La tortue avisée

Tout le monde sait que les tortues sont extrêmement avisées. Un jour, l’une d’entre elles rassembla tous les animaux pour les avertir :
« Une dangereuse plante pousse dans notre forêt. Nous devons la supprimer, sinon c’est elle qui nous supprimera !  »

tortue

La tortue conduisit les animaux à la lisière de la forêt où s’étendaient les champs de chanvre et dit : « Voici la plante en question !  »

Les animaux l’examinèrent et goûtèrent à ses petites feuilles. L’antilope fit la grimace : « C’est amer. Je ne vois pas pourquoi je devrais la brouter.  »

Le flamant hochait la tête : « Moi non plus. Je ne peux rien faire du chanvre, puisque je vis la plupart du temps dans l’eau. »

La carpe ne dit rien, mais s’en alla d’un coup de nageoire.

Ainsi, le chanvre poussa en toute tranquillité.

Un jour, les hommes vinrent, l’arrachèrent et en tressèrent des cordes. Ils les prirent pour bander leurs arcs. Ensuite, ils taillèrent des flèches dans l’écorce de palmier et allèrent chasser les oiseaux.

Arrivés au bord de l’eau, ils lancèrent leurs flèches contre une bande de flamants. Les oiseaux s’envolèrent, mais l’un d’entre eux resta sur la rive, mortellement blessé.

La tortue s’approcha de lui : « Si tu m’avais obéi lorsque je t’avais demandé de supprimer la plante de la forêt, tu volerais aujourd’hui tranquillement dans les cieux !  »

Le flamant supplia : « Aie, tortue ! aide-moi  »

« Il est trop tard.  »

Un homme vint, prit le flamant et l’emporta chez lui.

Ensuite, les hommes prirent une canne et y attachèrent une corde avec un crochet au bout. Ils plongèrent l’hameçon dans l’eau et en très peu de temps, une carpe s’agita au bout de la corde.

La tortue s’approcha d’elle à la nage : « Si tu m’avais écoutée, tu nagerais aujourd’hui en toute tranquillité !  »

« Aïe, tortue ! aide-moi !  » supplia la carpe.

« Il est trop tard « , répondit la tortue.

Un homme tira sur la canne et sortit la carpe de l’eau.

Ensuite, les hommes prirent les cordes et en firent des noeuds coulants qu’ils disposèrent sur un sentier. L’antilope s’y laissa prendre.

La tortue s’approcha d’elle : « Si tu m’avais écoutée, tu courrais aujourd’hui tranquillement dans la clairière !  »

« Aie, tortue ! aide-moi !  » supplia l’antilope.

La tortue rongea la corde et libéra l’antilope. Depuis ce jour, elles furent amies. Et pourtant, l’antilope était aussi idiote que la tortue était rusée. Certes, elle admirait son amie pour son intelligence mais se disait dans son for intérieur : « Son intelligence ne lui sert à rien, puis qu’elle est lente. Elle ne peut attraper personne, pas plus qu’elle ne peut fuir ses ennemis.  »

Un jour, la tortue défia l’antilope : « Tu me crois lente, mais je peux te battre à la course quand cela me plaît.  »

« Je voudrais voir cela !  » riait l’antilope.

« Alors regarde bien. Nous allons courir jusqu’au sommet de cette colline et on verra bien laquelle d’entre nous y arrivera la première.  »

Juste avant la course, la tortue mordit la queue de l’antilope et s’y suspendit.

L’antilope courut jusqu’au sommet de la colline et se retourna pour voir peiner la tortue. Celle-ci lâcha la queue de l’antilope et dit : « Je suis là. je t’attendais.  »

L’antilope avait beau se creuser la tête, elle ne comprit pas comment la tortue s’y était prise pour arriver avant elle.

En ce temps-là, le roi des animaux, le lion, convia tous ses sujets à un somptueux festin. Le léopard, le singe, l’éléphant vinrent ainsi que l’antilope et la tortue. Le repas fut magnifique, il y avait de la nourriture en abondance pour tout le monde. L’éléphant mangea des bananes, le crocodile du poisson. Par malchance, la tortue et l’antilope, qui avaient déjà l’eau à la bouche, avaient oublié leurs assiettes à la maison. Le lion avait bien demandé aux animaux d’apporter leurs assiettes, mais la stupide antilope n’y avait pas pensé. La tortue, occupée à inventer ses mauvais tours, avait bel et bien oublié, elle aussi, son couvert.

Elle se tourna donc vers l’antilope : « Cours vite à la maison chercher deux assiettes pour que nous puissions manger !  »

Mais l’antilope n’avait pas envie : « Pourquoi moi ? Ne cours-tu pas plus vite que moi ?  »

« Certes, mais tu habites plus près.  »

L’antilope s’en alla chercher deux assiettes, mais auparavant, elle cria à la tortue : « Ne mangez pas tout !  »

La tortue se mit aussitôt en quête d’une assiette. Elle aperçut un minuscule roitelet qui portait une énorme assiette.
« A quoi te sert une aussi grande assiette ?  » lui demanda la tortue. « Deux graines suffisent pour te remplir l’estomac.  »

« Tu as bien raison « , acquiesça le roitelet. « D’ailleurs, j’ai fini de manger.  »

« Dans ce cas, pourrais-tu me prêter ton assiette ? J’ai oublié la mienne à la maison « , demanda la tortue.

Le roitelet ne se fit pas prier : « Fais seulement attention à ne pas la casser.  »

La tortue remplit son assiette et mangea à se faire éclater le ventre.

Après qu’elle eut rendu l’assiette au roitelet, l’antilope revint. Elle se mit aussitôt à se lamenter : « Vous ne m’avez rien laissé !  »

Et, en effet, seuls des os et des peaux de bananes témoignaient du magnifique festin.

« Tu n’es pas la seule !  » riposta la tortue. « je n’ai pas mangé une seule bouchée en attendant mon assiette. Tu en as mis du temps !  »

Le lion interrompit les lamentations de la tortue et de l’antilope qui se tenaient là, toutes penaudes, l’assiette vide à la main : « Vous avez tous bien mangé et vous avez pris des forces. Je vous donnerai l’occasion d’en faire une brillante démonstration. Nous allons tous lutter les uns avec les autres. Les vaincus deviendront les serviteurs des vainqueurs et le plus fort d’entre nous sera le roi. L’éléphant arbitrera les combats.  »

L’idée du lion était bonne. Il avait beau être très courageux et puissant, l’éléphant était tout de même plus fort que lui. En tant qu’arbitre, cependant, il ne pouvait pas prendre part à la compétition.
Le lion ouvrit les hostilités en rugissant et bondit sur l’antilope. Celle-ci s’écarta et s’enfuit à toutes jambes. Voyant qu’il n’arriverait pas à l’attraper, le lion se tourna contre la tortue qui se tenait juste à côté. Malheureusement, il ne pouvait rien contre sa dure carapace. Il essaya donc de la retourner sur le dos avec sa patte, mais la tortue le mordit et rentra la tête dans sa carapace, tenant la patte du lion bien serrée dans ses mâchoires. Le lion rugit de douleur, mais la tortue tint bon. L’éléphant dut la déclarer vainqueur de la compétition.

Le lion s’en alla, vexé et humilié. La tortue devint la reine des animaux. Lorsque l’antilope revint sur ses pas, la tortue lui dit : « Je t’ai sauvé la vie une seconde fois. Si je n’avais pas tenu la patte du lion, il aurait bien fini par t’attraper.  »

L’antilope la remercia avec effusion. La tortue ne resta pas longtemps au pouvoir. Les animaux oublièrent rapidement qu’elle avait vaincu le lion et celui-ci récupéra petit à petit tout son prestige.

Au demeurant, la tortue se moquait éperdument de sa nouvelle fonction, elle était trop intelligente pour une reine !

Conte africain

Que le meilleur vous accompagne – Mabelle

Magnifique projet, belle récompense

Un grand jour pour Power Clouds. Le projet d’énergie renouvelable impliquant des milliers de personnes dans le monde entier est le vainqueur du prestigieuxSolar Award 2014, dans la catégorie “Project Development”.

solar awards

Power Clouds a réussi à battre des projets comme ceux de l’IKEA et du Gouvernement d’Afrique du Sud, grâce à un vote conjoint du jury et du public.

Le CEO de Power Clouds Roberto Forlani sera présent personnellement à la remise des prix qui se déroulera mardi 23 Septembre à Amsterdam. Roberto Forlani montera sur la prestigieuse scène du Solar Award pour faire un discours dans lequel il remerciera les milliers de personnes participant à Power Clouds ainsi que la compagnie partenaire WOR(l)D Global Network, qui est en train de contribuer de manière déterminante au succès du projet.

Le prix “Solar Award” en est à sa quatrième édition et est promu par Solar International. Il a pour objectif de déterminer quels sont les meilleurs projets dans le domaine de l’énergie solaire. Pour les autres catégories en compétition, les vainqueurs sont des compagnies du calibre de LG ElectronicsPanasonicFirst Solar et BOSS.

Power Clouds est fière d’être à leurs côtés parmi les plus grands dans le domaine énergétique.

Quant à moi, je suis extrêmement fière de faire partie de ce projet magnifique.

Si vous souhaitez nous rejoindre, n’hésitez pas à me contacter.

Si vous souhaitez assister à un webinaire de présentation ce soir, à 20h30, en voici le lien : http://energyvie.videowebmeet.com

Merci de vous identifier correctement pour entrer dans la salle : energyforall + votre prénom + votre pays

On se retrouve dans la salle ?

Mabelle

Le sourire commence par les pieds

pied sourire

« Le sourire commence par les pieds  » Proverbe chinois

Les zones de réflexes les plus communes sont les pieds (réflexologie plantaire), les mains (réflexologie palmaire), le visage (réflexologie faciale ou Dien Chan), les oreilles (auriculothérapie), le nez (sympathicothérapie). Cependant, la réflexologie plantaire est la plus connue, et la plus couramment pratiquée.

La réflexologie, technique ancienne, a évolué au fil du temps. C’est le Dr Fitzgerald qui a créé la réflexologie moderne. Sa théorie a officiellement vu le jour en 1913.

En fait, c’est en faisant des recherches sur les moyens d’anesthésier les patients qu’il a découvert, un peu par hasard, qu’il pouvait diminuer la douleur en faisant des pressions sur différents points.

La réflexologie atténue ou active les fonctions de notre corps grâce à la pression des doigts sur certains points.

Cette technique favorise la détente et le bien-être par le massage et la manipulation des pieds.

Elle permet d’éliminer les blocages provoqués par le stress, de rétablir l’équilibre du corps. Elle permet à l’organisme de développer son propre pouvoir de guérison

Les pieds sont divisés en zones réflexes correspondant à une partie du corps, ce sont ainsi une sorte de miroir de l’intégralité du corps.

Au total la réflexologie permet de stimuler les 7200 terminaisons nerveuses qui se trouvent dans les pieds

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Le petit exercice ci-dessous aide à soulager la fatigue, les débuts de maux de tête, la nervosité, le stress :

Mettez-vous en position debout

Inspirez lentement en montant sur la pointe des pieds

Expirez en redescendant sur les talons

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Le massage suivant permet d’évacuer les tensions, et le stress au quotidien :

Déposez au creux de vos mains quelques gouttes d’huile de massage aux effets relaxants.

Massez votre cheville, en descendant au fur et à mesure sur le dessus du pied puis, entre les doigts de pieds en passant bien l’huile entre chacun des orteils.

Passez à la plante du pied. En passant vos doigts sur la plante du pied vous devriez sentir des zones de tension. Prenez le temps de dénouer ces tensions en effectuant de petits cercles légers sur les endroits qui posent problème.

Prenez vos orteils dans vos mains, en les disposant en éventail et étirez les gros orteils de chaque côté.

Utilisez vos doigts de la main comme des peignes, et peignez le dessus de votre pied en partant de la cheville, jusqu’aux doigts de pieds.

Massez de nouveau la plante du pied mais, cette fois, en faisant du palper-rouler sur toute la longueur de la plante.

Lissez ensuite la plante de pied en effectuant des pressions de haut en bas, jusqu’au talon.

Etirez vos orteils et votre cheville

Lorsque le massage est terminé, prenez un bain de pieds (à  l’eau tiède additionnée de gros sel) durant une dizaine de minutes. Ce bain de pied prolonge les effets bien-être de la réflexologie.

Prenez soin de vous – Mabelle

Les miroirs de l’âme

génie

Il était une fois un jeune prince qui trouvait les gens autour de lui méchants et égoïstes. Il en parla un jour à son précepteur qui était un homme sage et avisé et qui confia une bague au prince.

– Cette bague est magique. Si tu la tournes trois fois sur elle-même, un génie t’apparaîtra. Toi seul le verras. Chaque fois que tu seras insatisfait des gens, appelle le. Il te conseillera. Mais fais attention : ce génie ne dit la vérité que si on ne le croit pas. Il cherchera sans cesse à te tromper.

 Un jour, le prince entra dans une violente colère contre un dignitaire de la cour qui avait agi contre ses intérêts. Il fit tourner trois fois la bague. Aussitôt, le génie apparut :

– Donne-moi ton avis sur les agissements de cet homme, dit le prince.

– S’il a fait quelque chose contre toi, il est indigne de te servir. Tu dois l’écarter ou le soumettre.

À ce moment, le prince se souvint des paroles étranges de son précepteur.

– Je doute que tu me dises la vérité, dit le prince.

– Tu as raison, dit le génie, je cherchais à te tromper. Tu peux bien sûr asservir cet homme, mais tu peux aussi profiter de cette situation pour traiter avec lui, trouver un terrain d’entente et t’en faire un allié.

 Parcourant un jour la ville avec quelques compagnons, le prince vit une immense foule entourer un prédicateur populaire. Il écouta un instant le prêche de cet homme et fut profondément choqué par des paroles qui contrastaient violemment avec ses propres convictions. Il appela le génie.

– Que dois-je faire ?

– Fais-le taire ou rends-le inoffensif, dit le génie. Cet homme défend des idées subversives. Il est dangereux pour toi et pour tes sujets.

Cela me paraît juste, pensa le prince. Mais il mit néanmoins en doute ce que le génie avait dit.

-Tu as raison, dit le génie, je mentais. Tu peux neutraliser cet homme. Mais tu peux aussi examiner ses croyances, remettre en cause tes propres certitudes et t’enrichir de vos différences.

 Pour l’anniversaire du prince, le roi fit donner un grand bal où furent conviés rois, reines, princes et princesses. Le prince s’éprit d’une belle princesse qu’il ne quitta plus des yeux et qu’il invita maintes fois à danser sans jamais oser lui déclarer sa flamme.

 Un autre prince invita à son tour la princesse. Notre prince sentit monter en lui une jalousie profonde. Il appela alors son génie.

– Que dois-je faire, selon toi ?

– C’est une crapule, répondit le génie. Il veut te la prendre. Provoque-le en duel et tue-le.

Sachant maintenant que son génie le trompait toujours, le prince ne le crut pas.

– Tu as raison, dit le génie, je cherchais à te tromper. Ce n’est pas cet homme que tu ne supportes pas, ce sont les démons de tes propres peurs qui se sont éveillés quand tu as vu ce prince danser avec la princesse.Tu as peur d’être délaissé, abandonné, rejeté. Tu as peur de ne pas être à la hauteur. Ce qui se réveille en toi dans ces moments pénibles te révèle quelque chose sur toi-même.

 À l’occasion de la réunion du grand conseil du royaume, un jeune noble téméraire critiqua à plusieurs reprises le prince et lui reprocha sa façon de gérer les affaires du royaume. Le prince resta cloué sur place face à de telles attaques et ne sut que répondre.

L’autre continua de plus belle et à nouveau le prince se tut, la rage au cœur. Il fit venir le génie et l’interrogea.

– Ôte-lui ses titres de noblesse et dépouille-le de ses terres, répondit le génie. Cet homme cherche à te rabaisser devant les conseillers royaux.

– Tu as raison, dit le prince. Mais il se ravisa et se souvint que le génie mentait. Dis-moi la vérité, continua le prince.

– Je vais te la dire, rétorqua le génie, même si cela ne te plaît pas. Ce ne sont pas les attaques de cet homme qui t’ont déplu, mais l’impuissance dans laquelle tu t’es retrouvé et ton incapacité à te défendre.

 Un jour, dans une auberge, le prince vit un homme se mettre dans une colère terrible et briser tables et chaises. Il voulut punir cet homme. Mais il demanda d’abord conseil au génie.

– Punis-le, dit le génie. Cet homme est violent et dangereux.

– Tu me trompes encore, dit le prince.

– C’est vrai. Cet homme a mal agi. Mais si tu ne supportes pas sa colère, c’est avant tout parce que tu es toi-même colérique et que tu n’aimes pas te mettre dans cet état. Cet homme est comme un miroir pour toi.

 Une autre fois, le prince vit un marchand qui voulait fouetter un jeune garçon qui lui avait volé un fruit. Le prince avait vu filer le vrai voleur. Il arracha le fouet des mains du marchand et était sur le point de le battre lorsqu’il se ravisa.

– Que m’arrive-t-il, dit-il au génie. Pourquoi cette scène m’a-t-elle mis dans cet état ?

– Cet homme mérite le fouet pour ce qu’il a fait, répondit le génie.

– Me dis-tu la vérité ?

– Non, dit le génie. Tu as réagi si fortement parce que l’injustice subie par ce garçon t’a rappelé une injustice semblable subie autrefois. Cela a réveillé en toi une vieille blessure.

Alors le prince réfléchit à tout ce que le génie lui avait dit.

– Es-tu en train de me dire que ce ne sont pas les paroles ou les actes des autres qui me gênent, me troublent ou me touchent ?

– Tu as bien compris, dit le génie. Ce ne sont ni leurs paroles ni leurs actes qui te dérangent ou que tu n’aimes pas, mais ce qui se réveille en toi à ce moment-là : tes peurs, tes blessures, tes frustrations, tes insuffisances.

Toutes ces choses dorment au fond de toi et sont réanimées lorsque quelqu’un dit ou fait quelque chose qui entre en résonance avec elles.

Si tu jettes une mèche allumée dans une jarre d’huile, celle-ci s’enflammera. Mais si la jarre est vide ou qu’elle contient de l’eau, la mèche s’éteindra d’elle-même au fond.

Ton agacement face aux autres est comme un feu qui s’allume en toi et qui peut te brûler, te consumer, te détruire.

Mais il peut aussi t’illuminer, te forger, te façonner et faire de l’autre un allié sur le chemin de ta vie.

Toute rencontre difficile devient une confrontation avec toi-même, une épreuve, un moyen de te connaître, une initiation. Mais aussi un chemin qui s’ouvre devant toi.

– J’ai besoin de savoir encore une chose, dit le prince. Qui es-tu ?

– Je suis, moi aussi, ton reflet dans le miroir.

 Texte de Charles Brulhart Janvier 2005

Merveilleuse semaine – Mabelle

De nouvelles observations associent régime alimentaire pauvre et cancer

Dans l’article « Food, Nutrition and the Prevention of Cancer: A Global Perspective,” (Alimentation, nutrition et prévention du cancer : une perspective mondiale), le World Cancer Research Fund dévoile une excellente appréciation de la connexion entre régime alimentaire et certaines formes de cancer.

légumes

Suite à un examen approfondi de 500 000 articles scientifiques portant sur 17 types différents de cancer, 286 spécialistes ont élaboré le rapport le plus important et le plus systématique en son genre. L’article présente ce qui est appelé « des résultats incontestables » démontrant que 40 pour cent de toutes les formes de cancer peuvent être évités par l’alimentation, le maintien d’un poids normal et une activité physique modérée.

Selon le directeur de recherche Jan Erik Paulsen, il y a tout lieu de croire qu’une mauvaise alimentation est encore plus susceptible que le tabac de causer un cancer. Plus précisément, les régimes amincissants pauvres en glucides lors desquels il est recommandé de consommer principalement des viandes rouges sont particulièrement dommageables.

« Ma théorie est que le fer héminique est si stable qu’il survit à la digestion de la viande dans l’intestin grêle et passe sans avoir été dégradé pour atteindre le côlon », dit Paulsen. « Là, il réagit avec les métabolites (les produits intermédiaires et finaux du métabolisme) produits par la flore bactérienne pour former des nitrosamines, reconnues pour causer le cancer. »

De façon alarmante, l’augmentation du nombre de cas de cancer est estimée pouvant atteindre les 75 pour cent à l’échelle mondiale d’ici 2030 et devrait doubler dans les pays les plus pauvres de par la prolifération d’un style de régime alimentaire occidental. Toutefois, un régime à base d’aliments réputés anti-cancer, riche en nutriments les plus puissants tels que champignons, légumes crucifères, oignons, baies, haricots et graines, peut être la meilleure façon d’opter pour une approche proactive et préventive.

Corsentials terre

L’un des principaux objectifs de LifeWave est la promotion d’une alimentation saine, d’une activité physique régulière, d’une consommation en eau suffisante et l’utilisation de nos produits comme moyen de promotion d’une santé optimale. Fournir à votre corps des nutriments de qualité et utiliser régulièrement CORSENTIALS sont d’excellentes façons de commencer la journée du bon pied.

Prenez soin de vous – Mabelle

Il faut changer le monde

Voici un magnifique texte écrit par Stéphane Laporte lors des tristes événements du 11 septembre 2001. Même si les événements se sont passés il y maintenant 13 ans, la réflexion se veut toujours actuelle.

changer le monde

Il faut changer le monde
On ne peut pas vivre comme ça. Il y a une boule dans notre gorge. Il y a de la peine dans nos yeux. Et de la peur dans notre coeur.

Il faut changer le monde.
Des hommes qui avaient l’impression de vivre pour rien, décident de mourir pour quelque chose. Alors ils prennent un avion. Et s’écrasent sur des buildings. En tuant des milliers de gens. Des milliers d’innocents.

Il faut changer le monde.
Des compagnies immensément riches exploitent des enfants pour faire encore plus d’argent.

Il faut changer le monde.
Des hommes qui disent aimer des femmes, les frappent et les tuent. Parce qu’ils ont trop bu.

Il faut changer le monde.
Des parents méprisent leurs enfants. En les traitant de pas bons. En brisant leurs corps. En cassant leurs âmes. En les battant.

Il faut changer le monde.
Des sans-abri meurent de froid. Sans que personne les voit.

Il faut changer le monde.
Des personnes âgées meurent d’ennui. Sans que personne s’en soucie.

Il faut changer le monde.
Des milliers d’Africains meurent de faim, mais ils meurent trop loin pour que ça nous touche. Pour qu’on lève le petit doigt.

Il faut changer le monde.
Un oiseau vole dans le ciel. Et l’on tire dessus.

Il faut changer le monde.
Un homme pense à son argent, ses voitures, ses maisons, ses actions. Mais il ne pense pas aux autres qui sont autour de lui.

Il faut changer le monde.
Un homme empêche un autre homme de rêver.

Il faut changer le monde.
Un homme se réjouit qu’un autre n’ait pas réussi.

Il faut changer le monde.
Un homme abuse de la confiance de quelqu’un.

Il faut changer le monde.
Un homme fait de la peine à quelqu’un, en riant de son physique. De son statut. De sa faiblesse.

Il faut changer le monde.
Des hommes haïssent d’autres hommes. Seulement parce qu’ils ne sont pas comme eux. Parce que leur peau n’est pas de la même couleur. Parce qu’ils ne croient pas au même Dieu qu’eux. Parce qu’ils n’ont pas la même orientation sexuelle. Parce qu’ils sont différents. Ils les haïssent. Du plus profond d’eux-mêmes.

Il faut changer le monde.
Un homme n’a jamais entendu quelqu’un lui dire : « Je t’aime ».

Il faut changer le monde.
Un homme à qui on a dit que sa vie ne valait rien, croit que celle des autres n’en vaut pas plus. Alors il maltraite. Alors il fait mal. Pour se venger.

Il faut changer le monde.
Sur une plage, un bébé de 2 ans fait un château de sable. Il est tout beau. Avec ses deux tours. Un autre bébé de 2 ans arrive. Et donne un coup de pied dessus. Volontairement. Le château de sable s’effondre. Le bébé se met à pleurer. Pourquoi l’autre a fait ça? On ne sait pas. C’est comme ça.

Il faut changer le monde.
Le 11 septembre 2001, c’est toute la méchanceté, toute la violence, tout l’égoïsme, toute l’injustice du monde que nous avons fait, qui nous a frappés de plein fouet. En plein coeur. Et qui a tué des milliers de gens. Et qui a gâché la vie de tous ceux qui les aimaient. À jamais.

Il faut changer le monde.
C’est la seule chose à faire. Tout le reste sera vain. Tout le reste ne servira à rien. On aura beau raser tous les pays ennemis. On aura beau tuer tous les coupables. Il y en aura d’autres. Il y en a toujours eu d’autres. Tant que le monde ne changera pas. Tant que le monde sera comme ça.

Il faut changer le monde.
Et la seule façon de faire ça, c’est de se changer nous-mêmes. D’arrêter d’être pas fin. D’arrêter d’être méchant. Trop souvent. D’arrêter de critiquer, de blesser, d’exploiter les autres. De se servir de tous et chacun pour arriver à nos fins.

Il faut aimer les autres enfin. Les aider. Vraiment.

Si chacun de nous change. Le monde sera changé. Le monde sera meilleur.

Le jour où nous aurons tous l’âme de ces sauveteurs new-yorkais qui risquent leur vie pour sauver celle de leur prochain, le monde sera beau. Et nous serons bien.

Et la boule disparaîtra de notre gorge. Et la joie remplacera la peine dans nos yeux. Et l’amour remplacera la peur dans notre coeur.

Il faut changer le monde. Ce n’est pas qu’une prière.

Il faut changer le monde.
Avant l’horreur et la guerre.

Il faut changer le monde.
Avant que le monde ne nous change en poussière.

Il faut changer

Merveilleuse journée , prenez soin de vous – Mabelle

Conte entre les lignes

Ligne droite et Ligne courbe se chamaillaient constamment

« Va tout droit! Etire-toi! » disait ,excédée, Ligne droite à Ligne courbe.

« Mais ne sois donc pas si rigide! Détends-toi! » répliquait, agacée, Ligne courbe sa voisine.

lignes

La quadrature du cercle en quelque sorte. Le spectacle était bien affligeant.

 Assis sur un banc d’école, un garçonnet formait avec ardeur de belles majuscules.

 « Chut! Je suis distrait à cause de vous et je vais faire des fautes. Après les N, je dois encore écrire des O ».

 Ligne droite et Ligne courbe, honteuses qu’un enfant les sermonnât, se tinrent tranquilles.

 Soudain, on entendit claquer trois fois des mains et une voix d’homme annonça la leçon de géométrie.

« Prenez votre compas et faites un beau cercle »

 Ligne courbe s’enfla et gonfla d’aise, il n’y en avait que pour elle!

 Cela ne dura pas longtemps, car le maître ajouta « Et, à l’aide de votre latte, tracez un carré de 4 cm de côté »

 A son tour, Ligne droite se redressa fièrement

 Chacune avait gagné une bataille, mais la guerre n’était pas finie!

 Pendant que la classe s’appliquait à la tâche, les rivales, entre deux paroles blessantes, regardaient autour d’elles.

Au-dessus de la vieille horloge, les alphabets modèles, majuscules en rouge et minuscules en bleu, illustraient l’art de la calligraphie.

 « Oh! Je sui là …, là … et encore là … » s’enorgueillit Ligne droite. « Et je peux être oblique! »

 « Moi aussi je suis partout. Et je peux être ovale » riposta Ligne courbe sans aucune modestie.

L’écolier perdit patience « Taisez-vous! Vous m’empêchez de travailler »

 Allaient elles enfin se calmer ? Si sûres de leur bon droit et tellement obstinées, elles n’avaient pas vu que , dans les phrases écrites au tableau noir, l’une était aussi présente que l’autre. Quand donc remarqueraient-elles qu’elles se juxtaposaient, se rattachaient, s’enlaçaient, même dans tous es livres et les cahiers.

 La forte voix s’éleva à nouveau, apportant une bonne nouvelle « Après la leçon de lecture, vous pourrez dessiner »

Ce fut une explosion de joie. Amusé, le maître laissa faire.

 Clin d’oeil à Ligne droite, sourire à Ligne courbe, le petit garçon chuchota « Je vais dessiner ma maison, le ciel, le chemin et des fleurs et … un ruisseau »

L’artiste en culotte courte imaginait sa maison aux fenêtres garnies de rideaux rouges, il n’oublierait pas la cheminée d’où s’envolerait un serpentin de fumée. Il rêvait d’un ciel bleu et d’un soleil à la mine réjouie parmi quelques nuages blancs. Des yeux, il suivait le chemin sinueux menant à l’horizon. Crolles multicolores perchées sur de hautes tiges, les fleurs des champs se balançaient au gré du vent. Elles sentaient bon.

Un pont enjambait le ruisseau et déjà, le clapotis de l’eau résonnait dans sa tête.

Le maître observait ses élèves. Il semblait aussi heureux qu’eux.

La cloche sonna et les enfants abandonnèrent leur dessin. Ils avaient réalisé de belles choses. Ligne droite et Ligne courbe ne cachaient ni leur émotion, ni leur contentement. Les couleurs vives leur allaient si bien! Elles avaient même envie de s’échanger des compliments

Bien que ce fût la récréation, elles parlaient à voix basse :

« Sans toi, je serais sévère et ennuyeuse » avoua Ligne droite

« Et sans toi, je tournerais en rond » reconnut Ligne courbe qui, on ne sait ni pourquoi, ni comment, promit de … se dérouler et d’aller droit

 « J’arrondirai les angles et je … » allait renchérir Ligne droite lorsqu’elles éclatèrent de rire.

Non, elles ne risquaient aucune remarque, les enfants s’ébattaient gaiement dans la cour de l’école.

 « Ne soyons pas ridicules! Restons comme nous sommes : toi, joufflue et rebondie, moi raide et fine ».

 « Oui, ces petits ont tellement besoin de nous! » sourit Ligne courbe.

 « Et quand ils seront grands, nous les aiderons souvent à souligner ou encadrer l’essentiel, ouvrir et fermer des parenthèses, tirer un trait parfois ».

Elles firent la paix et demeurèrent fidèles à elles-mêmes : l’une, directe et énergique, signe de droiture, de stabilité et d’équilibre, l’autre, ronde et épanouie, symbole de souplesse, de légèreté et de fantaisie. Mais derrière les apparences, Ligne droite avait la douceur et l’harmonie de Ligne courbe, et celle-ci portait en elle la force et la détermination de son amie, aucune des deux ne l’avouant à l’autre.

A chacun sa place, à chacun son rôle !

Merveilleuse journée – Mabelle

Etre acteur de sa vie, être soi en pleine conscience