Nul n’est comblé. Il y a toujours un besoin quelque part, un oubli, un manque lancinant. On a beau se répéter que tout va bien, que tout est au mieux, ce n’est pas vrai.
Que l’on habite dans un palais ou dans un gourbi ,que l’on s’habille de soie ou de gardes, que l’on soit courtisé ou vomi, on a obligatoirement besoin de quelque chose, ou de quelqu’un. On implore un regard, un mot, un signe, et souvent nos prières les plus ferventes s’avèrent irrecevables. Pourquoi ? Parce que c’est ainsi.Inutile de chercher la faille, la faille est en chacun de nous ,elle est dans toutes ces questions que l’on se pose et qui ne nous avancent à rien…Yasmina Khadra