Je n’ai pas les mots pour exprimer ma profonde émotion face à la tragédie qui s’est déroulée mercredi, dans et aux abords des locaux de Charlie Hebdo.
Avec une extrême violence, ces hommes ont criblé de balles douze personnes, connues ou non (on parle beaucoup des caricaturistes, mais je pense aussi aux autres, comme l’agent d’entretien, qui se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment).
Mais, alors que nous sommes toujours sous le choc s’ajoute à l’horreur, l’assassinat d’une policière municipale.
On a du mal à croire ce qu’on vit, on espère que ce n’est pas possible, qu’on va se réveiller, mais, non. Et les choses ne se sont pas arrêtées là, au moins 4 autres personnes innocentes ont elles aussi perdu la vie, en faisant leurs courses dans un supermarché cacher à l’est de Paris.
Nous sommes tous choqués par cette successions d’événement dont l’origine serait un dessin. Comment peut-on en arriver là en France au 21ème siècle ? Deux guerres mondiales n’ont-elles pas suffit en matière d’horreurs ? Que pouvons-vous faire maintenant ? Avec beaucoup d’émotions je me pose la question.
Ces assassinats visent aussi chacun d’entre nous en piétinant la liberté d’opinion et d’expression.
Les appels à des rassemblements de citoyens célèbres ou anonymes, l’élan que cette tragédie a soulevé à travers le monde entier prouve à quel point la liberté d’expression pour laquelle nos ancêtres se sont battus est essentielle.
Trois petits mots ont dominé cette journée sanglante : « Je suis Charlie ». Un slogan repris à l’unisson dans la rue, sur les réseaux sociaux, et à la une de tous les quotidiens à travers le monde entier.
A chacun de nous de faire en sorte que ces personnes ne soient pas mortes pour rien. Continuons à oser nous exprimer, à revendiquer nos droits démocratiques fondamentaux de liberté de penser et d’agir en alignement avec nos convictions !
J’ai une pensée émue pour les différentes victimes et leurs familles touchés par un deuil cruel, pour les nombreuses victimes qui se trouvent toujours dans un état grave, et leurs proches, ainsi que pour les personnes rescapées qui ont survécu à ces moments terribles.
Une pensée aussi pour la jeune dame de l’imprimerie qui a été extrêmement courageuse.
Mabelle