Ne vous blâmez pas

Bonjour, je vous espère en forme. Je vous partage un texte de Rania Naim qui touchera probablement beaucoup de monde car nous avons tous tendance à nous blâmer.

Ne vous blâmez pas d’être la personne,

La plus grande ou la plus gentille.

Ne vous blâmez pas,

D être par moment vulnérable,

Car il faut beaucoup de force,

Pour entrer en contact avec ses émotions,

Et s’ouvrir.

Ne vous blâmez pas de vous être montré,

Parce que cela prouve,

Que vous êtes courageux.

Il est courageux de montrer,

À quelqu’un vos sentiments,

Dans un monde qui ne cesse de vous dire,

Que vous devez simplement cacher,

Ce que vous ressentez.

Il est courageux d’être honnête et transparent,

Dans un monde qui glorifie,

Ceux qui jouent au jeu,

Et ceux qui manipulent les autres,

Pour les aimer.

Ne vous blâmez pas d’être réel car c’est rare,

Et cela révélera toujours,

Les véritables intentions des gens,

Sans perdre votre temps.

Ne vous blâmez pas,

De poser trop de questions,

Ou d’exiger des réponses,

Parce que vous préférez connaître la vérité,

Que vivre avec les mensonges.

Ne vous blâmez pas d’avoir critiqué

Quelqu’un sur son comportement,

Même si cela signifie le repousser,

Parce que vous n’êtes pas la personne,

Qui va tolérer rien de moins,

Que ce que vous méritez.

Ne vous blâmez pas d’être franc,

Et de dire ce que vous pensez vraiment,

Parce que vous êtes authentique,

Et que vous dites ce que vous ressentez.

Ne vous blâmez pas non plus d’être trop.

Trop intense, trop passionné,

Trop aimant, trop fort, trop profond.

Ne vous blâmez pas pour les parties,

Éblouissantes qui émanent de votre être.

Les parties que vous ne pouvez,

Pas vraiment cacher ou contrôler.

Les parties qui vous font vous sentir vivant.

Ne vous blâmez pas de vouloir,

Vous sentir vivant, heureux et épanoui.

Ne vous blâmez pas de vouloir,

Vivre votre puissance dans un monde,

Qui a appris à se contenter d’être médiocre.

Ne vous blâmez pas de vouloir plus,

Car cela ne signifie pas que vous êtes égoïste.

Ne vous blâmez pas de vouloir,

Que les gens vous rencontrent là où vous êtes,

Ou correspondent à votre énergie,

Et ne vous blâmez pas,

S ils ne vous suivent pas.

Vous n’êtes pas le genre de personne,

Qui se laisse faire,

Vous n’êtes pas le genre de personne,

Qui laisse facilement éteindre sa passion,

Ou éteindre le feu en elle.

Ne vous blâmez pas pour les mots,

Que vous dites dans un monde,

Qui veut que vous soyez silencieux.

Vous n’êtes pas le genre de personne,

Qui va se taire sur les choses qui comptent,

Surtout quand il s’agit de vos sentiments

Parce que vous ressentez aussi beaucoup,

Et dans un monde qui maudit,

Ceux qui ressentent trop,

Vous savez toujours que c’est une bénédiction.

Restez convaincu de votre vérité,

Et vous finirez par vous retrouver.

🩵Prenez soin de vous et prenez ce qui resonne pour vous 🩵

Mabelle

Pensée du jour

Tu sais , on ne se connaît pas vraiment ,

On se devine à travers des mots , des textes et des images .

Tu sais , nous vivons chacun nos propres chemins ,

Nos propres tragédies et nos propres envies mais nous sommes semblable à travers nos émotions et nos rires .

Bien sûr , on ne se connaît pas et nous ne savons pas ce que chacun peut vivre mais tu sais nous traversons tous les mêmes ressentis à l’intérieur de nos tripes .

Tu sais , on ne se connaît pas vraiment mais c’est en connaissant la douleur , le chagrin , l’échec qu’on sait ce que l’autre endure également et ce que chaque humain ressent vraiment .

Charlotte Cellier

Pardonner

Ma grand-mère m’a dit un jour : « Si quelqu’un te fait du mal, pardonne-lui, mais n’oublie jamais ce qu’il a fait. »

Ce conseil m’a toujours guidé à chaque fois que je rencontre et que je fais la connaissance de nouvelles personnes. Pourtant, cela devient parfois épuisant. C’est décourageant de faire preuve de gentillesse et de ne recevoir que de la douleur en retour, d’admirer quelqu’un pour être trahi dans son dos.

Un jour, j’ai demandé à ma grand-mère :

« Est-ce qu’ils méritent vraiment mon pardon ? »

Elle a souri, en ratachant une mèche de cheveux dans son chignon.

« Tout le monde mérite d’être pardonné », a-t-elle dit.

« S’ils t’ont fait du mal une fois, ils le méritent. S’ils le font deux fois, donne-leur une autre chance. Mais s’ils t’ont fait du mal une troisième fois, il est temps de te pardonner. »

Déconcertée, je l’ai regardée avec des yeux interrogateurs. Elle a souri doucement.

 « Pardonne-toi d’avoir cru en eux, pour être déçue. Pardonne-toi d’avoir trop fait confiance. Pardonne-toi d’avoir donné une autre chance, en pensant que cela arrangerait les choses. Et, ma chèrie, donne-toi la chance d’être libre, libre de la haine et de la vengeance, libre de ton passé. »

De nombreuses années plus tard, j’ai appris que mon grand-père avait trompé non pas une, mais trois fois.

Les deux premières fois, elle l’a pardonné, mais la troisième a laissé ma grand-mère dévastée et le cœur brisé.

Je lui ai demandé si elle détestait maintenant mon parrain, et elle a simplement souri et secoué la tête.

« Mon cœur n’a pas de place pour la haine », a-t-elle dit. « Je ne mérite pas d’en souffrir. Je lui ai pardonné, mais cela ne veut pas dire que j’ai oublié. Quand il me verra sourire malgré tout, il saura qui a vraiment souffert. »

Elle a ajouté : « La meilleure chose que tu puisses faire pour quelqu’un qui t’a blessé est de vivre une vie meilleure. Montre-lui ce qu’il a perdu en trahissant ta confiance, et comment ses actions t’ont aidé à grandir et à aller de l’avant. »

 À ce moment-là, j’ai compris la profonde vérité de ses paroles.

Sans sa sagesse, je serais peut-être encore hanté par des choses qui n’étaient pas de ma faute.

Prenez soin de vous

Mabelle

Es tu spirituel ?

Si tu es spirituel au point de penser que des personnes ou des enfants en situation de vulnérabilité ont pu attirer à eux l’abus, la violence et la méchanceté,

Si tu es spirituel au point de ne plus te révolter face à l’injustice parce que “tout est juste” et qu’il n’existe pas de bien ou de mal,

Si tu es spirituel au point de ravaler toutes tes émotions pour avoir l’air aussi positif et zen que certains vendeurs de bonheur,

SI tu es spirituel au point de perdre ton authenticité, ta liberté et ton individualité,

Si tu es spirituel au point d’imposer à l’autre toutes tes poubelles sous prétexte d’amour inconditionnel.

Si tu es spirituel au point de prêcher que le pardon est obligatoire pour chacun,

Si tu es spirituel au point de distribuer à tout va tes concepts dignes d’un cerveau lobotomisé qui ne possède plus sa propre façon de penser,

Si tu es spirituel au point de ne plus pleurer tes morts sous prétexte que la mort, c’est juste l’âme hors,

Si tu es spirituel au point de cracher sur celles et ceux qui ont besoin d’un traitement médicamenteux,

Si tu es spirituel à ce point

Ne croise pas mon chemin,

Reste loin,

Car pour moi, tu es juste inhumain.

Que cherches tu ?

Si tu cherches l’amour, trouve le en toi.

Si tu cherches à guérir, guéri toi.

Si tu cherche l’équilibre, harmonise toi.

Si tu cherches le respect, respecte toi..

Si tu cherches la vérité, soi vrai envers toi.

Si tu cherches à progresser, depasse toi.

Si tu cherches la paix, fais la avec toi.

Si tu cherches la douceur, soi la douceur.

Si tu cherches du positif, il y en a en toi.

Si tu cherches la passion, trouve ta vibration.

Si tu cherches ton monde, soi le monde que tu cherches.

Si tu passes ta vie à chercher à l’extérieur tout ce que tu possèdes à l’intérieur, tu passeras à côté de tes plus belles valeurs.

Il n’y a pas plus belle histoire que celle que tu comprendras de toi.

🍃 Auteur de ce magnifique texte : Luna Terra 🌙🌏

J’ai trois ans, je suis grande !

Je vais à l’école, maman et papa travaillent, je me lève à 6h30. J’avale mon bibi en 5 mn et peut-être un biscuit…

Maman m’habille -ou Papa- et je mets mes « adadas », qui courent vite, toute seule : elles ont des scratchs.

Papa caresse ma joue : un ptit câlinou. Il part, il m’aime, il me l’a dit !

Maman cherche ses clés et elle s’énerve ,on est en retard ! Je prends mon doudou et ma susu : trop important !

Il est 7h05 houla, houlala : on a 5 mn de retard. On fonce, j’arrive à la garderie à 7h25. Maman m’embrasse tendrement 1 seconde. Elle m’aime : elle me l’a dit et elle est partie !

Je ne suis pas toute seule… Non ! Il y a mes copains, mes copines mais on joue pas encore. On a pris nos doudous et susus. Je ne pleure pas : je suis grande mais Maman me manque déjà, je suis sage.

Sophie me coiffe, Maman a oublié.

Sophie est gentille, elle me câline 1 seconde : il y a pas que moi

Il est 8h20 : je vais en classe, la maîtresse est là. Je pose doudou et susu : j’en ai plus besoin parce que je suis grande. J’ai 3 ans !

Il y a des livres, des puzzles, le coin dînette, le coin poupée, les constructions… La maîtresse dit : « on range » : il est 8h40.

On va au regroupement et la maîtresse explique le programme, je me rappelle que de la fin.

Je suis un peu triste mais pas le temps pour ça, on est 27 dans la classe et puis c’est l’heure du passage aux toilettes. On descend tous ensemble. Je passe devant mon sac -il y a doudou et ma susu dedans- mais non… je suis grande ! J’ai 3 ans !

Je donne la main, j’apprends vite, c’est bien, je cours pas dans le couloir. Sophie chante et sourit. Elle fronce les sourcils, on fait pipi, on ne joue pas avec l’eau, on boit si on a soif et on se lave les mains.

Allez… on se dépêche ! On retourne en classe et je repasse encore devant doudou et susu. Maman me manque mais non, je vais travailler c’est la maîtresse qui l’a dit. Je vais faire l’atelier peinture avec Sophie, j’aime la peinture mais pas longtemps parce qu’on est 6 à la table. On met les tabliers, on peint, on se lave les mains encore.

Il est 9h30 et la maîtresse dit : « on range » ! On va en motricité.

On se range, la salle est grande et j’ai envie de courir partout mais non, on s’assoit et on écoute.

Il est 9h45 enfin et on fait les animaux : la grenouille, le kangourou, l’ours, le serpent…

C’est fini ! On met les vestes parce que c’est la récréation : il est 10 h ! La maîtresse dit « essaie de la mettre toute seule ». C’est dur mais j’essaie : je suis grande, oui, j’ai 3 ans ! Sophie m’aide, elle est gentille !

Il est 10h10, je cours en récréation. Au milieu, je m’arrête, il y a tellement de monde. Je vois la maîtresse, 2 enfants par main, plus de place pour moi ! C’est pas grave, je vais la suivre, peut-être une place se libérera, Maman me manque.

Il est 10h30, la récréation est finie et la maîtresse avec Sophie, tapent des mains. On se range, ça prend du temps, on apprend. La maîtresse crie, Sophie court pour récupérer les enfants qui n’ont pas compris je crois. Moi, je suis rangée, j’ai compris je suis grande, on repasse aux toilettes et tout le tintouin…

Il est 10h45 Sophie s’en va manger, la maîtresse raconte une histoire, je suis fatiguée, je veux mon doudou et ma susu. Maman me manque de plus en plus.

Il est 11h15, Sophie revient : on repasse aux toilettes et tout le tintouin… Puis, on va à la cantine. On est 48 dans le réfectoire et ça fait un bruit énorme : je n’ai pas très faim, il y a de la salade ! Sophie dit : « on mange, on se dépêche ». Il y a le 2ème service, elle débarrasse la salade : ouf, je n’aime pas. Il y a des pâtes : génial ! Et des légumes dedans… Du rôti de boeuf : c’est dur, je mâche longtemps, les légumes dans les pâtes : je n’aime pas. Sophie dit « on goûte, c’est bon les légumes… ». Elle débarrasse ouf, enfin le dessert ! J’adore le dessert, c’est une pomme énorme. Sophie dit « allez on croque, la peau c’est plein de vitamine ». Maman, elle enlève la peau et coupe des petits morceaux mais on est trop nombreux ! Je suis fatiguée, je ne finis pas ma pomme : elle est trop grosse et trop dure aussi…

La cantine est finie et il est 12h15 ! On retourne dans la cour Sophie est sur le banc, aujourd’hui j’ai une place à côté d’elle, elle me câline j’en profite.

Il est 12h30. Sophie tape des mains : on va au dortoir, mais avant, on repasse aux toilettes et tout le tintouin…

Enfin je retrouve mon doudou et ma susu. J’enlève mes « adadas » toute seule. Oui, elles ont des scratches : je l’ai déjà dit !

Le dortoir est chaud, j’ai mon lit toujours à la même place. Je rentre dans mes draps, Sophie tire les rideaux, met la musique, met les couvertures, allez, on se repose.

Sophie passe sa main dans mes cheveux et je peux dormir : il est 13h.

14h30 : Sophie ouvre les rideaux, « allez on se lève », j’ouvre les yeux, j’ai oublié que je suis à l’école. Je veux encore dormir et je serre mon doudou, il y a du bruit dans le couloir. Sophie aide les enfants pour mettre les chaussures, maîtresse vient dans le dortoir : « allez debout, on pose doudou et susu, on met les chaussures toute seule et on va faire pipi ».

Il est 14h45, je suis dans la cour, tout va trop vite autour de moi, ma maîtresse n’est pas dehors, ni Sophie. Des grands viennent me parler, j’ai un peu peur ! Maman me manque terriblement mais moi aussi je suis grande, alors j’attends.

Enfin 15h15, on tape des mains on se range, toilettes et tout le tintouin.

15h30, retour dans la classe, activités autonomes, en gros je fais ce que je veux, sans bruit.

16h00, la maîtresse dit : « on range, on se regroupe, c’est bientôt l’heure ». Elle raconte une histoire, Sophie range et nettoie.

16h20, la maîtresse ouvre la porte, mon cœur bat la chamade. Elle appelle les enfants, mais moi… non ! Ma gorge se serre, je ne suis pas toute seule, Sophie nous prend dans ses bras. On va aller goûter et maman va bientôt arriver : je mange ma compote et mon biscuit.

La maîtresse est partie, Sophie nous laisse jouer sur les structures, j’aime bien. Je fais attention, je suis grande. J’ai 3 ans.

Il est 17h45, Maman arrive. Elle et là !! Mon cœur explose, c’est trop intense…

Je me laisse enfin aller, je pleure dans ses bras. Elle m’a tellement manqué. Maman dit « tu es grande, ne pleure pas comme un bébé ! ». C’est vrai, je viens de passer plus de 10h sans toi !

Le temps de rentrer à la maison il sera déjà 18h. Entre le bain, le repas et la petite histoire, nous aurons bien profité l’une de l’autre et si j’ai de la chance, je verrais peut-être papa avant de m’endormir à 20h30…

Mais tout ça n’a pas d’importance puisque j’ai 3 ans et que je suis grande et que je vais vivre jusqu’à 100 ans ! »

~Sophie ATSEM membre du collectif indépendant ATSEM de France.

Merci à Sophie pour ce superbe texte qui nous fait prendre conscience de la réalité d’une journée en petite section de maternelle.