Archives de catégorie : Inspirations

Continuer à ne pas s’aimer

Il est plus facile de continuer à ne pas s’aimer que de commencer à apprendre à s’aimer.

Comment ?

Et bien continuons de nous taire, de ne pas dire ce que nous pensons vraiment. Oui, contenons pour un jour, mieux exploser et créer des conflits.

Continuons de subir des situations et des rythmes de vie qui ne nous conviennent pas.

Continuons de dire Amen à tout, à rendre service à tout le monde alors que nous n’en avons pas forcément envie et que nous sommes certainement fatigué(e)s. Obligeons nous a faire toutes ces choses.

Apportons nous ce manque d’intérêt pour nous même. Rien de tel pour entretenir notre manque affectif et notre insécurité.

Aussi, continuons de nous plaindre et d’attendre des autres qu’ils remplissent nos manques.

Continuons d’être trop dépendants de notre entourage.

Continuons aussi de ne rien oser. Oui, ne réalisons pas nos envies, nos objectifs, nos rêves.

Peut être une image de ciel, arbre et nature
Art Tana Turner

Continuons de nous rejeter, de nous sabrer, de nous saboter. Continuons de ne rien faire si c’est pour le faire seul(e).

Continuons de râler, de reprocher, de juger, de provoquer.

Continuons de contrôler, de fouiller.

Continuons de « pester » si les choses ne sont pas faites à notre manière et surtout, oui surtout, continuons de passer derrière pour les faire à notre façon histoire de bien entretenir notre insécurité.

Continuons aussi de tout porter, de tout faire, de tout gérer sans jamais demander d’aide.

Continuons de nous mettre tout seul sous cette pression de l’exigence alors que notre cœur nous murmure bien souvent de lever le pied, d’en faire moins parce que nous sommes fatigué(e)s de tout ça.

Continuons quelques uns de ces comportements et nous serons certains d’entretenir notre « désamour », notre insécurité et notre manque de confiance. Notre mésestime. …

Si nous voulons commencer à apprendre à nous aimer, si nous voulons retrouver notre confiance et notre estime, à notre rythme, un jour à la fois, commençons à faire le contraire.

Marie Chauderon

L’amour

« Lorsque tu aimes, que ce soit de tout ton cœur, ne crains jamais de montrer ton amour. Que ton amour soit comme un livre ouvert que toutes les âmes puissent lire.

C’est la chose la plus merveilleuse au monde, alors laisse cet amour divin au-dedans de toi couler librement.

L’amour n’est pas aveugle, mais il voit le meilleur chez l’être aimé, et ainsi il fait émerger le meilleur.

Ne choisis jamais qui tu vas aimer. Garde simplement ton cœur ouvert et fais couler sans cesse l’amour de la même manière vers toutes les âmes.

Faire ainsi est aimer de Mon amour divin.

Il est comme le soleil et brille sur tous sans distinction.

L’amour ne devrait jamais être ouvert ou fermé comme un robinet. L’amour n’est jamais exclusif, jamais possessif.

Plus tu es désireux de le partager, plus il devient grand. Retiens-le et tu le perdras. Laisse-le aller, et il te revient multiplié par mille et devient une joie et une bénédiction pour tous ceux qui le partagent… »

Eileen Caddy

Etre libre demande du courage

Être LIBRE demande un certain courage.

Le courage de se libérer d’un semblant de sécurité.

Le courage d’oser être SOI.

Le courage d’assumer ses CHOIX.

2,103,621 Liberté Photos libres de droits et gratuites de Dreamstime

Le courage de se détourner de ce que les autres attendent.

Le courage de se faire passer en PRIORITÉ

.Le courage de se RESPONSABILISER.

Le courage de ne plus rien attendre de personne.

Le courage d’apprendre toujours plus.

Le courage de donner le meilleur de soi.

Le courage de choisir, se choisir et le courage d’aimer qui on veut.

Oui, dans cette société basée en grande partie sur la conformité, qui nous conforte par habitude, dans une forme de victimisation, il faut un certain courage pour oser BRISER ses CHAÎNES, prendre soin de soi, et Être.

Sortir du cocon devenu inconfortable, et VIVRE.Tout simplement.

Alexandre Jollien

Pour chaque femme … pour chaque homme

Pour chaque femme fatiguée de faire semblant de faiblesse, il y a un homme fatigué d’avoir à prouver sa force.

Pour chaque femme fatiguée de faire semblant d’être stupide, il y a un homme fatigué d’avoir toujours besoin d’être un modèle.

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Pour chaque femme fatiguée d’être obligée de pleurer pour prouver qu’elle est une femme, il y a un homme qui ne peut pas exprimer ses sentiments.

Pour chaque femme sportive dont la féminité est remise en question, il y a un homme forcé à rivaliser pour prouver sa virilité.

Pour chaque femme fatiguée d’être considérée uniquement pour son corps, il y a un homme qui s’inquiète d’être jugé uniquement pour ses performances sexuelles.

Pour chaque femme qui ne sait pas changer une roue, il y a un homme qui ne peut pas cuisiner un œuf.

Pour chaque femme qui marche vers sa liberté, il y a un homme qui en redécouvre le vrai sens.

L’humanité est un oiseau avec deux ailes, l’une est féminine, l’autre masculine !

Tant que les deux ailes ne pourront s’exprimer de manière équitable, l’humanité ne pourra jamais voler…

Pour celles et ceux qui baissent les bras …

« Un jour, je me suis avoué vaincu… J’ai renoncé à mon travail, à mes relations, à ma vie. Je suis alors allé dans la forêt pour parler avec un ancien que l’on disait très sage.

– Pourrais-tu me donner une bonne raison de ne pas m’avouer vaincu ? Lui ai-je demandé.

– Regarde autour de toi, me répondit-il, vois-tu la fougère et le bambou ?

– Oui, répondis-je.

L'histoire de la fougère et du bambou ou quand la résilience est une force

– Lorsque j’ai semé les graines de la fougère et du bambou, j’en ai bien pris soin. La fougère grandit rapidement. Son vert brillant recouvrait le sol. Mais rien ne sortit des graines de bambou. Cependant, je n’ai pas renoncé au bambou.

La deuxième année, la fougère grandit et fut encore plus brillante et abondante, et de nouveau, rien ne poussa des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.

La troisième année, toujours rien ne sortit des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.

La quatrième année, de nouveau, rien ne sortit des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.

Lors de la cinquième année, une petite pousse de bambou sortit de la terre. En comparaison avec la fougère, elle avait l’air très petite et insignifiante.

La sixième année, le bambou grandit jusqu’à plus de 20 mètres de haut. Il avait passé cinq ans à fortifier ses racines pour le soutenir. Ces racines l’ont rendu plus fort et lui ont donné ce dont il avait besoin pour survivre.

Savais-tu que tout ce temps que tu as passé à lutter, tu étais en fait en train de faire pousser des racines ? dit l’ancien, et il continua…

Le bambou a une fonction différente de la fougère, cependant, les deux sont nécessaires et font de cette forêt un lieu magnifique.

Ne regrette jamais un seul jour de ta vie. Les bons jours te rendent heureux. Les mauvais jours te donnent de l’expérience. Les deux sont essentiels à la vie, lui dit l’ancien, et il continua…

Le bonheur te rend doux. Les essais te rendent fort. Les peines te rendent humain. Les chutes te rendent humble. La réussite te rend brillant.

Si tu n’obtiens pas ce que tu désires, ne désespère pas… Qui sait, peut-être que tu es juste en train de fortifier tes racines. »

Extrait d’un conte Japonais, auteur inconnu.

Délicieuse journée à toi !

Mabelle

Remettre les pensées à leur place

Bonjour, petit partage ce matin d’un écrit de Diane Gagnon.

On connaît tous le « pouvoir des pensées » dans notre vie, leur pouvoir de création, en positif comme en « négatif ». Mais on oublie trop souvent de voir à quel point nous laissons les pensées avoir trop de contrôle sur nous. En fait, nos sociétés valorisent énormément le fait de réfléchir, analyser, planifier, ergoter. Et je ne suis pas en train de dire qu’il faut arrêter de penser et de réfléchir : de toute façon, à moins d’avoir réalisé le Soi, nous serions incapables d’arrêter le flot des pensées.

Mais tout ce temps et cette énergie que nous mettons à penser, réfléchir, planifier, parfois angoisser, regretter, ressasser, scénariser, revivre le passé et anticiper l’avenir, c’est du temps et de l’énergie que nous avons en moins pour vivre la Vie.

La Vie n’est pas faite pour être pensée, elle est faite pour être vue et vécue.

Nous fonctionnons beaucoup trop au niveau mental et pas suffisamment au niveau du cœur et de la Présence. Tant que nous restons dans notre tête, nous cultivons les souffrances, les peurs, les angoisses, les résistances, les jugements, les déceptions, les ressentiments, les frustrations, le refus d’accueillir la Vie. Les pensées sont à la base même de presque toutes les peurs et elles les alimentent constamment. Les pensées créent l’anxiété, empirent les problèmes et compliquent souvent les relations.Dès que nous remettons les pensées à leur place de subalternes, c’est-à-dire au service de notre Conscience, et non en maîtres absolus de notre existence, la Vie devient soudainement beaucoup plus simple. Cela demande de l’attention vigilante afin de ne pas laisser les pensées nous envahir en tout temps, mais c’est possible petit à petit de réduire le bruit qu’elles font, soit en récitant un mantra, soit en méditant, soit en contemplant la nature, en faisant silence en nous. D’ailleurs, nous pouvons constater que lorsque nous sommes complètement absorbés par une activité qui nous passionne, que ce soit peindre, écrire, chanter, danser, jardiner ou quoi que ce soit d’autre, notre mental a tendance à se taire et nous sommes alors complètement connectés avec cette Présence que nous sommes. Sans pensées, sans peurs, sans anxiété.Nous pouvons aussi cesser de nous identifier à ce que nous appelons « nos » pensées et dire plutôt « les » pensées, de manière à ne plus s’y accrocher, à ne plus les faire nôtres, à les laisser passer sans tenter de les retenir.Ralentissons.

Ralentissons dans les activités, dans les pensées, dans les prétendues obligations, dans tout ce qui nous éloigne de nous-mêmes. Simplifions notre vie, créons de l’espace et du silence en nous pour être disponibles afin de mieux accueillir la Vie. Faisons le vide plus souvent de manière à faire taire le mental et à être plus en union avec la Vie si belle et si précieuse. Plutôt que de laisser les pensées nous contrôler, vivons la Vie pleinement, avec intensité et silence à la fois, de manière à ce que ce soit la Vie qui nous guide pas à pas et que nous l’accueillons enfin le cœur ouvert. Sans trop de pensées, sans trop de résistances.

Diane Gagnon

Le travail de l’ermite

Un homme rejoint un ermite sur une montagne qui pratique une drôle de méditation. Intrigué et dubitatif, il lui demande :
– Que fais-tu dans tant de solitude ?

Ce à quoi l’ermite répond avec un sourire malicieux :
– J’ai beaucoup de travail à faire.

– Comment peux-tu avoir autant de travail dans cet endroit ? Je ne vois rien ici !

Hermite photo éditorial. Image du spiritualité, gris - 76123231


– Je dois entraîner deux faucons et deux aigles, rassurer deux lapins, discipliner un serpent, motiver un âne et dompter un lion.

– Mais où sont-ils, je ne les vois pas ?

– Je les ai à l’intérieur :
Les faucons se lancent sur tout ce qui m’est présenté, bon ou mauvais, alors je dois les entraîner à se lancer sur de bonnes choses. Ce sont mes yeux !
Les deux aigles avec leurs griffes blessent et détruisent, je dois leur apprendre à ne pas blesser. Ce sont mes mains !
Les lapins veulent aller où ils veulent, ils fuient face à des situations difficiles, je dois leur apprendre à être tranquille face à la difficulté et devant les obstacles. Ce sont mes pieds !
L’âne est toujours fatigué, têtu, très souvent il ne veut rien porter. C’est mon corps !
Le plus difficile à dompter est le serpent. Même s’il est enfermé dans une cage robuste, il est toujours prêt à mordre et empoisonner quiconque l’approche. Je dois le discipliner, c’est ma langue !
J’ai aussi un lion. Oh… il est fier, vaniteux, il pense qu’il est roi, je dois le dompter. C’est mon ego !  »
Comme tu le vois maintenant, j’ai beaucoup de travail à faire !  »