Mourir d’un cancer du cerveau

Bonjour,

J’espère que vous allez bien en ce matin froid et humide.

Je vous partage un article de Michel Dogna sur les dangers des téléphones portables, cellulaires comme on le nomme dans certains pays, gsm comme on le dit chez moi en Belgique.

Malgré les études plus affolantes les unes que les autres, je vois malheurement des enfants de plus en plus jeunes avec leur téléphone. Une très grande prudence s’impose

Prenez soin de vous, et veillez à la santé de vos enfants

Mabelle

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Téléphones portables, confirmation affolante

Ils détruisent lentement le cerveau des adultes. Et rapidement le cerveau des enfants et des ados.

Un enfant ou un ado qui meurt d’une tumeur cancéreuse du cerveau, c’est très triste.

Mais cela est-il toujours dû à un injuste hasard qui frappe aveuglément ?

Une récente étude pilotée par Ronald L. Melnick pour le compte du gouvernement américain a alerté l’Académie américaine de pédiatrie pour resserrer les recommandations qu’elle faisait aux parents concernant l’usage du cellulaire par leurs enfants – ainsi que par eux-mêmes. Cette étude a stupéfié de nombreux sceptiques – dont ceux du NTP qui prétendait les GSM inoffensifs, et qui ont alors fait un virage à 180 degrés.

L’American Cancer Society a reconnu la valeur scientifique de cette étude, et le magazine Consumer Reports la juge assez révolutionnaire pour désormais recommander à son lectorat de se protéger de ce type de Radio Fréquence.

En effet, l’étude révèle hors de tout doute, que ces radiofréquences micro ondes (autour de 2,4 Giga Hertz) causent les mêmes types de tumeurs chez les rats que celles dont l’incidence est plus élevée chez les humains qui collent leur GSM à l’oreille 30 minutes par jour en moyenne au bout d’une durée de10 ans. Evidemment, les risques augmentent encore en fonction de la dose d’exposition.

A noter que l’étude du NTP est déjà dépassée et ne pourra pas être répliquée, puisque l’exposition correspondait à la technologie de deuxième génération (2G ou GSM pour Global System for Mobile Communications) employée il y a 17 ans, c’est-à-dire au moment de la conception de l’étude. Avec les nouvelles technologies (UMTS pour Universal Mobile Telecommunications System), on arrive déjà à la 5G, ce qui inquiète encore davantage les experts.

Mille fois moins puissante que la technologie 2G, la 3G présente pourtant trois fois plus de risque de développer un gliome, (forme très agressive de cancer du cerveau).

« La puissance moyenne du rayonnement 2G/GSM est 1.000 fois plus élevée que celle des téléphones cellulaires modulés 3G/UMTS)de troisième génération ; et pourtant, pour 100 heures d’utilisation, le risque de cancer du cerveau par l’utilisation d’un téléphone cellulaire 3G/ UMTS est 3,4 fois plus élevé que l’utilisation de 2G » – c’est ce que nous a expliqué par courriel Lloyd L. Morgan, survivant du cancer du cerveau, chercheur à l’Environmental Health Trust et directeur représentant des patients au registre national américain des tumeurs.

L’affiche présentée à la conférence BIOEM 2016 illustrait qu’après 3.000 heures d’utilisation cumulative, le risque de cancer du cerveau d’un téléphone G3/UMTS est de 4 fois la normale, alors qu’avec un téléphone 2G/GSM le risque est de 1,5 fois. Mais comment une puissance 1.000 fois plus faible peut-elle causer un risque plus élevé ? Explication probable : « la modulation UMTS inhibe les gènes de réparation de l’ADN endommagé. »

Recommandations de l’AAP

Face à l’étude du NTP, l’American Academy of Pediatrics (AAP) dit s’inquiéter du fait que des enfants de plus en plus jeunes adoptent le cellulaire alors que leur corps et leur intellect sont en plein développement. Ronald L. Melnick affirme : « Pour les enfants, les risques de cancer du cerveau sont bien supérieurs à ceux des adultes en raison d’une plus grande pénétration et absorption du rayonnement du téléphone cellulaire dans leur cerveau, et parce que leur système nerveux en développement est beaucoup plus sensible ».

L’AAP rappelle que la norme fédérale américaine (de la Federal Communications Commission ou FCC) limitant le rayonnement des téléphones cellulaires n’a pas été mise à jour depuis 1996. Cette limite autorisée aux États-Unis, de 1,6 W/kg, vise seulement à prévenir l’échauffement des tissus du corps d’un adulte et non les effets non thermiques comme les dommages à l’ADN et le cancer. « Les crânes des enfants sont plus minces et peuvent absorber plus de rayonnement. » Voici les nouvelles mesures de sécurité recommandées par l’AAP qui déconseille leur usage par les tout-petits :

Maintenez le cellulaire à au moins 3 cm de votre tête durant une conversation.

Utilisez la messagerie texte autant que possible, sinon téléphonez en mode haut-parleur ou avec un kit filaire mains-libres ou Blue tooth.

Nota :

A ce sujet, il se colporte que les ondes WIFI se propagent dans les écouteurs mains libres – C’EST FAUX et techniquement impossible vu que les écouteurs ne fonctionnent que dans la bande auditive c’est-à-dire 20 Kilo Hertz (20 000Hz) maxi ce qui n’a  rien à voir avec la bande de 2,4 Giga Hertz (milliards de Hertz). Par ailleurs le Blue Tooth émet un signal très faible qui porte à 1 mètre maximum face au signal initial qui porte à des dizaines de km. Donc le Blue Tooth « dangereux » est aussi FAUX.

Faites seulement des appels courts ou essentiels sur le cellulaire. Évitez de transporter votre téléphone contre le corps, comme dans une poche, une chaussette ou un soutien-gorge. Sinon, les fabricants de cellulaires ne peuvent pas garantir que la quantité de rayonnement que vous absorberiez ainsi sera sécuritaire.

Si vous envisagez de regarder un film sur votre appareil, téléchargez-le d’abord, puis passez en mode avion [le seul qui élimine toute émission de RF] pendant que vous le visionnez, afin d’éviter l’exposition inutile aux radiations.

Gardez un œil sur l’intensité du signal (le nombre de barres affichées). Plus le signal est faible, plus votre téléphone émet de rayonnement et plus votre exposition augmente. Mieux vaut attendre que le signal soit plus fort avant d’utiliser votre appareil.

Évitez de faire des appels dans les voitures, les ascenseurs, les trains et les bus. Le téléphone cellulaire travaille aussi plus fort pour communiquer à travers le métal, alors son niveau de puissance augmente.

Les gliomes en hausse

Pour minimiser les risques de l’utilisation du téléphone cellulaire, les critiques – qui sont souvent en conflit d’intérêts car ils sont financés par l’industrie – affirment souvent que l’incidence globale des tumeurs cérébrales est stable. C’est faux ! Le Dr Adlkofer souligne « L’incidence du cancer augmente de 1 à 2 % par année chez les enfants depuis 30 ans et celle des glioblastomes hautement mortels, augmente sans cesse dans la population générale depuis la fin des années 1980 (de 3,1 % par année aux Pays-Bas entre 1990 et 2010 et similairement aux États-Unis, et pour des cancers localisés principalement dans le lobe frontal, le plus exposé aux ondes des cellulaires) ».

De plus, selon l’oncologue et épidémiologiste suédois Lennart Hardell, en Suède, les tumeurs cérébrales de type inconnu ont augmenté de 157 % de 2008 à 2013, prouvant que les registres de tumeurs s’avèrent incomplets et peu fiables. Ce médecin est l’auteur des études les plus connues sur le sujet qui ont contribué au classement 2B des radiofréquences. Il a notamment découvert que les gens qui utilisent le cellulaire de manière intensive avant l’âge de 20 ans vont jusqu’à multiplier par 5 leur risque de cancer du cerveau.

Aujourd’hui, le Dr Hardell affirme, tout comme plusieurs autres experts dont l’ancien patron du NTP, Chris Portier, qu’il faut reclasser les RF comme cancérogènes 2A. L’opinion de Hardell n’est pas à prendre à la légère : depuis la fin des années 1970, les fabricants de l’agent orange, des BPC (biphényles polychlorés) puis du glyphosate (Roundup) avaient aussi critiqué ses études sur la toxicité de ces produits, mais l’histoire lui a donné raison. Son avis sur le 2A est aussi partagé par le Dr Anthony B. Miller, directeur de l’unité d’épidémiologie à l’Institut national du cancer, à Toronto, de 1971 à 1986.

Si ces avis ne vous suffisent pas encore, vous pouvez vous fier à la législation française sur l’exposition aux CEM et aux consignes de sécurité des fabricants de cellulaires qui recommandent de NE JAMAIS LE TENIR CONTRE VOTRE CORPS.

Sources : Microwavenews

microwavenews.com/news-center/ntp-cancer-results

Nota : aucune assurance ne couvre ce risque – concluez vous-même.

A bon entendeur…!

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