
Citation de la semaine

Bonjour, j’espère que vous allez bien.
Je vous partage en ce dimanche de Pâques un texte de Laurence Simonnet
Tu peux peut-être, en ces temps, te sentir perdu !
Ne sais-tu pas dans quelle voie te diriger ?
Tu ne vois pas comment t’aimer davantage ?
Tu manques de temps pour accomplir toutes tes tâches.
Tu es tourné vers les autres en répondant ou en anticipant tous leurs besoins en étant que mère, amie, confidente, infirmière, amante !
Probablement qu’aujourd’hui, il est bon que tu te sentes perdue : dans ce questionnement, tu ouvres un espace d’ « être » et non plus de « faire » !
Que te reste-t-il dans le « être » ?
Toi, toi et ton corps, toi et tes émotions, toi et tes sentiments, toi et tes besoins, toi et ta conscience, toi et toi !
Que c’est merveilleux ce chaos s’il t’emmène vers ton centre afin de réaliser à quel point tu t’es éloigné de toi, de tes envies, de tes plaisirs, de tes sensations…
En avançant en présence dans le cœur, le chemin est juste quelle que soit la direction choisie.
Il n’y existe pas de bon ou de mauvais chemins. La voie est celle où tu vibres pleinement.
Se sentir perdu est le fait de plus être connecté à ton Cœur, de ne pas prendre le temps de te poser et de t’écouter.
C’est te rendre disponible à ton Être pour écouter, accueillir et accepter ce qu’il est, vit, vibre dans cet instant.
Avancer d’un pas léger et confiant vers ta réalisation dans l’Amour de qui tu es.
Prenez soin de vous – Mabelle
Peut être mis au masculin également !
Bonjour, vous allez bien ?
Ce matin, partage d’un écrit de Alejandro Jodorowsky
1. – L’amour purement spirituel, platonique, n’est pas de l’amour. C’est une immense tendresse.
2. – L’amour purement émotionnel, romantique, n’est pas de l’amour. C’est un amour puéril.
3. – L’amour purement sexuel, passionnel, n’est pas de l’amour. C’est un désir égoïste.
4. – L’amour purement corporel, animal, n’est pas de l’amour. J’ai besoin de compagnie.
Le véritable amour est à la fois spirituel, émotionnel, sexuel et animal. Implique ton être complet. Ce n’est pas partiel, c’est total.
Quand tu aimes vraiment, tu aimes avec tout ton passé, ta conscience, ton inconscient, ton âme, ton corps et la totalité de ton avenir.
Quand tu l’aimes, tu lui dis : « Je ne veux rien pour moi qui ne soit pas pour toi. Ce qui est à moi est à toi, ce qui est à moi, nos deux sangs ne font qu’une rivière. »
Prenez soin de vous
Mabelle
Bonjour, je vous espère en très grande forme.
Je vous partage un texte de Mel Syl
Prenez soin de vous – Mabelle
« C’est amusant, je ne m’y attendais pas…
J’adore vieillir, je trouve qu’on devient intelligent…
Ce que l’on perd en beauté, on le gagne en bonté, en profondeur, en conscience du bonheur, en capacité à aimer et être aimé, en simplicité, mais surtout en honnêteté…
Je crois que c’est à cela que l’on mesure le temps : en vieillissant, toutes les couches de vêtements que tu as additionnées sur ta peau tu les retires, tu oses ôter tes boucliers, tu oses t’affronter et te regarder…
Savoir qui tu es pour de vrai, loin de toutes les images que tu t’étais dessinées, que tu avais inventées, créées, du personnage que tu t’étais construit pour te protéger des méchants et même des gentils…
Et l’amour dont je parlais tant…?
J’aime autant, peut-être même plus qu’avant et ceux même s’il y a bien longtemps que je n’ai pas traversé la rue pour rejoindre un amant…
Oui, j’aime autant mais je trouve ce sentiment si puissant, absolument, radicalement, totalement, différent…
Je vais t’expliquer…
Je n’ai plus hâte de porter des menottes,plus hâte d’aller pleurer silencieusement dans ma grotte, je ne me sens plus le désir d’aimer de manière ravagée, tourmentée, déséquilibrée, d’être dominée, écrasée, annihilée, par l’autre aimé, par sa beauté, son intelligence ou sa spiritualité…
J’ai étudié et voilà quelques années que j’ai troqué l’amour de l’amour pour l’amour de l’étude…
La sagesse est une ivresse…
Je n’ai plus hâte que la passion m’écorche les poignets, les chevilles, le sourire et la paix…
Je n’ai plus hâte de prouver que je vaux la peine d’être aimée…
Il s’est passé quelque chose, ces trois dernières années, en m’enfermant dans mes livres je me suis rencontrée, les pages ont été des miroirs où je me suis enfin regardée pour de vrai…
J’ai osé la pudeur, le murmure de celle que l’on est, la fragilité, la bonté, l’humilité, la pureté…
La pureté cet absolu que je cherchais au plus profond de certaines pages inattendues, j’ai retrouvé celle que j’avais en chemin perdue…
Avec l’âge, j’ai retrouvé la pureté de l’enfant que j’étais…
Vieillir c’est retrouver celui ou celle que l’on avait bien caché sous l’oreiller de ses années…
Aimer, c’est tout le chemin que l’on fait pour apprendre à se respecter et cela me plaît… »
Bonjour, comment allez-vous ?
Je vous partage ce matin un extrait de livre Par un Curieux Hasard – Stephan Schillinger©
« La guérison par la parole est un sparadrap narratif. Bien qu’indispensable au processus, en raison de notre culture, elle ne suffit de loin pas au traitement des blessures les plus archaïques, constitutives de « ce dont nous ne guéririons jamais ».
Celui qui décide d’entreprendre un chemin introspectif, au-delà de la narration, aidé par les divers outils et techniques disséminées à travers l’histoire par les traditions spirituelles, découvre et approfondit la notion de traumatisme. Non pas comme un évènement, mais davantage comme les comportements compensatoires d’un évènement biographique, alors qualifié de traumatique.
Il prend alors conscience, à la mesure de son silence et de la constance du regard qu’il porte à l’intérieur de lui, que la blessure qu’il porte résonne depuis son origine comme un echo à travers de nombreuses situations de vie. Les relations humaines et tout particulièrement le couple — creuset révélateur des mécanismes les plus archaïques — sont le théâtre le plus commun dans lequel cet echo se révèle et persiste.
La blessure identifiée, il découvre à quel point elle orchestre sa vie depuis les coulisses, cet endroit derrière la scène, dont les couloirs sont délimités par une peur viscérale de revivre le drame. Il comprend la nature profonde de la névrose et des schemas répétitifs qui en découlent, et ouvre les yeux sur une nouvelle cosmogonie.
Les traditions spirituelles ont en commun la pratique de la méditation, assistée ou non par les plantes. S’opère pour celui qui s’implique dans une constance inébranlable dans cette observation dénuée de toute distraction sensorielle, l’émergence d’informations logées dans inconscient, lieu de stockage des répressions originelles, survivalistes, dont l’espace matériel est le corps.
La multiplication des thérapies par le corps ou la parole, idéalement complémentaires, ne l’exonéreront pas de l’engagement profond qui mène à ce que les traditions nomment « libération de la souffrance ». C’est à ce moment, que s’impose la nécessité d’un choix, crucial. La présence à ce qui est : s’asseoir dans le feu insupportable des émotions. Qui permet à celui qui ose, la dissolution, et la transmutation de ce qui entrave, et prend alors le nom de « guérison ».
Extrait des livres « Par un Curieux Hasard » disponibles sur curieuxhasard.com/boutique
Prenez soin de vous – Mabelle
Bonjour, je vous espère en forme.
Je vous partage un texte de Monique Damel. La Voie de l’Etoile.
Prenez soin de vous
Mabelle
Ton passé est derrière toi, cesse de t’y accrocher au risque de faire comme le lierre sur le mur, de ramper dans ta vie.
Le temps de la rumination est terminé, ne nourrit plus la non-vie, accueille le privilège qui t’est donné de vivre autrement, si tel est ton désir, réalise-le.
Sur ce nouveau chemin de la reconnaissance de toi-même, accepte de ne pas être aimé, admiré de tous, de penser qu’il est nécessaire de tout réussir dans la vie, d’imposer un véto sur la vie quand les choses se passent différemment de ton bon vouloir.
Le temps de la reconnaissance passe par la propre cohérence avec toi-même, d’assumer tes choix, de cultiver la patience, la tolérance envers ton cheminement, de rentrer dans le discernement, le recul envers toute situation.
Le temps de la reconnaissance de ton Être t’amène à ne plus te sentir déstabilisé par la peur, les réflexions blessantes, les actions venant des autres.
Le temps de la reconnaissance t’invite à rester fixé sur tes objectifs en persistant dans la réalisation de ce que tu décides de vivre. Reconnais ton pouvoir, ta puissance de créer ta propre vérité en restant aligné sur tes valeurs.
À ce stade, tu n’attends plus la reconnaissance des autres, tu te reconnais toi-même dans toute ta splendeur d’être divin et unique.
Monique Damel. La Voie de l’Etoile.
Bonjour, je vous espère en pleine forme.
Je vous partage un texte de Valentino Riad
Prenez soin de vous – Mabelle
« J’ai vu une larme couler
J’ai demandé à l’oeil :
« Pourquoi pleures-tu ?
Est-ce un ami ?
Est-ce une promesse non tenue ? »
L’oeil m’a répondu :
« Je pleure ce monde,
Que le matérialisme inonde,
Ce monde de ventrus,
Où l’altruisme et la générosité n’existent plus,
Ce monde où on est rassasié
De trahison et de méchanceté
Je pleure l’infidélité des proches et la malhonnêteté,
Je pleure l’amour éphémère qui s’éteint avec rapidité
Je pleure l’indifférence de l’être cher .
Je pleure les désespérés qui se droguent pour oublier leurs soucis,
Je pleure la haine et la jalousie,
Je pleure ceux qui, clandestinement, quittent leur pays,
Je pleure les valeurs bafouées.
Je pleure les femmes agressées.
Je pleure le virus qui touche l’humanité,
Et entrave le monde entier,
Je pleure les coeurs durs, sans pitié,
Je pleure l’absence de tendresse et de bonté
Le manque de cette main douce qui puisse m’essuyer… »