Bonjour,

Lorsque je suis allée chez le dentiste la semaine dernière, il avait du retard et j’ai passé beaucoup de temps dans la salle d’attente. Ce n’est pas du tout son habitude, il est toujours pile à l’heure, jamais deux minutes de retard. Du coup je n’avais pas prévu de quoi m’occuper durant le temps d’attente. J’ai donc pris une revue qui se trouvait dans la salle d’attente et y ai lu un article qui s’intitulait « Peut on apprendre à être heureux? ». Il y était question de 100 secrets qui s’appuient sur des résultats d’études scientifiques sur le bonheur et la façon d’être heureux.

J’avais déjà ma petite idée personnelle sur le sujet avant de le lire. Mais, loin de moi l’idée de vous donner une définition de ce qu’on appelle le bonheur. D’ailleurs chacun d’entre nous en a très probablement sa propre définition.

Il ne se passe pas une semaine sans que l’on retrouve ce genre de titre dans les magazines, ou que le bonheur soit le sujet d’une émission. Oui, le bonheur est populaire, tout le monde en parle. Mais pour vous, c’est quoi le bonheur ? Ya-t-il un mode d’emploi pour y accéder ? Où le trouve-t-on ? Comment le conserver ?

Ce matin, j’ai envie de vous poser la question suivante « Pour vous, c’est quoi le bonheur ? » Allez y je compte sur vous pour participer en laissant un commentaire et que nous partagions notre définition du bonheur, ou une expérience qui nous a rendu heureux.

D’avance je vous remercie pour votre participation, et vous livre ici ma propre perception.

Je pense que chacun d’entre nous est responsable de son propre bonheur. Mais cela n’a pas toujours été mon point de vue. Durant des années j’ai perdu mon temps à le chercher, le croyant bien caché dans un petit recoin de ma ville, du pays, voire au delà des frontières. Et, plus je le cherchais moins je le trouvais. Je croyais le trouver dans un nouvel emploi ou un amoureux gentil, dans une activité sportive ou artistique, un livre ou une nouvelle rencontre, mais jamais il n’était au rendez-vous, ou tellement furtif qu’il disparaissait plus vite qu’il n’était apparu. Il m’est arrivé de penser que les gens heureux étaient nés comme ça, et que ça n’était pas pour moi, que je ne le méritais pas. Peut-être parce que c’est ce qui m’avait toujours été dit dans ma famille et que j’avais fini par accepter comme un fait, ma réalité.

Jusqu’au jour où j’ai enfin compris que je me compliquais la vie en laissant à d’autres la responsabilité de décider de mon bonheur, et que les choses ne pouvaient changer qu’en devenant actrice de ma vie, en m’autorisant le bonheur. J’ai compris que je ne cherchais pas au bon endroit, qu’il était beaucoup plus près que je le pensais, simplement à l’intérieur de moi. Depuis lors, je peux l’emmener partout, il ne me quitte plus, il ne dépend plus de personne d’autre que de moi.

Il me permet de surmonter les obstacles, de dire non lorsque c’est la réponse qui est appropriée pour moi, de relativiser certaines choses. Je ne pense pas que les gens heureux volent de succès en succès et les personnes malheureuses d’échec en échec. Ce qui fait leurs différences, c’est qu’en vivant des expériences similaires, les uns voient le négatif des situations tandis que les autres regardent plutôt le positif et apprécient la vie.

Cela ne signifie pas que rien ne me rend triste ou que je ne suis jamais en colère, mais seulement que je décide d’être heureuse malgré les différents moments désagréables que je peux vivre parfois et que je suis capable de les oublier plus rapidement pour me pencher sur les aspects positifs que recèle toute situation.

Ca, c’est ma vision du bonheur. Quelle est la vôtre ?

L’article que j’ai lu chez le dentiste faisait référence au livre « 100 secrets des gens heureux » Il s’agirait d’un livre pleins de « secrets » qui devrait vous aider à atteindre le bonheur si vous les mettez en pratique. Il pourrait être ouvert à n’importe quelle page et lu comme bon vous semble. Ne l’ayant pas lu personnellement, je ne peux pas vous le recommander mais, si j’en crois l’article, il me paraissait plein de bon sens.

Je vous rappelle ma question « Pour vous, c’est quoi le bonheur ? »

J’attends vos commentaires.

Mabelle

Bonjour,

J’espère que vous allez bien. J’ai envie ce matin de vous parler d’un livre du Dr Maxwell Martz.

Ce livre psycho-cybernétique fait partie des grandes références du développement personnel. Il a été publié pour la première fois en 1960, et il n’a quasiment pas pris une ride depuis ces 57 années.

Le docteur Maxwell MALTZ, chirurgien plasticien, avait remarqué deux choses étonnantes et antinomiques :

1. Certains patients complexés qu’il avait opéré pour des changements mineurs d’apparence changeaient fortement de personnalité après l’opération.
2. D’autres patients opérés avec des changements pourtant plus importants gardaient leurs complexes d’avant l’intervention.

Il en a déduit que ce n’était pas l’apparence physique qui influait le plus sur le psychisme, mais bien la représentation interne de cette apparence. L’image de soi pose les limites de l’accomplissement d’une personne.

A partir de là, basée sur son expérience (avec nombre d’exemples avec ses patients) il a construit une méthodologie simple, logique et puissante pour prendre en main notre vie et atteindre nos objectifs personnels.

Ce livre passionnant se lit comme un roman et ouvre le champ de tous les possibles.

N’hésitez pas à revenir en arrière pour relire plusieurs fois le même chapitre. Le nombre d’informations à assimiler est relativement imposant et pourrait nécessiter une relecture.

De nombreuses études scientifiques valident les idées avancées.

Si vous voulez trouver votre voie, c’est le livre qu’il vous faut, qui touche pratiquement à tous les domaines du développement personnel.

Pratique, il propose un exercice à la fin de chaque chapitre.

En voici un bref résumé :

Chap. 1 : L’image de soi , clé pour une vie meilleure

L’image de soi est bâtie sur nos croyances, elles-mêmes construites de nos expériences passées. Sans cesse, nous agissons pour valider ces croyances. Peu importe qu’elles soient vraies ou fausses, nous ne les remettons pas en question.

L’image de soi est la clé pour vivre une vie meilleure :

1. Toutes vos émotions, attitudes, comportements, et capacités sont toujours cohérentes avec l’image que vous avez de vous-même
2. L’image de soi peut être changée, à tout moment de la vie, vous pouvez changer de vie

Chap. 2 : Découvrir en vous le Mécanisme du Succès

Chacun de nous a en lui un « système de guidage » pour atteindre ses buts. Chez l’animal, on parle d’instinct, qui leur permet de s’adapter à leur environnement.

L’homme, possède en plus l’imagination créatrice, qu’on peut comparer à une machine permettant d’atteindre un objectif précis,

Chap. 3 : L’imagination, première clé de votre Mécanisme du Succès

L’imagination est très importante. L’homme agit toujours en accord avec ce qu’il imagine être vrai à propos de lui-même et de son environnement, et non par rapport à ce que les choses sont vraiment. En prendre conscience nous donne le pouvoir de changer notre personnalité.

Chap. 4 : Dés-hypnotisez-vous de vos fausses croyances

Lorsque vous avez une croyance à propos de vous, elle a le même pouvoir sur vous que celui que l’hypnotiseur a sur le sujet hypnotisé.

La relaxation est primordiale pour se débarrasser des fausses croyances.

Chap. 5 : Comment utilisez le pouvoir de la Pensée Rationnelle

Tout apprentissage se fait selon un processus d’ essais-erreurs.

Toute erreur reconnue permet d’en tirer des leçons et d’améliorer la tentative suivante Pour éliminer des croyances, il s’agit de remonter à la source : cette croyance est-elle basée sur des faits réels ou sur une supposition et une fausse conclusion ?

Chap. 6 : Relaxez-vous et laissez votre Mécanisme du succès travailler pour vous

La plupart d’entre nous essaient de résoudre tout avec leurs pensées conscientes. Trop anxieux, ils s’inquiètent des résultats.

C’est pourtant en lâchant prise après avoir préparé les choses de manière orientée vers l’objectif, que l’inspiration arrive.

Chap. 7 : Vous pouvez acquérir l’habitude du bonheur

Le bonheur ne se mérite pas, ne se gagne pas. Il est un état d’esprit dans lequel notre pensée est agréable.

Ce ne sont pas les situations en elles-mêmes qui nous rendent malheureux, mais la manière dont nous les percevons.

Le bonheur est une décision : la plupart des faits peuvent justifier une attitude pessimiste ou une attitude optimiste.

Chap. 8 : Ingrédients du type de personnalité de ceux qui réussissent et comment les acquérir

Une bonne personnalité permet de faire face à la réalité de manière efficace et appropriée à l’environnement.

Elle se compose de la compréhension des problèmes :(être honnête avec soi-même, soigner son empathie et sa communication), le choix des buts, le courage de passer à l’action en acceptant de faire des erreurs, le respect pour les autres et leurs besoins, l’estime de soi-même et des autres, la confiance en soi, l’acceptation de soi et de ses imperfections.

Chap. 9 : Le mécanisme de l’échec –le faire fonctionner pour vous et non contre vous

L’échec à ses propres symptômes qu’il s’agit apprendre à reconnaître comme indésirables : frustration, agressivité mal dirigée, insécurité, solitude, incertitude, ressentiment.

Ces symptômes sont, au départ, utilisés pour résoudre un problème, puis on les adopte par erreur en les considérant comme des solutions.

Il s’agit de les comprendre, les reconnaître comme inappropriés, et passer à l’action.

Chap. 10 : Comment effacer ses cicatrices émotionnelles et faire un « lifting émotionnel »

Après une blessure émotionnelle, nous créons souvent une «cicatrice émotionnelle» sensée nous protéger. Mais, cela nous empêche d’avancer.

Pour guérir les anciennes cicatrices émotionnelles, il s’agit d’apprendre à pardonner sans condition ni jugement.

Chap. 11 : Comment libérer votre vraie personnalité

Les personnalités inhibées (timidité, sentiment de culpabilité, nervosité, irritabilité et frustration) sont dues à un retour d’expérience trop négatif.

L’inhibition peut être levée en cessant de s’inquiéter du jugement des autres, et en se concentrant sur nos projets.

Chap. 12 : « Tranquillisants » à faire soi-même qui amènent la paix de l’esprit

Trop réagir à certains stimuli est une mauvaise habitude qui peut être guérie. Par habitude, on répond immédiatement au téléphone qui sonne mais, nous pouvons choisir de le laisser sonner sans réagir.

Comme on peut faire le choix de ne pas répondre immédiatement au téléphone qui sonne, il est possible de ne pas réagir à certains stimuli de notre environnement, ou de nous laisser un délai de réaction qui permet de rompre l’automatisme de notre conditionnement.

Chap. 13 : Comment transformer une crise en opportunité créative

Selon la manière dont ils ont appris à réagir face au stress, certains perdent totalement leurs moyens face à des situations difficiles tandis que d’autres accomplissent des exploits.

Il s’agit d’apprendre certaines compétences dans un environnement dénué de stress, d’apprendre à réagir aux crises avec une attitude agressive plutôt que défensive, d’apprendre à reconnaître les crises sans y voir une question de vie ou de mort.

Chap 14. : Comment obtenir « ce sentiment de victoire »

Il s’agit de voir le résultat final comme étant déjà une réalité dans le présent, en ressentant les émotions qui seraient présentes si l’objectif était véritablement atteint.

Il est également possible d’utiliser les succès passés pour réactiver les mécanismes vécus. La répétition, imprime le processus et l’atmosphère du succès dans le cerveau.

Chap. 15 : Plus d’années de vie et plus de vie pendant vos années

La créativité est une caractéristique essentielle de la force de la vie. D’ailleurs les personnes ayant un métier créatif vivent lus longtemps.

Et l’essence de la créativité est de rechercher un but.

J’avais eu bien du mal à dénicher ce livre, que j’ai finalement trouvé d’occasion sur Amazon. Il me paraît assez peu probable de le trouver neuf. Vous pouvez le trouver ici : 

Prenez soin de vous

Mabelle

Tant que notre héros (celui que nous nous sommes choisi) ne se présente pas spontanément lors des situations critiques, c’est le programme par défaut qui se déploie. Des dizaines de mises en pratique seront nécessaire pour que le programme délibéré devienne une seconde nature. Nous pourrions comparer le programme par défaut à une autoroute et le programme délibéré à une bretelle de sortie nouvellement créée. Notre tendance est d’emprunter l’autoroute (chassez le naturel, il revient au galop) et de manquer la sortie. Le carrefour entre les deux programmes nous est signalé par l’émotion. C’est le moment où nous avons le choix. Une voie nous conduit dans la lumière, l’autre dans l’ombre.

Un monde sépare  » Qu’est-ce qu’il m’énerve, celui-ci !  » de  » Je note que je ressens de l’agacement « . Le premier nous prive de notre libre arbitre, le second nous met en mouvement. Comme nous l’avons vu, mais on ne le dira jamais assez, nous devons nous désidentifier de nos émotions et les reconnaître pour ce qu’elles sont : des messages, des signaux pour évoluer.

Le passage d’un monde à l’autre relève de l’apprentissage et c’est en forgeant qu’on devient forgeron. Seule une pratique assidue nous fera monter en compétence. C’est une vraie discipline qui exige une intention ferme et résolue. Il ne s’agit pas seulement de s’y mettre, il faut tenir dans la durée. Nous ne pouvons changer que si nous voulons réellement évoluer et que si nous collaborons à chaque étape du changement. Le laisser-aller conduit à la procrastination, au programme par défaut, à la peur et donc, in fine, à l’échec.

Pour nous maintenir dans notre prison, notre mental nous fait croire que nous sommes en train de changer parce que nous avons compris le mécanisme de la peur et des programmes par défaut. Mais savoir ne suffit pas. Si tel était le cas, tous les fumeurs auraient déjà cessé de fumer. Je n’en connais aucun qui ignore qu’il se fait du mal. Tout changement suppose une action et toute mise en action appelle une discipline. C’est une des maximes du dalaï-lama :  » Le bonheur, c’est de la discipline. « 

En vérité, il est beaucoup plus simple d’apprendre à être heureux que d’apprendre à conduire. Nous devons nous imprégner de l’ensemble du processus, intégrer chacune des étapes et, enfin, pratiquer avec persévérance et confiance. Pratiquer, pratiquer, pratiquer.