi qu’il arrive.

De la prendre dans les bras pour la rassurer.

Qu’il l’aime.

Hommes Divins !

Ton Énergie est Transformatrice !

Ton Coeur est Fort !

Sois dans le Coeur, c’est là que se trouve ta Voie/Voix.

Révèles-toi, l’Humanité a besoin de toi !

Avec beaucoup d’Amour et de Courage »

Sur l’amour

Bonjour, je vous espère en forme.

Avec la St Valentin, il y a des coeurs partout, on se croit presque obligé d’être amoureux !!! Et si on commençait déjà par s’aimer soi même ?

Je vous partage un texte de Emilio Alejandro Garcia Jimenez

Prenez soin de vous

Mabelle

Il y a beaucoup, beaucoup de relations où il y a de la tromperie, de la destruction, maltraitance, humiliation, trahison, des mensonges ou attaques.

Il y en a d’autres où il n’y a pas de respect.

L’union est déplorable, il y a des insultes, de la grossièreté, de l’indifférence, peu d’appréciation…

Et il y a aussi l’absence de la présence des deux parties, ils deviennent juste des partenaires, totalement invisibles l’un pour l’autre.

Et pourtant, lorsque la relation prend fin, ils se demandent pourquoi l’amour est fini.

De nombreuses personnes sont dans des relations où elles pensent pouvoir faire ce qu’elles veulent, elles traitent leur partenaire comme elles l’entendent.

Elles disent ce qu’elles veulent, font ce qu’elles veulent et… difficilement pensent à l’impact de leurs actions sur leur partenaire (relation masochiste-destructrice-pathologique-psychologique).

Il y a ceux qui ne se soucient de leur partenaire que lorsqu’ils tombent amoureux.

Et une fois qu’ils sont dans la relation… ils oublient de cultiver complètement la relation.

Ils deviennent ainsi, automatiquement de parfaits étrangers l’un pour l’autre.

Ils sont là mais ils ne sont pas là, ils vivent sans vivre.

Ces relations sont irrémédiablement destinées à « mourir ».

Un jour ou l’autre, elles se termineront.

Et ce sera le cas, parce que ce sera la chose la plus saine pour les deux parties.

Une partie du comportement sain consiste à ne pas être à l’aise dans une telle relation. Puisque les vivre dans le confort, indiquerait que la santé physique-mentale et/ou émotionnelle est déjà trop détériorée pour normaliser un contexte avec tant d’agression, de soumission, de manipulation, de souffrance, de violence et de douleur.

Quand l’amour ne sert plus à rien, il faut apprendre à l’accepter et à le laisser partir.

À ce moment-là, ce n’est plus votre amour, il appartient au monde, à quelqu’un d’autre qui, bien sûr… n’est plus vous.

Respectez-le et offrez-lui un dernier cadeau d’amour : laissez-le s’en aller librement.

N’ayez pas peur de la solitude, craignez plutôt les mauvaises compagnies, le manque d’intérêt, la monotonie, l’absence de vision et d’objectifs.

Ne vous habituez pas au manque d’amour-propre, aux mauvais traitements ou à la dépendance d’une personne qui ne vous respecte pas.

La peur de la solitude fait mal et bien sûr, l’abandon que vous ressentez envers vous-même.

La solitude n’est pas mauvaise, ce serait mauvais de tomber dans de mauvais bras, par peur de ne pas savoir être seul/e.

Apprenez à libérer l’autre quand l’amour n’est plus, ne gardez pas un amour qui est mort par manque de respect et d’intérêt.

L’amour, est seulement de l’amour quand vous le sentez, quand vous le ressentez, quand il est vivant.

Ne vous habituez pas à la douleur. Préférez stopper. Non est un état normal.

Emilio Alejandro Garcia Jimenez

Tu a tout mal compris

Bonjour, je vous espère en pleine forme. Je vous partage un texte de Favole Sioux

Prenez soin de vous

Mabelle

CHER HUMAIN, TU AS TOUT MAL COMPRIS.

Tu n’es pas venu ici pour perfectionner l’amour inconditionnel.

C’est de là que tu viens et là que tu reviendras.

Tu es venu ici pour apprendre :

L’amour personnel.

L’amour universel.

L’amour compliqué.

L’amour transpiré.

L’amour fou.

L’amour fragmenté.

Tout l’amour.

L’amour inspiré par la divinité.

L’amour trébuché.

L’amour démontré par la beauté de le gâcher fréquemment.

Tu n’es pas venu ici pour être parfait.

Tu l’étais déjà.

Tu es venu ici pour être magnifiquement humain.

Défectueux et fabuleux.

Pour ensuite te relever et rester seul comme un souvenir.

Mais l’amour inconditionnel ?

Arrête avec cette histoire.

L’amour n’a vraiment pas besoin d’un autre adjectif.

Aucun modificateur requis.

Pas besoin de perfection.

Demande juste de te montrer.

Et fais de ton mieux.

Que tu sois présent et que tu te sens rassasié.

Que tu brilles, que tu voles, que tu ris, que tu pleures, que tu te blesses, que tu guérisses, que tu tombes, que tu te relèves, que tu joues, que tu travailles, que tu vives, que tu meurs, toujours à ta façon.

C’est assez et c’est bien assez.

Nul n’est comblé

Nul n’est comblé. Il y a toujours un besoin quelque part, un oubli, un manque lancinant. On a beau se répéter que tout va bien, que tout est au mieux, ce n’est pas vrai.

Peut être de l’art

Que l’on habite dans un palais ou dans un gourbi ,que l’on s’habille de soie ou de gardes, que l’on soit courtisé ou vomi, on a obligatoirement besoin de quelque chose, ou de quelqu’un. On implore un regard, un mot, un signe, et souvent nos prières les plus ferventes s’avèrent irrecevables. Pourquoi ? Parce que c’est ainsi.Inutile de chercher la faille, la faille est en chacun de nous ,elle est dans toutes ces questions que l’on se pose et qui ne nous avancent à rien…Yasmina Khadra

Vous me demandez

Tu me demandes pourquoi je peux rire et être heureuse ? Parce que j’ai traversé tellement de sombres vallées de tristesse dans ma vie que je profite de chaque occasion pour rire et être heureuse.

Tu me demandes pourquoi je suis si forte ? Parce que dans ma vie, c’est comme ça que je fais de nombreuses situations de faiblesse. Je l’ai vécu et pourtant je l’ai surmonté pour reconnaître ma force.

Tu me demandes pourquoi je peux être si reconnaissante ? Parce qu’il y a eu des moments dans ma vie où tant de choses ont disparu, où il me restait si peu, que j’ai appris à apprécier tout ce que j’ai et ce qui est là.

Tu me demandes pourquoi je peux me défendre comme ça ? Parce qu’il y a eu des situations dans ma vie où les autres avaient tellement de pouvoir sur moi que je ne pouvais m’empêcher d’apprendre à parler pour moi-même.

Tu me demandes pourquoi je suis si courageuse ? Parce que j’ai vécu et vécu tant de peurs dans ma vie et j’ai appris qu’on peut encore avancer.

Tu me demandes pourquoi je peux aimer autant ? Parce que je sens dans mon cœur que la chose la plus importante dans la vie est l’amour. Parce que c’est cela qui me dirige, me guide, me permet de me relever, me donne de la force, me relie aux autres et leur permet de vivre dans mon cœur de manière inoubliable et pour toujours.

Prenez soin de vous

Mabelle

Sur la même longueur d’ondes et la même fréquence

Bonjour, je vous espère en forme. Je vous partage un article de Joéliah.

Prenez soin de vous.

Mabelle

« Quand une personne éveillée rencontre une autre qui vibre sur la même fréquence, la connexion se fait instantanément.

Elles n’ont pas besoin de parler, de se raconter leur passé parce qu’elles savent qu’il n’a été là que pour libérer tout ce qui retenait aux souffrances et aux attachements extrêmes.

Elles sont là, juste à vibrer dans la vibration du moment présent, prenant la vie comme elle se présente.

Elles se soutiennent, s’encouragent, s’aident ou se taisent en savourant juste la connexion parfaite.

Souvent la complicité est naturelle, spontanée et la joie manifeste.

La vibration est soutenue au niveau du coeur, naturellement, comme si elles se connaissaient depuis toujours.

Il n’y a pas d’orgueil, de concurrence, pas de ‘je suis, je fais, je guéris, pas besoin de titre…’ sachant que c’est l’énergie qui agit à travers elles et qu’elles ne sont qu’un canal de pure conscience.

Elles sont juste bien ensemble et reconnaissent leur valeur réciproque en toute simplicité.

Si une tension se manifeste, aussitôt elles cherchent ce qui a pu dérégler la bonne harmonie pour vite réajuster ce qui doit l’être.

La personne éveillée a traversé bien des chemins chaotiques qui ont pu fragiliser son corps, brassé des tempêtes émotionnelles qui ont mis son ventre, ses poumons ou autre partie du corps à rude épreuves.

Elle sait au fond de son cœur ce qu’est une épreuve et souhaite profondément le bon en chaque autre personne.

Elle ne prend pas parti car elle sait que tout est juste, même si elle ignore le fondement profond du « pourquoi d’autres ont à vivre tant d’épreuves ».

Elle prie pour la paix, pour la bienveillance et la justesse divine.

La personne éveillée est humble, simple, dans la joie, souvent empathe et compatissante tout en ayant lâché le besoin de secourir l’autre. Elle fait de son mieux pour aider si on lui demande.

Elle est à l’écoute de ses sens, de son cœur et perçoit au-delà du perceptible pour que tout soit bien aligné Terre/Ciel et sait ressentir les vibrations qui veulent la vampiriser ou profiter d’elle.

Elle sait reconnaitre la fausse lumière et s’en éloigner avec respect des expériences de chaque personnes sachant par où elle est passée et que le réveil n’est pas le même pour tous.

Elle n’accuse plus les autres de ses maux, ne parle plus d’entités malveillantes, de sorts jetés sachant qu’elle a la force lumière en elle et que c’est cette lumière et l’amour source qui peut tout libérer.

Elle coupe avec tout ce qui peut la perturber et se branche sur ce qui peut l’élever.

Une personne éveillée est charismatique, droite et persévérante dans la même lignée d’élévation.

Elle est profondément gentille et généreuse spontanément sans chercher de remerciement ou de gloire dans le don tout en étant vigilante de rester intègre et de se respecter.

Confrontée à des épreuves, elle se laisse plonger dans les souffrances de son âme avant de réagir avec amour dans sa résilience.

Elle libère ses blessures du mieux possible, accepte ses parts d’ombre tout en cherchant à ne pas les nourrir.

Elle pardonne facilement afin d’être libre d’attaches.

Elle sait que son ego, sa part d’humanité est parfois difficile à dompter et apprend à le calmer.

Un éveillé accueille ce qui s’en vient, simplement tout en veillant à maintenir la paix.

Il observe pour savoir, pour faire des choix conscients.

Il libère les programmes de dualité intérieure et extérieure et sait qu’il est Un avec les autres dans le champ quantique.

Son rêve est que la conscience s’ouvre chez ceux qui sont embourbés dans leurs egos et leur séparation de la Source, et souhaite un changement de paradigme salvateur, une rédemption de l’âme pour tous.

Les personnes réellement éveillées ne recherchent ni titre, ni nom prestigieux, ni gloire ni fortune tout en ayant le sens de la valeur de tout ce qui est, et dans la foi que la Source peut leur donner ce qu’elles vibrent et ont besoin pour vibre confortablement.

Elles sont dans la gratitude permanente, dans l’émerveillement des cadeaux de la nature, dans l’enthousiasme de la vie.

Elles aiment et ont de la compassion pour tous les humains et les animaux.

Elles apprécient la beauté de la nature, le sentiment de paix et de plénitude intérieure.

Elles œuvrent du mieux possible à manifester leurs talents et leurs possibilités avec bienveillance et sont heureuses de vivre et de partager leurs savoirs et leurs dons tout en sachant qu’ils ont une valeur a respecter.

TOUS les êtres sont appelés à s’éveiller, a retrouver la connexion avec la Source divine.

Heureux ceux qui entendent l’appel des trompettes angéliques actuelles et osent libérer les entraves de la séparation et du bas astral.

Le temps de l’éveil est manifeste.

Des parcelles de vérité se dévoilent de plus en plus chaque jour afin de permettre aux êtres de retrouver leur part divine, loin des religions, des dogmes et de tout ce qui est à l’extérieur.

C’est l’énergie de l’ère du Verseau, des révélations, de la transcendance qui se met en action.

Les règles du jeu de la dualité sont en cours de changement pour ceux qui désirent jouer différemment, avec plus d’amour et de lumière, de conscience et de paix, de fraternité et de solidarité.

Il est temps de se positionner, d’écouter son vrai Soi, la Source en soi pour reconnecter son entièreté.

Temps d’apprendre à communiquer avec sa source, ce qui est lumineux en soi et ses aidants intérieurs.

Temps de lâcher ce qui est faux, ce qui tire vers le bas, ce qui empêche de manifester ce qui vibre fortement au fond de soi depuis des années.

Temps d’être réellement l’Être que l’on désire manifester au monde, celui que son âme appelle de toutes ses forces.

Temps de s’aimer suffisamment pour révéler la lumière-amour qui est notre vraie nature saine.

Temps de lâcher ses démons, ses peurs, ses craintes, ses attachements, ses attentes pour entrer dans la joie manifeste du Royaume de paix intérieur.

Que le meilleur de soi soit ! »

Joéliah

Une promesse est une promesse

Bonjour, je vous espère en forme. Je vous partage un petit texte sur la valeur d’une promesse.

“Une nuit froide, un milliardaire a rencontré un vieil homme pauvre dehors. Il lui a demandé : « ne sentez vous pas le froid à l’extérieur ?

Et pourquoi ne portez-vous pas de manteau ? »

Le vieil homme répondit : « Je n’ai pas de manteau et je suis habitué au froid. »

Le milliardaire a repris : « Attendez-moi. Je vais maintenant rentrer dans ma maison pour vous en rapporter un. »

Le pauvre homme est devenu si heureux et a dit qu’il l’attendrait.

Le milliardaire est entré dans sa maison et s’est occupé d’autres choses et a oublié le pauvre homme.

Au matin, il se souvint de ce pauvre vieil homme et il partit à sa recherche mais il le trouva mort à cause du froid, mais il laissa une NOTE « Quand je n’avais pas de vêtements chauds, j’avais le pouvoir de lutter contre le froid parce que j’y avais l’habitude. Mais quand tu m’as promis de m’aider, je me suis attaché à ta promesse et cela m’a pris le pouvoir de résister.

Ne promets rien si tu ne peux pas tenir ta promesse. Cela pourrait ne rien dire pour toi, mais cela pourrait tout signifier pour quelqu’un d’autre.”

Mabelle

Tous ces animaux à apprivoiser

Un jour, une personne se rendit sur la montagne où se réfugiait une femme ermite qui méditait, et lui demanda : « Que fais-tu dans une telle solitude ?

-Je dois dresser deux faucons et deux aigles, tranquilliser deux lapins, discipliner un serpent, motiver un âne et apprivoiser un lion.

Et où sont-ils, je ne les vois pas ?

-Je les ai à l’intérieur. Les faucons se jettent sur tout ce qui se présente à moi, bon ou mauvais, je dois les entraîner à se jeter sur les bonnes choses. Ils sont mes yeux. Les deux aigles, avec leurs serres, blessent et déchirent, je dois leur apprendre à ne pas faire de mal. Ce sont mes mains. Les lapins veulent aller où ils veulent, et ne pas affronter les situations difficiles, je dois leur apprendre à être calmes même s’il y a de la souffrance, ou si je trébuche. Ce sont mes pieds. L’âne est toujours fatigué, têtu, il ne veut pas porter sa charge plusieurs fois. C’est mon corps. Le serpent est le plus difficile à apprivoiser. Même si il est enfermé dans une cage solide, il est toujours prêt à mordre et à empoisonner quiconque se trouve à proximité. Je dois le discipliner. C’est ma langue. J’ai aussi un lion. Oh… comme il est fier, prétentieux. Il se prend pour un roi. Je dois le dompter. C’est mon ego.  Comme tu peux le voir, mon ami, j’ai beaucoup de travail. Et toi, sur quoi travailles-tu ? »

Source, le chemin du shamane.

Nous n’avons pas détruit la planète

Le texte que vous allez lire ci-dessous est un message anonyme d’un Français de « l’ancienne génération » qui tente de remettre un peu les points sur les « i » et répond à l’idée et au jugement souvent préconçus que les plus jeunes peuvent se faire des « anciens » concernant leur « inaction écologique » et la vie d’avant plus globalement.

« Il est temps de remettre les pendules à l’heure avec une dose de réalité et de vérités.

À mon époque, je me souviens d’aller chercher du lait à la laiterie du village avec un bidon en fer blanc, que j’ai utilisé pendant plus de 15 ans sans en changer. Ce lait était naturel, non traité, directement extrait du pis de la vache. Les briques de lait n’existaient pas. Bon nombre d’enfants de campagne allaient chercher le lait et le beurre à la ferme à pied parcourant plusieurs kilomètres.

Nous lavions les linges et couches des bébés à la main et non pas en faisant tourner des machines à laver tous les jours.

Nous ne prenions pas des douches de 15 minutes tous les matins. On se lavait avec des gants de toilettes et parfois avec des bassines d’eau car tout le monde n’avait pas de douche ou de baignoire.

Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

Les vêtements étaient séchés en plein air sur une corde et non pas dans des sèche linges électriques. (Cette femme ramasse son linge gelé)

Notre réveil était à remonter chaque soir.

Dans la cuisine, nous mettions la main à la patte pour préparer les repas. Pas de gadgets électriques conçus pour tout faire sans effort, ces appareils qui consomment autant ou plus d’électricité que nous pouvions en produire.

Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

Lorsque nous emballions des articles fragiles à envoyer par la poste, nous utilisons du papier journal ou de la ouate pour les protéger, dans des boîtes déjà utilisées, tout était de la récup’ et non pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique.

Il n’y avait pas non de tondeuses à essence autoportées ou autopropulsées. C’était à la force des bras.

Nous étions physiquement actifs, pas besoin de fréquenter une salle de sport pour courir sur des tapis roulants électriques enfermés comme des souris en cage.

Les vêtements des enfants était récupéré entre frères et sœurs jusqu’à usure complète. Aujourd’hui les jeunes achètent tout neuf et les jettent à peine usés.

Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

Nous buvions de l’eau à la fontaine lorsque nous avions soif. Il fallait marcher. Nous n’utilisons pas de gobelets ou de bouteilles en plastique jetables.

Nous prenions le plus souvent le car ou le train, et les enfants se rendaient à l’école à vélo ou à pied, au lieu d’utiliser une ou plusieurs voitures familiales avec maman ou papa en chauffeur de taxi 24 heures sur 24 à disposition et d’avoir son propre véhicule à 17 ans pour se rendre à l’école.

Les enfants utilisaient le même cartable pendant plusieurs années. Les cahiers se poursuivaient d’une année à l’autre, et les crayons de couleur, gommes, taille-crayon et autres fournitures duraient aussi longtemps que possible. Pas de cartable flambant neuf chaque année ni de cahiers jetés à la fin de juin pour être remplacés par de nouveaux, accompagnés d’un nouveau slogan !

Pendant les vacances scolaires d’été nous allions ramasser des haricots et des pommes de terres, accroupis ou à genoux sur la terre sous le soleil brûlant. Nous n’étions pas sur nos téléphones à refaire le monde à discuter sur le dos des vieux cons.

Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

Il n’y avait qu’une prise de courant par pièce, pas de multiprises pour alimenter tous les gadgets électroniques dont les jeunes d’aujourd’hui ne peuvent plus se passer.

Nous passions notre temps, rassemblés dans la pièce commune, à jouer, à écouter des histoires ou à écouter la seule radio familiale. Il y avait un vrai échange. Aujourd’hui chacun est cloitré dans sa chambre la tête baissée sur les écrans.

Alors, oui c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste. Mais nous étions déjà sans même le savoir bien plus écolos que la majorité de ceux qui nous accusent aujourd’hui de n’avoir rien fait.

Les jeunes d’aujourd’hui (bien sûr, il y a des exceptions) ne savent souvent plus écrire deux lignes sans faire vingt fautes d’orthographe, mais ils se croient capables de donner des leçons aux autres. Alors s’il vous plait, respectez vos « anciens ». Merci. »

Signé : un français anonyme