Archives de catégorie : Sophrologie

Trouver son poids de forme avec la sophrologie et l’EFT

Bonjour, êtes vous en forme ce matin ? Vraiment en forme, bien dans votre tête et dans votre corps ? 

J’avais envie ce matin de vous parler de poids.

Maigrir à tout prix n’est plus au goût du jour, trouver son poids de forme est de plus en plus reconnu comme une question de santé, et c’est très bien ainsi. Cet objectif peut être facilité à la fois par la Sophrologie, et l’EFT.

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De trop nombreuses personnes ont essayé tous les régimes à la mode, le truc de la meilleure amie, de la cousine ou du dernier Marie-Claire, voire ont avalé des pilules miracles souvent très mauvaises pour la santé. Avec pour tout résultat une grosse déception, quand ce n’est pas l’effet yoyo avec une reprise de poids toujours plus importante et une bien mauvaise estime de soi due à la succession d’échecs.

Basée sur des exercices des exercices dynamiques, de respiration, de relaxation, et des visualisations, la sophrologie est une école de bien être qui aide à retrouver un poids de forme. Ici pas question de restriction alimentaire, mais une écoute du corps. Vous reconstruisez votre schéma corporel en apprenant à le respecter sans vous soucier de cette satanée balance.

Au fil des séances, c’est tout naturellement que vous vous tournez vers des aliments plus sains, une autre manière de vous alimenter.

Les séances vous aident à prendre conscience des troubles qui ont déclenché votre prise de poids, vous vous écoutez et mangez mieux.

 

 L’EFT est une autre approche aux effets secondaires parfois très surprenants : vous n’avez tout à coup plus du tout envie de chocolat alors que vous en mangiez jusqu’à présent au moins une tablette chaque soir, pas plus que des chips que vous avaliez en vitesse en rentrant du boulot. Vous ne grignotez plus à longueur de journée ou vous mangez la moitié de quantité. Pourquoi ? Parce que vous vous êtes libéré(e) des blocages énergétiques à l’origine de vos troubles alimentaires.

Et si vous utilisiez les deux techniques simultanément ? Testez, et vous verrez !

 Merveilleuse journée

Mabelle

Promotion de Saint Valentin

Le 14 février, pour la Saint Valentin, que diriez vous de vous faire plaisir ? C’est traditionnellement la fête de l’amour. Mais, pour aimer une autre personne, il faut d’abord commencer par s’aimer soi même. Aussi, pourquoi ne pas se faire un petit cadeau pour l’occasion ?

Vous souhaitez offrir une séance Bars, Psio, ou de Sophrologie à votre Valentin(e) ? Je vous offre votre séance avec 25% de réduction.

Vous choisissez de vous chouchoutez en vous offrant deux séances personnelles, vous profitez de la même offre.

Promotion valable pour toute réservation jusqu’au 20 février.

Beau week-end

Mabelle

Sophro au journal

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 Bonsoir,

La sophrologie était à l’honneur avant hier sur le Journal de 20 heures de France 2, dans un dossier sur le sommeil.

A partir de la 26ème minute et 37 secondes.

Un constat : 1 français sur 3 dormirait mal.

Le dossier compare Mélatonine, huiles essentielles, lumière bleue et sophrologie. Un spécialiste du sommeil partage son avis. Je ne suis pas d’accord avec lui, c’est un médecin, il rejette les choses en vrac, sans même les avoir testées. Mais je vous partage le lien, vous vous ferez vous même votre avis.

 Attention, il faut savoir que la sophrologie n’est pas remboursée par la mutuelle en Belgique malheureusement.

 http://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/jt-de-20h-du-lundi-9-janvier-2017_1997919.html

 Très belle soirée

Mabelle

Les devoirs, prise de tête

Pour bon nombre d’enfants et de parents, les devoirs sont parfois source de tensions, de cris, de pleurs, de déceptions, de colères … Les devoirs sont souvent une contrainte, parfois longs à faire et peu compatibles avec une vie de famille joyeuse (départ en fin de semaine, résidences alternées…)

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Derrière cela se cachent souvent des peurs conscientes ou inconscientes.

La peur du parent de se sentir en difficulté devant ce qui est demandé à son enfant, la peur qu’il n’y arrive pas, peur du jugement « que vont penser les autres s’il a de mauvaises notes », peur de ne pas être capable d’expliquer…

L’enfant lui aussi a des peurs, de ne pas être à la hauteur, de subir le regard des autres, d’être grondé s’il ne répond pas aux attentes de son parent exaspéré par son échec, …

Ce sont ces peurs et doutes qui alimentent le stress et engagent dans un cercle vicieux. Le stress du parent engendrant celui de l’enfant, qui se répercute sur celui du parent, … augmente le stress de l’enfant …

 La première chose à faire est de cesser de se prendre la tête. Toute personne a des talents, l’enfant en a aussi, mais peut-être pas forcément les mêmes que ses parents. Ce n’est pas parce que papa est un crack en math que son fiston a les mêmes capacités. Par contre il peut être un littéraire ou un artiste dans l’âme.

Par ailleurs, il n’est pas obligatoire d’être premier de classe pour être heureux, voire même pour avoir un emploi formidable dans lequel on excelle par ses compétences. Il existe plusieurs formes d’intelligence et, l’intelligence artistique ou émotionnelle est souvent plus importante pour réussir dans la vie que l’intelligence intellectuelle.

Il s’agit de comprendre que se tromper fait partie intégrante de l’apprentissage, d’avoir confiance dans les capacités de l’enfant, de le rassurer, l’encourager et le soutenir en manifestant de l’intérêt pour ce qu’il expérimente et en l’encourageant à exprimer ses sentiments, et ses envies. Se donner le temps de l’écouter.

Reconnaître également qu’un adulte n’a pas toutes les réponses, cela n’a rien de honteux « Tu ne sais pas ce que veut dire ce mot ? On va regarder ensemble dans le dictionnaire ; on va se renseigner »

La sophrologie aide l’enfant à grandir avec confiance et estime de lui. Pourquoi ne pas faire une petite séance parent/enfant, comme un jeu juste avant de débuter les devoirs, pour être en meilleures conditions, plus disponible.

Ancrage au sol : Exercice de la noisette

Pour vous aider, imaginez que vous voulez enfoncer une noisette dans le sol avec votre talon, puis avec les doigts de pied, et enfin avec tout le pied (avec un pied, puis l’autre)

 Elimination des tensions : exercice du pantin

Imaginez que vous êtes un pantin. Sautillez sur place, tout en laisser aller les bras ballants, comme un pantin désarticulé. Une fois revenu à l’immobilité, pieds bien au sol, observez ce qui se passe dans votre corps

Stimulation de l’activité cérébrale : respiration abdominale

Placez une sur le ventre, et l’autre dans le bas du dos. En étant bien présent à votre respiration, inspirez profondément en sentant le ventre se gonfler comme un ballon. A l’expiration, sentez les mains se rapprocher. Faites quelques respirations profondes pour éliminer tout le stress

Si vous ne souhaitez pas consulter un sophrologue, et recherchez un bon livre pour aider vos enfants, je vous conseille celui-ci , qui est vendu avec son CD d’exercices :

Et maintenant au travail, en douceur dans la joie et la bonne humeur! Mabelle

La respiration claviculaire

Il s’agit d’une respiration qu’on utilise dans diverses méthodes de relaxation. Si vous êtes un/e fidèle de mon blog, vous avez déjà pu expérimenter la respiration abdominale et la respiration thoracique. Si ce n’est pas le cas, prenez le temps de lire mes articles précédents avant de pratiquer la respiration claviculaire et exercez-vous d’abord aux deux autres types de respiration.

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Il est conseillé de pratiquer cette respiration qui apporte énergie et tonus dans la nature afin de respirer un air le plus sain possible.

Evitez de pratiquer le soir car vous pourriez avoir des difficultés à trouver le sommeil, sauf si vous avez une longue soirée de travail devant vous.

 Comment pratiquer la respiration claviculaire ?

 Debout pieds écartés de la largeur des épaules, relâchez les épaules et les mâchoires

Expirez profondément par la bouche pour vider complètement les poumons.

Inspirez par le nez, en gonflant d’abord le bas du ventre, puis le thorax, et enfin sous les clavicules.

 Expirez par le nez, en soufflant d’abord l’air du bas du ventre, puis du thorax et terminer par celui de la poitrine.

 Après quelques respirations claviculaires, comment vous sentez-vous ?  Rechargé en énergie ? Laissez-moi vos commentaires.

 Prenez soin de vous – Mabelle

La respiration thoracique

Le mois dernier nous avons vu la respiration abdominale. J’espère que vous l’avez pratiquée le plus souvent possible et que vous avez pu en apprécier les bienfaits.

Si vous l’avez utilisée quotidiennement, vous devriez bien la maîtriser, et elle devrait être devenue votre respiration réflexe, nous pouvons maintenant découvrir la respiration thoracique.

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Cette respiration utilisée dans diverses techniques (en yoga notamment) apporte calme et lâcher-prise au niveau émotionnel. Elle libère le plexus solaire, siège de l’émotivité.

Vous l’utiliserez avec succès lors de crise d’asthme ou de spasmophilie pour un réel soulagement. Employée en début de crise, elle permet de l’arrêter.

 

 

Comment pratiquer la respiration thoracique ?

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– Prenez la même position que pour la respiration abdominale et que vous connaissez désormais

 

– Comme sont nom l’indique, cette respiration est active au niveau du thorax. Posez vos mains au niveau des côtes, index juste sous le soutien-gorge pour les dames (les messieurs, faites « comme si » vous portiez cet attribut féminin!)

 

– Expulsez par la bouche tout l’air contenu dans les poumons, en vous aidant des mains

– Inspirez par le nez, en gonflant uniquement l’espace entre vos mains, votre thorax.

– Expirez par le nez en vous aidant des mains.

– Concentrez-vous sur votre thorax qui se gonfle et se dégonfle. Vos respirations deviennent de plus en plus calmes.

 

Pratiquez le plus souvent possible, en faisant au moins une dizaine de respirations et laissez-moi vos commentaires : quels sont les effets sur vous de cette respiration ? 

Prenez soin de vous – Mabelle

Respiration et sophrologie

La respiration, indispensable à la vie, participe à l’équilibre intérieur, et est indissociable de la sophrologie.

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Avec les contrariétés et le stress nous ne respirons qu’à moitié de notre capacité, voire moins.

Et, bien souvent, nous rendons les autres responsables de cette asphyxie. Nous leur demandons de  « cesse de nous pomper l’air, de nous laisser respirer » alors que c’est nous qui respirons mal.

L’importance de respirer par le nez

 La première raison est que l’air est réchauffé, mais également filtré par les cils du nez.

Ensuite, en inspirant par le nez, l’air passe le long le long des nerfs trijumeaux, qui sont les seuls nerfs du corps humain en contact direct avec l’extérieur. Grâce à eux que nous pouvons capter l’énergie vitale nécessaire notre bon fonctionnement physique et psychique.

En sophrologie nous parlons de 3 respirations :

– la respiration abdominale dont il sera question dans cet article est la première que l’on apprend en sophrologie

– la respiration thoracique

– la respiration claviculaire

La respiration abdominale

Cette respiration physiologique, naturelle, est celle des animaux, mais aussi des bébés. Mais, elle disparaît petit à petit, avec le stress environnemental.

On l’utilise pour ramener le calme physique.

Comment pratiquer la respiration abdominale ?

Installez-vous debout, pieds écartés de la largeur des épaules (ou couché sur le dos si cette position vous convient mieux et qu’elle est possible pour vous. Si vous vous isolez dans un coin calme au bureau il sera probablement impossible de vous y allonger alors que debout dans les toilettes, il se peut qu’on ne vous remarque pas).

Relâchez les épaules et placez les mains sur le ventre au niveau du nombril.

Imaginez avoir un ballon sous les mains.

En appuyant sur vos mains, faites une grande expiration pour chasser tout l’air de vos poumons. (Soufflez par la bouche si cela vous paraît plus facile).

Sur la prochaine inspiration gonflez uniquement votre ballon. Vous devez sentir vos mains qui se soulèvent.

A l’expiration par le nez, dégonflez le ballon, en vous aidant de vos mains si nécessaire.

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Concentrez-vous votre respiration.

Après une dizaine de respirations abdominales, vous devriez être plus calme.

 N’hésitez pas à pratiquer aussi souvent que possible pour relâcher tout stress destructeur et vivre plus serein. Prenez soin de vous.

 Mabelle

Maladies chroniques, aide de la sophrologie

Le recours à la sophrologie peut notamment être utile en cas de fibromyalgie, de polyarthrite, d’acouphènes, ou de dépression.

Il n’y a aucune maladie qui empêche la pratique de la sophrologie, les mouvements étant tous adaptables en fonction de la position debout, assis ou allongé.

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Mais, attention : si la sophrologie est une aide, dans tous les cas lorsqu’il y a une pathologie, la prise en charge médicale est indispensable.

La sophrologie ne soigne pas. Pratiquée en accompagnement d’un traitement médical, elle apprend à mieux vivre au quotidien avec certaines pathologies lourdes et douleurs chroniques, aide à gérer une douleur passagère. Elle vous permet d’être acteur, actrice de votre prise en charge thérapeutique.

Soyez doux avec vous-même – Mabelle

Conte : le voeu d’Arthur

Conte destiné aux enfants comme adultes, afin de garder espoir dans les épreuves difficiles

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C’est une belle journée de printemps qui commence. Il fait grand soleil, tout le parc est animé. Tout autour il y a des cerisiers du Japon en fleurs et cela sent bon le frais.

Des enfants crient et jouent sur les toboggans et les balançoires.

Dans les sentiers du parc, se promènent des personnes seules, elles ont comme compagnie leur petit animal. C’est avec celui-ci qu’elles essayent de briser leur solitude.

Nous sommes à l’aube des jours meilleurs, le soleil va venir réchauffer nos coeurs.

Il est assis, là, par terre, les jambes en lotus, le dos bien droit appuyé contre un énorme érable d’une beauté remarquable. C’est le printemps, les bourgeons viennent chatouiller le nez d’Arthur C’est son prénom, Arthur.

Arthur regardait les enfants de son âge jouer : un qui glissait sur le toboggan, un autre qui tirait les cheveux de sa petite soeur, un autre encore qui jouait calmement dans le sable. Arthur avait pourtant bien envie de s’amuser lui aussi, mais il était tellement épuisé. Sa vie était un combat quotidien. Il devait faire face à des aléas de la vie bien tristes.

Devant Arthur surgit un personnage. Un drôle de personnage. Il était vêtu d’un costume étrange. Sur sa veste il y avait un carré rouge par ci, un carré bleu par là, un carré vert un peu plus grand, sa manche gauche était plus longue que la droite.

Sur son pantalon, je ne vous dis pas … cela n’était qu’un trou, tellement il était déchiré de partout, je vous laisse imaginer les chaussures, qu’est-ce qu’elles étaient grosses, énormes !

Et pour combler le tout, cet étrange personnage avait un gros nez rouge en plein milieu du visage.

Eh bien celui-là, il n’a pas de chance, se dit Arthur.

-Bonjour, je m’appelle Joyeux, dit l’étrange personnage à Arthur. Et toi, comment t’appelles-tu ?

-Arthur, dit-il.

-Tu ne joues pas avec les autres enfants dans le sable ?

-Non, dit Arthur sans donner d’explications.

Le personnage coloré et au gros nez rouge, fit un grand sourire à Arthur, et Arthur fut figé par la découverte de l’énorme bouche rouge de son nouvel ami.

-Et bien tu oses te promener ainsi dans la rue, dit Arthur.

-Je suis clown et je débarque de la planète rire. Tu connais cette planète ?

-Bof, j’ai déjà entendu parler, mais je ne sais plus très bien ce que l’on y fait. On y fait quoi ? –Ben je ris, j’apprends aux petits enfants comme toi à rire. Sur ma planète, il y a rire, espoir, bonne humeur, gentillesse, il y fait bon vivre.

Arthur esquissa un grand sourire, … c’était communicatif.

Arthur trouva Joyeux très marrant : rien qu’en le regardant, il avait déjà envie de rire.

-Dis, Joyeux, tu m’emmènes avec toi sur ta planète ?

-Tu y es déjà, regarde moi.

Le clown fit un tour de magie et sortit de sa poche ses deux mains, les serra très fort et puis d’un seul coup sec, il ouvrit en grand ses deux poings et de petits paillons de toutes les couleurs jaillirent. Il y avait des bleus, des verts, des rouges, des jaunes …

Arthur était émerveillé par le défilé de couleurs qui s’offrait à ses deux petits yeux marron foncé.

Un petit papillon bleu se déposa sur son nez, un rouge sur son épaule, un jaune sur sa joue, et les autres dansaient, voletaient autour du petit garçon qui était aux anges.

Il fit mine d’en attraper un.

Arthur riait, souriait, il avait ses yeux qui brillaient. Il ne savait plus où regarder.

Enfin, il en attrapa un!

Il était rouge bordeaux avec de fines stries jaunes. Le papillon se déposa dans le creux de la main d’Arthur.

-Je m’appelle espoir dit le papillon, et si tu veux, je t’invite à faire un voeu.

-Un voeu ? Tu crois que je peux demander d’être un petit garçon comme les autres, en bonne santé ?

-Tu demandes ce que tu veux dit le papillon.

Arthur réfléchit, l’index contre la bouche, … puis s’écria :

-Heureux, simplement heureux, voilà ce que je veux être.

-Voilà ton voeu exaucé, dit le papillon espoir. A partir du moment où tu veux quelque chose et que tu le souhaites très fort, ce quelque chose se réalise. C’est incroyable, hein? dit le papillon.

Si en toi il y a courage, détermination, volonté, alors tu pourras soulever des montagnes et être heureux.

Accroche-toi à la vie et elle s’accrochera à toi. N’oublie pas de rire, danser, chanter et tu seras heureux même dans les moments les plus difficiles.

Petit papillon prit son envol et s’en alla bien loin dans les airs.

Arthur le regarda et se fit la promesse d’être dorénavant souvent sur la planète rire car il y fait bon vivre.

Sur ce, Arthur s’avança près des enfants qui jouaient dans le parc et dit à une jolie petite fille aux yeux bleus :

-Je peux jouer avec toi ? Je m’appelle Arthur, et je viens de la planète rire …

Le clown regarda Arthur qui s’en allait main dans la main avec la petite fille de son âge appelée Joie de vivre.

Si vous rencontrez un jour quelqu’un qui est triste, quelqu’un qui a perdu le sourire et l’espoir, dites-lui que dans le ciel il y a des milliers de petits papillons et que s’il en rencontre un, il pourra toujours faire un voeu. Dites lui qu’il faut garder espoir.

Oh, ne bougez plus, il y a un petit papillon sur votre épaule !

Excellente journée – Mabelle

Conte entre les lignes

Ligne droite et Ligne courbe se chamaillaient constamment

« Va tout droit! Etire-toi! » disait ,excédée, Ligne droite à Ligne courbe.

« Mais ne sois donc pas si rigide! Détends-toi! » répliquait, agacée, Ligne courbe sa voisine.

lignes

La quadrature du cercle en quelque sorte. Le spectacle était bien affligeant.

 Assis sur un banc d’école, un garçonnet formait avec ardeur de belles majuscules.

 « Chut! Je suis distrait à cause de vous et je vais faire des fautes. Après les N, je dois encore écrire des O ».

 Ligne droite et Ligne courbe, honteuses qu’un enfant les sermonnât, se tinrent tranquilles.

 Soudain, on entendit claquer trois fois des mains et une voix d’homme annonça la leçon de géométrie.

« Prenez votre compas et faites un beau cercle »

 Ligne courbe s’enfla et gonfla d’aise, il n’y en avait que pour elle!

 Cela ne dura pas longtemps, car le maître ajouta « Et, à l’aide de votre latte, tracez un carré de 4 cm de côté »

 A son tour, Ligne droite se redressa fièrement

 Chacune avait gagné une bataille, mais la guerre n’était pas finie!

 Pendant que la classe s’appliquait à la tâche, les rivales, entre deux paroles blessantes, regardaient autour d’elles.

Au-dessus de la vieille horloge, les alphabets modèles, majuscules en rouge et minuscules en bleu, illustraient l’art de la calligraphie.

 « Oh! Je sui là …, là … et encore là … » s’enorgueillit Ligne droite. « Et je peux être oblique! »

 « Moi aussi je suis partout. Et je peux être ovale » riposta Ligne courbe sans aucune modestie.

L’écolier perdit patience « Taisez-vous! Vous m’empêchez de travailler »

 Allaient elles enfin se calmer ? Si sûres de leur bon droit et tellement obstinées, elles n’avaient pas vu que , dans les phrases écrites au tableau noir, l’une était aussi présente que l’autre. Quand donc remarqueraient-elles qu’elles se juxtaposaient, se rattachaient, s’enlaçaient, même dans tous es livres et les cahiers.

 La forte voix s’éleva à nouveau, apportant une bonne nouvelle « Après la leçon de lecture, vous pourrez dessiner »

Ce fut une explosion de joie. Amusé, le maître laissa faire.

 Clin d’oeil à Ligne droite, sourire à Ligne courbe, le petit garçon chuchota « Je vais dessiner ma maison, le ciel, le chemin et des fleurs et … un ruisseau »

L’artiste en culotte courte imaginait sa maison aux fenêtres garnies de rideaux rouges, il n’oublierait pas la cheminée d’où s’envolerait un serpentin de fumée. Il rêvait d’un ciel bleu et d’un soleil à la mine réjouie parmi quelques nuages blancs. Des yeux, il suivait le chemin sinueux menant à l’horizon. Crolles multicolores perchées sur de hautes tiges, les fleurs des champs se balançaient au gré du vent. Elles sentaient bon.

Un pont enjambait le ruisseau et déjà, le clapotis de l’eau résonnait dans sa tête.

Le maître observait ses élèves. Il semblait aussi heureux qu’eux.

La cloche sonna et les enfants abandonnèrent leur dessin. Ils avaient réalisé de belles choses. Ligne droite et Ligne courbe ne cachaient ni leur émotion, ni leur contentement. Les couleurs vives leur allaient si bien! Elles avaient même envie de s’échanger des compliments

Bien que ce fût la récréation, elles parlaient à voix basse :

« Sans toi, je serais sévère et ennuyeuse » avoua Ligne droite

« Et sans toi, je tournerais en rond » reconnut Ligne courbe qui, on ne sait ni pourquoi, ni comment, promit de … se dérouler et d’aller droit

 « J’arrondirai les angles et je … » allait renchérir Ligne droite lorsqu’elles éclatèrent de rire.

Non, elles ne risquaient aucune remarque, les enfants s’ébattaient gaiement dans la cour de l’école.

 « Ne soyons pas ridicules! Restons comme nous sommes : toi, joufflue et rebondie, moi raide et fine ».

 « Oui, ces petits ont tellement besoin de nous! » sourit Ligne courbe.

 « Et quand ils seront grands, nous les aiderons souvent à souligner ou encadrer l’essentiel, ouvrir et fermer des parenthèses, tirer un trait parfois ».

Elles firent la paix et demeurèrent fidèles à elles-mêmes : l’une, directe et énergique, signe de droiture, de stabilité et d’équilibre, l’autre, ronde et épanouie, symbole de souplesse, de légèreté et de fantaisie. Mais derrière les apparences, Ligne droite avait la douceur et l’harmonie de Ligne courbe, et celle-ci portait en elle la force et la détermination de son amie, aucune des deux ne l’avouant à l’autre.

A chacun sa place, à chacun son rôle !

Merveilleuse journée – Mabelle