
Pourquoi chercher la lumière

Bonjour, Je vous espère en forme.
Je vous partage ce matin un documentaire d’Anthony Chene sur la conscience.
Ayant moi même vécu une expérience de mort imminente, je reconnais précisément ce que j’ai vécu en 1988 suite à un accident de voiture. Une expérience dont je me souviens comme si c’était hier et qui me permet de ne pas avoir peur de la mort. Je sais que nous sommes bien plus qu’un corps et que lorsque nous le quittons nous sommes tellement bien entourés, d’un amour infini, dans un lieu doux, chaud, agréable et une telle bienveillance ! Je sais que nous ne sommes jamais séparés mais, à l’époque ma fille était petite et même si je savais que je serais toujours liée à elle, parce que dans ce lieu merveilleux on sait qu’il n’y a aucune séparation, je ne voulais pas qu’elle soit orpheline car personne dans mes proches ne s’en occuperait. Aussi, quand on m’a proposé de retourner dans ma vie ou de poursuivre vers cette merveilleuse lumière et cette paix devant moi, j’ai fait le choix de retourner dans ce corps tellement douloureux. Après 7 jours je suis sortie du coma.
Depuis la nuit des temps, des personnes ont vécu des expériences de mort imminente, des phénomènes d’expansion de conscience, ou encore des sorties hors du corps. Le réalisateur est allé à la rencontre de quelques-unes d’entre elles qui ont accepté de partager ce qu’elles ont vu, vécu et en quoi ces expériences sont très différentes de simples rêves ou d’hallucinations. Il a également interrogé des psychiatres et d’autres spécialistes pour tenter de percer la réalité de ces phénomènes si difficiles à décrire avec des mots. Que disent ces expériences sur notre conscience et comment prendre conscience de la véritable nature de notre être ?
Intervenants : – Olivier Chambon (Docteur psychiatre) – Jean-Jacques Charbonier (Médecin anesthésiste-réanimateur) – Sylvie Déthiollaz (Docteur en biologie moléculaire, directrice de l’ISSNOE) – Eric Dudoit (Docteur en psychologie et psycho-pathologie) – Marc Boucher de Lignon, Nicole Dron, Philippe Raboud (témoins d’expériences de mort imminente) – Akhena, Claude, Tara (témoins d’états modifiés de conscience)
Bon visionnage.
Mabelle
« On les appelle les émotifs, les penseurs.
Je suis hypersensible.
Tout me touche, m’atteint, m’émeut, me submerge, me gonfle.
J’ai mal pour moi, pour l’autre.
Je ressens.
Je pleure pour un rien, je ris facilement.
Je sens les odeurs, les âmes, la tristesse.
Je n’ai aucune limite à ressentir.
Je m’énerve plus facilement,
Je suis à fleur de mots, de peaux, de beaux.
Je suis une hypersensible.
Je suis différente.
Remplie de poésie.
Quelque chose danse en moi.
Une lumière me rend bizarre, intouchable, indomptable.
J’en demande toujours trop.
Je parle pour ne rien dire, parce ce qu’il y a toujours quelque chose à en dire.
On les appelle les marginaux, les fous, les extra humains.
Je suis une écorchée, une abîmée, une blessée de vie.
Je suis empathe.
Je décèle ce qu’on ne me dit pas,
Je tire les vers du nez.
Je respecte le silence, car je le parle couramment.
Je suis ainsi.
Un peu cabossée, tendre, et émotive.
J’ai un orage qui gronde, et un arc en ciel qui brille.
Je ressens plus fort, tout ce qui effleure l’autre.
Je peux perdre pied.
Plus vite, plus violemment que quelqu’un d’une sensibilité normale.
La mienne n’est jamais banale.
J’ai une petite boule qui bouge en moi.
Qui se coince dans ma gorge, fait mal à mes yeux, ou fout le feu dans mon ventre.
Je peux ressentir très fort, m’envoler très haut et redescendre brutalement.
Je peux éclater en sanglots, et rire aux éclats pour quelque chose qui me fait peur, vibrer, ou vivre.
Je vis toujours accrochée à ma boule d’émotion.
Elle ne saute pas aux yeux des autres, mais prend toute la place en moi.
C’était ma fragilité, j’en ai fait ma force.
C’est mon démon que j’aime, mon diable au corps.
Mon cœur qui bat n’est pas un muscle chez moi,
C’est un lieu d’immersion, de rendez-vous, de petites morts et de profondeurs inégalées.
Et celui qui peut me comprendre, alors seulement celui-là, peut m’aimer… »
Texte de Cyrielle Soares
« Demandez la permission : Avant de couper la branche d’un arbre ou d’enlever une fleur, dites à l’esprit de l’arbre ou plantez ce que vous allez faire, afin qu’ils puissent retirer leur énergie de cet endroit et ne pas sentir la coupe si forte.
Lorsque vous allez dans la nature et que vous voulez prendre une pierre qui était dans la rivière, demandez au gardien de la rivière s’il vous permet de prendre une de ses pierres sacrées.
Si vous devez escalader une montagne ou faire un pèlerinage à travers la jungle, demandez la permission des esprits et gardiens des lieux.
Il est très important de communiquer même si vous ne ressentez pas, n’écoutez pas ou ne voyez pas. Entrez avec respect à chaque endroit, puisque la nature vous écoute, vous voit et vous ressent.
Chaque mouvement que vous faites dans le microcosme génère un grand impact sur le macrocosme.
Lorsque vous vous approchez d’un animal, rendez grâce pour le médicament qu’il a pour vous.
Honorez la vie sous ses multiples formes et soyez conscient que chaque être accomplit son dessein, rien n’a été créé pour combler les espaces, tout et tout le monde est là pour se souvenir de notre mission, se souvenir de qui nous sommes et s’éveiller du rêve sacrée. »
Zena Anahata
Les câlins manquent en ce moment.
L’humanité se dirige dans une impasse très précaire sur les vraies valeurs …
L’étreinte devrait être prescrite par les médecins car il y a un pouvoir de guérison dans l’étreinte que nous ne connaissons pas encore.
Les câlins guérissent la haine. L’étreinte guérit les ressentiments. L’étreinte guérit le courage et les malentendus. L’étreinte guérit la fatigue et la tristesse.
Quand on embrasse, on largue des amarres, on oublie en quelques instants les choses qui nous ont fait perdre notre calme.
L’étreinte nous donne la paix dans l’âme.
Quand nous embrassons, nous arrêtons d’être sur la défensive et laissons l’autre approcherde notre cœur. Les bras s’ouvrent et les cœurs se blottissent d’une manière unique …
Il n’y a rien de tel qu’un câlin … Un câlin de ′′je t’aime » … Un câlin de ′′heureusement que tu es là » … Un câlin de ′′aidez-moi »… Un câlin de ′′à bientôt » … Un câlin de ′′pardonnez-moi′′ et de ′′je te pardonne » … Un câlin de ′′à quel point tu m’as manqué » ..
.Et si on se traitait avec gratitude, douceur et tendresse ?
Mabelle
Bonjour, Comment allez-vous ?
Quand une lampe de poche devient faible ou arrête de fonctionner, la jetez-vous ? Bien sûr que non. Vous changez les batteries…
Alors quand une personne commet une erreur ou broie du noir, la mettez-vous de côté ? Bien sûr que non ! Vous l’aidez à changer ses piles.
Parfois les gens ont besoin de AA… attention et affection ;
D’autres ont besoin de AAA…attention, affection et acceptation ;
D’autre ont besoin de C…compassion ;
D’autres de D…direction.
Et s’ils ne brillent toujours pas, asseyez vous tout simplement en silence avec eux et partagez votre lumière.
Belle journée.
Mabelle
Bonjour, comment allez vous ?
Le psychothérapeute et écrivain allemand Bert Hellinger avait 93 ans, il est mondialement connu pour la création de la méthode thérapeutique ′′ Constellation familiale ». Il est décédé le 19/9/19.
Il a laissé ce texte merveilleux :
′′ La vie vous déçoit pour que vous arrêtiez de vivre avec des illusions et que vous voyiez la réalité.
La vie détruit tout ce qui est superflu jusqu’à ce qu’il ne reste que l’important.
La vie ne te laisse pas tranquille, pour que tu arrêtes de te blâmer et que tu acceptes tout comme ′′ est « .
La vie va retirer ce quetu as, jusqu’à ce que tu arrêtes de te plaindre et que tu commences à remercier.
La vie envoie des personnes conflictuelles pour te soigner, pour que tu arrêtes de regarder dehors et que tu commences à refléter ce que tu es à l’intérieur.
La viete permet de retomber et de nouveau, jusqu’à ce que tu décides d’apprendre la leçon.
La vie t’éloigne de la route et te présente des carrefours, jusqu’à ce que tu arrêtes de vouloir tout contrôler et que tu coules comme une rivière.
La vie met tes ennemis sur la route jusqu’à ce que tu arrêtes de ′′ réagir « .
La vie te fait peur et te fera peur autant de fois que nécessaire, jusqu’à ce que tu perdes la peur et que tu retrouves ta foi.
La vie t’éloigne des gens que tu aimes, jusqu’à ce que tu comprennes que nous ne sommes pas ce corps, mais l’âme qu’elle contient.
La vie se moque de toi plusieurs fois, jusqu’à ce que tu arrêtes de tout prendre si au sérieux et que tu puisses rire de toi-même.
La vie te brise autant de parties autant que nécessaire, pour que la lumière pénètre en toi.
La vie fait face aux rebelles jusqu’à ce que tu arrêtes d’essayer de contrôler.
La vie répète le même message, si nécessaire avec des cris et des couvercles, jusqu’à ce que tu l’entendes enfin.
La vie envoie des éclairs et des tempêtes pour te réveiller.
La vie t’humilie et parfois elle te défait encore et encore jusqu’à ce que tu décides de laisser ton ego mourir.
La vie te refuse des biens et une grandeur jusqu’à ce que tu arrêtes de vouloir des biens et de la grandeur et commences à servir.
La vie coupe tes ailes et élague tes racines, jusqu’à ce que tu n’aies pas besoin d’ailes ou de racines, tu disparais juste dans les formes et ton être.
La vie te refuse des miracles, jusqu’à ce que tu comprennes que tout est un miracle.
La vie raccourcit ton temps, pour que tu te presses d’apprendre à vivre.
La vie te ridiculise jusqu’à ce que tu ne fasses plus cas de rien, ni personne, pour qu’alors tu deviennes tout.
La vie ne te donne pas ce que tu veux mais ce dont tu as besoin pour évoluer.
La vie te blesse et te tourmente jusqu’à ce que tu lâches tes caprices et tes colères et apprécies ta respiration.
La vie te cache des trésors jusqu’à ce que tu apprenesz à sortir dans la vie et à les chercher.
La vie te refuse Dieu, jusqu’à ce que tu le vois en tous et en tout.
La vie te réveille, t’élague, te brise, te déçoit… mais crois-moi, c’est pour que ton meilleur moi se manifeste… jusqu’à ce que seul l’amour reste en toi « .
Bert Hellinger