
Sois toi

Bonjour,
Comment allez-vous ? Bien j’espère.
J’ai apprécié cet article sur la pleine conscience paru dans Agenda Plus. Si vous ne l’avez pas lu, je vous le partage https://www.agendaplus.be/index.php/be/publications/dossier/629960/la-pleine-conscience
Bonne lecture. Prenez soin de vous
Mabelle
Bonsoir,
Je vous espère en pleine forme en cette soirée encore bien pluvieuse (en tous cas chez moi).
Après quelques soucis informatiques, et des fichiers perdus, je cherchais tout à l’heure une info sur mon blog. Et je constate que je n’ai pas partagé l’information. Je rattrape bien vite cet oubli. Ou, je n’ai pas pris suffisamment de temps pour la trouver car j’étais un peu pressée et, dans ce cas un petit rappel peut être utile pour celles et ceux qui n’avaient pas vu la première info.
Depuis le début du mois, chaque soir à 19 heures, ont lieu des méditations pour la paix. Il s’agit de créer une égrégore donc il n’y a aucun replay, il faut être disponible entre 19 et 20 heures. Chaque soir des thérapeutes donnent un peu de leur temps, totalement gratuitement, pour nous partager un petit atelier pour plus de paix sur notre belle planète.
Je participe chaque fois que cela est possible. Il y a généralement plus de 4000 participant(e)s, et si vous choisissiez de venir vous aussi et de partager l’information, ça serait encore plus plussant.
C’est ici : https://super-radiance.pages.ontraport.net/
J’espère que nous serons encore plus nombreux demain.
Prenez soin de vous
Mabelle
Tout est énergie, et chacun d’entre nous vibre sur certaines fréquences.
Dans le monde des vibrations, il n’existe pas un million de différences, soit les vibrations sont positives ou négatives. Selon le sentiment qui nous habite, nous émettons une vibration qui y correspond.
Si nous ne prenons pas soin de notre vibration en permanence, il est aisé de tomber dans le négatif. Prenons donc de bonnes habitudes.
Selon la physique quantique, il y a 7 choses qui affectent notre fréquence vibratoire.
Les pensées
Toute pensée émet une fréquence vers l’univers et cette fréquence retourne vers l’origine, dans le cas où vous avez eu des pensées négatives, de découragement, de tristesse, de colère, de peur, tout cela reviendra vers vous. C’est pour ça qu’il est si important que vous preniez soin de la qualité de vos pensées et appreniez à cultiver des pensées positives.
L’entourage
Les personnes autour de vous influencent directement votre fréquence vibratoire. Si vous vous entourez de personnes joyeuses, positives et déterminées, vous entrerez également dans cette vibration. Maintenant, si vous vous entourez de personnes se plaignant, médisantes et pessimistes, soyez prudent, elles peuvent diminuer votre fréquence et, par conséquent, vous empêcher d’exploiter la loi de l’attraction en votre faveur.
La musique
La musique est très puissante. Si vous n’écoutez que de la musique qui parle de mort, de trahison, de tristesse, d’abandon, tout cela va interférer avec ce que vous vibrez. Faites attention aux paroles de la musique que vous écoutez, elle pourrait diminuer votre fréquence vibratoire. Et rappelez-vous : vous attirez exactement ce que vous vibrez dans votre vie.
Ce que nous regardons
Lorsque vous regardez des programmes qui traitent de malheurs, de mort, de trahisons, etc. votre cerveau accepte cela comme une réalité et libère toute une chimie dans votre corps, ce qui affecte votre fréquence vibratoire. Regardez des choses qui vous font du bien et vous aide à vibrer à une fréquence plus élevée.
L’environnement
Que ce soit à la maison ou au travail, si vous passez beaucoup de temps dans un environnement désorganisé et sale, cela affectera également votre fréquence vibratoire. Améliorez ce qui vous entoure, organisez et nettoyez votre environnement. Montrez à l’univers que vous êtes apte à recevoir beaucoup plus. Prenez soin de ce que vous avez déjà !
La parole
Si vous prétendez ou que vous parlez mal des choses et des gens, cela affecte votre fréquence vibratoire. Pour maintenir votre fréquence élevée, il est essentiel d’éliminer l’habitude de se plaindre et de mal parler des autres. Alors évitez les drames et la victimisation. Assumez votre responsabilité pour les choix de votre vie !
La gratitude
La gratitude affecte positivement votre fréquence vibratoire. C’est une habitude que vous devriez intégrer maintenant dans votre vie. Commencez à remercier pour tout, pour les bonnes choses et ce que vous considérez comme mauvaises, remerciez pour toutes les expériences que vous avez vécues. La gratitude ouvre la porte pour que les choses arrivent positivement dans votre vie.
Texte original sur le mur de Arte Acción
Prenez soin de vous, et de vos vibrations
Mabelle
Bonjour, j’espère que vous allez merveilleusement bien en ce premier jour de l’an.
Chaque année, au 1er janvier, je fais un bilan de ma vie passée, mais aussi future.
La première question que je me pose est « où en étais-je il y a 10 ans ? » Et vous, où étiez-vous le 1er janvier 2010 ? Parvenez-vous à vous souvenir, exactement, de votre vie ?
Où habitiez-vous en 2010 ? Avec qui ? Quelles étaient vos joies, vos pensées, vos préoccupations, vos doutes, vos lectures ? Qui étaient vos amis ? Quel était votre métier ? Comment se portaient vos finances, votre santé ? Vos désirs ont-ils été oubliés ou assouvis, vos doutes se sont-ils figés en certitudes ou restent ils suspendus ?
Attention, il ne s’agit pas de se juger, voire de se flageller, mais de se retourner et regarder avec bienveillance le chemin parcouru. Cela doit être un réel bonheur de faire ce bilan, de constater les progrès, de regarder les erreurs avec compréhension et compassion.
Pour m’aider, je reprends généralement mon agenda de l’époque, mais je ne les ai pas gardés lors de mon déménagement donc je vous avoue que je ne me souviens plus dans quel état d’esprit j’étais ce premier janvier 2010. L’exercice n’a pas été simple cette année. Qui étais-je, à l’époque ?
Et vous, vous souvenez vous ? Vous pouvez vous faire aider par vos proches qui se souviendront peut-être de certains détails oubliés. Qui sait, cela pourrait faire remonter quelques émotions ou fous rires intéressants en repensant à qui vous étiez à l’époque … il s’en passe des choses sur 10 ans !
Je regarde le chemin parcouru, les choses qui se sont transformées, améliorées, … ou au contraire détériorées. Puis je pense à l’avenir, ai-je toujours envie des mêmes choses que l’an dernier ? J’imagine ce que je voudrais être l’an prochain, dans trois ans, dans cinq ans. Quelle serait ma vie idéale en 2025, si une bonne fée venait sonner à ma porte pour, d’un simple coup de baguette magique, réaliser tous mes rêves ? Que puis je mettre en place si la fée ne trouve pas mon adresse, de quelle manière, avec qui, quand, comment ?
Et puis, je tire des plans sur la comète comme le disait ma grand-mère : Quelle serait la pire situation pour moi dans 5 ans ? Mais surtout que puis je envisager pour minimiser le risque que cela survienne. Je ne fais pas ça juste pour imaginer le pire, seulement pour être bien consciente que plusieurs voies existent tout en sachant que j’ai l’intention de faire les meilleurs choix possibles en fonction de mes priorités (santé, famille, maison, finances, emploi, loisirs, …). Lorsque je suis dans le négatif possible j’ai pris l’habitude de toujours tapoter les points utilisés en EFT pour dissiper rapidement la charge émotionnelle. Tant qu’à faire, autant se concentrer sur le positif mais de savoir ce dont on ne veut vraiment pas permet parfois de mieux savoir ce qu’on désire vraiment.
Ces moments de réflexion sont importants pour savoir où poser notre attention, quel domaine demande un peu plus de concentration et quelle action poser pour éviter que notre vie parte en vrille à la moindre occasion.
Peut-être est ça que certains nomment « prendre des résolutions » ? Mais, selon moi c’est un peu différent.
Selon Wikipédia, les bonnes résolutions sont une coutume de la civilisation occidentale qui consiste, à l’occasion du passage à la nouvelle année le 1er janvier, à prendre un ou plusieurs engagements envers soi-même pour améliorer son comportement, une habitude ou son mode de vie durant l’année à venir. Elles font généralement suite à un besoin présent qui est dur à atteindre.
C’est le problème justement, c’est que les résolutions soient quelque chose de difficile. Du coup, je vois tellement de résolutions prises en début d’année qui sont les mêmes que l’année précédente, il y a trois ans, il y a 10 ans. Les années ont passé, et les résolutions ont souvent été abandonnées dans les semaines après les avoir prises.
D’ailleurs, en 2007, une étude menée par Richard Wiseman, de l’Université de Bristol, impliquant 3000 personnes a montré que 88 % des résolutions de la nouvelle année échouaient. Il est insensé d’essayer d’arrêter de fumer, de perdre du poids, de nettoyer son appartement et d’arrêter de boire du vin au cours du même mois : la volonté est une ressource mentale extrêmement limitée qui se travaille progressivement comme la musculation.
Plutôt que de tout vouloir révolutionner le 1er Janvier au matin, il me paraît plus efficace de plutôt me fixer des buts à atteindre.
Par nature, une bonne résolution existe pour pallier un problème. Vous fumez ? Bonne résolution : vous arrêtez. Vous mangez trop sucré ? Bonne résolution : exit les petits desserts et le morceau de chocolat en fin de journée. Mais, un seul petit écart vous conduit tout droit à la culpabilité. Lors d’un repas entre amis, après avoir dit trois fois non au moelleux au chocolat, vous craquez. Résultat, vous vous avouez vaincue et abandonnez la bataille. Par contre, en choisissant un but à atteindre sans modifier entièrement le quotidien, il est bien plus facile de garder le cap. Si le but est de manger plus équilibré, et que vous avez mangé la délicieuse galette des rois préparée par votre maman de midi, ce n’est pas bien grave, vous ferez plus attention demain, l’objectif n’est pas de se priver de tout mais de manger plus sainement.
C’est dans cette optique que je fais le point en début d’année : regarder d’où je viens et où je veux aller pour pouvoir mettre en place progressivement tout ce qui me mène vers mon objectif tout en profitant de la vie au jour le jour. Le but n’est pas de pallier un problème mais d’aller toujours vers un mieux-être sans mettre à mal mon équilibre et en savourant le chemin. Sachant vers quoi je vais, je peux toujours modifier le cap en cours d’année vers quelque chose qui me conviendrait encore mieux.
Et vous, résolution ou objectif pour 2020 ?
Prenez soin de vous
Mabelle
Bonjour !
2020 sera ce que nous en ferons, individuellement, mais également collectivement
Plutôt que de prendre de « bonnes résolutions » qui seront oubliées avant même la fin du mois, si nous passions plutôt à l’action pour faire la différence vers un monde plus respectueux et juste ?
Agissons plus en Conscience de qui nous sommes vraiment, de ce qui compte à nos yeux, de nos valeurs profondes, de nos rêves.
Prenons conscience de l’impact de nos pensées, paroles et actions sur nous-mêmes, les autres et notre environnement et faisons des choix justes.
Pour ma part, je reste alignée et portée par cette envie d’apporter l’information pour plus de bien-être et une meilleure santé à des milliers de personnes.
Quoi que vous réalisiez cette année, je souhaite que cela vous permette d’évoluer sur vers vos rêves, à votre manière, à votre rythme.
Je ne vais pas vous souhaiter que 2020 soit l’année de l’engagement vers votre bien-être, une année de réconciliation avec vous-même sur le juste chemin pour vous, que vos voeux les plus chers se réalisent car tout ça ne dépend que de vous et des choix que vous ferez. Nous créons notre monde à partir de ce nous croyons ou non possible. Je vous souhaite, si vous vous apercevez que vous vous mettez des barrières, de les remettre en question quoi que les autres en pensent, quoi qu’ils disent ! Ne regardez que ce qui est juste pour vous, c’est la seule manière de créer votre vie plus belle chaque jour.
Merveilleuse année 2020 !
Mabelle
Pendant des années, comme beaucoup de malades j’ai pratiqué l’errance médicale jusqu’à ce que, plus de 15 ans après les premières très grosses douleurs, un algologue me diagnostique une capsulite rétractile à l’épaule gauche. J’avais mal quasiment partout dans mon corps mais personne ne voulait reconnaître autre chose que cette capsulite ! Selon lui, toutes les autres douleurs étaient une conséquence de la mauvaise position due à la douleur à l’épaule. J’avais beau lui dire que l’épaule n’était aussi douloureuse que depuis quelques semaines et que bien d’autres douleurs étaient présentes depuis plus longtemps, j’avais l’impression de lui parler chinois, ou d’être muette, il ne m’entendait pas. J’en avais l’habitude, ça faisait des dizaines de médecins qui ne prenaient pas en compte ce que je disais, qui me voyaient comme un dos, un pied ou une tête et jamais comme une personne entière souffrant à divers endroits.
Dans mon orientation de thérapies alternatives, j’avais consulté de nombreux thérapeutes, et c’est d’ailleurs en espérant me soulager que j’avais entrepris diverses formations (EFT, Reiki, …), qui ne m’avaient pas véritablement aidée finalement. Pas plus que les médecins conventionnels, aucun thérapeute n’avais mis un nom sur ce qui me rendait la vie impossible, mais après tout cela était-il vraiment important ? Ce que je désirais avant tout était de me sentir bien, de pouvoir vivre « normalement ». Pourtant le fait qu’un algologue mette un nom sur une toute petite partie de mes problèmes a été le début de recherches supplémentaires quand il a constaté qu’il ne parvenait pas à me soulager ce qui, en principe est guérissable. Prises de sang, échos, radios, scanners, IRM, densitométrie, consultation de rhumatologues renommés, … j’ai fait tellement d’examens que je ne sais même plus de quoi il s’agissait. A chaque nouveau médecin rencontré, de nouveaux examens, et des maladies étaient éliminées. Au moins on avançait même si on continuait à me prendre pour une folle avec des douleurs psychosomatiques. Je ne savais pas de quoi je souffrais mais au moins je savais ce que je n’avais pas.
Je voulais bien reconnaître que j’avais une capsulite, que je prenais de mauvaises positions pour éviter la douleur, mais je ne voyais pas du tout le rapport avec tous les autres symptômes handicapants au quotidien qui m’invalidaient depuis plusieurs dizaines d’années. Mais l’algologue, lui, avait une explication pour tout. En plus des douleurs musculaires et articulaires, qu’on pouvait éventuellement attribuer à la position, je n’avais plus aucune force (normal, je faisais moins travailler mes muscles !) J’étais épuisée, fatiguée à l’extrême avec de gros soucis de concentration, de mémorisation et des vertiges fréquents (normal je dormais mal à cause des douleurs !) J’étais très sensible à la lumière, les odeurs, les bruits (normal, ça n’avait rien à voir avec le reste ça, c’était les migraines !) J’avais de gros soucis intestinaux (normal, je mangeais trop de fruits et légumes ! Il fallait manger quoi ? Des Mc Do ?). J’avais des sensations de piqûres ou de brûlures dans tout le corps, même l’eau de la douche m’était insupportable (normal, les nerfs étaient sensibles !) Si je parlais de ça autour de moi, on me répondait que je me braquais contre ce médecin qui cherchait une solution, simplement parce que j’étais contre les médicaments !!! C’est totalement exact que je ne voulais pas de ses mélanges explosifs d’anxiolytiques, somnifères, myorelaxants, antidouleurs, … mais totalement faux que je refusais en bloc tout ce qu’il me disait. Je voulais qu’il m’écoute et tente de comprendre que tout ne pouvait être imputé à une capsule d’épaule.
A l’époque je me souviens avoir parlé avec un médecin à la retraite et il m’avait expliqué que, lorsqu’il était en fac de médecine, à se faire lobotomiser par les labos pharmaceutiques, il avait posé la question à un de ses professeurs « comment peut-on connaître les effets secondaires possibles quand on prescrit plusieurs médicaments ? » La réponse avait été « on verra ça plus tard » Cependant il n’a jamais eu de réponse, et c’est après 30 ans de pratique qu’il a compris que la réponse aurait dû être celle ci, à peu de choses près « On ne peut jamais prévoir quoi que ce soit ! On sait plus ou moins quels effets sont possibles, et on peut essayer de gérer ça. Mais chaque corps est différent et il peut toujours arriver quelque chose qu’on n’attend pas quand on prescrit un médicament et qui n’est indiqué nulle part sur la notice. Quand on prescrit deux médicaments, ils interagissent entre eux et donc on sait encore moins ce qui pourrait arriver. Une fois qu’on arrive à trois, même un bon chimiste est incapable de gérer quoi que ce soit ».
Si je m’étais résolument tournée vers les thérapies alternatives, j’avais d’abord tenté de me soigner avec des médicaments totalement inefficaces. Pourquoi ? Parce que c’est ainsi que mes parents m’avaient élevée : tu as mal quelque part, tu appelles le médecin, il a fait beaucoup d’études pour savoir plein de choses que tu ne connais pas, tu prends les médicaments qu’il te prescrit et tu vas mieux. J’avais pu expérimenter que cela n’était pas vraiment la réalité, mais je travaillais en clinique et les choses n’étaient pas simples. Ce n’était pas réellement un choix, simplement une question de survie. En effet, j’élevais seule mes enfants et ne pouvais pas me permettre d’être en congé maladie à 60% de mon salaire. Or je travaillais dans un hôpital et refuser de prendre un médicament que vous donne le chef de service, l’urgentiste ou l’anesthésiste, c’était vu comme un refus de se soulager pour pouvoir travailler et je mettais ma place en jeu si je refusais toutes ces horreurs aux effets secondaires terribles pour moi.
Lorsque je n’ai vraiment plus eu le choix et que j’ai du arrêter le travail, j’ai rejeté toute chimie pour m’orienter vers l’hypnose, le décodage biologique, les guérisseurs et magnétiseurs, la sophrologie, l’acupuncture, la magnétothérapie, la morathérapie, l’ozonothérapie, la naturopathie, l’iridologie, ou encore la méditation. J’ai fait des recherches sur les causes des maladies, j’ai modifié mon alimentation qui l’était déjà depuis que j’avais eu mon premier cancer. J’ai soutenu mon foie, fait des cures détox, …
Et malgré tous mes efforts, rien n’y faisait, quasiment de jour en jour mon état empirait. Si parfois j’allais un peu mieux pendant quelques jours, ce n’était que pour être plus mal encore les jours suivants.
Puis, le diagnostic a enfin été posé avec certitude, j’étais fibromyalgique. Qu’importe selon eux que je trouve ce diagnostic bien tardif puisque cette maladie auto-immune était de toutes manières inguérissable !
Cela en plus des migraines que j’avais depuis l’âge de 8 ans et contre lesquelles personnes ne pouvait rien faire non plus. Woaw, quelles jolies prévisions d’avenir ! J’ai fait quelques recherches sur internet, je me suis penchée sur les causes de la maladie, voulant prendre ma santé en main en malade responsable pour arrêter de subir. Mais je me suis rapidement découragée, j’ai très vite abandonné car tout ce qui se disait sur le sujet était plus que démoralisant et m’aurait fait sombrer dans la dépression que le médecin prétendait que j’avais et qui était responsable de mes douleurs psychologiques. Mais je n’étais pas dépressive, au contraire, j’avais une furieuse envie de vivre, mais de vivre « normalement », pas avec d’atroces douleurs quotidiennes.
Il était bien question parfois des effets néfastes des toxines et métaux lourds, mais déjà lorsque j’avais fait le choix de retirer mes amalgames dentaires en espérant soulager les migraines le médecin avait d’abord souri, pire s’était moqué de moi. Je ne comprenais pas pourquoi cette maladie ne se voit sur aucun examen, je ne pouvais pas m’empêcher de faire le rapprochement avec un déséquilibre acido-basique, un corps rempli de toxines qui ne se voit pas non plus mais qui, selon les naturopathes peut être guéri. Mais j’avais déjà fait des détox sans résultat donc j’ai abandonné tout espoir.
Extérieurement la fibromyalgie ne se voit pas, l’entourage doute, vous pensant paresseuse, l’employeur vous croit affabulatrice, les médecins vous disent hypocondriaque ou dépressive. En gros on est jugé en permanence par des personnes qui sont incapables de comprendre à quel point la vie est difficile, les douleurs invisibles difficiles à supporter.
Oui, on est fatiguée mais on n’est pas forcément déprimée, en tous cas au début, même si d’être sans cesse traitée de fainéante ou de folle tout en ne pouvant pas vivre la vie qu’on désire, on pourrait le devenir. On ne raconte pas des histoires, on a mal aux pieds, aux jambes, aux mains, aux bras, au dos, … il serait plus simple de dire où on n’a pas mal que de dire où on a mal. On a l’impression d’avoir la grippe en continu sans la fièvre. Non, il ne suffit pas de dormir pour aller mieux, d’ailleurs on dort tellement mal et si peu qu’on ne peut même plus nommer cela dormir. Non on ne peut pas sortir avec des amis pour un ciné ou un resto, et encore moins pour faire une journée de shopping parce qu’on ne peut pas supporter la foule, le bruit, et encore moins prévoir si on sera même en état de sortir de la maison le jour prévu. Alors les connaissances nous voient moins qu’avant, ne peuvent pas comprendre car il n’y a rien à comprendre si ce n’est qu’on souffre sans que cela soit visible de l’extérieur. Parce qu’une personne malade, ça doit forcément se voir. Et on vous critique, on vous dit de faire un effort sans même tenter de comprendre que vous faites des efforts à chaque seconde qui passe parce que le quotidien ressemble à marcher sur une jambe cassée, à soulever une tasse qui pèse 45 kilos, faire trois pas est aussi fatiguant que le sont 30 kilomètres pour une personne en bonne santé. On vous juge et vous vous retrouvez complètement isolée face à l’incompréhension de tous, l’étau se resserre, on souffre toujours plus, et seule.
Je vivais dans une grande maison que je ne savais plus entretenir, avec des marches partout qui me fatiguaient plus que de raison, un grand jardin qui aurait demandé l’aide quotidienne d’un jardinier. J’ai déménagé pour une habitation plus adaptée à ma situation. Mais, même là, avec moins de travail de maintenance mon état s’aggravait. J’avais des problèmes de vue. L’ophtalmo m’annonçait deux opérations d’iridotomie suivies de deux autres de cataracte.
La première opération a eu lieu et, j’avais beau ne pas vouloir de médicaments, il fallait absolument mettre des gouttes post op. Celles-ci ont provoqué une grosse réaction allergique. C’est à ce moment là que, sur mon chemin de vie, j’ai rencontré un ange qui m’a parlé de détoxination profonde. Au point où j’en étais je ne croyais plus en rien pour guérir, je voulais juste que cette allergie cesse et je l’ai écoutée. C’était la meilleure décision de ma vie.
J’ai défié tous les pronostics, je pense qu’on peut guérir de la fibromyalgie. Dernièrement quelqu’un m’a dit que c’est impossible, que je suis simplement en rémission et qu’un jour ou l’autre la maladie va refaire surface. Je refuse d’entrer dans cette vision pessimiste. Je m’estime aujourd’hui guérie car je n’ai plus le moindre symptôme de la fibromyalgie depuis 28 mois. Plus non plus de capsulite ou de migraine. Et tous les autres problèmes de santé que je pouvais avoir sont également disparus, je pourrais en écrire un livre comme on me l’a déjà dit à plusieurs reprises. Mais je pense avoir été bien assez longue en vous passant tous les détails supplémentaires.
Par contre, pour garder cet état de santé, il est certain que depuis, j’ai conservé un équilibre alimentaire, je cuisine des aliments bio autant que possible et très peu de viande, je n’achète pas de produits et boissons industriels, je vis le plus sainement possible, tout en étant parfaitement consciente qu’il n’y a plus rien de complètement sain sur cette planète. Puisque je ne peux arrêter de respirer un air pollué, que même les aliments bio poussent dans un sol malade et sont arrosés de pluies remplies de choses aux mots imprononçables, je choisis de me détoxiquer au quotidien. Je choisis la prévention plutôt que d’attendre l’arrivée de pathologies pour prendre les choses en main.
Je n’écris pas cet article pour vous raconter ma vie, elle n’a vraiment rien de palpitant et je suis convaincue que d’autres que moi ont des choses bien plus captivantes à raconter, mais pour vous dire de toujours garder espoir, de ne pas rester figé sur un diagnostic, aussi pessimiste soit-il. Si j’ai pu guérir tout le monde peut en faire autant. Même s’il y a eu de nombreux progrès dans le domaine de la médecine, les médecins ne savent pas tout, loin de là. Ils ne peuvent savoir que ce qu’ils ont appris à la fac. Et que leur a-t-on appris ? A vendre des médicaments. On leur a appris qu’à tout symptôme correspond un médicament à un dosage bien précis selon l’âge, le poids, … Or dans la fibromyalgie, les symptômes sont nombreux et variés et ils y perdent leur latin. Pour guérir ce n’est pas au symptôme qu’il faut s’attaquer mais à la cause.
Le Dr. Robert Ward a déclaré : « La fibromyalgie est le résultat d’une intoxication chronique aux agents pro-oxydants ainsi qu’une condition de stress oxydatif permanente due à notre environnement toxique. »
Un pro-oxydant est une substance qui déclenche un stress oxydatif par l’augmentation des radicaux libres. L’oxydation se produit lorsque les molécules d’oxygène interagissent avec d’autres substances exogènes : pollution (pesticides, particules fines, métaux lourds…), exercice physique trop intense, stress, alimentation industrielle et raffinée (additifs, conservateurs, …), excès de soleil, excipients des produits d’hygiène (parabens, sulfates, aluminium, dioxyde de titane, …), alcool, cigarette, …
Si nous favorisons l’activité antioxydante au niveau cellulaire, nous retrouvons la capacité d’autoguérison du corps. La fibromyalgie est une maladie d’intoxication, en pleine expansion depuis que notre environnement s’est modifié de manière accélérée alors que notre mécanisme d’adaptation n’a pas pu suivre le rythme.
Les toxines et les radicaux libres du stress oxydatif causant des dommages aux cellules ont une affinité particulière pour les cellules du système nerveux central et périphérique, qui ont un taux d’élimination lent. D’où l’origine des maladies neurodégénératives.
J’ai entendu dernièrement (merci Gilles) que tout mammifère a une durée de vie de 7 fois sa vie adulte. Si je calcule bien 7 X 20 ans pour un humain ferait 140 ans. Vous en connaissez beaucoup d’hommes qui vivent ces années, et surtout en étant en bonne santé ? J’ai passé une grande partie de ma vie à être malade et je compte bien rattraper le temps perdu en vivant jusqu’à 140 ans en pleine forme. Je vous invite à en faire de même.
Merveilleuse soirée
Mabelle