Oser ou s’accrocher ?

Bonjour, comment vous sentez vous aujourd’hui ?

Lorsque nous vivons une situation malsaine, il est facile d’être tenté de tolérer cela un peu plus longtemps, puis encore un peu plus longtemps encore, de rester là à attendre le moment où les choses s’amélioreront. Car nous tenons pour acquis évidemment que ce moment arrivera obligatoirement. Nous pensons à toutes ces citations « après la pluie, le beau temps », … On se dit qu’après tous ces mauvais jours, le soleil finira obligatoirement par briller. La vie, l’Univers ou je ne sait qui n’oserait pas nous donner une vingtième déception/frustration après la 19ème toujours en cours, surtout quand on a fait de notre mieux selon nos possibilités, qu’on a tout donné. On sait que la vie est faite de hauts et de bas, que tout est changement, qu’il suffit juste d’un peu de patience et que, s’il y a eu beaucoup de bas, nous sommes nécessairement très proche d’un haut.

On peut souffrir longtemps, ainsi, à attendre la récolte de tout ce qu’on a semé. Et il y a une certaine sagesse dans cette vision des choses. Effectivement, tout tend à s’améliorer, et tout ce qui descend finit par remonter. C’est juste que généralemet, et même si cela parait bien compliqué, il faut d’abord accepter de lâcher-prise, ne pas rester accrocher à une situation. Dans le cas contraire, il pourrait bien y avoir une 20ème déception et même une 351ème déception après la 350ème si nous faisons le choix de ne surtout rien changer. Et cela ne servira à rien d’accuser la vie, nous sommes la seule personne responsable de nos choix, choix de changer, choix de ne surtout pas bouger par par des changements que nous prétendons pourtant souhaiter. L’être humain est ainsi fait, il préfère une situation inconfortable à l’inconnu qui pourrait être bien plus confortable pourtant.

Hier encore je parlais avec une dame qui souffre énormément. Elle a des soucis de santé depuis 7 ans et voudrait cesser d’avoir mal. Mais, si elle n’a plus mal, elle ne sera pas reconnue handicapée et elle a peur que ses rentrées soient diminuées. Elle préfère donc continuer d’avoir mal au quotidien d’utiliser des produits qui ne la soulagent qu’à moitié pour rester malade. Cela peut paraître insensé … et pourtant ! Combien de personnes sont dans cette situation. Pourquoi ? Elle ne veut pas reprendre son ancien emploi, elle ne sait pas quoi faire d’autre, elle ne sait pas de quoi son avenir sera fait si elle n’est plus malade, alors elle préfère le rester. Incroyable !!!

Que se cache t il derrière cet immobilisme, le fait de rester accroché des deux mains à une situation dont vous ne voulez pas ? Quel geste n’osez vous pas poser ? Quelle peur vous empêche d’envisager le changement ? Et si vous faisiez un premier pas vers autre chose ? Et rappelez vous que perdre espoir en une chose n’est pas perdre espoir en la vie elle même.

Prenez soin de vous

Mabelle

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