Tout le monde devrait lire cette histoire ❤️

Le téléphone a sonné. C’était sa mère.

« Jack, je voulais te prévenir… M. Belser est décédé hier soir. Les funérailles auront lieu mercredi. »

Jack resta silencieux. Des souvenirs lui revinrent en tête, comme des scènes d’un vieux film.

« Jack, tu m’entends ? »

« Oh… oui maman, pardon. Je suis juste surpris. Pour être honnête, je croyais qu’il était parti depuis des années », répondit-il.

« Eh bien non, et tu sais quoi ? Il te posait toujours des questions sur toi. Il se souvenait des journées que tu passais chez lui, “de son côté de la barrière”, comme il aimait dire. »

Un sourire nostalgique apparut sur le visage de Jack.

« J’adorais cette vieille maison… »

« Après la mort de ton père, il s’est toujours préoccupé de toi, Jack. Il tenait beaucoup à toi », ajouta sa mère.

Jack se souvint alors : « C’est lui qui m’a appris la menuiserie. Si je fais ce métier aujourd’hui, c’est grâce à lui. Il m’a tellement appris… Je serai là pour les funérailles. »

Jack tint sa promesse. Il prit le premier vol pour rentrer dans sa ville natale. Les funérailles furent simples. M. Belser n’avait pas d’enfants, et peu de proches étaient encore en vie.

Avant de repartir, Jack décida de passer devant l’ancienne maison de M. Belser. Sur le seuil, il s’arrêta, figé. Tout était resté identique. Chaque meuble, chaque cadre… mais une chose manquait.

« Qu’est-ce qu’il y a, Jack ? » demanda sa mère.

« La boîte… elle n’est plus là », répondit-il.

« Quelle boîte ? »

« Une petite boîte dorée qui était toujours posée sur son bureau. Je lui demandais souvent ce qu’il y avait dedans, mais il me répondait toujours : “C’est ce que j’ai de plus précieux.” »

Deux semaines plus tard, Jack reçut un avis de passage. Il se rendit à la poste et récupéra un petit colis usé par le temps.

L’expéditeur ? Harold Belser.

Les mains tremblantes, Jack ouvrit le paquet. À l’intérieur, il y avait la fameuse boîte dorée et une lettre.

“À ma mort, cette boîte doit revenir à Jack Bennett. C’est ce que j’ai de plus précieux.”

Une petite clé était attachée à la lettre.

Le cœur battant, Jack ouvrit la boîte. À l’intérieur, soigneusement enveloppée, il trouva une montre de poche en or. Il lut l’inscription gravée :

“Jack, merci pour ton temps. – Harold Belser.”

Jack resta immobile, les larmes aux yeux.

Cet homme qu’il n’avait pas vu depuis si longtemps… c’était son temps qu’il avait tant chéri.

Jack rangea la montre dans sa poche, prit son téléphone et annula tous ses rendez-vous des deux prochains jours.

« Pourquoi ? » demanda son assistante.

« J’ai besoin de passer du temps avec les gens que j’aime et de leur dire combien ils comptent pour moi. »

Puis il ajouta :

« Oh, et au fait… merci pour ton temps. »

La vie ne se mesure pas au nombre de respirations que l’on prend, mais aux moments qui nous coupent le souffle.

Prenez soin de vous et de vos proches

Mabelle

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