Bonjour, comment allez-vous ?
Quand nous quittons la Source pour incarner un corps nous entamons un long processus d’identification, à commencer par le prénom choisi par nos parents (ou soufflé par nous, pourquoi pas ?).
Puis c’est le genre qui vient: fille ou garçon? Quand par un fait extrêmement rare personne n’arrive à le déterminer, on nous qualifie de “bouc-bique” comme disaient les anciens. A remarquer qu’il y a de plus en plus de personnes dans ce cas, rarement par choix.
Puis viennent les qualificatifs se rapportant au physique (je n’ai eu des cheveux que très tard et, 40 ans plus tard, certains m’appelaient toujours la chauve alors que j’avais une grosse tignasse de boucles), caractère, et plus tard, aux centres d’intérêt, aux lieux de vie, aux activités, à la profession, aux orientations politiques, religieuses, j’en passe et des meilleures…. Sans oublier nos tendances émotionnelles, notre état de santé, tout ce qui nous attache à une identité quelconque et qui nous positionne au sein d’un groupe.
Cela constitue notre “bagage” à porter tout au long de notre incarnation, et qui devrait nous servir d’outil dans cette expérimentation, si l’harmonie nous accompagne. Or il est bien difficile de trouver cette harmonie dans un environnement qui nous broie au quotidien.
Une des solutions à ce déséquilibre qu’utilise l’Ego est l’identification, phénomène qu’il maîtrise parfaitement en ajoutant une couche supplémentaire de cet artifice sur chaque nouvelle souffrance. Ainsi de suite jusqu’à ce que nous ployions sous le poids de toutes ces étiquettes qui au lieu de nous aider, nous entravent. Nous perdons de vue ce que nous sommes, en nous identifiant à ce que nous croyons être, ce que l’Ego nous murmure par le biais du mental, de nos émotions. Son intérêt n’est pas de nous libérer de nos peurs mais de les masquer, quitte à en créer de nouvelles.
Clamer “je suis comme tel” nous donne une autorité indiscutable, et souvent une excuse pour nous protéger de nos peurs. Et cela renforce cet Ego qui n’abandonne pas une recette qui fonctionne. Il faut savoir que l’Ego est un outil de survie, et que s’il est systématiquement sollicité, il devient notre maître. Imaginez le marteau dicter sa volonté au menuisier ! Pourtant les menuisiers ne sont pas tous marteaux. 😅 Le petit jeu de mots pour bien comprendre que nos identifications ne sont que le Jeu de l’Ego…
Libérez-vous, si vous le voulez, en vous dépouillant de vos étiquettes surnuméraires. Vous êtes plus que ce que vous pensez.
VOUS ETES, tout simplement.
Mabelle