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Rapport mondial du bonheur

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Le rapport mondial du bonheur, depuis sa première publication en 2012, a démontré que le bien-être et le bonheur sont des indicateurs essentiels du développement social et économique d’un pays. Ce rapport est publié par le SDSN (Sustainable Development Solutions Network, Réseau pour des solutions de développement durable), a été rédigé par John Helliwell de l’Université canadienne UBC (University of British Columbia), et Richard Layard, de la London School of Economics.

Selon le rapport 2015 la Suisse est le pays le plus heureux du monde, suivi de près par l’Islande, le Danemark, la Norvège, le Canada et la Finlande. Les Pays-Bas obtiennent la 7ème place, l’Australie la 10ème, les Etats Unis la 15ème. La Belgique se classe à la 19ème place, et la France à la 29ème.

L’Afghanistan (153ème), la Syrie (156ème),et le Togo (158ème) rejoignent les dix pays les moins heureux. L’Irak, malgré sa situation de guerre, est 112ème, devant l’Afrique du sud, l’Inde, le Kenya et la Bulgarie.

Les 13 pays en tête du classement sont les mêmes qu’en 2014, mais dans un ordre différent.

« Ces pays combinent richesse et fort soutien social, ainsi qu’un gouvernement relativement honnête et responsable », a souligné Jeffrey Sachs, directeur de l’Institut de la terre à l’université Columbia à New York, et l’un des auteurs du rapport écrit par un groupe d’experts indépendants.

«Les pays en dessous des 13 premiers, ne sont pas à la hauteur soit en matière de revenus, soit en matière de soutien social, soit les deux», dit Jeffrey Sachs

Ce rapport 2015 sur le bonheur a pour but d’influencer les politiciens, en soulignant l’importance de l’honnêteté, de la confiance, de l’argent et de la bonne santé. Les crises économiques ou les désastres naturels n’écrasent pas forcément le bonheur a déclaré Sachs.

Je n’ai pas la moindre idée de comment sont réalisés ces tests et j’ai un petit doute sur le fait qu’ils reflètent la réalité de l’ensemble de la population d’un pays. Un doute plus grand encore que ce rapport puisse avoir une quelconque influence sur les hommes politiques. Qu’en pensez-vous ?

Au plaisir de vous lire – Mabelle