Dieu : Bonjour. Moi : Je tombe en morceaux. Peux-tu me réparer?
Dieu : Je préfèrerais pas.
Moi : Pourquoi?
Dieu : Parce que tu n’es pas un puzzle.
Moi : Pourtant regarde toutes les pièces de ma vie qui tombent par terre!
Dieu : Laisse-les là pour l’instant. Elles tombent pour une raison. Laisse-les par terre un moment et alors seulement tu décideras si tu as besoin de reprendre l’une de ces pièces.
Moi : Tu ne comprends pas! Je me disloque!
Dieu : Non, tu ne comprends pas. Tu te transcendes, tu évolues. Ce que tu ressens ce sont des douleurs de croissance. Tu es en train de te débarrasser des choses et des gens qui te retiennent en arrière dans ta vie. Les pièces ne tombent pas. Elles se mettent en place. Détends-toi. Prends une profonde respiration et laisse tomber toutes ces choses dont tu n’as plus besoin. Arrête de t’accrocher à des pièces qui ne sont plus toi. Laisse-les tomber. Laisse-les partir.
Moi : Si je fais ça, que me restera-t-il ?
Dieu : Seulement les meilleures parties de toi.
Moi : J’ai peur de changer.
Dieu : Je ne cesse de te le dire: TU NE CHANGES PAS! TU DEVIENS!
Moi : Je deviens, Qui?
Dieu : Tu deviens Qui je t’ai créé à être! Une personne de lumière, d’amour, de charité, d’espoir, de courage, de joie, de pardon, de grâce et de compassion. Je t’ai créé pour tellement plus que ces parties creuses dont tu avais décidé de te parer et auxquelles tu t’accroches avec tellement d’avidité et de peur. Laisse ces choses tomber de toi. Je t’aime! Ne change pas! Deviens! Ne change pas! Deviens! Deviens Qui je veux que tu sois, Qui je t’ai créé. Je vais continuer à te le répéter jusqu’à ce que tu t’en souviennes.
Moi : Encore une pièce qui part.
Dieu : Oui. Laisse comme ça.
Moi : Alors… Je ne suis pas cassé?
Dieu : Non, mais, comme l’aube, tu brises l’obscurité. C’est un jour nouveau. Deviens!! Deviens qui tu es vraiment!!
Quand tu ne sens plus la force en toi de continuer à avancer, demande humblement à l’Univers de te guider. Tu n’es jamais vraiment seul pour mener ton combat. Une puissance supérieure habite ton cœur.
Le mot « Toltèque », comme vous l’avez probablement déjà appris, signifie « Artiste ». Les anciens Toltèques étaient des Artisans au sens pratique, mais le mot avait également des implications philosophiques. C’est toujours le cas.
Un bon Toltèque s’efforce d’être l’Artiste de son propre Rêve et de son propre Destin.
Mais qu’est-ce qui définit réellement un Artiste – n’importe quel type d’Artiste ?Eh bien, voici quelques astuces pour les identifier :
Un Artiste a le sens de la Beauté.Un Artiste cherche l’Émerveillement partout – dans le monde physique et le monde virtuel.
Un Artiste a la capacité de voir ce que les autres ne voient pas facilement.
Un Artiste est capable d’exprimer cette Vision et de la partager avec le reste de l’humanité.
Un Artiste est prêt à s’abandonner à la Force Créatrice de la Vie… pour être spontané et amoureux.
Regardez autour de vous. La Beauté est partout. La Perfection vit en tout. L’habileté d’un Artiste est de voir cela, et vous êtes l’Artiste, le Toltèque.
Ne laissez pas la peur détruire votre Art. Portez votre Attention sur vos propres actions et réactions. Avec chaque mot et chaque geste (c’est-à-dire chaque coup de pinceau ou inflexion musicale), vous montrez au monde quel genre d’Artiste vous êtes.Inspirez-vous et partagez cette inspiration de manière à ce que tout le monde en profite.
Même avec les règles et restrictions d’aujourd’hui, l’Imagination vous mènera partout. Utilisez la toile qui existe maintenant. Pas celle d’un futur jour hypothétique. N’attendez pas des jours meilleurs. Soyez un exemple. Voyez ce qui est nécessaire et soyez généreux.
Soyez sage, car la Sagesse est en perte de vitesse.
Soyez patient, car le monde perd son sang-froid.
Soyez heureux, car le Bonheur est votre droit d’aînesse.
Soyez gentil, aimez… juste parce que l’Amour n’a pas de conditions. Dans les bons ou les mauvais moments, l’Amour reste constant. Rappelez-vous cela et pratiquez le véritable Amour maintenant – oui, maintenant, au milieu de cette incertitude. Aimez ce que vous craignez. Aimez les autres humains pour leurs petites manies farfelues.
Par-dessus tout, aimez la Vie. Faites confiance à la Vie. Jouez avec la Vie en l’invitant dans les plus petits espaces de votre rêve. Ensemble, vous pouvez transformer ce chaos actuel en un Chef-d’Œuvre durable. Aucune pensée n’est nécessaire. Tout ce dont vous avez besoin, d’un esprit ouvert… et de la Force Créatrice de l’Amour.
La Prière : l’énergie la plus puissante de l’Univers !
Un jour, un thérapeute rend visite à un sage amérindien pour lui demander des conseils.
– Je suis maître de Reiki, lui dit-il,, e canalise, je fais de la voyance, et je suis magnétiseur. Bien que j’aie beaucoup de patients, je ne me sens pas bien dans ma peau. Pouvez-vous m’enseigner une technique pour sortir de ma dépression, de ma colère, de mon mal de vivre ?
– Le sage lui répond : vous êtes rempli de techniques dites thérapeutiques et vous en voulez une autre, mais il n’y a pas de technique amérindienne. Pour un Amérindien, toutes ces techniques inventées en Occident servent seulement à apaiser le mental de vos patients et à meubler la prison de leurs souffrances dans laquelle ils se sont mis depuis des années, quelques fois depuis 10, 20 ans et plus. Mais si vous avez le courage d’ouvrir la porte de votre prison de souffrance, alors vous pouvez faire l’expérience de l’énergie la plus puissante de l’univers qui est la prière et ensuite vous la transmettez à vos patients.
– Mais qu’est-ce que la prière ?
– Pour un Amérindien, la prière est la vibration énergétique la plus puissante que les habitants de la planète Terre puissent concevoir. La prière des hommes et des femmes est une explosion, un déversement inouï d’énergie qui tombe avec la puissance d’un orage. Par la prière, nous sommes reliés aux 4 arbres généalogiques (l’Arbre de vie) :
l’arbre généalogique familial
l’arbre généalogique de l’humanité
l’arbre généalogique de nos frères et sœurs de la nature
l’arbre généalogique de nos Ancêtres du cosmos.
– Est-il nécessaire d’avoir une religion pour prier ?
– Vous savez, les Amérindiens n’ont pas de religion, mais nous prions. Par exemple, quand vous souhaitez la guérison d’un être aimé, quand vous ressentez sa joie ou sa tristesse, quand vous souhaitez le bonheur de vos enfants, quand vous réveillez en vous les énergies de joie, d’amour, de guérison, vous êtes en état de prière . Toutes les prières sont des vibrations qui s’harmonisent avec celles de l’univers et enveloppent les personnes que vous aimez.Dans la prière, on passe de l’inconscience à la conscience que l’énergie de l’univers habite notre corps, que notre Être profond est une énergie de l’univers. Pour un Amérindien, tout est prière : le chant des étoiles, le chant des oiseaux, la danse des colombes, la voix des vagues de la mer, l’amour entre les êtres, la joie des rencontres.Tout le monde prie sans le savoir, comme tout le monde respire sans en être conscient. Prier, c’est vivre humainement, dans l’authenticité de l’éternel présent.La prière n’a pas besoin de mots pour s’exprimer. Le mieux c’est de laisser parler son cœur.
– Alors il lui demande : qui vous a transmis cet enseignement ?
– il lui répond : – Mes ancêtres ! Pour mes ancêtres, tout était habité par la vie : les hommes, les animaux, les arbres, l’herbe, les pierres. Mes parents ne parlaient jamais de la prière, mais chaque jour de leur vie était une prière. C’est pourquoi chaque pas qu’ils faisaient était une prière de remerciement. Quand ils mangeaient, ils bénissaient la Terre-Mère pour la nourriture qu’elle apportait et le bonheur qu’elle leur procurait en la savourant. Par mon expérience, je pourrais vous dire que les prières muettes sont les plus belles et les plus profondes. Je souhaite que votre vie toute entière soit une longue et radieuse prière .Faites de votre action de thérapeute une prière. Ne vous agitez pas, agissez. Ne doutez pas, rayonnez. Alors vous pouvez comprendre une chose très importante: par la prière, « l’impossible devient possible ». Pour les Ancêtres, nos arrières grands-parents, tout était habité par la vie : les hommes, les animaux, les arbres, l’herbe, les pierres… Nos Ancêtres ne parlaient jamais de la prière. Chaque jour de leur vie était une prière. Ils savaient que tout dans ce monde est un cadeau de la VIE : même chaque gorgée d’eau qu’ils buvaient, chaque bouffée d’air qu’ils respiraient. Aujourd’hui encore, vous ne priez pas seulement avec des mots mais aussi avec chaque bouffée d’air que vous respirez. Comme un tambour que l’on frappe, chaque battement de votre cœur est un merci qui chante à la Terre-Mère, aux arbres, aux pierres, aux Ancêtres qui habitent les étoiles. Quand vous caressez un animal, vous reçevez son esprit et vous lui communiquez le vôtre. L’amour permet ce mystérieux contact des âmes.
L’étoile qui luit, prie;
L’arbre qui fleurit, prie;
Le chat qui ronronne, prie.
La prière est un courant d’énergie qui réunit les mondes. Priez avec amour et confiance. Votre prière sera entendue.
Que votre travail soit prière,
Que vos pensées soient prière,
Que votre vie tout entière soit une longue et radieuse prière !
La prière n’a pas besoin de mots pour s’exprimer. Vivez chaque minute comme une prière. La prière est toujours reçue. Le mieux est de laisser parler son cœur. Faites de chacun de vos actes, de chacune de vos pensées, une prière…
— Maître, je suis fatiguée de cacher qui je suis vraiment, à mes amis, à mes parents, au monde… J’aimerais arriver à être moi, sans compromis, cesser de me corrompre pour plaire, de faire semblant pour ne pas blesser, ou être jugée…
— C’est de toi-même que tu te caches… Si tu ne peux être toi- même face au monde, c’est parce que tu ne te regardes pas en face. Il y a une part de toi que tu cherches à fuir. Un aspect de toi que tu ne souhaites pas que les autres voient, et te renvoient.
— Pouvez-vous m’en dire plus ?
— Toute ta vie, n’est qu’une succession d’échecs. Un immense échec. Tu n’as rien réussi, ni ce qu’on a toujours attendu de toi, ni ce que tu as le plus espéré. En même temps, toute ta vie est une succession de succès, tu as absolument tout réussi, traversé toutes les épreuves, et remporté toutes les batailles que tu as menées. Tu es ridicule et grandiose, minable et majestueuse, incapable de regarder ces deux vérités en face et d’embrasser ce que tu es vraiment, alors tu te bats pour être le contraire de ce que tu ne veux pas voir de toi. Ces deux extrêmes te sont insupportables, alors tu traverses la vie en essayant de tenir debout au milieu. Et ta vie est une tentative de sauvegarde des apparences, que tu considères à présent comme un insupportable compromis, un éternel mensonge au monde, qui cache la plus grande vérité à ton sujet.
— Laquelle est-elle ?
— Qu’à la fois tu ne sera jamais à la hauteur de ce qu’on attend de toi, et qu’en même temps, tu as déjà tout réussi, et que tu es sortie triomphante de tout, et qu’il en sera toujours ainsi. C’est en embrassant pleinement ces deux insupportables vérités à ton sujet, que tu transcendes le besoin de paraître ni trop faible, de peur d’être rejetée, ni trop forte, de peur d’être jugée. C’est cela se rencontrer soi, c’est s’accepter dans toute l’étendue de ce que nous sommes, au-delà du perpétuel jugement que tu émets à ton sujet.C’est dire oui, et sourire en face, quand on te dit que tu es belle, grande et extraordinaire. Et dire oui, quand on te fait sentir tout le contraire. Mais fais bien attention, être soi-même, en acceptant ta lumière et ton ombre, irritera et effraiera ceux qui se fuient eux-mêmes… C’est réaliser que ceux qui nous empêchent d’être nous-même, ne se sont jamais rencontrés eux-mêmes, n’ont jamais regardé en face leur incapacité à être ce qu’ils ont envie d’être. Atteindre cet endroit-là de conscience de Soi, puis d’acceptation de ce que tu es vraiment, c’est être capable de s’effondrer, d’abandonner et de se rendre. S’ouvre alors cet espace où tu cesses de te corrompre, de te cacher, de chercher à plaire, et où enfin, tu te rencontres et permets à l’autre de te rencontrer vraiment. C’est cesser ce gigantesque commerce affectif où nous cherchons tous à remplir les attentes de l’autre, pour enfin recevoir ce que nous refusons de voir en nous-même.
Stephan Schillinger – extrait des livres « Par un Curieux Hasard »