Archives de catégorie : Inspirations
A méditer
Peu importe ce que tu fais
Peu importe ce que tu dis et fais…. Ou ne dis pas et ne fais pas…
Il y aura des personnes qu’ Yvon te critiquer !!!
Si t’es pauvre……Yvon dire que tu sais pas t’administrer.
Si t’es riche… Yvon dire que t’es malhonnête.
Si t’as absolument besoin de crédit…. Yvon te le refuser.
Si t’es prospère…. Yvon te faire des faveurs.
Si t’es en politique…. Yvon te dire que tu acceptes des pots de vin.
Si t’es pas en politique…..Yvon dire que t’es pas patriote.
Si t’es charitable…..Yvon dire que tu veux bien paraître.
Si t’es pas capable de donner…. Yvon dire que t’es séraphin.
Si tu pratiques ta religion…. Yvon dire que t’es pas mal sauté.
Si t’es pas pratiquant…. Yvon dire que tu fais une mauvaise vie.
Si t’as beaucoup d’peine… Yvon dire que tu veux de l’apitoiement.
Si t’es heureux…Yvon dire que tu vis sur un nuage rose.
Si t’es affectueux… Yvon dire que tu es faible.
Si t’es pas affectueux…Yvon dire que t’as pas de coeur.
Si tu meurs jeune….Yvon dire que tu avais tout pour réussir.
Si tu vis vieux…. Yvon dire que t’as manqué l’bateau.
Si tu économises ton argent…. Yvon dire que t’es avare.
Si tu dépenses tes sous….. Yvon dire que t’es irresponsable.
Si tu travailles fort….Yvon dire que tu ne profites pas d’la vie.
Si tu ne travailles pas…… Yvon 09 dire que t’es lâche comme un âne.
Mais si tu te fiches d’Yvon …
Yvon te respecter…..!!
Soyons juste nous-mêmes, peu importe ce que les autres peuvent penser de nous, quoi que nous fassions il y en aura toujours pour discuter – Mabelle
L’huitre
Aujourd’hui, laissez-moi vous raconter L’histoire d’une huître infortunée.
Un jour, elle vit qu’un peu de sable s’était infiltré dans sa coquille.
Oh! Ce n’était qu’un grain minuscule, mais cela la tourmentait terriblement.
Car, voyez-vous, aussi placides soient-elles, Les huîtres ne sont pas dénuées de sentiments.
L’huître décida-t-elle de maudire ce destin peu enviable qui la mettait ainsi sans prévenir dans un état si lamentable?
Se mit-elle à blâmer le gouvernement ? À exiger des élections? À reprocher à l’océan de ne pas lui avoir accordé protection?
Non, se dit-elle après y avoir pensé, allongée dans son humble logis.
Si ce grain de sable est là pour rester, alors à moi d’en tirer profit.
Après des mois et des années de vie commune avec le grain,
L’huître rencontra enfin sa destinée : On la pêcha en vue d’un grand festin.
Et le minuscule grain de sable, qui lui avait causé tant de tracas, était devenu une magnifique perle qui brillait maintenant avec éclat.
La morale de cette histoire, c’est qu’il est étonnant de constater ce qu’une huître a le pouvoir de faire avec un grain de sable qui s’est imposé.
Pensez à tout ce que vous pourriez accomplir, en faisant preuve de bonne volonté, si vous décidiez d’embellir ce que vous voyez comme des contrariétés.
Source : Bouillon de Poulet pour l’âme des ados
Merveilleuse journée – Mabelle
Pensée de la semaine
Osez
La conviction rend sourd et aveugle
Nos convictions nous empêchent d’entrevoir la vérité ou de voir la réalité. Bouddha a raconté cette histoire à ses moines
Un jeune veuf se dévouait à son petit garçon. Mais pendant qu’il était en voyage pour son métier, des bandits incendièrent tout le village, le laissant en cendres, et enlevèrent le petit garçon.
Quand le père rentra, il ne retrouva que des ruines et en eut le coeur brisé.
Voyant les restes calcinés d’un enfant, il crut que c’étaient ceux de son propre fils, prépara une crémation, recueillit les cendres, et les mit dans un sac qu’il emportait partout avec lui.
Un jour, son vrai fils parvint à échapper aux bandits et à retrouver le chemin de la maison, que son père avait reconstruite.
Il arriva, tard dans la nuit et frappa à la porte.
Le père demanda : Qui est là ?
– C’est moi, ton fils. S’il te plait fais-moi entrer !
Le père, qui portait toujours les cendres avec lui, désespérément triste, crut qu’il s’agissait d’un misérable qui se moquait de lui.
Il cria : Va-t-en !
Son enfant frappait et appelait sans cesse mais le père lui faisait toujours la même réponse.
Finalement le fils partit pour ne plus jamais revenir.
Après avoir terminé ce récit le Bouddha ajouta : Si vous vous accrochez à une idée comme à une vérité inaltérable, quand la vérité viendra en personne frapper à votre porte, vous ne serez pas capable d’ouvrir et de l’accepter.
Tiré de l’Udana Sutta
Citation de la semaine
Citation de la semaine
Le vieux sage africain
Barka est un Sage africain. Il tient un billard quelque part sur le vieux Continent.
Un jour, trois jeunes viennent le trouver « Nous avons un problème avec notre ami Alex, qui est dominateur, agressif, intolérant. Nous ne sommes pas d’accord sur la façon de réagir »
Il faut l’affronter, dit Arthur. D’abord gentiment, en lui disant ce qui nous dérange dans sa façon d’agir et en essayant de le convaincre de changer. Et si ça ne marche pas, il faut entrer dans une confrontation plus dur et ne plus se laisser faire. Devenir agressif si nécessaire »
Je crains, dit Peter, que ça ne déclenche un conflit ou de la violence. Je n’aime pas ça. Il vaut mieux s’en éloigner, l’éviter «
« C’est note ami, dit Claudio, nous ne devons pas le rejeter. Je préférerais qu’on cherche à l’accepter comme il est »
« Vous avez tous raison, dit Barka. Faire face, affronter, agir pour changer ce qui ne nous convient pas est une bonne chose. Mais si vous échouez, prenez garde que l’affrontement ne se transforme en acharnement ou en violence. Il vaut alors mieux lâcher prise et choisir une autre stratégie : l’évitement, l’éloignement, la fuite »
Je n’aime pas cela, dit Claudio. L’évitement est pour moi une forme de facilité, de démission, de lâcheté »
« Si c’est la peur et l’affrontement qui te pousse à fuir, dit Barka, tu as raison de penser cela. Mais si tu as tout pour changer les choses, sans succès, ou que continuer à faire face est au-dessus de tes forces, l’évitement devient un bon choix. Et il y a une troisième option : l’acceptation. Quand on ne peut ni modifier ni éviter une réalité désagréable, il faut apprendre à l’accepter »
« C’est de la soumission ou de la résignation, dit Arthur. Cela ne me convient pas »
« L’acceptation n’est pas de la résignation, dit Barka »
« Quelle est la différence, dit Arthur ? »
« Si tu ne peux ni changer la réalité, ni l’éviter, dit Barka, il faut changer tes attentes ou ton idéal, en faire le deuil, apprendre à accepter et aimer la réalité comme elle est. Et lorsque tu ne peux ni changer la réalité ni l’éviter, dit Barka, il faut changer tes attentes ou ton idéal, en faire le deuil, apprendre à accepter et aimer la réalité comme elle est. Et c’est lorsque tu ne peux ou ne veux changer ni la réalité ni ton idéal que tu te condamnes à la résignation, c’est-à-dire à la frustration et à l’impuissance »
« Chaque fois qu’une réalité nous est contraire, nous avons ces trois choix ? » demandèrent les trois amis
« Oui, dit Barka. Vous avez le choix entre l’affrontement, l’évitement et l’acceptation. Ou leur face sombre : la violence, la démission, la résignation. A vous de choisir judicieusement »
« Et Barka servit à nos trois jeunes une boisson revigorante dont lui seul avait le secret.
Texte de Charles Brulhart