Passage à l’heure d’été compliqué

Bonjour,

J’espère que vous allez bien par cette belle journée ensoleillée.

Je vous partage ce matin un article du site lanutrition.fr. Cet article a beau être ancien, il n’en reste pas moins d’actualité. Espérons que les  représentants des différents pays concernés par ces changements d’heure en avril et octobre prendront les bonnes décisions.

https://www.lanutrition.fr/les-news/le-changement-dheure-a-des-consequences-nefastes-sur-la-sante

Bon, allez savoir pour quelle raison, impossible de publier sous forme de lien. Vous pouvez néanmoins copier-coller pour accéder à l’article

Pour vous aider, pensez aux fleurs de Bach

Demain je reviendrai vers vous à propos du jeûne.

Très beau dimanche, prenez soin de vous.

Mabelle

Pourquoi donc me suis-je intéressée au jeûne ?

Bonjour, vous allez bien ?

Je reviens sur la suite de mon article de hier sur le jeûne pour vous donner mon expérience sur le sujet.

Ma première expérience avec le jeûne remonte à quelques années. J’étais en chimiothérapie contre un cancer. Vu les nausées provoquées par mon traitement, je n’avais plus aucune envie de manger quoi que ce soit pour le rendre dans les toilettes dans les minutes qui suivaient mon repas.

Par ailleurs j’en étais à mon troisième cancer, ça commençait à bien faire. Ca ne pouvait pas être simplement le sort qui s’acharnait contre moi, il devait bien y avoir une raison et je la cherchais.

Affaiblie par tous ces traitements lourds, je n’étais pas capable de faire grand-chose de physique, je consacrais beaucoup de mon temps à la lecture et je fouillais un peu partout sur le net.

Je suis arrivée sur plusieurs études faisant un lien entre le sucre et le cancer. Il était question d’affamer les cellules cancéreuses pour arriver à l’autophagie des cellules malades. A l’époque je découvrais et n’étais pas du tout consciente de la quantité de sucres cachés un peu partout dans la nourriture. Lorsque je mangeais une tranche de jambon, je pensais manger des protéines, un peu de graisse aussi, mais certainement pas du sucre. Jusqu’au moment où j’ai compris que je mangeais une quantité impressionnante de sucre sans même le vouloir ni m’en rendre compte.

J’ai pris conscience de la nécessité de revoir de fond en comble mon alimentation.

Il me semblait clair que certains veulent asservir le monde par la chimie et la technologie, peu importe l’impact dramatique que cela peut avoir sur la population, nous menant à notre perte.

Eviter de m’empoisonner plus encore en mangeant était devenu pour moi un réel problème, me demandant une attention permanente. Je ne voulais plus manger de sucre, mais ne savais que faire pour m’en libérer définitivement. J’aurais sans doute pu cultiver mes légumes mais mon état de santé ne permettait pas de me mettre au jardinage. Et mes finances ne me permettaient pas plus d’acheter des produits locaux et bios.

Puis, un jour où je parlais avec une amie du fait que j’étais convaincue que le fait de manger me rendait encore plus malade, elle m’a répondu « malheureusement tu ne peux pas arrêter de manger ». Et je me suis dit « Pourquoi pas ? » J’avais déjà entendu des histoires de personnes se nourrissant de Prâna, mais à l’époque je me disais que c’était quelque chose que seuls des personnes très spirituelles ou dotées d’une volonté incommensurable étaient capables de faire, que ce n’était pas pour moi. Mais l’idée était là et je ne pouvais plus cesser d’y penser.

Evidemment, j’en ai parlé à l’oncologue, qui n’était visiblement pas très au courant de la chose et qui plutôt que de me le déconseiller me l’a carrément interdit. Et je déteste qu’on m’interdise des choses que je juge importantes pour moi. Il n’en fallait pas plus pour que je me mette en recherche sur comment vivre sans manger.

J’ai trouvé de nombreuses informations, mais à chaque fois il était bien recommandé de se faire accompagner par un médecin. Or les médecins à qui j’en ai parlé étaient totalement réfractaires à mon idée.

J’avais trouvé une étude dans laquelle un biologiste californien avait démontré que le jeûne avant et après une chimio réduisait les effets secondaires … sur les souris et qu’elles vivaient plus longtemps que celles qui avaient poursuivi leur alimentation habituelle.

Une autre étude disait qu’en jeûnant on forçait le corps à faire le ménage, qu’il cassait les cellules malades en premier lieu. Cela faisait rire mon oncologue qui n’était pas prêt à remettre en question la médecine officielle et me disait que je ne pouvais pas me comparer à une souris tout en continuant de m’empoisonner avec ses produits chimiques.

Il y avait bien des cliniques spécialisées dans le domaine du jeûne, mais leurs prix n’étaient pas du tout adaptés à mon budget et un séjour à l’étranger signifiait également mettre fin à la chimio.

Tout ça était bien compliqué à mes yeux.

Je ne pouvais que constater que mon état ne s’améliorait pas et les alternatives me semblaient peu nombreuses.

Fermement convaincue que le mieux que je puisse faire pour moi était de me tenir le plus loin possible des prescriptions allopathiques et de détoxiner mon organisme des pollutions qu’il avait subies, j’ai choisi de continuer mes recherches. Il était clair pour moi que moins on mange, plus on vit longtemps.

J’en suis arrivée à la conclusion, que quitte à mourir, je préférais mourir un peu plus tard en étant responsable d’avoir cessé de manger que de mourir rapidement empoisonnée par d’autres.

Attention, que les choses soient bien claires, je ne conseille à personne de suivre mon exemple.

Le jeûne véritable, c’est pas du tout de nourriture, sur une période de temps donnée et définie par avance. Il est évident qu’une telle pratique ne saurait être employée n’importe quand et surtout n’importe comment, par des personnes dépourvues des connaissances suffisantes en la matière.

C’est vrai que, personnellement je l’ai fait, mais mon côté kamikaze n’est pas du tout un exemple à suivre, loin de là. Je vous le déconseille fortement.

Le nettoyage de l’organisme, déclenché par un jeûne bien conduit, devrait toujours être réalisé sous la supervision d’un professionnel de santé, pour être assuré d’une pratique saine et sans danger.

Sauter un repas de temps à autre ne présente aucun risque, mais se lancer dans l’aventure du jeûne nécessite l’avis préalable d’un thérapeute qui effectuera un bilan de santé avant de débuter l’expérience. Actuellement de nombreux naturopathes pratiquent régulièrement le jeûne comme hygiène de vie et pourront vous conseiller correctement sur le sujet.

Je pense que j’ai eu beaucoup de chance parce que tous les effets que l’on peut ressentir lors d’un jeûne sont, pour moi, passés inaperçus. J’avais tant d’effets secondaires avec les traitements de chimio que la transition vers les effets dûs au jeûne ne se sont pas vraiment fait sentir. Je pensais toujours être malade avec mes traitements et n’ai pas réellement fait le lien avec le jeûne.

Lorsque j’ai commencé à jeûner, j’étais tellement mal depuis quelques semaines que je mangeais de moins en moins depuis déjà un moment et je n’ai jamais ressenti de faim, à aucun moment. J’avais mal la tête et peut-être étais ce un signe de détox mais vu que j’avais mal la tête depuis l’âge de 8ans, ça ne me paraissait pas vraiment inhabituel. J’avais mal un peu partout, toutes mes articulations étaient douloureuses, mais cela aussi durait depuis des années, ça avait aussi débuté plus ou moins en même temps que les maux de tête et je vivais avec depuis si longtemps que je m’y étais accommodée. J’avais des douleurs au ventre et de fortes diarrhées mais la chimio me faisait aussi cet effet depuis plusieurs mois donc, rien de réellement alarmant à mes yeux.

Mais rapidement je me suis sentie plus sereine, je n’étais plus constamment dans mes pensées « que va devenir ma fille si je meurs demain, que va-t-elle devenir sans moi, comment va-t-elle poursuivre ses études, … » J’avais cette impression que j’allais mieux, que le mal qui me rongeait perdait la bataille, les douleurs étaient fortement diminuées. Je retrouvais une certaine souplesse perdue pourtant depuis si longtemps. J’étais moins fatiguée, peut-être parce que j’arrivais à dormir durant plusieurs heures d’affilée alors que ça faisait des mois que j’étais éveillée toutes les heures chaque nuit par des douleurs infernales.

Depuis cette expérience le cancer est un lointain souvenir. Une fois guérie (en rémission comme ils disent parce qu’ils refusent de dire autre chose) j’ai recommencé à manger « normalement » et j’ai même recommencé à manger du sucre. Visiblement j’ai du mal à comprendre les choses la première fois, il faut que je répète les mêmes erreurs plusieurs fois avant de comprendre !

Et, bien évidemment j’ai à nouveau été malade. Mais ça, c’est une autre histoire que je vous raconterai prochainement, cet article est bien assez long.

Prenez soin de vous, et si vous êtes tenté par le jeûne, faites vous conseiller et suivre par une personne compétente

Mabelle

Vivre mieux et plus longtemps en jeûnant

Bonsoir, j’espère que vous allez bien et que vous avez pu un peu profiter de la journée ensoleillée.

Ce soir, un petit article sur le jeûne qui fait suite à une conversation que j’ai eue sur le sujet il y a quelques jours.

Le jeûne est une méthode très simple pour vivre plus longtemps, en meilleure santé et avec plus d’énergie.

Une connaissance me disait, pas plus tard que ce week-end, que jeûner c’est priver le corps du carburant nécessaire à son fonctionnement, et qu’on peut se poser la question de savoir si cela est bien intelligent de vouloir rouler sans carburant.

Mais ne serait-il pas plus sensé de cesser de vouloir comparer le corps à une voiture qui, elle serait bien incapable de faire le moindre kilomètre avec un réservoir vide. Le corps est bien plus qu’un simple assemblage de pièces mécaniques. C’est oublier qu’il y a en chacun de nous un médecin prodigieux qui peut accomplir des miracles.

Beaucoup trouvent normal de s’en remettre à des médicaments chimiques pour se soigner et refusent de croire à l’efficacité du jeûne comme thérapie.

C’est vrai que cela peut paraître trop simple pour combattre des maladies telles que Parkinson ou cancer. Et pourtant !

Les recherches sur le jeûne sont assez récentes. Mais déjà les scientifiques estiment que le jeûne est une thérapie très puissante.

Les études démontrent que jeûner améliore significativement la résistance, le fonctionnement et la longévité du corps.

Depuis les années 30, on sait que chez les souris, le simple fait de diminuer de 30% leur apport journalier, allonge leur durée de vie. Dans une étude de mai 2000, elle augmente en moyenne de 40%, passant de 48 à 64 semaines.

L’homme a toujours jeûné, c’est d’ailleurs une tradition ancestrale :

Les bouddhistes pratiquent le jeûne, nécessaire à la méditation des moines, les musulmans pratiquent le Ramadan, les catholiques vivent le jeûne du Carême, et dans le nord de l’Inde les hindous jeûnent tous les jeudis.

Mais, au-delà du jeûne lié aux religions, l’homme a souvent vécu des privations forcées par les circonstances (pauvreté, mauvaises récoltes, guerre, …).

Actuellement, le jeûne est une pratique extrêmement populaire dans certaines régions du monde puisque, par exemple en Allemagne 15 à 20% de la population aurait tenté l’expérience. Ce ne sont pas moins de 16 millions de personnes qui y ont recours… et sont d’ailleurs, pour cela, remboursés par leur système de santé !

Le jeûne est largement utilisé au Japon dans le cadre de psychothérapies. En Russie, il intervient dans la prise en charge de certaines maladies, de la dépression aux troubles obsessionnels compulsifs.

Le jeûne est sans doute la méthode de santé naturelle la plus vieille du monde, et en même temps celle qui suscite le plus de débats.

Critiqué par les uns comme étant une pratique extrêmement dangereuse faite pour les marginaux, les sectes et les fanatiques. Certains parents se retrouvent d’ailleurs en prison pour avoir pratiqué le jeûne avec leurs enfants.

Défendu par les autres qui le voient comme un bouton de remise à zéro du système qui permet de guérir n’importe quelle maladie en faisant un grand nettoyage physique, mental et émotionnel.

Ceci est fort compréhensible, dans la mesure où, en occident, nous mangeons désormais en abondance tout au long de l’année. Cette habitude de manger est si bien ancrée que peu de personnes sont disposées à sauter plus d’un repas pour expérimenter l’intérêt de la pratique. Se priver va à l’encontre de la surconsommation à laquelle nous sommes constamment invités. La perspective de manquer de nourriture pendant quelque temps panique.

Il est clair également qu’il suffit qu’une petite quantité d’individus, ayant une fonction officielle dans le domaine de la santé, critique ouvertement le jeûne sans l’avoir même essayée deux jours d’affilée, pour que la majorité s’en fasse une idée préconçue.

Pourtant l’homme a vécu des millions d’années sans ce confort. D’ailleurs, nos réserves de graisses sont conçues pour nous permettre de tenir 3 mois sans manger.

Le Professeur Henri Joyeux, qui est un homme de grande sagesse, mais aussi de connaissances de l’être humain et de son fonctionnement écrit dans sa lettre « À propos du jeûne en cancérologie

« Le jeûne devrait être systématiquement proposé aux patients, sous surveillance médicale, mais pour cela il faudrait former les psychiatres aux bienfaits des changements des habitudes alimentaires.

Cela est aussi vrai pour la plupart des spécialités médicales, de la pédiatrie à la gériatrie en passant par la cardiologie, la pneumologie, la rhumatologie, la gynécologie, la chirurgie, la neurologie… bref, toutes les spécialités médicales gagneraient à s’ouvrir à la thérapie par le jeûne. »

Quels sont les intérêts du jeûne ?

Jeûner affûte les fonctions cognitives, le cerveau est plus alerte, les idées plus claires.

Les études démontrent que le jeûne influence la capacité d’adaptation, de mémorisation, il est plus alerte, les idées sont plus claires. Il améliore les performances sur les tests de mémoires chez les personnes âgées. Voir l’étude : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25576651

Le jeûne freine non seulement le développement des maladies neuro-dégénératives… mais aussi améliore la qualité de vie de ceux déjà affecté par ces maladies.

Jeûner aide les dépressifs à retrouver un esprit positif grâce aux changements hormonaux initiés : le cortisol augmente au réveil, le taux de dopamine est plus élevé durant la journée, et le soir c’est la sérotonine qui est produite en plus grande quantité et permet de mieux dormir.

Une revue des études sur le jeûne a démontré une amélioration de l’humeur en quelques jours. Voir l’étude : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0165178112008153

Jeûner réduit l’hypertension rapidement, le cholestérol et les triglycérides se normalisent très vite, la tension se normalise et, avec elle une diminution du risque de maladies cardio-vasculaires. Reste à voir avec le médecin si les médicaments sont toujours nécessaires.

Jeûner permet de redevenir conscient des besoins du corps, de différencier une faim réelle d’un désir de nourriture. L’appétit redevient normal, le poids se stabilise avec une perte de la masse graisseuse.

Jeûner améliore le système immunitaire. D’ailleurs il suffit de regarder un animal blessé, il cesse de s’alimenter, ce qui permet au corps de se focaliser sur l’infection à combattre. Le stress oxydatif réduit, le corps peut se concentrer sur la réparation des tissus.

Le jeûne apporte un nombre important de changements, tant chimiques, qu’organiques : l’augmentation de l’hormone de croissance et du métabolisme, réduction du risque de diabète, … Certains de ces bienfaits ne sont probablement même pas encore connus. Mais ce qui est certain c’est que jeûner aide le corps à refonctionner comme il le devrait.

Le jeûne détoxine l’organisme, et on sait aujourd’hui que 4 maladies sur 5 sont directement ou indirectement dues aux toxines stockées dans l’organisme.

En général, effectivement, les jeûneurs témoignent de transformations extraordinaires dans leur vie, tant au niveau physique que psychologique.

Pratiquement tous constatent également une multitude de bénéfices étonnement immédiats, comme une meilleure respiration, une disparition de leurs allergies, une diminution des douleurs articulaires. Un effet rajeunissant est constaté, la peau devient plus lisse, le teint plus lumineux et les cheveux plus soyeux, les yeux sont clairs car le foie est dégagé.

Pour moi, thérapeutique ou préventif, le jeûne offre une vraie solution pour un bien-être et une santé durable.

Notre corps est trop nourri, mal nourri, trop souvent nourri. Bien qu’il soit spécialiste du tri sélectif, il n’est pas capable de se débarrasser de tout ce qui lui est nocif. Il a la capacité de s’auto réparer à condition de ne pas dépasser ses capacités adaptatives Au fil des ans il accumule déchets produits par le fonctionnement des cellules, toxiques issus des pesticides, colorants, additifs et conservateurs. Fatigue et problèmes de santé sont autant de symptômes qui traduisent son encrassement. Jeûner permet au corps d’entreprendre un travail de détoxination.

Comment fait-il ?

Privé de nourriture extérieure, il prend à l’intérieur ce dont il a besoin. Tout d’abord en puisant dans le glucose en réserve dans le foie. Une fois celui-ci épuisé, il se nourri des protéines restées disponibles du dernier repas. Après il se servira dans les réserves graisseuses (le foie a la capacité de transformer les graisses en glucose) et la détoxination commence. Le corps pourrait tenir ainsi durant 40 jours environ, selon le poids corporel de chacun.

Forcément, le premier effet visible de l’extérieur est la perte de poids. Cependant il est important de garder à l’esprit que si le jeûne est entrepris uniquement dans ce but, sans modification des habitudes alimentaires, les kilos reviendront au galop. Jeûner fait partie d’une vision globale de la santé.

Bon, j’avais prévu d’écrire un petit article, et comme souvent me voilà encore partie pour un roman fleuve, désolée. Mes lecteurs de longue date doivent commencer à me connaître. Quand je commence, je ne sais plus m’arrêter 😉

Je vais cependant m’arrêter ici et reprendrai la suite demain, je vous expliquerai pourquoi je me suis intéressée au jeûne.

Prenez soin de vous.

Mabelle

Existe-t-il une connexion entre tout le vivant ?

Bonjour,

Vous allez bien ?

Je vous partage aujourd’hui un article tiré de Pure Santé très intéressant, tiré lui-même de « la pharmacie secrète de la nature », et qui révèle l’interconnexion quantique totale de tout ce qui vit sur notre planète et qui prouve une fois de plus que tout est relié et qu’une observation particulière portée à ce qui nous entoure fait toute la différence entre le silence ou l’invisible et la réactivité ou la communication.

Je vous propose également de visionner l’expérience qui reste encore aujourd’hui malgré toutes les théories inexpliquées des doubles fentes de Young

https://www.youtube.com/watch?v=fwf1kPIvcAY

Voici tout de suite l’histoire d’un superflic qui interrogeait les plantes au détecteur de mensonges.

Ce superflicaméricain de la CIA, Cleve Backster, un dur à cuire, ancien officier de la marine, qui n’avait rien d’un doux rêveur, qui va bientôt soutenir cette idée incroyable : les plantes ressentent quelque chose et nous le font savoir. Il prétend même détenir les preuves de cette “sensibilité” insoupçonnée.

Les grandes découvertes surviennent souvent par hasard ou même par erreur. Pour Cleve Backster, un simple mouvement de curiosité va tout déclencher.Il y a ce jour-là une plante dans son bureau, un dracena, qu’il croit devoir arroser. Allez savoir pourquoi, il lui vient une drôle d’idée : brancher les électrodes de son appareil sur les feuilles du dracena. Comme ça, pour voir si la soif de la plante va se déceler au galvanomètre.

Et la plante lui répond !

Il suppose que l’augmentation d’humidité va entraîner une diminution de la résistance électrique. Tout faux, c’est le contraire : après 30 secondes, le tracé que fait l’appareil ressemble à celui d’un être vivant réagissant à une stimulation émotionnelle !

Éberlué, Cleve décide de poursuivre l’expérience en montant d’un cran. Il va soumettre le malheureux dracena à un test de choc. Comment ? En brûlant la feuille qui se trouve entre les deux électrodes.

Stupéfaction : au moment où cette pensée lui vient, la plume fait un bond sur le papier et marque un pic très net dans le diagramme. Réaction qui se reproduit quand Cleve brûle effectivement la feuille du dracena.

La plante serait-elle sensible à son environnement au point de percevoir les dispositions mentales de l’expérimentateur ? Cleve, perplexe, tente encore autre chose.

L’ancien maître espion aventuré dans la botanique fait d’abord bouillir de l’eau dans une casserole, toujours près de la plante. Puis il prend dans son laboratoire une crevette d’aquarium, qu’il jette dans l’eau bouillante. Et de nouveau – s’il faut en croire le polygraphe – le dracena réagit avec vigueur, comme choqué par la violente agression subie par cet être vivant qu’est la crevette.

Convaincu d’avoir fait une découverte marquante, Cleve Backster s’empresse de la divulguer, provoquant un mélange de réactions enthousiastes et de ricanements. Nous sommes alors à la fin des années 1960 et les esprits ne sont pas encore préparés à cette révélation.

D’autres travaux de par le monde vont pourtant dans le même sens. C’est ainsi qu’à Moscou, la Pravda publie, en octobre 1970, un article très sérieux sous un titre à sensation : « Les végétaux nous parlent. »

Aux États-Unis, où la presse publie plutôt des articles ironiques, Cleve Backster a surtout affaire aux milieux scientifiques, qui lui tombent dessus. Alors qu’il affirme avoir pu renouveler ses expériences, on lui oppose son manque de méthode et de rigueur scientifique. De fait, d’autres expérimentations conduites par des experts selon un protocole rigoureusement étalonné ne donneront absolument rien, selon les déclarations de leurs auteurs.

Cleve, avec une sorte de force tranquille, n’en poursuit pas moins son chemin en précisant sa pensée. Ce qu’il a découvert ? Il en donne la définition, c’est ce qu’il appelle « la perception primaire des plantes ». Autrement dit, les plantes perçoivent quelque chose, cette perception se traduit dans leur apparence et leur fonctionnement. En somme, les plantes communiquent, comme il l’explicitera dans un livre publié bien plus tard en France (2014) sous le titre : « L’intelligence émotionnelle des plantes. »

Qu’en est-il aujourd’hui ? Certains pensent encore que l’ancien du contre-espionnage n’est qu’un doux rêveur. Pourtant, d’autres découvertes sont venues depuis témoigner en sa faveur. Les plantes sont évidemment sensibles au stress face aux agressions naturelles : sécheresse ou excès hydrique, chaud ou froid, parasites… Mais plusieurs études tendent à montrer que le comportement affectif de l’homme et notamment du jardinier influe sur la croissance et l’état des végétaux.

Plus sensationnel encore : il semble que les végétaux soient sensibles… à la musique. C’est ce qu’a notamment démontré un physicien des particules, Joël Sternheimer. Ce savant doué d’un solide bon sens s’est rappelé avoir entendu dans son enfance que « la musique de Mozart fait donner du meilleur lait aux vaches ». Pourquoi donc ? Le physicien a creusé la question. C’est un peu compliqué à expliquer, disons qu’il a découvert une analogie entre la façon dont une protéine se constitue et la suite de notes cohérentes composant une mélodie.

« Une protéine, explique l’expert, est une chaîne d’acides aminés. Lors de la fabrication d’une protéine dans un organisme, chaque fois qu’un acide aminé s’ajoute, environ quatre à cinq fois par seconde, une onde dont on peut calculer la fréquence est émise. » Et ces suites de fréquences, construites comme une mélodie, ont été baptisées par Joël Sternheimer du nom de “protéodies”. Ceci est encore une autre histoire, mais retenons seulement que l’utilisation des protéodies peut favoriser la croissance végétale, stimuler la résistance à telle maladie ou au contraire inhiber telle fragilité génétique.

Pour ceux qui croiraient que c’est une blague, on précisera que déjà soixante-dix vignerons, entre autres dans le Bordelais, et une trentaine de maraîchers utilisent les protéodies – c’est-à-dire la diffusion de certains airs de musique – pour améliorer naturellement leurs cultures. C’est ainsi qu’on peut entendre par instants une petite ritournelle diffusée par haut-parleurs en se promenant dans les vignes du Seigneur.

Quant à notre héros Cleve Backster, le voici en passe d’être un précurseur reconnu. Même si le monde scientifique continue de le dédaigner. « C’est la résistance habituelle aux idées nouvelles, explique-t-il placidement. Mais j’ai une alliée merveilleuse : mère Nature. »

La conviction profonde de cet homme, tombé par hasard sur ce continent de la connaissance comme Christophe Colomb en Amérique, c’est qu’il existe une « harmonisation fondamentale entre tous les êtres vivants » et que tous communiquent, y compris les végétaux. La frontière est-elle d’ailleurs si nette entre l’animal et le végétal ?

C’est en tout cas une éthique du vivant qui s’affirme ainsi et nous inspire une attitude respectueuse, voire affectueuse, envers la nature et la multitude des êtres et des choses qui la constituent.

Je vous souhaite une merveilleuse journée !

Mabelle 

Citation de la semaine

Bonjour,

Dis-moi, ce matin as-tu ralenti le pas en sortant de chez toi ?

As-tu pris le temps d’apprécier la douceur de l’air devant ta fenêtre ouverte ou dehors ?

As-tu pris conscience de la chance que tu as de vivre ?

As-tu pris conscience de la chance que tu avais par rapport aux 80% de la population mondiale ?

Pas encore ?

Alors passe vite à l’action ! Prends conscience de chaque détail de la vie.

Prends le temps de faire ce qui est vraiment important, te retrouver et retrouver ta vie, prends le temps d’apprécier chaque moment de la vie que ça soit avec ton entourage ou toi-même.

Prends le temps de vivre ta vie, et profites en.

Mabelle

Etre acteur de sa vie, être soi en pleine conscience