Conversation avec votre corps 2

Traduction la page du site emofree.com de Gary Craig
**http://www.emofree.com/Articles2/body-conversation.htm**

L’intégralité de la série se présente de la sorte :
Partie 1: Introduction
Partie 2 : Le Passé – Accrochage à des événements traumatiques
Partie 3 : Le Passé – Mauvaises nouvelles en stock
Partie 4 : Le Présent – Qu’est-ce que vous avez « dans la peau » ?
Partie 5 : Le Présent – Ce n’est pas une question de microbes
Partie 6 : Le Futur – Angoisse au sujet de ma vie
Partie 7 : Le Futur – Peur de leurs réactions

Votre corps vous parle avec ses « maux » à lui

Dans cette série en 7 parties, la psychothérapeute Carol Look nous propose d’avoir une « conversation avec notre corps » pour prendre conscience de tout ce que nous stockons dans notre système immunitaire et dans certaines parties du corps afin de nous « protéger ». – Par Carol Look, EFT Master

Carole Look écrit :

Dans la deuxième partie de cette série, je vais traiter différentes façons d’aborder la maladie et la douleur stockées dans le corps à partir de traumatismes, du point de vue énergétique. Notez que je ne suis pas médecin et que je ne vous suggère en aucun cas de vous passer des soins médicaux appropriés aux problèmes physiologiques. Je vous propose un point de vue supplémentaire et un puissant moyen d’utiliser EFT en combinaison avec les options médicales.

Nous conservons la mémoire des événements passés dans notre corps autant que dans notre esprit et dans notre champs d’énergie. Les événements du passé ont une « vibration » spéciale. C’est pourquoi ils ont besoin d’être nettoyés à tous les niveaux et je n’ai pas encore trouvé une technique plus élégante et plus complète que l’EFT pour ce processus de dégagement.

Après avoir vu votre médecin et entendu le diagnostic, quel est le sens que vous en tirez ? Pouvez-vous le relier à des contributeurs émotionnels ? Qu’est-ce que votre corps essaie de dire ? Et surtout, êtes-vous prêt(e) à écouter ?
Nous avons tous eu des traumatismes du passé légers ou graves (des événements réels tels que des accidents de voiture, chutes, coups, agressions, etc) ou bien des conflits émotionnels encore non résolus (ils seront abordés dans les parties 4 et 5).

Choisissez une partie de votre corps qui pour vous a une certaine vulnérabilité au stress. Peut-être que votre ventre se manifeste en cas d’excès de travail dans votre emploi, peut-être que la région de vos reins vous gène lors d’un conflit conjugal, ou alors votre peau éclate quand un problème vous « pourrit la vie ». Supposons que votre corps ait créé des connexions pour vous. Je vous invite à réfléchir comme un détective pour découvrir ce que vous avez besoin de libérer de manière à ramener le confort physique dans votre vie. (Même le fait de se rappeler que vous aviez ce confort autrefois peut changer votre vibration dans la bonne direction.)
1. Quel est le « traumatisme » qui est logé dans cette partie du corps et pourquoi essaie-t-il d’attirer votre attention?
2. Avez-vous négligé quelque chose? 
3. Avez-vous ignoré le besoin de prendre un engagement ou une décision? 

Un client vient se plaindre (à vous) de maux de dos sévères. Il suppose que le problème a commencé après une blessure sportive, mais le médecin n’a trouvé aucun dommage structural concret après son traitement médical. Il n’y a plus d’autre traitement disponible en dehors du repos, des analgésiques, ou d’une intervention chirurgicale risquée qui a mauvaise réputation. Vous n’êtes pas médecin, alors vous n’êtes pas autorisé à traiter la maladie ou la blessure, mais vous pouvez commencer à poser des questions :
1. Aviez-vous déjà ce mal de dos avant la blessure sportive ?
2. Pourquoi pensez-vous que cette douleur continue après toutes ces années ? 
3. Qui ou quoi est représenté par cette douleur ? 
4. S’il n’y a pas de dégâts visibles sur les radiographies, quelle est cette « information » au sujet de la blessure ou de l’accident qui est toujours stockée dans votre dos ? 

La douleur était physique et affective, mais les blessures sont encore « actives », même si la blessure date de plusieurs années. Quel message peut bien être transmis par ce mal de dos? Qu’est-ce que la personne devrait « entendre » ? Essayez ces phrases de départ et ces rappels en les utilisant comme guide pour le tapotage :

Point Karaté :
– « Même si j’ai ignoré ce message de mon dos, je choisis d’y porter attention maintenant… 
– Même si j’ai peur d’écouter le message de mon dos, je suis ouvert(e) et disposé(e) à écouter maintenant… 
– Même si je sais qu’il ya quelque chose que j’ai besoin d’entendre à travers cette douleur, ce n’est pas seulement la blessure. Je reconnais que j’ai eu peur et je suis maintenant ouvert(e) à cette information. 

Sourcil : « J’ai peur d’écouter ce message. » 
Coin de l’oeil : « Je sais que mon dos a stocké le traumatisme depuis ____ (date). » 
Sous l’oeil : « Je me sens tellement inquiet à l’idée d’aborder ce sujet à nouveau. » 
Nez : « Je sais que mon dos tente d’attirer mon attention. » 
Menton : « Je ne veux pas « aller là ». » 
Clavicule : « Mais mon dos m’emmène là. » 
Sous le bras : « Je peux faire face à ce traumatisme à nouveau. » 
Sommet de la ête : « Je veux savoir pourquoi mon dos « parle » pour moi. » 

Sourcil : « Je suis ouvert à l’information qui est à cet endroit. » 
Coin de l’oeil : « Je suis prêt et disposé à écouter. » 
Sous l’oeil : « J’ai peur mais je sais que je peux gérer l’information. » 
Nez : « Je sais quelles émotions je stocke en moi, mais je voulais les ignorer. » 
Menton : « Pas étonnant que mon dos me fasse mal. » 
Clavicule : « Je suis prêt à exprimer et à libérer les traumatismes. » 
Sous le bras: « Je n’ai pas besoin de stocker plus de douleur. » 
Sommet de la tête : « Je suis libre d’y renoncer si c’est ce que je choisis. » 

Les allergies sévissent dans notre société. Quand le corps souffre d’une allergie, il estime qu’il existe un attaquant extérieur et il rassemble toutes ses forces (l’écoulement nasal, le larmoiement, etc) pour combattre l’agresseur. Supposons que vous regardiez votre vie pour voir si des « attaques » réelles ou supposées peuvent se manifester par des allergies. Bien que vous puissiez utiliser le fait que le taux de pollen dans l’air est élevé comme un moyen de légitimer vos allergies, je vous encourage à chercher des causes sous-jacentes et des conflits émotionnels. Est-ce que d’autres « attaques » vous viennent à l’esprit?

Point Karaté :
– « Même si je suis allergique à tellement de choses, je choisis d’accepter le fait que mon corps essaie de me protéger… » 
– « Même si les allergies me rappelent une attaque antérieure, celle que je voulais oublier, je choisis d’accepter cette réponse de mon corps… 
– « Même si je me souviens à quelles attaques mon corps est en train de répondre, j’accepte les allergies et j’accepte la réponse de mon corps. » 

Sourcil : « J’ai été attaqué il ya plusieurs années. » 
Coin de l’oeil : « Je retiens toujours cette peur dans mon corps et dans les allergies. »
Sous les yeux : « J’avais oublié cette attaque, mais mon corps se souvient. » 
Nez : « Je combats cette attaque par mes allergies. » 
Centre du menton : « Cela fait très longtemps et je suis prêt à ressentir la douleur maintenant. » 
Clavicule : « Je me souviens de l’attaque, comme si c’était hier. » 
Sous le bras : « J’ai eu si peur. » 
Tête : « Pas étonnant que mon système veuille me protéger. » 

Sourcil : « Je suis prêt à me libérer du besoin de protection. » 
Coin de l’oeil: « Je suis prêt à me protéger moi-même maintenant. » 
Sous les yeux: « Je suis plus en sécurité que je ne l’étais à l’époque. » 
Sous le nez : « Je choisis de me protéger d’une façon nouvelle. » 
Centre du menton : « Je comprends comment mon corps essayait de prendre soin de moi et je l’apprécie. » 
Clavicule : « Je suis prêt à laisser partir les allergies. » 
Sous le bras: « Je sais pourquoi j’avais besoin des allergies. » 
Tête : « Maintenant je n’en ai plus besoin. » 

Prenez un autre « événement » physique, comme un accident de voiture par exemple. Pourquoi la douleur est-elle toujours là, 20 ans après ? Quel que soit le diagnostic initial, pensez en termes énergétiques. Pourquoi voudriez-vous encore vous accrocher à cela ?
Il est très commun de s’accrocher à la douleur physique pour des raisons émotionnelles. Nous l’avons tous fait, mais il est possible de débrouiller cet amalgame et de passer à autre chose, grâce à l’EFT.
J’ai eu plusieurs clients qui ont été impliqués dans des accidents de voiture, puis qui ont eu peur de « laisser aller » ou d’oublier le traumatisme de l’accident. Ils croyaient que la douleur les aidait à rester vigilants sur la route car il leur rappelait ce qui pouvait arriver en cas de manque d’attention.

Point Karaté :
– « Même si je me suis accroché à la douleur de cet accident pendant trop longtemps et que j’ai peur d’y renoncer, je m’aime et je m’accepte profondément et complètement de toute façon… » 
– « Même si les médecins disent que j’aurai mal là jusqu’à la fin de ma vie, je suis disposé à considérer que je n’en ai pas besoin… » 
– « Même si je m’accroche à cette douleur physique pour des raisons émotionnelles, j’accepte qui je suis et ce que je ressens au sujet de ce qui s’est passé. » 

Sourcil : « J’ai peur de renoncer à la douleur, je ne veux pas qu’on oublie ce qui s’est passé. » 
Coin de l’oeil : « J’ai été traumatisé par l’accident. » 
Sous l’oeil : « J’ai besoin de m’en souvenir et de faire attention. » 
Nez : « L’accident a été si bouleversant. » 
Menton : « Je n’oublierai jamais cet accident, et mon corps n’oubliera pas non plus. » 
Clavicule : « Je ne veux pas laisser la douleur partir. » 
Sous le bras : « Elle m’accompagne depuis si longtemps. » 
Tête : « J’ai peur de laisser partir la douleur, même si c’est ce que je veux. » 

Sourcil: « Je pourrais être capable de laisser la douleur partir maintenant. » 
Coin de l’oeil : « Je suis à l’écoute de mon corps et je sais ce dont j’ai besoin. » 
Sous l’oeil : « Et si je pouvais me dégager d’une partie de cette douleur ? » 
Nez : « Je n’ai pas besoin de me souvenir de la douleur. » 
Menton : « Je suis disposé à travailler sur le traumatisme et sur la peur. » 
Clavicule : « Je sais que mon corps se sent mieux maintenant. » 
Sous le bras : « Je n’ai pas besoin de retenir la douleur plus longtemps. » 
Tête : « Je me sens prêt à laisser partir cette ancienne douleur de l’accident. » 

Dans la troisième partie de cette série, je vais aborder plusieurs exemples de traumatismes émotionnels du passé qui peuvent être stockés dans des parties du corps.

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Dr Carol Look, EFT Master (USA)