Il y a toujours bien un minimum

Bonjour, je vous espère en forme par ce samedi pluvieux

Je vous partage un article de Diane Gagnon.

Avez-vous remarqué comment parfois on se contente de peu? De vraiment peu? Dans certaines relations, nous tolérons un manque de respect, puis deux, puis trois, puis cent, puis nous perdons de vue notre propre respect à l’égard de nous-mêmes.

Nous acceptons parfois que certaines personnes s’expriment peu dans notre relation avec elles. Puis la communication s’étiole de jour en jour jusqu’à ce qu’un silence vraiment inconfortable s’installe entre nous et ne nous permette plus de discuter franchement et sainement.

Voulant demeurer zens, nous arrivons de temps à autre à rester stoïques devant certaines personnes susceptibles, à qui on ne peut rien dire de peur de déclencher une colère ou une crise. Alors nous nous retenons, nous nous taisons pour acheter la paix, jusqu’à ce que nous ne puissions plus être nous-mêmes dans la relation pour ne pas provoquer d’explosion. La relation subsiste alors sur des bases fausses et inégales.

Une amie me disait récemment : « Il y a toujours bien un minimum dans toute relation! » :

• Un minimum de respect entre nous

• Un minimum d’efforts de la part de chacun

• Un minimum d’amour

• Un minimum de communication

• Un minimum de patience

• Un minimum d’ouverture

Je pourrais continuer la liste de minima encore longtemps! Bien entendu nous voulons plus que le minimum et c’est normal. Nous voulons que la relation soit optimale et qu’elle évolue. Mais pour cela, ça prend la base, le minimum acceptable, probablement différent pour chacun d’entre nous. Mais il faut ce minimum.

Il arrive parfois que nous oublions que, pour qu’une relation fonctionne, qu’elle soit amoureuse, amicale, professionnelle, il y a des seuils minimum en-deçà desquels ladite relation n’en vaut peut-être pas la chandelle.

Nous tolérons ainsi des manques de respects, de l’absence de communication, des efforts inexistants, des susceptibilités fragiles parce que nous oublions qu’il existe un minimum et que nous méritons tous AU MOINS ce minimum.

Si la relation n’a pas d’importance pour nous, il vaut mieux poursuivre son chemin que de laisser un « manque de minimum » nous blesser, nous faire perdre notre temps et notre énergie.

Si nous tenons à la relation, alors nous avons le devoir de nous exprimer pour faire savoir à l’autre que nous avons besoin de ce minimum pour être bien dans la relation. Si l’autre ne collabore pas, il nous faudra vraiment découvrir EN NOUS pourquoi nous tolérons qu’il n’y ait pas ce minimum : Par peur d’être seul? Par manque d’estime de soi? Par répétition d’un pattern qui vient de l’enfance? Par dépendance affective? Parce que la relation est toxique et que nous ne nous en sommes pas encore rendus compte?

Une introspection est essentielle alors : autant nous méritons tous le droit d’exister, autant nous nous valons chacun bien plus que le minimum! Mais il y a toujours bien un minimum acceptable pour qu’une relation soit viable.

Prenez soin de vous

Mabelle

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