Archives de catégorie : Inspirations

Tu mérites

Peut être une image en noir et blanc de 1 personne, position debout, océan et plage

Tu mérites quelqu’un de bon pour ta santé mentale,

Quelqu’un qui, même dans ta folie, te comprend.

Tu mérites quelqu’un qui t’aide, te soutient, quelqu’un qui t’inspire, qui te motive quand tu en as besoin.

Tu mérites quelqu’un qui te parle après une dispute, qui te redonne le sourire,

Quelqu’un qui te veut, qui t’attend.

Tu mérites quelqu’un avec qui les heures passent comme des minutes, quelqu’un qui te fait perdre la notion du temps.

Tu mérites bien plus qu’un corps, un visage ou d’être avec quelqu’un juste pour être avec quelqu’un.

Choisis la bonne personne pour la bonne raison.

Choisis ton autre, le miroir de ton âme,

Quelqu’un que ton cœur reconnaîtra…

Mon âme

La vie nous apporte ce dont nous avons besoin

Bonjour,

Je vous espère en pleine forme et profitant de l’été.

Je vous partage ce matin un texte de Delphine Orieux.

Bonne lecture et merveilleuse journée.

Mabelle

Nous sommes tellement soutenus, tellement protégés, par ce qui existe de plus grand en nous. Nous avons tout ce dont nous avons besoin dans notre quotidien et dans nos relations. La vie nous amène sur un plateau ce qui est juste pour nous. Et la société reflète ce qui se vit pour chacun, dans l’ensemble.

Nous pouvons ressentir de l’injustice, du dégoût, du rejet, de l’abandon, de l’humiliation, de la trahison, et toutes sortes de blessures qui découlent de tout ce que nous avons vécu et de ce que les autres vivent autour de nous. Tout ça fait partie intégralement de ce dont nous avons eu besoin jusqu’à maintenant pour comprendre, intégrer et se renouveler en tant qu’être plus unifié.

Tant que l’incompréhension règne, tant que les croyances persistent et tant que nous ne souhaitons pas changer de direction de vie, c’est qu’il y a encore besoin de vivre ces situations, de rejouer des blessures, pour ressentir au plus profond que tout ça n’était qu’un moyen de comprendre.

En tant qu’être humain expérimentateur de ses propres découvertes et de celles du collectif, nous vivons nos aventures quotidiennes ensemble, pour nous aider à nous faire voir, à nous faire entendre, à nous faire sentir, ce que nous avons découvert de nous-mêmes.

Si l’expédition collective de l’humanité engendre moult blessures et crée une société à son image, les découvertes relatives à ce voyage de la vie humaine, permettent de redécouvrir la nature réelle de ce que nous sommes et pour ce faire met en évidence ce que nous ne sommes pas.

Un pauvre et un riche montrent à quel point tout est question de point de vue. Pourtant ces humains vivent des histoires similaires dans leur quotidien, agrémentées de blessures de toutes sortes, propres à leur histoire de vie et de famille.

Le pauvre convoite la même ressource que le riche, et le riche vit dans la peur de perdre sa ressource et pour cela en convoite davantage, pour assurer ses arrières. Le pauvre construit sa vie autour de croyances que cette ressource ne lui est pas accessible et qu’il faut qu’il se contente de ce qu’il a, ou bien qu’il faille lutter pour en avoir, alors que le riche construit sa vie autour de croyances qu’il faut qu’il en gagne plus encore, car il pourrait perdre.

La société s’est construite à cette image, les riches se murent dans leurs forteresses pour se protéger des pauvres ou des autres riches qui pourraient leur prendre. Les pauvres luttent dans leur vie pour avoir des ressources ou se contentent du peu qu’ils ont pour survivre. Et ainsi des guerres et des conflits sont alimentés par la peur de perdre ou la lutte pour sa survie, et les riches jouent avec cette peur pour tirer profit de ces situations et s’enrichir encore.

Grâce à la répartition décidée de ces ressources, les besoins de base comme le logement et l’approvisionnement en nourriture sont contrôlés par des taux de banque, immobiliers, des taxes, des impôts et par des conditions pour en bénéficier. Ce qui permet de parquer les pauvres dans des boîtes en béton, dans des villes et de les laisser lutter entre eux pour leur survie, tandis que les riches vivent gracieusement dans leurs forteresses, en quête de plus de pouvoir et de richesse.

Et maintenant nous pouvons associer les deux, le riche et le pauvre, pour les transformer en Un

La peur de perdre ses biens avec la peur de manquer de ressources. Pour comprendre que l’abondance se trouve au point de neutralité, dans la confiance que tout est déjà en nous. Pour comprendre que les ressources sont déjà en nous et que le chemin pour y accéder se crée avec la libération de tous les obstacles limitants qui permettent enfin de les voir.

Et nous pouvons remplacer ressource d’argent par l’Amour, par l’affection, par la santé. Et tous les sentiments comme la colère, la haine, la rancœur, la jalousie, la cupidité, etc. découlent de la souffrance créée par ces manques. Et tous les états d’être déficients comme le mensonge, l’injustice, la manipulation, la maladie, la trahison, l’humiliation, etc., découlent de ces sentiments.

Parmi toutes nos vies, nous avons été les deux, dans tous les domaines, avec toutes les ressources, dont nous avions besoin pour grandir, pour comprendre, pour intégrer.

Dans cette belle école de la vie, nous avons tout ce dont nous avons besoin, pour retrouver l’équilibre et le point de neutralité, dans chaque aspect des ressources que nous apporte la vie.

Le mode d’emploi est fourni avec la vie, là encore, vivre ses expériences permet de décortiquer les étapes, pour les intégrer petit à petit.

Même si les parts d’ombre nourrissent l’ombre, la mise en lumière grandissante illumine l’ombre, en nous, si tant est que nous lui accordons l’autorisation d’intervenir, dans tous les aspects de notre vie.

Apprendre une leçon chaque jour

Bonjour, je vous espère en forme.

Je vous partage un texte de C.Carter-Scott

Bonne lecture.

Mabelle

Chaque jour, l’occasion nous est donnée d’apprendre une leçon.

Qu’elle nous plaise ou non, elle est inscrite au programme.

Chaque circonstance de la vie est une occasion supplémentaire d’apprendre.

Si vous souffrez, vous apprenez une leçon.

La peur de souffrir est pire que la souffrance elle-même - Nos Pensées

Si vous éprouvez de la joie, vous en apprenez un autre.

Chacun de vos actes, chacun des événements de votre existence, vous enseigne quelque chose de nouveau.

Il n’y a aucun moyen d’échapper à cette évidence.

Peut-être ne comprendrez-vous jamais pourquoi vous avez la chance d’avoir trouvé le partenaire idéal, alors que vos amis se déchirent en vaines querelles et finissent par se quitter ou par divorcer, ni pourquoi vous vous débattez dans les difficultés financières alors que vos amis n’ont qu’à ouvrir leur portefeuille pour résoudre leurs problèmes.

Mais une chose est sûre : un jour ou l’autre, la leçon dont vous avez besoin pour progresser se présentera.

À ce moment-là, il vous appartiendra d’accepter ou non de l’apprendre.

Ne cédez pas à la tentation de comparer votre destin à celui des personnes qui vous entourent.

N’oubliez pas que les leçons qui vous attendent sont toujours adaptées à vos besoins et que vous êtes capable de faire face.

C’est le seul moyen d’avancer sur le chemin de la vie.

Si vous êtes capable de relever ce défi,

Vous comprendrez ce que vous faites sur terre, et vous vivrez plus intensément ce mystère.

Vous cesserez d’être une victime des circonstances ou du destin, et vous donnerez libre cours à la force qui est en vous, pour maîtriser votre vie.

En cherchant à vivre l’existence pour laquelle vous êtes fait, vous verrez s’épanouir des dons inattendus, à côté desquels vous auriez pu passer sans jamais les voir.

Le processus n’est pas simple, mais les résultats valent très largement les efforts que vous serez appelé à faire.

L’homme ne nait pas libre mais il est libre de se libérer

Bonjour,

J’espère que vous allez bien. Je vous partage ce matin un texte de Paul Degryse.

Bonne lecture.

Mabelle

Selon les chamans toltèques, il y a deux sortes d’humains sur terre : ceux qui prennent le temps de s’interroger sur les gens et sur le sens de l’univers et de se demander qui ils sont et ce qu’ils font là, des hommes que les réponses toutes faites proposées par la société dans laquelle ils vivent ne satisfont pas et qui vont faire de ces deux questions le fondement d’une vie nouvelle, imprégnée d’un irrésistible parfum de liberté.

Et puis il a les autres, ceux qui, riches ou pauvres, cultivés ou non se seront très tôt laissé hypnotiser par le brouhaha, les nécessités et les mirages de la vie quotidienne au point de ne jamais trouver le temps de se poser ce genre de questions, les trouvant inutiles ou même absurdes, une attitude et un choix que les chamans appellent « succomber à l’hypnose socialitaire ».

Aventuriers de l’esprit, les premiers, s’ils persévèrent ont une chance de devenir les créateurs de leur vie, portés par l’énergie du mystère de l’existence parce qu’ils l’auront regardé en face et accepté. Les seconds vivront le plus souvent dans le conformisme de leur époque, serviteurs du système en place, tournant le dos à l’inexpliqué et, par-là, à eux-mêmes.

Le monde est en effet le miroir que chaque individu perçoit, une projection de soi, un processus circulaire que les chamans appellent « l’anneau de pouvoir ».

L'effet miroir : l'autre est un autre soi | Omalaya voyage initiatique,  spirituel et en conscience en Inde, Nepal, Tibet, Bouthan, Bali

Comme le miroir, le monde ne nous renvoie que la représentation qu’en fabriquent nos perceptions personnelles, nos croyances et nos humeurs. Le vrai pouvoir de changer les choses se découvre et s’exerce à l’intérieur de soi, sur l’intérieur de soi.

Tous les psychothérapeutes dignes de ce nom et tous les chamans pratiquant la guérison spirituelle depuis de longues années sont amenés un jour ou l’autre à se demander pourquoi il est si difficile pour l’être humain de changer des croyances ou des comportements qui sont pourtant, à l’évidence, la cause de tant de souffrances, de mal-être et même de graves maladies. Mais il leur suffit de se rappeler combien de mémoires ancestrales, prénatales familiales, éducatives et socialitaires ont façonné leur personnalité pour avoir la réponse : l’homme est littéralement et jusqu’au plus profond de ses cellules infiltré de programmations d’ordre karmique, culturel et affectif qui sont autant d’obstacles à tout changement.

Travailler sur soi devient ainsi le seul espoir pour l’homme de se libérer et de devenir celui que, tout au fond de lui, son nagual lui murmure qu’il peut-être.

Il est bien placé pour cela puisqu’en lui résident tous les changements et les potentiels créatifs de l’univers !

« L’homme ne naît pas libre mais il est libre de se libérer ».

C’est donc pour lui à la fois une chance extraordinaire d’en avoir un jour le désir et sa plus grande responsabilité.

Les sages taoïstes désignent le travail sur soi par l’expression « chevaucher le tigre ». Le tigre représente à leurs yeux cette force irrépressible qui fait mourir et renaître en permanence tous les êtres.

En travaillant sur soi, on ose affronter au lieu de fuir, on bondit sur son dos, on l’enfourche et on se fond dans sa force pour mieux orienter celle-ci pendant que s’éveille peu à peu la conscience de notre identité avec lui.

Etre libre demande du courage

Etre libre demande un certain courage, le courage de se libérer d’un semblant de sécurité.

Peut être une image de plein air

Le courage d’oser être soi.

Le courage d’assumer ses choix.

Le courage de se détourner de ce que les autres attendent.

Le courage de se faire passer en priorité.

Le courage de se responsabiliser.

Le courage de ne plus rien attendre de personne.

Le courage d’apprendre toujours plus.

Le courage de donner le meilleur de soi.

Le courage de choisir, se choisir et le courage d’aimer qui on veut.

Oui, dans cette société basée en grande partie sur la conformité, qui nous conforte par habitude, dans une forme de victimisation, il faut un certain courage pour oser briser ses chaînes, prendre soin de soi, et être.

Sortir du cocon devenu inconfortable, et Vivre. Tout simplement.

Alexandre JOLLIEN

Je regarde ma vie

Je me suis assise un instant au bord de ma vie ! J’ai regardé passer les gens qui l’avaient remplie…

Il y avait des bons, des gentils et des méchants.

Vus d’ici, je pouvais les contempler en pensant

Que certains l’avaient comblé de beaucoup de joies,

Que d’autres, en revanche, avaient abusé de moi.

Jeune Femme Avec Sac à Dos Assis Sur Le Bord De La Falaise Et En Regardant  Vers Les Montagnes Et Le Ciel Clair. Été Randonnée Aventure Banque D'Images  Et Photos Libres De

Fallait-il, de ces derniers, regretter leur passage ? Sachant qu’avec eux j’avais fait l’apprentissage

De la méfiance, du mensonge et de la trahison… Et qu’ils avaient été une leçon, me réveillant de mes songes !

J’étais assise, sereine et à voir l’ensemble ainsi, je me rendais compte qu’il ne restait que les bons et les gentils.

À regarder dans ma direction avec franchise, je ne voyais plus les visages de mes méprises.

Je me suis levée et vers la franchise j’ai tendu les bras…

J’ai, d’un battement de cil, déshumanisé les scélérats !

Le regard droit vers le reste de mon chemin, je me suis prise, pour le reste de la route, par la main,

Et j’ai dit : « Viens, on part ensemble vers demain ».

Marie Buisson

Attraper le bonheur

Attraper le bonheur, c’est vouloir retenir un papillon dans sa main ou le prendre avec un filet.

TOP 20: Les plus beaux Papillons du monde | Rêve de Papillon

Tu précipites le filet sur lui et il s’abîme, c’est un bonheur gâché.
Si c’est un bonheur agile, on ne ne peut le faire prisonnier et l’on court sans fin, c’est une agitation inutile, le bonheur est parti.
Parfois il se laisse prendre sans dommage, il ne s’est pas débattu et il reste bien sage, un peu frileux sous le filet. C’est un bonheur fragile, fatigué, malade peut-être.
Si tu attrapes un beau bonheur, un papillon rare, sans l’abîmer, si tu le prends dans ta paume et que tu la refermes pour l’emprisonner, il ne reste que de la poussière de bonheur sur les doigts, si tu le piques sur un bois, il meurt.
Il faut être comme l’arbre à papillons, prêt à accueillir le bonheur, et tu verras, il viendra sur ton épaule.
Bernard Giraudeau