Bonjour, je vous espère en forme
Imaginez un enfant ayant subit des violences physiques et verbales. Cet enfant est colérique. Alors, ces parents le punissent à coup de gifles. Parfois, ce sont des coups de louche ou de talons.
Quand bien même cet enfant a fait des bêtises, êtes-vous d’accord avec ces actes de violence ? Tolérez-vous la punition corporelle ou l’agression verbale ?
Pire, imaginez que cet enfant soit puni à tort, pour une bêtise qu’il n’a jamais commise.
Par exemple, un matin, son père le réveille brutalement et le tape violemment alors que cet enfant dormait encore quelques secondes avant. Pas même un bonjour, il commence d’abord par le ruer de coups, l’accuse et l’agresse verbalement. L’enfant, impuissant, se protège du mieux qu’il peut et ne comprends pas du tout la situation qu’il est train de vivre. Il est littéralement sous le choc.
À ce moment-là, cette expérience devient traumatisante et est gravé pour toujours dans son corps émotionnel. Il ressent ainsi un profond sentiment d’injustice.
Cet enfant est jugé tellement colérique par ses parents que ces derniers le menacent de le mettre en pension si il ne change pas rapidement de comportement. Ils décident même de l’emmener chez un neurologue pour le “bourrer” de médicaments sensés “l’aider à le calmer”.
Ces parents préfèrent ainsi se concentrer sur la conséquence que sur la cause des symptômes de cet enfant. Cet enfant essaye tant bien que mal d’essayer de parler de ce qui s’est passé à ses parents, même à sa sœur. Le problème ?
Ces derniers nient l’évidence, ils préfèrent nier ce qui s’est passé. Ils blâment même l’enfant en lui disant “qu’il exagère et dramatise la situation”. Vraiment ?
Alors cet enfant doit avoir beaucoup d’imagination… Il paraît pourtant que la vérité sort de la bouche des enfants….
Imaginez maintenant que cet enfant, en proie à une colère sans fin, s’en prend un jour à une personne qui a essayé volontairement de lui faire du mal. Fou de rage, cet enfant est prêt à TUER cet individu. Heureusement, une tierce personne arrive à raisonner cet enfant.
Cet enfant prend alors conscience de la gravité de la situation : il a failli tuer cette personne. Il prend alors PEUR de sa propre colère.
Progressivement, cet enfant apprend à canaliser cette colère en la dirigeant vers des objets pour se défouler (meubles, punchingball, armoire etc). Il peut aussi la retenir en lui. Ses émotions sont alors refoulées et le détruisent.
A l’âge adulte, comment croyez-vous que cet individu va se comporter ? Pensez-vous qu’il peut avoir une vie “normale” ?
Non, bien sûr que non. Tant que l’enfant intérieur de cet adulte sera blessé, il aura tendance à chercher l’isolement pour se protéger. Se protéger de lui-même et des autres. Il aura ainsi du mal à faire CONFIANCE à quelqu’un et se montrera très exigeant.
Voilà pourquoi les émotions refoulées sont destructrices. Nous vivons dans une société où le paraître paraît naturel. Il n’en est rien.
Nier ce qu’il s’est passé et ne pas chercher à COMPRENDRE et à ACCEPTER sa part de responsabilité provoque automatiquement un blocage au niveau du corps émotionnel.
Quand on sait le rôle que jouent les émotions dans la santé du corps physique mais aussi et surtout au niveau du bien-être, ne pas essayer des les comprendre est une erreur. Nier ses émotions revient à se mentir à soi-même.
Croire que les émotions vécues dans l’enfance n’affectent pas la santé mentale de l’individu à l’âge adulte est une illusion.
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