Archives de catégorie : Textes à méditer

Des petits textes pour nous donner à réfléchir

Un riche boulanger

Durant une période de famine, un boulanger riche et généreux fit venir vingt des enfants les plus pauvres de la ville et leur dit : « Ce panier contient une miche de pain pour chacun de vous.

Prenez-la et revenez tous les jours à la même heure, jusqu’à ce que Dieu nous envoie des jours meilleurs. »

Les enfants, affamés, s’empressèrent autour du panier, se disputant les plus grosses miches.

Finalement, ils repartirent sans même se donner la peine de remercier le bon vieux boulanger.

Mais Gretchen, une petite fille pauvrement vêtue, n’avait pas pris part à la bousculade ; elle avait attendu tranquillement que les choses se calment.

Lorsque les enfants malpolis furent partis, elle prit le dernier pain qui restait dans le panier, baisa la main du gentil boulanger, et rentra chez elle.

Ceci se renouvela.

Un jour, les enfants ne se conduisirent guère mieux, et la pauvre petite Gretchen dut se contenter d’une miche de pain deux fois plus petite que celle de la veille.

Lorsqu’elle fut rentrée chez elle, sa maman coupa le pain en deux, et plusieurs pièces d’argent toutes neuves tombèrent sur la table.

Sa maman s’en inquiéta : « Ramène immédiatement l’argent au bon monsieur ! Les pièces ont dû tomber dans la pâte par erreur. Dépêche-toi, Gretchen, fais vite ! »

Lorsque la petite fille rapporta au boulanger ce que sa maman lui avait dit, il répondit : « Mais non, mon enfant, ce n’était pas une erreur. J’ai mis moi-même ces pièces d’argent dans le plus petit des pains pour te récompenser. Sois toujours, toute ta vie, aussi douce, aussi gentille et aussi reconnaissante. Rentre vite chez toi, et dis à ta maman que cet argent vous appartient ! »

Petite leçon de dictature

Bonjour, je vous espère en forme. Je vous partage ce matin un texte à méditer, avant qu’il ne soit trop tard.

On raconte que lors d’une de ses réunions, Hitler a demandé
qu’on lui apporte une poule. Il l’a attrapée fort d’une main pendant qu’il la plumait de l’autre.

Se débattant de douleur, la poule a voulu fuir, mais elle n’a pas pu car l’étreinte était au-dessus de ses forces.

Après avoir complètement plumé l’infortunée poule, Hitler a ramassé toutes les plumes en disant à ses collaborateurs :

« Maintenant, regardez ce qui va se passer. »

 »Hitler lâcha la poule sur le sol et s’éloigna d’elle. Il prit une poignée de grains de blé, commença à marcher
dans la pièce en jetant les grains de blé sur le parquet derrière lui.

Ses collaborateurs, interloqués, constatèrent que la poule, bien qu’effrayée et saignant, suivait avec douleur, mais docilement son bourreau pour ramasser quelques miettes, qu’Hitler laissait tomber derrière lui en tournant dans la pièce.

S’adressant alors à ses acolytes surpris, Hitler leur dit :

« Ainsi, vous venez de voir de quelle manière on gouverne facilement les peureux, les lâches ou les faibles.
Vous avez vu comment la poule m’a suivi, malgré la douleur que je lui ai causée? Je lui ai tout pris…, les plumes et la dignité, mais elle me suit quand même* en quête de remoulages. »

Ainsi, la plupart des gens, en quête de quelques miettes (nourriture pour un ou deux jours, … un habit, une bière,…)
suivent leurs gouvernants et politiciens, malgré les mensonges, les promesses non tenues et la peine que ceux-ci
leur infligent en leur ôtant la santé, l’éducation et la dignité.

« Le peuple suit toujours celui qui lui donne les miettes du jour. »



Pensez y quand ils vous disent :
 »Pour votre sécurité, vous n’aurez plus de liberté »

Patience

La patience est l’art de lâcher prise, de faire confiance, de garder espoir et de savoir qu’au bout du compte, il y aura un résultat, quel qu’il soit.

Cultiver la patience

C’est avoir l’intime certitude qu’il vaut parfois mieux inspirer un grand coup que d’expirer son exaspération.

C’est tenir la main d’un ami cent fois alors qu’il se débat avec ses leçons de vie.

C’est recommencer le même trajet jusqu’à ce que nous le maîtrisions.

C’est accueillir les défaillances avec amour et sans jugement.

C’est accepter de ne pas avoir le contrôle sur quoi que ce soit, tout en demeurant maître de soi.

La patience, c’est ce qui donne à la Vie le temps d’agir dans notre vie.

C’est l’espoir, la Foi, la sérénité.

Diane Gagnon

Aimer d’une façon inconditionnelle

AIMER D’UNE FAÇON INCONDITIONNELLE SIGNIFIE-T-IL DEVOIR TOUT ENDURER DE LA PART DES AUTRES?

J’ENTENDS RÉGULIÈREMENT DES GENS DIRE QUE L’AMOUR INCONDITIONNEL EST POSSIBLE AVEC CERTAINES PERSONNES OU DANS CERTAINES SITUATIONS, MAIS QU’AVEC D’AUTRES, C’EST TOUT SIMPLEMENT IMPOSSIBLE.

Monsieur me dit par exemple que s’il aime son fils d’une façon inconditionnelle quand il découvre que ce dernier se drogue et de ce fait ne le lui interdit pas, cette décision est très malsaine et ne peut définitivement pas être une preuve d’amour de la part d’un père. Il est convaincu que son fils continuera à se droguer s’il le lui permet et qu’un père qui aime son fils ne peut certainement pas prendre une décision qui lui nuirait.

Ce genre de résistance et d’objection typiques de la plupart de nous n’est qu’une expression de notre ego. Celui-ci ne peut absolument pas comprendre les notions spirituelles. Le concept de l’amour inconditionnel fait partie du monde spirituel et non du monde matériel qui comprend les aspects physique, émotionnel et mental de l’humain.

Aimer inconditionnellement veut dire accepter, reconnaître, observer une attitude sans la juger ou la condamner. Que cette attitude soit positive ou négative, on l’observe et on l’accepte tout simplement en se souvenant que chaque humain a le droit d’être différent. Mentalement, nous croyons qu’accepter signifie être d’accord avec l’attitude (être) et le comportement (action). Quand nous sommes influencés par notre aspect matériel, nous nous fions à notre perception qui est basée sur tout ce que nous avons appris dans le passé. La perception vient toujours de la mémoire ou l’expérience passée de la personne qui perçoit. Nous percevons donc en général d’une façon différente des autres.

En revenant à l’exemple précédent du père qui découvre que son fils se drogue, il est évident que sa perception de l’amour inconditionnel vient de sa dimension mentale. Il croit qu’aimer son fils inconditionnellement signifie être d’accord avec sa décision. Voilà pourquoi il résiste autant à expérimenter cette forme d’amour. Il dira : Je ne peux pas dire à mon fils que je l’accepte, car il continuera à se droguer et peut-être encore plus s’il sait qu’il a mon approbation.

En réalité, accepter véritablement c’est pouvoir dire oui à ce qui se passe même et surtout lorsque nous ne sommes pas d’accord. Nous savons que nous ne sommes pas d’accord, que ce genre d’attitude ne correspond pas à notre préférence, mais nous pouvons accepter que pour le moment ce soit ce qui se passe. Voilà ce que signifie accepter, aimer d’une façon inconditionnelle. Il est impossible à qui que ce soit de VRAIMENT SAVOIR ce que veut dire aimer inconditionnellement tant que cette forme d’amour n’a pas été assimilée et expérimentée.

L’étape nécessaire pour arriver à aimer inconditionnellement est de reconnaître que chaque personne sur terre est responsable à 100 % de ses actes. Oui mais mon fils n’a que 15 ans, je suis encore responsable de lui me dira le papa. En devenant une personne responsable, ce père saura que son enfant peut décider ce qu’il veut dans la vie, car c’est lui-même qui devra assumer les conséquences de ses actes.

L’autre étape nécessaire pour une vraie prise de responsabilité de la part du père est de savoir qu’il s’est attiré un fils qui lui fait vivre des choses difficiles pour apprendre à s’accepter lui-même. Le moyen pour découvrir ce qu’il doit accepter dans la façon d’être de son fils est de vérifier de quoi il le juge quand il se drogue. S’il le juge d’être lâche, faible ou dépendant, son fils est dans sa vie pour l’aider à découvrir qu’il n’accepte pas d’être ainsi lui-même et ne se le permet pas. Ni le père, ni le fils n’acceptent ses façons d’être.

Vous constaterez que je parle toujours d’accepter une attitude, une façon d’être et jamais un comportement. Cela signifie que ce n’est pas le fait de se droguer que le père doit accepter, c’est accepter ce qu’il juge d’ÊTRE lâche, faible et dépendant.

Pour terminer, voici comment un papa pourrait approcher son fils dans ce genre de situation : J’ai découvert que tu te drogues et je veux te dire que je ne suis pas du tout d’accord. Ça me fait beaucoup de peine et me fait très peur. Je sais que je pourrais t’interdire la drogue, te menacer de ne plus te donner d’argent de poche, t’interdire de sortir de la maison, mais je sais aussi que tu finirais par trouver un moyen de le faire quand même. Et puis mon attitude contribuerait à nuire beaucoup à notre relation. J’ai appris que je dois utiliser cette situation pour découvrir ce qu’elle peut m’apprendre et pour y arriver, je dois découvrir ce que je te juge d’être. Eh bien, je te juge d’être lâche, faible et dépendant. Il semblerait que si je te juge d’être ainsi, cela indique que je me juge aussi de l’être parfois avec moi-même ou les autres et que toi aussi tu me juges parfois. Peux-tu me dire dans quelles circonstances tu m’as jugé d’être lâche, faible et dépendant avec toi ou avec quelqu’un d’autre ?

Dès l’instant où une personne se permet ce genre d’expérience, il se produit ce que j’appelle un miracle. Dans notre exemple, le fils, ne se sentant pas jugé par son père, se sentira libre de lui répondre à quel moment il l’a jugé. Le miracle est que le père et le fils se sentiront mieux après leur conversation, ils sentiront le respect de l’autre. Le fils pourra partager avec son père comment il vit son expérience. Ce n’est que lorsqu’il décidera qu’il ne veut plus assumer les conséquences nuisibles de sa dépendance qu’il pourra arrêter. De nombreux parents m’ont raconté que leur enfant avait arrêté très rapidement la drogue après une conversation de la sorte.

Un autre moyen utilisé par de nombreux parents semble produire de très bons résultats. Le père demanderait à son fils Si les rôles étaient inversés, que ferais-tu à ma place ? Quelles sont les mesures, les décisions que tu prendrais ? Il se peut que le fils lui dise qu’il ne lui donnerait plus d’argent de poche et qu’il devrait travailler pour payer sa drogue. Ainsi, le père pourrait donner des travaux à faire à son fils ou lui permettre de gagner ailleurs l’argent dont il a besoin. Il est important que le parent respecte la suggestion de son enfant. Elle est d’ailleurs assez souvent plus sévère que ce que le parent aurait décidé.

Je vous souhaite de profiter des nombreuses occasions qui se présentent chaque jour pour pratiquer à vous aimer, ainsi que les autres, inconditionnellement. Chaque fois que vous le ferez, ce sera comme renforcer un muscle, cela deviendra de plus en plus facile à répéter.

Avec amour,

Lise Bourbeau

Tout part de notre état intérieur

Peu importe ce que nous voulons, ce à quoi nous aspirons, ce que nous craignons, ce que nous visons comme objectif, peu importe tout cela, tout part de notre état intérieur au moment où l’intention naît.

Ainsi, nous pouvons avoir envie de clarifier un différend avec un ami : si nous le faisons dans le but de lui montrer à quel point il a tort ou à quel point nous avons raison, le résultat sera complètement différent que si notre intention part d’un élan du cœur pour rétablir la communication avec harmonie ou pour terminer la relation en beauté.

Parfois nous optons entre deux choix en retenant le choix « sensé’ celui qui semble le plus avantageux. Notre intention part donc de la tête ou de la peur du manque, ou de la peur tout court. Mais si notre choix procède d’un senti très fort nous amenant à faire un choix différent, qui peut paraître incompréhensible aux yeux des autres mais qui semble aligné sur notre âme, alors il est assuré que nous faisons le meilleur choix, celui qui aura des retombées positives pour tous, sans faire de véritables perdants.

Si nous ressentons l’élan d’aider une personne chère temporairement dans le besoin, non pas pour avoir l’air d’une bonne personne généreuse mais parce que notre cœur nous souffle à l’oreille que c’est la bonne chose à faire, peu importe l’image ou les répercussions, alors notre élan part de cet espace d’amour en nous qui sait ce qui est le mieux en ce moment, pour l’autre et pour soi.

Le résultat de ce que nous faisons est toujours tributaire de notre intention de départ.

Peu importe les efforts que nous y mettrons, les calculs que nous ferons, les contacts que nous impliquerons, tant que notre intention de départ n’est pas issue de l’Amour, de la paix intérieure, de la joie ou de la sagesse, nous obtiendrons toujours en retour l’effet boomerang de notre intention première.

Cet espace d’Amour et de sagesse est toujours accessible, toujours disponible en nous. Il n’en tient qu’à nous de l’écouter, de la laisser monter, d’entendre sa petite voix, de voir ses signes, de laisser son énergie traverser notre corps et d’agir en posant l’action juste parce que née du meilleur de nous-mêmes. Pour cela, il nous suffit de nous arrêter quelques minutes, quelques secondes même, avec un peu de pratique, et de faire taire notre mental pour nous mettre à l’entière disposition de cette vie qui se vit à travers nous.

Trop souvent nous avons agi par peur : peur du manque, peur de ce que les autres vont penser, peur de l’image que nous donnons, peur de faire la peine et de ne plus être aimés, peur de nous tromper, peur de nous faire avoir… Tant de peurs qui inhibent nos élans d’amour toujours justes et sages.

Faisons de la place pour que nous soyons de plus en plus à l’écoute de notre sagesse intérieure, mettons de côté nos peurs, et écoutons ce que notre cœur nous dit. Il ne se trompe jamais même si parfois nous pouvons avoir l’impression sur le coup que notre choix n’était pas le meilleur. La Vie se chargera bien, tôt ou tard de nous donner raison d’avoir écouté notre cœur. Tout part de notre état intérieur : on peut se brancher sur nos peurs ou sur notre cœur. Il me semble que nous avons assez écouté nos peurs maintenant, il est temps de nous mettre à l’écoute de notre grande sagesse intérieure, celle de la Vie qui agit à travers nous, par nous, pour nous, en nous.

Diane Gagnon

Dissonance

Bonjour, partage d’un texte plein de vérités, de Chrystelle Lieutard.

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Il y a les mots que l’on dit mais que l’on ne ressent pas, ceux que l’on ressent et que l’on ne dit pas..

.il y a les mots que l’on devrait dire mais qu’on taira et ceux que l’on dira alors qu’on aurait dû se taire…

Parfois la frontière est mince entre savoir l’ouvrir où la fermer et ou savoir la fermer est une frontière mince à ne pas dépasser !

Il y a des mots exprimés qui ne sont qu’indélicatesse alors que certains silences sont plus bavards de promesses…

Il y a le langage des yeux qui en dit bien plus que les lèvres car les lèvres n’auraient pu dirent mieux qu’eux…

Il y a le dialecte des mains, qui, par le toucher, peut apporter tellement de réconfort et d’amour que l’amour lui même en est touché…

Certains actes sont bien plus rassurants que certains mots éphémères glissés au creux de l’oreille, mais certaines oreilles ont besoin de mots creux et éphémères pour se sentir rassurées…

Il y a des visages sombres qu’un sourire éclaire bien plus que le soleil et qui illumine votre visage assombri, d’un simple sourire…

Des gens brisés qui brillent de l’intérieur et vous donne de leur lumière, pour voir la vôtre enfin s’allumer…

Des gens qui ne possèdent presque rien, qui, riches de leur cœur vous dépossèdent du vôtre en vous donnant tout…

La dissonance entre notre façon de penser et d’agir est telle, que je me dis parfois que l’humain devait être dénué de parole, dans une humanité qui bien souvent prend la parole pour ne rien dire !

On vit dans un monde d’artifice où il est plus important de briller que d’être honnête alors que l’honnêteté nous fait briller sans le moindre besoin d’artifice !

On en veut toujours plus ! Plus de consumérisme, plus de matériel, plus de conquête alors que la seule conquête à consommer sans modération et sans matériel est l’amour !

Le virtuel gagne du terrain sur le réel alors que le réel devrait être un terrain à gagner ! Nos cœurs deviennent des machines et on pense désormais que les machines ont un cœur…

Dans un monde où il est plus facile de changer de partenaire que de se remettre en question, la question de s’en remettre à son partenaire ne fait plus partie de ce monde ! Les couples se font et se défont à la vitesse d’un simple clic alors que, d’une simple connexion de cœur on pourrait faire un vrai déclic ! Nous consommons les corps comme des mouchoirs à usage unique, alors que chaque corps est unique à aimer ! Mais sommes-nous encore capable d’aimer dans un monde où la mise à nu émotionnelle est un handicap, et où l’ouverture de cœur est une tare alors que finalement les plus tarés sont les handicapés émotionnels du sentiment ?

Les mots ne veulent rien dire si les actes ne viennent pas les confirmer. En revanche, confirmés par des actes, ils deviennent un langage pour le cœur de qui sait voir.

Hélas, aveuglé par leur égocentrisme, certaines personnes ne se rendent pas compte de ce que tu fais pour eux jusqu’à ce que tu arrêtes de le faire ! Sommes-nous en droit d’exiger de l’autre ce que nous lui refusons de droit?! D’ailleurs, est t’on aussi exigeant avec soit-même que ce que l’on exige de l’autre ?

Une chose est sûre : À trop vouloir, on finit par ne plus rien posséder et à trop posséder on finit par ne plus rien voir !

C’est là que la dissonance cognitive prend tout son sens… Entre vouloir et pouvoir il y a tout un monde. Et dans ce monde de pouvoir, peut on encore faire ce que l’on veut ?

Prenez soin de vous

Mabelle

Notre jardin intérieur

Nous avons tous un jardin intérieur et nous devons en prendre soin, ne pas le laisser à l’abandon.

Entretenir son jardin intérieur, c’est comme pour votre potager, votre roseraie, il est nécessaire pour que pousse vos salades et fleurissent vos roses, de lever les mauvaises herbes, de couper les branches mortes, de nettoyer le sol.

Votre jardin intérieur contient tout ce dont vous avez besoin pour grandir, évoluer, réaliser vos rêves, laisser sortir vos capacités, mais, pour cela il faut le nourrir de belles pensées, d’attention , l’enrichir de connaissances et le plus important, regarder dans les recoins de l’inconscient, ce qui reste et qui macère dans la peine, la colère et autres sentiments douloureux.

Soyez le bon jardinier de votre intérieur en semant des pensées de justesse, d’amour, de joie pour que fleurisse en votre profondeur, le bel être lumineux qui s’élève en conscience dans sa divinité, dans sa splendeur, pour que chaque personne rencontrée, voit et reçoive la beauté de ce magnifique jardin.

Monique Damel.

Ne pas réagir à ce qui me dérange

J’apprends lentement que je n’ai pas à réagir à tout ce qui me dérange.

J’apprends lentement que l’énergie qu’il faut pour réagir à chaque mauvaise chose qui vous arrive, vous épuise et vous empêche de voir les autres bonnes choses de la vie.

J’apprends lentement que je ne vais pas être  le réconfort de tout le monde et que je ne pourrai pas amener tout le monde à me traiter comme je veux être traité et ce n’est pas grave.

J’apprends lentement qu’essayer si fort de « gagner » n’importe qui n’est qu’une perte de temps et d’énergie et que cela ne vous remplit que de vide.

J’apprends lentement que ne pas réagir ne signifie pas que je suis d’accord avec les choses, cela signifie simplement que je choisis de m’élever au-dessus.

Je choisis de tirer la leçon qu’elle m’a servie et d’en tirer des leçons.

Je choisis d’être la plus grande personne. Je choisis ma tranquillité d’esprit parce que c’est ce dont j’ai vraiment besoin.

Je n’ai pas besoin de plus de drame. Je n’ai pas besoin que les gens me fassent sentir que je ne suis pas assez bien.

 Je n’ai pas besoin de bagarres, d’arguments et de fausses connexions.

J’apprends lentement que parfois, ne rien dire du tout, dit tout.

J’apprends lentement que réagir à des choses qui vous dérangent donne à quelqu’un d’autre un pouvoir sur vos émotions.

Vous ne pouvez pas contrôler ce que font les autres, mais vous pouvez contrôler la façon dont vous réagissez, comment vous le gérez,

comment vous le percevez et combien vous voulez en prendre personnellement.

J’apprends lentement que la plupart du temps, ces situations ne disent rien sur vous et beaucoup sur l’autre personne.

J’apprends lentement que toutes ces déceptions sont peut-être juste là pour nous apprendre à nous aimer parce que ce sera le bouclier dont nous avons besoin contre les gens qui essaient de nous abattre. Ils nous sauveront lorsque les gens essaieront d’ ébranler notre confiance ou lorsqu’ils essaieront de nous faire sentir que nous ne valons rien.

J’apprends lentement que même si je réagis, cela ne changera rien, cela ne fera pas que les gens m’aimeront et me respecteront soudainement, cela ne changera pas comme par magie leurs esprits.

Parfois, il vaut mieux laisser les choses aller, laisser les gens partir, ne pas se battre pour la fermeture, ne pas demander d’explications, ne pas courir après les réponses et ne pas s’attendre à ce que les gens comprennent d’où vous venez.

J’apprends lentement que la vie est mieux vécue lorsque vous ne la centrez pas sur ce qui se passe autour de vous et que vous la centrez plutôt sur ce qui se passe à l’intérieur de vous.

Travaillez sur vous-même et sur votre paix intérieure et vous réaliserez que ne pas réagir à chaque petite chose qui vous dérange est le premier ingrédient pour vivre une vie heureuse et saine. »

Sagesse amérindienne

Guérir

Guérir ses blessures, ce n’est pas faire du reiki, placer des cristaux et ouvrir ses chakras.

Guérir ce n’est pas lire le tarot, prendre des fleurs de Bach et faire pivoter un pendule, lire un œuf, se nettoyer ou suivre un chaman …

Ce n’est pas un acte de magie. La guérison ne consiste pas seulement à harmoniser.

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Guérir, c’est SE PRENDRE EN CHARGE, et ce n’est pas pour tout le monde, c’est pour les braves et courageux qui osent entrer en lien avec leur âme, suivre ses conseils et sa direction.

Se guérir c’est profond et intense, et cela prend de l’énergie et du temps, du temps … et de la patience … nous avons négligé et oublié… qu’il faudra combattre avec un ego qui résistera aux changements qui surgissent de l’âme, ça aussi c’est guérir.

Guérir, c’est saigner, avoir mal, comprendre, pardonner, se pardonner et enfin lâcher prise …

Guérir, c’est passer par des états successifs de colère, de tristesse, de besoin de solitude et de silence … guérir c’est observer son ombre et l’accepter.

La guérison est, malgré tout, merveilleuse car, elle est libératrice et fortifiante, elle est connexion à la vie et à soi.

Reiki, cristaux, akashic, anges, Bach, ce sont tous des outils…MAIS LE CANAL DE GUÉRISON, C’EST VOUS !!!

Texte Source : Les pas de la sagesse

L’amour

Je suis un jour entré dans un lien où chaque parole de l’un était recueillie sans faute par l’autre.

Il en allait de même pour chaque silence.

Ce n’était pas cette fusion que connaissent les amants à leurs débuts et qui est un état irréel et destructeur.

Il y avait dans l’amplitude de ce lien quelque chose de musical et nous y étions tout à la fois ensemble et séparés, comme les deux ailes diaphanes d’une libellule.

Pour avoir connu cette plénitude, je sais que l’amour n’a rien à voir avec la sentimentalité qui traîne dans les chansons et qu’il n’est pas non plus du côté de la sexualité dont le monde fait sa marchandise première – celle qui permet de vendre toutes les autres –

L’amour est le miracle d’être un jour entendu jusque dans nos silences, et d’entendre en retour avec la même délicatesse : la vie à l’état pur, aussi fine que l’air qui soutient les ailes des libellules et se réjouit de leur danse.

Christian Bobin