Nous avons besoin de guérisseuses, de femmes qui ont traversé l’enfer et en sont revenues, apportant avec elles l’innocence et la pureté.
Des femmes qui voient l’âme, l’écoutent, lui insufflent les vibrations de l’amour, des mots magiques, des chansons douces.
Des femmes qui peuvent caresser l’âme. Elles tiennent la main d’un enfant blessé, d’une fillette abîmée et les soulèvent pour regarder l’arc-en-ciel.
Des femmes qui parlent aux arbres, aux pierres, aux animaux, aux montagnes, à l’eau, qui les écoutent, les comprennent, les conseillent. Elles les aident, les soutiennent.
Des femmes qui ont guéri leurs blessures émotionnelles, la violence, construit leur estime de soi, appris à s’aimer, à aimer, à dire non.
Des femmes qui connaissent les herbes, les fleurs, les arts magiques et ont appris à ne pas en avoir honte.
Des femmes qui, lorsqu’elles bougent, sont accompagnées de rangées d’Anges, et leur mouvement est comme une danse d’énergie, à différents niveaux.
Des femmes qui honorent leurs racines en les transformant et en apportant une nouvelle lymphe à l’arbre.
Des femmes qui ne sont plus des victimes, mais des choix opérants.
Des femmes qui peuvent aider d’autres âmes à se libérer, qui possèdent l’art sacré de soigner, fruit d’un long parcours de leur propre guérison.
Des femmes qui s’expriment en étant humbles, car elles n’ont pas besoin d’être vues par les autres, elles ont pris conscience de qui elles sont. Elles se sont vues honorées par des bénédictions.
Des femmes qui savent qui elles sont, des femmes qui servent le monde.