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L’enfermement

Bonjour, comment allez-vous ce matin ?

Je vous partage ce matin un texte de Laurence Simonnet, en espérant qu’il vous parlera autant qu’à moi.

Prenez soin de vous.

Mabelle

J’ai été trop souvent enfermée et limitée !

Tout d’abord, dans mon corps. Depuis enfant, je me souviens d’être en conscience que je suis plus que ce corps, plus que mon âge et que j’ai accès à d’autres réalités que celle que me proposaient mes parents, ma famille, l’école.

Ensuite, dans la fille que j’étais et qui a subi des moqueries sur sa sensibilité extrême, de son côté fleur de peau, fleur bleue. J’ai cru que je rencontrais une difficulté et non eux. Ils ressemblaient à toutes les autres personnes.

À l’adolescence, quel enfermement ! Ce corps qui s’est transformé, qu’il me faut assumer, montrer, subir les mains baladeuses, hasardeuses, les remarques désobligeantes, les dragues, les blagues à deux sous, les invitations intéressées… Et, pourtant, j’étais en conscience de tout ce qui se déroulait : l’enjeu !

Puis vint la jeune femme si naïve avec juste l’envie de vivre cet Amour qu’elle contactait dans son cœur, qui coulait en elle de la Source. Naïve, je n’imaginais même pas que la prison de l’adolescence que je quittais avec joie, allait m’enfermer dans une prison dorée.

Et, me voilà, mère de deux filles… 1ᵉʳ déclic.

Une nouvelle porte s’ouvre dans ma conscience. Je demande à les accompagner dans ce que je ressens au fond de mon Cœur, de mon âme. Je re-découvre tout ce qu’enfant, je voyais, je vivais, aspirais, étais. Tout était là, inscrit en mon cœur. Tout m’est revenu, tout s’assembla : le puzzle du Grand Plan. J’avais retrouvé mes ailes.

J’ai élevé mes filles avec d’autres réalités tout en conservant bien les pieds sur Terre. Les laissant explorer les Mondes que je connaissais et dont personne n’avait pu m’accompagner, me guider enfant. Je les initiais, je me guérissais. Enfin !

Je me sentais alors de plus en plus vivante, vivifiée malgré cette prison dorée.

Alors, j’ai commencé à rêver de liberté, d’espaces, de découvertes, d’envies, de beauté, de besoins.

2ᵉ déclic : je peux me libérer moi-même et divorcer.

Démarches, logement, écoles… Tout était d’une justesse, guidée, accompagnée, j’avais déployé mes ailes.

J’ai semé des graines d’amour et d’éveil dans les cœurs des personnes se présentant à moi tant en formation qu’en consultations. J’ai enseigné, transmis depuis plus de 26 ans.

J’ai continué à distribuer mes semences d’Amour et d’éveil à chaque instant parfaitement aligné à ce que je suis.

Divorcée, j’ai pris conscience, à nouveau, de mon enfermement. Je donnais mes stages chez moi, je consultais chez moi, je recevais chez moi…  Bref, je ne sortais jamais et je travaillais toujours.

3ᵉ déclic : je peux sortir de ma zone de confort. Oui, mais…

Mon corps, je l’avais totalement oublié, dénigré, laissé pour compte. Il avait des kg en trop, il faisait du « sur place », il était coincé. J’ai oublié que j’étais une femme avec ses envies, ses désirs, ses plaisirs…

4ᵉ déclic : je suis un TOUT, et je peux emporter mon corps dans mon aventure. Changements d’alimentation, reprise de la marche quotidienne. Je me suis mise à l’aimer, mon corps qui deviendra mon meilleur ami qui ne ment jamais. Il retranscrit la vérité de l’instant et sans détour.

Je ressentais tout grâce à lui, mais je n’avais pas compris son utilité dans mon développement personnel de femme.

5ᵉ déclic : je me suis enfermée toute seule.

Par peurs, par différence, par confusion, je me suis protégée.

Aujourd’hui, les murs sont devenus des grillages, et les grillages sont devenus des tremplins sur lesquels je prends mon envol vers la liberté.

Je suis la seule à pouvoir me libérer, à m’affranchir de mes prisons physiques, émotionnelles, mentales et même spirituelles.

Je me choisis et je reste en conscience de tous les choix que je prends afin de rester libre.

Aujourd’hui encore, je reste dans l’optique de me libérer davantage, de sortir des chemins battus, de m’autoriser encore davantage à être plus libre, plus moi : à transgresser certaines règles figées et fixées.

6ᵉ déclic : je peux tout et en tout temps de l’instant où je reste en accord avec ce qui vibre en moi et dans le respect.

Je me libère !

Je me libère de tout jugement ou croyance imposé par les autres. Je me libère de mes chaînes invisibles.

Accorde-toi aussi le droit d’être qui tu es et d’oser enfin rayonner !

Désapprendre

Pour la plupart d’entre nous, nous passons notre vie à apprendre à lire, à compter, à apprendre des concepts, des idées,des matières académiques, une profession.

Nous apprenons surtout à nous comporter et à agir selon les standards et les règles de la société à laquelle nous appartenons, de la famille dont nous sommes issus et du milieu dans lequel nous évoluons. Nous apprenons à être un bon enfant,un bon élève, un bon parent, un bon employé,un bon patron, un bon conjoint, un bon ami…. Nous apprenons tout cela et bien plus…mais nous n’apprenons pas à être nous-mêmes.

Et nous nous réveillons à 40, 50, 60, 70 anspour réaliser que toute notre vie, nous avons appris pour répondre aux attentes des autres et de la société, mais nous avons oublié d’apprendre à rester nous-mêmes.

Nous avons enfilé comme des vêtements superposés tous ces rôles que l’on nous demandait de jouer au fil des années, tous ces attributs que nous avons jugés importants d’additionner à notre bagage de masques et de déguisementsdéjà bien trop lourd. Nous cherchons même parfois, inconsciemmentou mûs par un faux besoin de sécurité, à préservertous ces apprentissages tellement nous nous sommes identifiés à eux. Nous voulons rester dans ces rôles professionnels et personnels auxquels nous nous sommes assujettis toute notre vie alors que nous avons oublié de mettre la Vie, notre vie, au premier plan.Mais cette époque semble en voie d’être révolue.

Bien des humains, de plus en plus conscients,cherchent à se débarrasser de tout ce qui ne leur appartient pas. Nous cherchons de plus en plus à voyager léger, à nous délester de ces rôles qui nous ont fait oublier de vivre pleinement et de savourer chaque instant, trop occupés que nous étions à jouer le rôle de celui ou celle que nous ne sommes pas. Nous avons soif d’être vrais, d’être authentiques, d’êtres nous-mêmes, de nous affirmer, de « nous dire » comme le dit si bien Jacques Salomé.

Nous voulons désapprendre ces conditionnements qui nous étouffent et qui nous éloignent de notre propre lumière intérieure. Nous cherchons à éviter d’ajouter quelque bagage inutile que ce soit car nous avons bien souvent porté tellement de valises trop lourdes que nous nous y sommes épuisés à tenter de répondreà tout et à tous, en oubliant de nous demander ce que nous voulions vraiment, nous.

Faire le ménage dans sa vie, c’est faire de la placepour du plus beau, c’est sortir les cailloux pourque les plumes puissent s’y inviter, c’est revenir à soi et devenir sa propre référence plutôt que d’aller chercher nos validations à l’extérieur.

Alors désapprenons les conditionnements qui ne nous servent plus, qui nous étouffent, qui nous ralentissent, qui nous alourdissent. Laissons tomber la lourdeur et l’entêtementet faisons confiance à la Vie, à nous, à ce qui vibre en nous. Revenons à nous, soyons à l’écoute de la Vie, laissons-nous et laissons-la nous guider vers ce qui nourrit vraiment notre âme, vers ce qui nous rend heureux, vers ce qui nous élève.

Pour pouvoir s’élever, il faut devenir plus léger… en étant simplement et totalement soi.

~ Diane Gagnon ~

Comme l’arbre

Ce grand-père raconte à son petit-fils que rien n’est plus beau qu’un arbre :

– Regarde, regarde les arbres comme ils travaillent.

– Qu’est-ce qu’ils font, grand-père ?

– Ils rattachent la terre au ciel. Et cela, c’est très difficile. Vois-tu, le ciel est si léger qu’il est toujours sur le point de prendre la fuite. S’il n’y avait pas d’arbres, il nous dirait adieu, le ciel. Alors il ne nous resterait plus qu’à mourir. Mais heureusement, il y a les arbres… Regarde ce tronc rugueux, tu vois. C’est comme une grosse corde. Il y a même des nœuds dedans. Mais à chaque bout, les fils de la corde se desserrent et s’élargissent pour s’accrocher au ciel et à la terre. On les appelle des branches en haut et des racines en bas. Mais c’est la même chose. Les racines cherchent leur Chemin dans le sol de la même manière que les branches cherchent leur Chemin dans le ciel.

– Mais, grand-père, c’est plus difficile d’entrer dans le sol que dans le ciel !

– Hé non, mon fils. Si c’était vrai, les branches seraient droites. Et vois comme elles sont tordues sur le vieux pommier ! Elles doivent aussi chercher leur Chemin. Elles poussent. Elles changent de direction. Elles ont parfois bien plus de mal que les racines.

– Et qu’est-ce qui leur donne tout ce mal, grand-père ?

– C’est le vent. Le vent voudrait séparer le ciel et la terre. Les arbres tiennent bon. Mais c’est une sacrée bataille…

L’Arbre de Vie symbolise la force de la vie. En plongeant ses racines dans la terre et en faisant croître son feuillage vers le ciel, il unit les mondes matériel et spirituel, assurant l’équilibre de la vie.

Aime toi en entier

Bonjour, comment vas tu ?

Un petit poème à lire, relire, et assimiler, pour s’aimer.

Merveilleuse journée. Mabelle

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Aime tes défauts et tes qualités

Aime tes bons et tes pires côtés

Aime ta force et ta fragilité

Aime ta lumière et ta noirceur

Aime ton courage et tes peurs.

Accepte qui tu es

Accepte tes particularités

Regarde-toi avec douceur et bienveillance

Mais aussi avec fierté et innocence.

Tu es arrivé jusqu’ici

En développant des stratégies de survie

Et tes armes, tu peux maintenant les déposer

Le combat contre toi-même est terminé.

Montre ton vrai visage

Il n’a pas d’âge

Tu n’es pas ton passé,

Tu n’es pas les troubles qui t’ont été ou non diagnostiqués,

Tu n’es pas les difficultés que tu as affrontées,

Tu n’es pas les blessures qui t’on été infligées,

Tu n’es pas tes dérives et tes errances,

On t’offre une autre chance.

Allez, prends la main du destin

Il n’est pas mesquin

Il te donne la possibilité

D’entièrement t’assumer.

Mesures-tu la chance qui t’est accordée?

D’autres ont été enterrés

En ayant honte de qui ils étaient.

Qu’importe comment ils t’appellent

Bonjour, je vous espère en pleine forme. Je vous partage ce matin un texte d’Alejandro Jodorowsky.

Chamanique images libres de droit, photos de Chamanique | Depositphotos

Ils t’appelleront « bizarre » ou « dingue » parce que tu es née avec le don de voir les choses autrement, différemment, et cela leur fait peur!

Ils t’appelleront « intense » parce que tu l’es, car tu es née avec la valeur bien mise pour te permettre de tout essayer pleinement, et cela les intimide.

Ils t’appelleront « égoïste » parce que c’est le cas, oui tu as découvert que tu es la chose la plus importante dans ta vie et cela ne leur convient pas.

Ils t’appelleront de nombreuses façons, avec beaucoup de jugements, pendant longtemps.

Mais surtout, reste immobile en toi et dans ce que tu veux, et je te promets qu’un jour, ils t’appelleront pour te dire : « Merci d’Exister! »

Prenez soin de vous. Mabelle

Libère-toi !

Bonjour, je vous espère en pleine forme.

Je vous partage ce matin un beau texte de Laurence Simonnet.

Prenez soin de vous

Mabelle

Viens… approche… et écoute-moi !

C’est le moment idéal… Libère-toi !

De quoi ? De Tout ce qui t’encombre, te limite, t’enferme, te blesse, te dévalorise, te sabote…

Lâche tout et accorde-toi le droit de vivre tel que tu es ! 

Tu n’as pas besoins d’être autrement pour être aimé !

Abandonne la croyance de vouloir être « normal » pour être aimé/e, accepté/e.

Accepte-toi totalement dans ton Unité et ton Unicité !

Sois heureux et fier de ce que tu incarnes dans la Joie et l’Amour.

Ouvre ta cage, tes enfermements en grand. Et, laisse ton mental et l’égo se surveiller mutuellement !

Apprends à vivre une succession d’instants en toute conscience, en toute liberté, en toute simplicité.

La liberté peut faire peur.

C’est un état d’être inconnu, sans limites, sans cadre.

Qui es-tu sans références à une souffrance, à un passé… ?

Cependant, le meilleur, la meilleure version de toi-même ne peut s’exprimer que lorsque tu ES entièrement toi.

Ose te découvrir, ose te dépouiller pour juste être toi.

Tu es merveilleux.