Archives de catégorie : Textes à méditer

Des petits textes pour nous donner à réfléchir

Profitons de la vie

Bonjour, 

Ce matin, j’ai reçu un mail que j’ai envie de vous partager :

« Si je pouvais vivre une nouvelle fois ma vie,

J’essaierais d’y commettre plus d’erreur.

Je n’essaierais pas d’être aussi parfait, je serais plus détendu.

Je serais encore plus bête que ce que j’ai été, en fait.

Je prendrais peu de choses au sérieux.

J’aurais moins de soucis d’hygiène.

Je m’exposerais à plus de risques, je ferais plus de voyages, je contemplerais plus de crépuscules, j’escaladerais plus de
montagnes, je nagerais dans plus de rivières.

J’irais à plus d’endroits où je ne suis jamais allé, j’aurais plus de problèmes réels et moins de problèmes
imaginaires.

J’ai été une de ces personnes qui ont vécu sagement et abondamment chaque minute de leur vie; bien sur que j’ai eu des
moments d’allégresse.

Mais si je pouvais revenir en arrière, j’essaierais d’avoir seulement de bons moments.

Ne perds pas le présent.

Moi, j’étais l’un de ceux qui ne vont nulle part sans un thermomètre, une bouillotte, un parapluie, un parachute.

Si je pouvais recommencer à vivre, je commencerais par marcher pieds nus depuis le début du printemps jusqu’à la fin de
l’automne.

Et je jouerais davantage avec les enfants, si j’avais encore une vie devant moi.

Seulement voilà, j’ai 85 ans et je suis en train de mourir.»

José Luis Jorges

J’ai parfois tendance moi aussi à être trop sage, trop sérieuse. Alors, cet après-midi, par ce beau soleil, je choisis de profiter de la vie. Mon message est donc volontairement court, je vais me balader.

Profitez vous aussi, la vie est courte !

Mabelle

Etes vous bien entouré ?

etre entouré09

Quel genre de personnes vous entourent ?

Si vous croyez que les gens sont égoïstes, indifférents, menteurs, manipulateurs, alors vous serez entouré de personnes égoïstes, indifférentes, menteuses et manipulatrices et vous vous conforterez dans l’idée que vous avez tout à fait raison de penser cela.

Si vous pensez que les gens sont faibles, hypocrites, manipulables, vous ne verrez autour de vous quasiment que ce type de personnes, confirmant ainsi votre croyance de ce qu’est le monde.

Si vous croyez que les gens sont généreux, font de leur mieux, que derrière leurs défauts se cachent des souffrances énormes, qu’il y a du bon en chacun, vous serez entouré de belles personnes, généreuses, cherchant à donner le meilleur d’eux même, et qui donneront raison à votre perception du monde.

Le monde qui nous entoure reflète parfaitement ce que nous croyons qu’il est, ce qui fait de nous les responsables de tout ce qui nous entoure.

Être responsable de notre vie, ce n’est pas seulement quand cela nous convient, c’est un tout, et en tout temps. Ce que nous vivons est le reflet exact de ce que nous croyons mériter vivre. Jamais plus, jamais moins.

Si des aspects de notre vie nous déplaisent, quelle croyance avons nous en rapport avec cet aspect ?

Changeons nos perceptions et notre monde changera !

le monde est un miroir

Si vous croyez que les gens sont égoïstes, indifférents, menteurs, manipulateurs, alors vous serez entouré de personnes égoïstes, indifférentes, menteuses et manipulatrices et vous vous conforterez dans l’idée que vous avez tout à fait raison de penser cela.

Si vous pensez que les gens sont faibles, hypocrites, manipulables, vous ne verrez autour de vous quasiment que ce type de personnes, confirmant ainsi votre croyance de ce qu’est le monde.

Si vous croyez que les gens sont généreux, font de leur mieux, que derrière leurs défauts se cachent des souffrances énormes, qu’il y a du bon en chacun, vous serez entouré de belles personnes, généreuses, cherchant à donner le meilleur d’eux même, et qui donneront raison à votre perception du monde.

Le monde qui nous entoure, comme un miroir, reflète parfaitement ce que nous croyons qu’il est, ce qui fait de nous les responsables de tout ce qui nous entoure.

Être responsable de notre vie, ce n’est pas seulement quand cela nous convient, c’est un tout, et en tout temps. Ce que nous vivons est le reflet exact de ce que nous croyons mériter vivre. Jamais plus, jamais moins.

Si des aspects de notre vie vous déplaisent, quelle croyance avons-nous en rapport avec cet aspect ?

Changeons nos perceptions et notre monde changera !

On commence tout de suite ? 

Mabelle

Les personnes qui réussissent

Ce matin et je viens partager avec vous une toute petite réflexion que je me suis faite ce matin.

réussite1

Lorsque je rencontre des personnes qui réussissent, je constate qu’elles ont plusieurs points communs :

1) Elles ont un objectif clair et précis, elles savent précisément ce qu’elles veulent

2) Elles choisissent leur environnement selon leur objectif, s’entourent de ceux qui ont eu les résultats qu’elles souhaitent obtenir et de personnes qui vont les encourager dans leurs projets

3) Elles définissent un plan d’action composé de mini objectifs mesurables et datés (c’est toujours l’histoire de faire un petit pas à la fois, et petit pas après petit pas ou arrive à faire un pas de géant)

4) Elles passent à l’action en suivant l’exemple d’un mentor, qu’il soit proche ou non (ça peut être un sportif qu’on n’a jamais rencontré mais dont on voit les exploits à la télévision, dans les journaux ou en lisant sa biographie)

5) Elles persévèrent encore et toujours jusqu’à atteindre leur objectif (le succès c’est de tomber neuf fois et se relever dix)

6) Elles se forment en permanence car il est toujours possible de faire mieux, d’apprendre quel que soit notre âge

Avez-vous remarqué d’autres caractéristiques communes aux personnes qui réussissent ?

Belle journée – Mabelle

Conte du bout du monde

au bout du monde

Très loin d’ici, il y a un royaume, traversé par un long chemin. Et au bout du chemin, il y a… devinez quoi ? Le bout du monde !
Un jour, le roi de ce royaume fait venir ses trois fils, Robin, Martin et Benjamin. Il leur dit :
– Mes chers enfants, je commence à devenir vieux, je veux laisser mon trône de roi à celui qui saura me dire ce qu’il y a au bout du monde.

Aussitôt Robin, le fils aîné part. Mais depuis qu’il est enfant, il est très méfiant; il se méfie des choses et des gens. Alors pour partir au bout du monde, il décide de s’entourer d’une superpuissante armée. Il avance très lentement, en regardant derrière, en regardant devant, quand tout à coup un arbre l’arrête.

L’arbre lui dit :
– Aîné du roi, là où tu vas, il fait froid. Tu auras besoin de bois pour faire du feu. Prends cette graine, elle t’en donnera. Mais Robin est très méfiant. Il se dit: « Une petite graine comme çà? Mais il faudra des années avant qu’elle donne du bois. A peine l’arbre est-il abattu que tout son bois a disparu. Il ne reste qu’un tas de cendres.

Alors Robin continue d’avancer, entouré de toute son armée. Plus ils avancent, plus il fait froid. La terre est gelée sous leurs pieds et aussi loin qu’ils peuvent regarder, tout est blanc, presque transparent.

Quand le fils aîné rentre au palais, il déclare :
– Au bout du monde, il y a un désert de froid qui n’en finit pas.

Le lendemain matin, c’est Martin, le fils cadet, qui part au bout du monde. Mais depuis qu’il est tout petit, il est très peureux et c’est surtout quand il fait nuit que sa peur s’accroche à lui. Alors il dit :
– D’accord, je pars, mais je dois à tout prix être au bout du monde avant ce soir. Il attelle les mille chevaux les plus rapides du royaume et les fouettent pour qu’ils filent vite. Il les fouettent sans s’arrêter. Il traverse très vite le grand désert glacé et il arrive au bord d’une falaise. Au fond de la falaise, il aperçoit la nuit qui commence à monter.

Un vieil oiseau s’approche en murmurant :
– Si tu veux trouver la lumière, il te faut plonger dans la nuit. Monte sur mon dos, je te guiderai. Mais Martin a trop peur, il n’écoute même pas.

Il commence à fouetter ses chevaux pour rentrer au palais au galop.

De retour chez son père, le fils cadet déclare :
– Au bout du monde, il y a un grand trou et ce trou est rempli de nuit.

Le lendemain matin, c’est au tour de Benjamin, le benjamin de partir. Il part tout seul, il est à pied. Il prend le temps de tout regarder.

Quand il arrive au bord du grand désert glacé, il voit l’arbre réduit en cendres, mais il voit aussi la toute petite graine que son frère aîné a fait tomber. Alors il ramasse la graine, il creuse un petit trou et il la plante délicatement. Quand il a fini son travail, il s’endort d’un profond sommeil.

Quand il arrive au bord de la falaise, le vieil oiseau l’attend pour lui proposer la même chose qu’à son frère aîné. Benjamin n’est pas rassuré, mais il monte sur son dos pour plonger avec lui dans la nuit. L’oiseau vole dans le soir, il avance sans rien voir, et petit à petit, il traverse la nuit.

Ils arrivent enfin tout au bout de la nuit. Le vieil oiseau dépose Benjamin devant la porte du bout du monde. Quand la porte s’entrouvre, c’est beaucoup plus clair, beaucoup plus beau, beaucoup plus gai qu’un jour nouveau. Benjamin a envie d’aller vers la clarté, mais il a promis au roi de venir pour tout lui raconter.

Alors, de retour au palais, il dit simplement à son père :
– Je n’ai jamais vu autant de lumière que de l’autre coté de la porte du bout du monde.

Le vieux roi se lève et il dit :
– Le chemin de la méfiance mène au désert, le chemin de la peur mène à la nuit, le chemin de la confiance mène à la lumière.

C’est le chemin de Benjamin que je préfère. C’est donc lui qui sera roi.

A méditer. Merveilleuse journée. Mabelle

Frère Valentin injurie les morts

Un matin, frère Valentin qui n’avait pas bien dormi, vint trouver l’abbé Guillaume, vieil homme empli de sagesse :

— Père, dites-moi une parole, comment trouver la tranquillité ? Partout le monde est agité par la haine et quand ce ne sont pas les guerres que les hommes fomentent, ils se vautrent dans les vices les plus noirs. Dites-moi, père, comment devenir meilleur et ne pas suivre ce mauvais exemple ?

Le vieillard lui dit: — Va au cimetière et injurie les morts.  

frère

Le frère Valentin, quelque peu étonné, se mit pourtant en marche vers le cimetière. Il fit grincer le petit portail et se posta au beau milieu des tombes. D’abord timidement puis plus franchement, il injuria les morts et finit même par leur jeter des pierres…

Il revint informer l’abbé Guillaume de son étrange exploit. Celui-ci lui demanda:
— Et alors ils ne t’ont rien dit ?
— Non.

Le vieillard lui dit: — Retourne les voir demain et adresse-leur des louanges.

Le frère, toujours aussi incrédule, se mit en route le lendemain matin, cueillit quelques fleurs sur le bord du chemin et entra dans le cimetière silencieux.

Il défila entre les tombes, déposant ça et là une fleur, louant les morts par ces mots: « Apôtres, saints, justes, vous êtes bénis de Dieu, illustres ancêtres, exemples parmi les exemples ! »

Puis il revint au monastère, devant la cellule de l’abbé, frappa timidement à la porte et entra :
— Ci-fait mon Père, je les ai loués.

Le vieillard lui demanda :
— Ils ne t’ont rien répondu ?
— Non.

L’abbé Guillaume sourit et lui dit alors :

— Cher Valentin, tu sais toutes les injures que tu leur a dites et ils ne t’ont rien répondu, toutes les louanges que tu leur a adressées et ils ne t’ont rien dit; de même, toi aussi, si tu veux être tranquille, tenir le péché éloigné et la colère enfouie, sois sur cette terre à l’image d’un cimetière silencieux aux tombes apaisées, ne tenant compte ni de l’injustice des hommes, ni de leurs louanges.

Merveilleuse journée – Mabelle