L’inquiétante histoire des vaccins

Marc Menant https://www.babelio.com/auteur/Marc-Menant/28338 est journaliste, historien et auteur de « L’inquiétante histoire des vaccins » aux éditions Plon.

Il met en contexte son livre en appuyant le fait que la médecine allopathique possède aujourd’hui une forme de monopole sur la santé au sein de notre société. Il existe en conséquence cette idée répandue que “les vaccins nous ont sauvé”.

le prisme d’écriture de Marc Menant a été de comprendre comment les vaccins sont apparus. Pour cela, il a cherché à étudier précisément les différentes épidémies depuis l’Antiquité. https://amzn.to/3Q4T5Gr

Récemment, Marc Menant a fait parler de lui en déposant plainte contre Marine Tondelier pour diffamation. https://www.valeursactuelles.com/societe/info-va-cnews-marc-menant-porte-plainte-en-diffamation-contre-marine-tondelier

🔷Peste

Marc nous fait remarquer qu’il n’y a pas eu de vaccin contre la peste. D’après ses recherches, les épidémies disparaissaient généralement seules.

Aujourd’hui la peste est traitée grâce à des antibiotiques https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/peste.  Les USA ont conçu et utilisé un vaccin contre la peste bubonique durant la guerre du Vietnam https://www.nature.com/articles/s41541-019-0105-9. Ce vaccin offrait une certaine efficacité mais ces effets n’étaient que de court terme et ne protégeait pas contre les autres formes de peste. La mise au point d’un vaccin contre la peste est considéré comme un enjeu majeur comme le relate cette étude https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fimmu.2016.00602/full : “Ainsi, il est urgent d’étendre la recherche pour le développement de nouvelles innovations et de versions améliorées de vaccins vivants atténués.”

En 1347, une épidémie dramatique de peste Noire frappe une grande partie du monde. Marc s’est appuyé sur les travaux d’Emmanuel Leroy Ladurie afin de comprendre les conditions environnementales de cette époque. Il s’agissait du pic de la grande glaciation, provoquant des conditions climatiques et de vie très complexes. D’après lui, seules les classes aristocratiques bénéficient de conditions favorables leur permettant de ne pas ou peu être touchés par ces épidémies. La guerre de 100 ans a eu une incidence défavorable sur l’évolution de l’épidémie de par la fatigue profonde touchant les soldats ainsi que les conditions d’hygiène provoquant une baisse d’immunité globale. D’après lui, peu de personnes connues sont mortes de la peste et seuls les plus démunis sont emportés par la peste. Cela constitue le constat de base de l’histoire du livre.

🔷 Pasteur : qu’en est-il de la rage ?

Grâce aux cahiers d’études tenus par Pasteur, Marc Menant nous rapporte de nombreux éléments sur la création du vaccin contre la rage. Il nous explique que la rage était très peu répandue à cette époque. Son principal collaborateur, Emile Roux (Chimiste), a même déclaré : “Ce qui paraît étonnant, c’est que Pasteur ait eu envie de s’attaquer à la rage”.

Pasteur a vu la violence des symptômes de la rage comme une opportunité dans sa recherche de gloire. Faisant face à un échec dans l’inoculation du virus ainsi que la recherche de cas infectés, il réussit à inoculer le virus grâce à une injection réalisée dans la dure-mère

Puis M. Menant nous compte deux histoires, celle de Joseph Meister, mordu 14 fois par un chien enragé. Suite aux traitements réalisés par Pasteur, Meister est reparti en bonne santé. Or il n’y a eu aucune vérification du fait que l’enfant était réellement porteur du virus https://www.cairn.info/revue-les-tribunes-de-la-sante1-2015-2-page-25.htm. De plus, le maître du chien a lui aussi été mordu et n’a rien développé (sans aucun traitement).

On peut lire dans l’article en lien ci-dessus :  » La plus grosse erreur, qui transparaît souvent dans le titre des articles, est que Pasteur aurait guéri le petit Joseph Meister de la rage. C’est inexact car la rage, encore aujourd’hui, est inguérissable une fois qu’elle s’est déclarée. Ce qu’a fait Pasteur c’est, tirant parti du fait que le virus met plusieurs jours à migrer depuis le lieu de la morsure jusqu’au cerveau, empêchant ce virus, par une vaccination in extremis, de provoquer la rage. Il s’agit de prophylaxie, de prévention, et non de guérison. Cette erreur a laissé des traces, et aujourd’hui encore beaucoup confondent vaccination et acte thérapeutique. Lorsqu’on tente d’expliquer qu’un vaccin constitue une prévention chez des sujets en bonne santé, et ne doit pas être confondu avec les antibiotiques, par exemple, qui visent à guérir un sujet malade, on s’entend souvent opposer : « Le vaccin de Pasteur n’a-t-il pas guéri la rage ? « 

Paul Brouardel décide alors en collaboration avec Emile Roux de mentir publiquement devant la faculté “car si on ne ment pas c’est 50 ans de science qui s’effondre.” Ces derniers annoncent que l’enfant est mort d’une occlusion intestinale devant la faculté de médecine.

🔷 Injections COVID

Marc Menant affirme qu’il n’a pas réalisé d’études sur les vaccins COVID « car ils sont expérimentaux jusqu’en 2023 https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/03/11/une-infirmiere-reintegree-a-son-poste-sur-la-base-de-la-legislation-europeenne-sur-le-medicament-experimental/« . Il annonce que les promesses du vaccin ne sont pas tenues et parle des “conséquences de l’abus sécuritaires” chez les enfants notamment via le port du masque. Son propos est de s’interroger sur les vaccins via l’Histoire et non d’analyser les circonstances actuelles.

Il est rappelé l’importance des circonstances aggravantes dans la propagation d’une épidémie telles que la fatigue immunitaire ou bien le manque d’hygiène qui étaient importants lors des siècles passés. D’après Marc, Il faut donc des circonstances particulières pour que le germe devienne contagieux.

🔷 Tuberculose :

M. Menant parle de l’histoire de la tuberculose et du vaccin BCG. Il explique que la tuberculose a commencé à disparaître grâce à l’amélioration des conditions de vie avant l’introduction du vaccin, notamment grâce aux sanatoriums, venant d’Allemagne. https://gallica.bnf.fr/blog/17022023/les-sanatoriums-1?mode=desktop Le vaccin BCG a été développé par Calmette et Guérin et introduit en 1921, mais Menant suggère que le processus d’expérimentation a été précipité. De plus, il est avéré que “le vaccin a des résultats extrêmement relatifs” (1928). Le vaccin devient obligatoire en 1954. Or l’épidémie avait déjà régressé à ce moment.

🔷 Laboratoires pharmaceutiques et Immunité :

Marc Menant se place en faux contre la théorie selon laquelle les laboratoires pharmaceutiques cherchent délibérément à nous nuire via leurs inventions. Il les définit comme “les opportunistes d’un système qu’ils nourrissent.”

🔵 Conclusion :

Dans son discours, Marc Menant appuie sur l’importance de l’environnement et de l’immunité dans la maladie. Cet article https://ehp.niehs.nih.gov/doi/10.1289/ehp.109-1240669 démontre en effet l’importance des conditions environnementales dans l’apparition et la disparition des épidémies.

Menant termine la discussion en exprimant sa préoccupation concernant ce qu’il appelle une « dictature médicale ». Il suggère que cette dictature médicale régule maintenant nos vies, faisant référence à l’obligation de porter des masques et de se faire vacciner contre la COVID-19

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