Bonjour, j’espère que vous allez merveilleusement bien en ce premier jour de l’an.
Chaque année, au 1er janvier, je fais un bilan de ma vie passée, mais aussi future.
La première question que je me pose est « où en étais-je il y a 10 ans ? » Et vous, où étiez-vous le 1er janvier 2010 ? Parvenez-vous à vous souvenir, exactement, de votre vie ?
Où habitiez-vous en 2010 ? Avec qui ? Quelles étaient vos joies, vos pensées, vos préoccupations, vos doutes, vos lectures ? Qui étaient vos amis ? Quel était votre métier ? Comment se portaient vos finances, votre santé ? Vos désirs ont-ils été oubliés ou assouvis, vos doutes se sont-ils figés en certitudes ou restent ils suspendus ?
Attention, il ne s’agit pas de se juger, voire de se flageller, mais de se retourner et regarder avec bienveillance le chemin parcouru. Cela doit être un réel bonheur de faire ce bilan, de constater les progrès, de regarder les erreurs avec compréhension et compassion.
Pour m’aider, je reprends généralement mon agenda de l’époque, mais je ne les ai pas gardés lors de mon déménagement donc je vous avoue que je ne me souviens plus dans quel état d’esprit j’étais ce premier janvier 2010. L’exercice n’a pas été simple cette année. Qui étais-je, à l’époque ?
Et vous, vous souvenez vous ? Vous pouvez vous faire aider par vos proches qui se souviendront peut-être de certains détails oubliés. Qui sait, cela pourrait faire remonter quelques émotions ou fous rires intéressants en repensant à qui vous étiez à l’époque … il s’en passe des choses sur 10 ans !
Je regarde le chemin parcouru, les choses qui se sont transformées, améliorées, … ou au contraire détériorées. Puis je pense à l’avenir, ai-je toujours envie des mêmes choses que l’an dernier ? J’imagine ce que je voudrais être l’an prochain, dans trois ans, dans cinq ans. Quelle serait ma vie idéale en 2025, si une bonne fée venait sonner à ma porte pour, d’un simple coup de baguette magique, réaliser tous mes rêves ? Que puis je mettre en place si la fée ne trouve pas mon adresse, de quelle manière, avec qui, quand, comment ?
Et puis, je tire des plans sur la comète comme le disait ma grand-mère : Quelle serait la pire situation pour moi dans 5 ans ? Mais surtout que puis je envisager pour minimiser le risque que cela survienne. Je ne fais pas ça juste pour imaginer le pire, seulement pour être bien consciente que plusieurs voies existent tout en sachant que j’ai l’intention de faire les meilleurs choix possibles en fonction de mes priorités (santé, famille, maison, finances, emploi, loisirs, …). Lorsque je suis dans le négatif possible j’ai pris l’habitude de toujours tapoter les points utilisés en EFT pour dissiper rapidement la charge émotionnelle. Tant qu’à faire, autant se concentrer sur le positif mais de savoir ce dont on ne veut vraiment pas permet parfois de mieux savoir ce qu’on désire vraiment.
Ces moments de réflexion sont importants pour savoir où poser notre attention, quel domaine demande un peu plus de concentration et quelle action poser pour éviter que notre vie parte en vrille à la moindre occasion.
Peut-être est ça que certains nomment « prendre des résolutions » ? Mais, selon moi c’est un peu différent.
Selon Wikipédia, les bonnes résolutions sont une coutume de la civilisation occidentale qui consiste, à l’occasion du passage à la nouvelle année le 1er janvier, à prendre un ou plusieurs engagements envers soi-même pour améliorer son comportement, une habitude ou son mode de vie durant l’année à venir. Elles font généralement suite à un besoin présent qui est dur à atteindre.
C’est le problème justement, c’est que les résolutions soient quelque chose de difficile. Du coup, je vois tellement de résolutions prises en début d’année qui sont les mêmes que l’année précédente, il y a trois ans, il y a 10 ans. Les années ont passé, et les résolutions ont souvent été abandonnées dans les semaines après les avoir prises.
D’ailleurs, en 2007, une étude menée par Richard Wiseman, de l’Université de Bristol, impliquant 3000 personnes a montré que 88 % des résolutions de la nouvelle année échouaient. Il est insensé d’essayer d’arrêter de fumer, de perdre du poids, de nettoyer son appartement et d’arrêter de boire du vin au cours du même mois : la volonté est une ressource mentale extrêmement limitée qui se travaille progressivement comme la musculation.
Plutôt que de tout vouloir révolutionner le 1er Janvier au matin, il me paraît plus efficace de plutôt me fixer des buts à atteindre.
Par nature, une bonne résolution existe pour pallier un problème. Vous fumez ? Bonne résolution : vous arrêtez. Vous mangez trop sucré ? Bonne résolution : exit les petits desserts et le morceau de chocolat en fin de journée. Mais, un seul petit écart vous conduit tout droit à la culpabilité. Lors d’un repas entre amis, après avoir dit trois fois non au moelleux au chocolat, vous craquez. Résultat, vous vous avouez vaincue et abandonnez la bataille. Par contre, en choisissant un but à atteindre sans modifier entièrement le quotidien, il est bien plus facile de garder le cap. Si le but est de manger plus équilibré, et que vous avez mangé la délicieuse galette des rois préparée par votre maman de midi, ce n’est pas bien grave, vous ferez plus attention demain, l’objectif n’est pas de se priver de tout mais de manger plus sainement.
C’est dans cette optique que je fais le point en début d’année : regarder d’où je viens et où je veux aller pour pouvoir mettre en place progressivement tout ce qui me mène vers mon objectif tout en profitant de la vie au jour le jour. Le but n’est pas de pallier un problème mais d’aller toujours vers un mieux-être sans mettre à mal mon équilibre et en savourant le chemin. Sachant vers quoi je vais, je peux toujours modifier le cap en cours d’année vers quelque chose qui me conviendrait encore mieux.
Et vous, résolution ou objectif pour 2020 ?
Prenez soin de vous
Mabelle