Je vous partage un article de libre consentement éclairé
« Personne ne serait jamais allé sur la Lune et tout ne serait que supercherie. »
Alors évidemment, dit ainsi, cela bouscule un peu, et surtout lorsque celui qui vous le dit ne vous en a jamais parlé et que rien dans ses dires et ses écrits ne peut laisser supposer qu’il pourrait remettre en cause la réalité du piétinement de la Lune par des astronautes américains.
« Tu devrais regarder la vidéo de la conférence de presse des trois astronautes de la mission Apollo 11 à leur retour de la Lune. Vraiment, et tu me diras ce que tu en penses… On la trouve facilement sur YouTube, choisis la version longue en anglais. »
Bien que je sois vraiment très occupé et que j’ai d’autres choses à faire que de regarder des vidéos des années 1960 sur YouTube (je veux changer le Monde, pour qu’il soit meilleur, en nous soustrayant au pouvoir des mondialonazis, et ce n’est pas une blague, il faut me prendre au sérieux lorsque je dis cela), je le fis.
Et je ne le regrette pas.
Le 12 avril 1961, Youri Gagarine est le premier homme à être mis en orbite autour de la Terre
Si le 3 novembre 1957, la chienne Laïka fut mise en orbite autour de la Terre (Spoutnik II), le 12 avril 1961, soit 4 ans après, c’est au tour d’un humain de faire le voyage, un soviétique, Youri Gagarine.
Avec cet exploit des Soviétiques, les États-Unis passèrent pour des incapables ou, en tous les cas et face au communisme de l’URSS, pour des perdants dans la course à la conquête de l’espace.
Perdants, ils l’étaient réellement, puisqu’ils ne réussiront même pas à mettre Alan Shepard en orbite et que ce dernier devra se contenter, le 5 mai 1961, d’un « saut de puce » à bord de la capsule « Mercury » (mission Freedom-7), en montant seulement à 187 km d’altitude lors d’un vol de 15 minutes et 22 secondes (le vol orbital de Gagarine s’est effectué sur une durée de 1 heure 48 minutes entre 180 et 327 km d’altitude).
Bref, les Soviétiques avaient réussi à organiser un vol orbital avec un humain à bord d’une capsule, tandis que les États-Unis n’avaient pu qu’organiser un saut de puce « sous-orbital ».
Retenons qu’il leur fallut 4 ans pour passer du chien à l’homme, et on ne sait absolument pas si pendant ces 4 années des tentatives infructueuses, avec la perte de l’ensemble, homme compris, ont eu lieu.
Alors, à ce niveau d’analyse, on peine à imaginer qu’en moins de 9 ans, les États-Unis réussirent à passer d’un vol habité d’un seul homme à 187 km d’altitude pendant 15 minutes et 22 secondes, à l’organisation réussite d’un vol habité de 3 hommes à une hauteur de 384 400 km et d’une durée de 195 h 18 min.
Les Américains auraient donc réussi l’incroyable exploit, sans étapes intermédiaires, comme avec la mise en orbite d’une station spatiale comme l’ISS, à passer d’un vol de 15 minutes et 22 secondes à 187 km d’altitude à un vol de 180 h 18 min en atteignant le Lune distante de 384 400 km en moins de 9 ans… Alors qu’il fallut 4 ans Soviétiques qui, à la même époque, étaient grandement en avance sur les Américains, pour simplement passer vol en orbite habité par une chienne à un vol en orbite à 327 km d’altitude habité par un homme, et pour une durée de 1 heure 48 minutes…
En 2023, l’ISS est en orbite à seulement 408 km d’altitude, bien loin de la Lune distante de près de 384 000 km, et très éloignée des très radioactives ceintures de Van Allen qui se trouvent entre 700 km et 10 000 km d’altitude, pour la ceinture intérieure, et entre 13 000 et 65 000 km d’altitude pour la ceinture extérieure).
L’Homme est capable de réaliser des choses incroyables et l’extraordinaire est à sa portée…
Mais bon, pourquoi pas, me disais-je, j’y ai cru et jusqu’à la période du « C-19 », je ne me posais pas de questions sur le sujet. Je sais que l’Homme est également capable de réaliser des choses incroyables et que l’extraordinaire est à sa portée…
Regardez, l’Homme arrive à faire voler dans les aires des avions de plusieurs centaines de tonnes (l’An-225 peut transporter 250 tonnes de fret), et il arrive à faire flotter sur l’eau et à voguer sur les océans des navires qui font aussi plusieurs centaines de tonnes… Ce n’est pas incroyable cela ? Alors, que les Américains aient réussi à faire marcher deux des leurs sur la Lune en 1969, pourquoi pas ?
« Je l’ai vu en direct à la télévision »
D’ailleurs, je l’ai vu en direct à la télévision chez des voisins de mes parents, et au milieu de la nuit, il était 3 h 56 en France, (je me souviens d’ailleurs avoir été grondé, car j’avais demandé, du haut de mes 8 ans « mais c’est qui qui a posé la caméra sur la Lune pour filmer et pourquoi y a pas d’étoiles ? »).
Bon, j’ajouterais aujourd’hui : « Et comment ont-ils zoomé, et pour avoir un son aussi net et une image aussi pourrie, ils ont fait comment ? » mais, en résumé, comme je sais les humains capables de choses extraordinaires, pourquoi les Américains n’auraient-ils pas réussi à faire marcher des hommes sur la Lune à la fin des années 1960… ?
Hein, pourquoi au juste ?
Lors de la mission Apollo I, la mort des trois astronautes, Virgil Grissom, Edward White et Roger B. Chaffee, résulte d’un manque absolu de professionnalisme, ou d’une méconnaissance scientifique absolue de l’oxygène pur, et/ou d’un non-respect de règles élémentaires de sécurité lors de la pressurisation d’une capsule destinée à un long voyage dans l’espace – Nous sommes en 1967, et 2 ans plus tard ils auraient réussi à envoyer 3 astronautes à 384 000 km d’altitude ? Non…
Mais pourquoi les Américains n’auraient-ils pas réussi à faire marcher des hommes sur la Lune à la fin des années 1960… ?
La réponse se trouve sans doute dans le contexte géopolitique de l’époque, ainsi que dans les limites technologiques et scientifiques des Américains, tout comme des Soviétiques, pour faire face aux milliers d’obstacles insurmontables qui se dresseraient à chaque étape de la réalisation d’un tel projet. S’il était concrètement entrepris.
En 1967, ils étaient tellement techniquement au point, que trois astronautes, Virgil Grissom, Edward White et Roger B. Chaffee, sont morts, grillés vifs, dans la capsule d’Apollo I lors d’un test dans… un hangar et alors même qu’il leur avait été impossible de communiquer par radio avec les techniciens qui entouraient la capsule dans ledit hangar…
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« Tu devrais regarder la vidéo de la conférence de presse des trois astronautes de la mission Apollo 11 à leur retour de la Lune… ». Bien que je sois vraiment très occupé, je le fis. Et je ne le regrette pas (vidéo en lien).
Le communisme et le socialisme ne sont jamais la solution à quoi que ce soit !
Pour en revenir aux années 1960 et à la situation politique mondiale, c’est le 17 avril 1961 qu’eut lieu le lamentable débarquement de la baie des Cochons pour libérer Cuba du tyran Castro, qui a renversé en 1959 un autre tyran, Fulgencio Batista (celui qui avait transformé Cuba en « un grand casino et bordel pour les hommes d’affaires américains » selon l’historien Arthur Schlesinger).
À ce titre, c’est comme pour tous les peuples qui ont cru se libérer de leurs oppresseurs et exploiteurs grâce au socialisme et au communisme, les Cubains se sont retrouvés encore plus oppressés et exploités après leur libération – Le communisme et le socialisme ne sont jamais la solution à quoi que ce soit, où que ce soit.
Bref, 2 jours après ce débarquement de la baie des Cochons, le 19 avril 1961, 3 mois après que JFK eut prêté serment à la Présidence de la République des États-Unis, c’est la débâcle et la baie des Cochons est de nouveau aux mains des castristes qui fanfaronnent face aux médias du monde entier.
Le 25 mai 1961, 1 mois après le désastre de la baie des Cochons, JFK sort l’incroyable : « Des Américains marcheront sur la Lune avant la fin de la décennie »…
Et cela a marché. JFK a dit à ses concitoyens : d’accord, on est archi nul en tout, on s’est planté à Cuba, les communistes nous mettent la pâtée dans l’espace, mais on va faire plus fort, donnez-moi beaucoup d’argent et des Américains marcheront sur la Lune dans moins de 10 ans (bon, il n’a pas prononcé le début de la phrase, et son discours a été tenu devant le Congrès).
Après le désastre de la baie des Cochons, le 13 août 1961, les communistes érigent le mur de Berlin, et JFK resta impuissant…
La baie des Cochons restera dans l’Histoire du petit lait face à l’érection du mur de Berlin qui commença le 13 août 1961, soit seulement 8 mois après la prestation de serment de JFK.
Le « mur de Berlin », c’était :
– 2 murs de 3,6 mètres de haut.
– 1 chemin de ronde de 155 km qui entourait intégralement le secteur ouest de la ville.
– 302 miradors.
– 14 000 gardes.
– 600 chiens.
Et derrière ce dispositif militaire, il y avait toute la puissance de feu de l’Armée rouge (année 1960) :
– Entre 3 et 5 millions d’hommes sous l’uniforme en URSS ;
– 121 bombardiers porteurs d’armes nucléaires stratégiques ;
– 2 missiles nucléaires intercontinentaux ;
– 30 missiles nucléaires à bord de sous-marins ;
– 10 sous-marins lanceurs de missiles nucléaires
– 405 ogives nucléaires stratégiques ;
– 200 ogives nucléaires tactiques ;
– 350 000 soldats de l’Armée rouge en Allemagne de l’Est (ils ont été jusqu’à 1,5 million) ;
– 7 500 chars (les fameux T-55), 484 avions et 80 hélicoptères militaires en Allemagne de l’Est.
Le mur de Berlin fut un nouveau revers pour les États-Unis et JFK, mais, qu’importe : il y avait le programme Apollo pour faire penser à autre chose, et on allait voir ce qu’on allait voir lorsque des Américains marcheraient sur la Lune.
Parfaitement !
La fausse victoire de la crise des missiles de Cuba fin 1962
À peine remis de la baie des Cochons, humilié à Berlin, menacé par la CIA qui ne cessait d’intriguer contre sa politique intérieure (et surtout face à son refus d’envahir Cuba), JFK est confronté à la crise des missiles de Cuba, crise qui aurait pu finir en apocalypse nucléaire disent certains.
Face au projet des Soviétiques d’installer des missiles nucléaires à Cuba, JFK ordonne le blocus militaire de l’île, et le monde a retenu son souffle pendant 14 jours, entre les 14 et 28 octobre 1962.
Bon, dans cette affaire, JFK sort médiatiquement grandi, un peu, un tout petit peu.
Le blocus aurait fait reculer les Soviétiques (en fait, selon les tractations officielles, les États-Unis ont dû retirer leurs missiles nucléaires de Turquie en échange de l’abandon de Cuba comme base nucléaire soviétique, n’y aurait-il eu rien d’autre en échange ?).
Toutefois, en installant des missiles à Cuba, les Soviétiques n’auraient gagné que 2 minutes sur le temps de vol desdits missiles s’ils partaient de la côte est de la Russie. Sans parler de missiles pouvant être tirés depuis un sous-marin en plongée au large de New York ou de Los Angeles…
Donc, risquer l’apocalypse nucléaire pour 2 minutes qui ne changeraient rien à la donne en cas de tir, est-ce vraiment responsable ?