Suicide assisté: le premier test de la capsule Sarco est reporté
Initialement prévu le 17 juillet sur sol helvétique, le premier «décès anticipé» d’une personne au moyen d’un appareil provoquant l’asphyxie par l’azote n’a pas pu avoir lieu.
La première personne qui devait utiliser en Suisse la capsule controversée d’assistance au suicide, qui permet de s’ôter la vie sans l’aide d’un médecin, a été écartée face à la détérioration de son état psychique, selon l’association qui la promeut.
Appelée «Sarco» pour sarcophage, cette capsule se présente sous la forme d’une minicabine dans laquelle doit s’allonger la personne qui souhaite mettre fin à ses jours.
Cette personne doit actionner elle-même le bouton après avoir répondu à une série de questions pour confirmer qu’elle comprend ce qu’elle fait et libérer de l’azote dans la capsule.
Le Dr Philip Nitschke, surnommé «Dr Death», affirme que son invention pourrait permettre aux utilisateurs de mourir rapidement et sans douleur.
Le médecin a déclaré que son appareil donnerait aux gens la possibilité de mettre fin à leurs jours de manière «pacifique».
Il a déclaré aux médias locaux : «Il n’y a pas de panique, pas de sentiment d’étouffement.
L’engin peut être remorqué n’importe où pour le décès.
Cela peut être dans un cadre extérieur idyllique ou dans les locaux d’une organisation d’aide au suicide, par exemple.
La personne entrera dans la capsule et s’allongera.
C’est très confortable. »
Il a poursuivi:
« La personne montera dans la machine, on lui posera trois questions et elle répondra à ces questions: ‘Qui es-tu ?’, ‘Où es-tu ?’ et « Savez-vous ce qui se passe si vous appuyez sur le bouton ? »
« Et s’ils répondent verbalement à ces questions, le logiciel met alors sous tension afin que le bouton puisse ensuite être enfoncé. »
La même capsule que dans le film « Soleil vert » !