Moi aussi enfant j’ai manqué d’attention, d’amour véritable, je leur ai pardonné et je me suis pardonnée .
Par ma résilience j’ai appris en solo à construire mon adulte, j’ai pris confiance en moi et ai découvert ma valeur, mes valeurs, mes besoins.
J’ai accepté de laisser circuler l’énergie d’amour qui me terrorisait, qui n’était que conditionnel et malsaine pour découvrir l’amour pur et en faire mon carburant.
Pouvoir le partager aujourd’hui dans mon intimité (cette zone traumatique) qu’il m’a fallu des décennies à réparer est ma plus belle force, mais au final peu de personnes acceptent de le recevoir par peur de l’inconnu, pensant qu’il se cache forcément quelque chose derrière.
Il est bien plus facile pour moi de partager cet amour dans le cadre de mon travail car chacun y voit et y comprend mon implication, mes intentions. Chacun étant libre de le recevoir ou pas.
D’où je viens, composée de mes traumas et d’un manque d’amour véritable ne fait pas de moi la personne définitive. Chaque jour que Dieu fait avec notre conscience supérieure nous sommes à l’ouvrage pour nous même.
Il m’appartient de penser autrement (me souvenir que je mérite le meilleur, ne plus avoir peur car « suspect »), de m’aimer autrement (j’ai été maltraitée, souillée dans de pseudos amours conditionnels, malsains, névrotiques, sans issue, mais je mérite cet amour inconditionnel qui m’a fait défaut toutes ces années) et de vivre autrement (choisir mes relations interpersonnelles pour n’accepter dans mon champ énergétique que ce qui est bon et juste pour moi, dans le respect et le partage).
Les réparations ayant été faites, je garde ce bien précieux pour le partager dans mon quotidien.
Si comme moi vous faites partie des enfants qui ont vécu la maltraitance physique, psychologique et sexuelle, rien n’est perdu bien au contraire vous avez une résilience de l’âme disponible au fond de votre poche.
Alors autorisons-nous tout cet amour -rare mais disponible – pour nous-même en premier et nous serons le plus beau des distributeurs ensuite.
Mabelle