Archives de catégorie : Inspirations

Les galériens

Il y a très longtemps, un armateur de Naples rendit visite à un capitaine de galère, dont le navire mouillait dans
le port de Barcelone.

L’équipage était constitué de prisonniers condamnés à ramer, un châtiment usuel à l’époque.

galériens

L’armateur s’approcha d’un petit groupe de trois galériens et leur demanda ce qu’ils avaient fait pour mériter cette punition.

Le premier raconta qu’il était là parce qu’il avait accepté un pot-de-vin de l’un de ses ennemis et qu’on l’avait injustement condamné.

Le deuxième dit que ses ennemis avaient payé de faux témoins pour qu’ils l’accusent lors d’un procès truqué.

Le troisième affirma qu’il avait été trahi par son meilleur ami, qui lui, avait échappé à la justice et lui avait fait porter le chapeau.

Ironique, l’armateur se détourna du groupe et lança au capitaine de la galère : « décidément, cette galère est remplie d’innocents ! »

Non monsieur, moi je suis coupable » lança alors une voix dans le dos de l’armateur. « Je suis ici parce que je le mérite. J’avais besoin d’argent et j’ai volé. »

L’armateur, abasourdi par cette intervention, s’avança vers la capitaine et dit : « Nous avons donc une galère remplie d’innocents injustement accusés et, au milieu, un homme méchant… Qu’on le libère sur le champ :
j’ai peur qu’il ne les infecte tous ! »

L’homme coupable a avoué et a été pardonné. Ceux qui accusent les autres continuent à « galérer » comme on dit…

Se trouver des excuses et reporter la faute sur les autres nous enchaîne à une situation que nous n’avons pas choisie. Il est alors impossible de s’en sortir, de tourner la page !

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Que le meilleur vous accompagne – Mabelle

Ne pense pas aux crocodiles

plomb

Un homme avait peiné toute sa vie pour offrir de bonnes études à son fils et mettait en lui de grands espoirs.

Une fois ses études en physique et chimie terminées, le fils revint s’installer dans sa ville natale.

Son père, un jour, le prit à part et lui dit : Mon fils, je me suis sacrifié de longues années pour t’offrir cette formation. Le moment est venu de me montrer ta reconnaissance. Tu es devenu maître en physique et chimie, je voudrais que tu utilises ton savoir pour me changer du plomb en or.

 – Mais, père, protesta le jeune homme, ce n’est pas possible.

 – Comment, rétorqua le père, tu as étudié de si nombreuses années et tu n’es même pas capable de faire cela ? Ta connaissance ne vaut rien et j’ai gaspillé mon argent en te payant ces études.

 Estomaqué, le fils se mit à réfléchir et dit : En vérité, père, il existe bien un moyen de transformer du plomb en or. C’est extrêmement difficile, mais je peux te l’enseigner. Prends ce plomb et fais-le fondre.

Puis veille à ce qu’il reste liquide pendant trois heures. Si pendant ces trois heures tu réussis à ne pas penser une seule fois aux crocodiles, tu trouveras de l’or dans ton récipient.

 Après une demi-heure, le père abandonnait en disant : C’est très étrange. D’ordinaire je ne pense jamais aux crocodiles et voilà que maintenant que je m’efforce de ne pas y penser, je ne pense qu’à eux.

Conte d’origine inconnue. Si vous en connaissez la source, merci de me laisser un petit commentaire

Merveilleuse semaine – Mabelle

Le sage n’est pas affecté par les insultes

Un homme ayant appris que Bouddha observait le principe de compassion qui commande de rendre le bien pour le mal, vint et l’injuria.

Bouddha

 Le Bouddha demeura silencieux.

 L’homme ayant cessé ses injures, Bouddha l’interrogea : « Mon fils, si quelqu’un refuse d’accepter un présent qu’on lui fait, à qui ce don appartient-il ? »

 L’homme répondit « Dans ce cas, le présent appartient à celui qui l’a offert. »

 « Mon fils, dit Bouddha, tu m’as injurié, mais je refuse d’accepter tes injures et te prie de les garder pour toi. Ne seront-elles pas une source de malheur pour toi ? »

 L’insulteur ne répondit pas et le Bouddha continua « Celui qui méprise ou insulte un autre homme est semblable à celui qui lève la tête et crache vers le ciel. Son crachat ne souille pas le ciel, mais il retombe et salit le cracheur. Ou il est semblable à celui qui, le vent étant contraire, jette de la poussière à un autre homme. La poussière ne fait que revenir à celui qui l’a lancée. L’homme sage ne peut être blessé, et le mal que l’autre voulait lui faire retombe sur son auteur. » – Conte bouddhiste

Merveilleuse semaine

Mabelle

Petite balade

Aujourd’hui, accordez-vous une pause pour petit moment de rêverie dans une forêt finlandaise.

Ouvrez grands vos yeux et vos oreilles.

petite balade

Comme si vous y étiez, vous y découvrirez des plantes, des animaux, insectes.

Vous approcherez notamment des renardeaux, un élan, une hermine, et différents oiseaux.

Et vous trouverez des champignons.

Si le sujet vous intéresse vous pourrez apprendre comment se gère les forêts.

C’est magique, il ne manque que les odeurs.

Merveilleuse balade

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Le papillon

la-chenille-devient-papillon

Un jour, un homme a trouvé un cocon de chenille et a décidé de l’apporter chez lui. Quelques jours plus tard, une petite ouverture est apparue. L’homme s’est assis et a observé pendant plusieurs heures le papillon se débattre de toutes ses forces afin de sortir de son cocon.

Au bout d’un certain temps, le papillon ne bougeait presque plus. Comme s’il avait donné son maximum et qu’il n’avait plus rien à faire. L’homme a décidé alors d’aider le papillon. Il a pris une paire de ciseaux et a coupé le reste du cocon.

Le papillon est sorti alors facilement de son cocon, mais le corps du papillon était enflé et petit, et ses ailes étaient toutes ratatinés. L’homme continuait alors d’observer le papillon et s’attendait à ce qu’il ouvre tout grand ses ailes et commence à voler, mais rien de cela ne se passait. En fait, le papillon a passé le reste de sa vie à ramper avec son corps enflé et ses ailes déformées. Il n’a jamais été capable de voler.

Ce que l’homme avec sa gentillesse et son empressement n’avait pas compris, c’est que la lutte que le papillon devait effectuer pour sortir de son cocon était essentiel à son développement. En luttant ainsi de toutes ses forces, les fluides de son corps se seraient répartis dans ses ailes et, compte tenu du temps qu’il lui fallait pour crever son cocon par lui-même et déployer ses ailes, le papillon aurait été alors en mesure de voler et de se libérer une fois pour toutes de son cocon.

Il en est de même dans notre vie : les obstacles que la vie met sur notre chemin sont exactement ce dont nous avons besoin pour grandir.

La lutte éprouvé sur le chemin de la réussite personnelle fait partie intégrante du prix à payer pour réaliser notre plein potentiel. Si nous devions passer au travers de la vie sans obstacles, nous serions certainement tout rabougris, comme le malheureux papillon. Nous ne serions pas aussi forts que nous pourrions l’être et nous ne pourrions jamais voler, nous non plus, vers l’accomplissement de nos rêves.

Soyez confiants, la vie ne nous apporte rien que nous n’ayons la possibilité de dépasser, pour devenir un magnifique papillon.

Merveilleuse semaine.

Mabelle