On ne se méfie jamais assez,
Des êtres qui semblent tout accepter,
Tout supporter en silence,
Et parfois même en souriant.
Leur soumission paraît sans limite,
Puis un jour… ils quittent le jeu,
Tournent les talons,
Claquent une porte,
Et c’est définitif.
On ne peut plus rien pour les retenir.
Intérieurement ils ont fait tout le chemin,
Bloqué les comptes,
Fermé leur coeur,
Ils ne sont presque déjà plus là,
Quand ils annoncent qu’ils vont partir.
D’ailleurs parfois ils ne l’annoncent même pas,
Ils s’évaporent en silence.
Inutile de chercher à savoir
Où ils vont, ce qu’ils font, comment ils vont.
Ils disparaissent de votre vie,
Ils construisent ailleurs.
Cela ne vous regarde pas.
C’était avant qu’il fallait vous intéresser à eux,
Quand leur décision est prise, il est trop tard.
Plus aucun retour en arrière possible.
Mabelle