Bienvenue chez les fous

1. Un monde à l’envers

Nous vivons dans une époque où tout s’accélère.

Le temps, les informations, les exigences.

On doit être partout, tout le temps, et donner le meilleur de soi sans jamais faiblir.

Le travail devient une course, la vie une compétition.

On confond vitesse et réussite, et on s’épuise à suivre un rythme qui n’a plus de sens.

Le plus fou ? C’est que tout le monde trouve ça normal.

Bienvenue chez les fous.

2. Une société malade du “toujours plus”

On valorise ceux qui dorment peu, qui travaillent sans relâche, qui disent “je n’ai pas le temps”.

On félicite la performance, même quand elle détruit la santé mentale.

On se compare sans arrêt, on cherche la reconnaissance extérieure pour combler un vide intérieur.

Et pendant ce temps, les gens s’isolent, se vident, s’éteignent.

Les conversations tournent autour de ce qu’on possède,

jamais de ce qu’on ressent.

On parle beaucoup, on écoute peu.

On s’affiche heureux, mais on ne l’est plus vraiment.

3. La folie ordinaire

La folie, aujourd’hui, c’est de trouver normal de ne plus se reposer.

C’est de passer plus de temps devant un écran qu’avec ceux qu’on aime.

C’est d’accepter le stress permanent comme mode de vie.

La vraie folie, c’est de s’adapter à un système qui rend malade,

et de traiter de “fous” ceux qui veulent juste respirer.

4. Le réveil des lucides

Heureusement, certains refusent ce modèle.

Ils ralentissent, ils décrochent, ils choisissent autrement.

Ils préfèrent la paix intérieure à la performance.

Ils travaillent, mais ne se perdent plus dans leur travail.

Ils se recentrent sur l’essentiel : la santé, les relations vraies, la nature, la simplicité.

Ce sont ces “fous-là” qui redonnent du sens au monde.

Parce qu’ils osent vivre à contre-courant.

Parce qu’ils choisissent de rester humains dans un monde qui court à la déraison.

5. Retrouver l’équilibre

Peut-être qu’il est temps de revoir nos priorités.

De ralentir, de se reconnecter à soi,

de remettre du vrai dans nos vies.

Pas pour fuir la société, mais pour la guérir.

Car au fond, la seule vraie folie,

c’est d’oublier d’être vivant.

Lafée Clochette

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