Cet air de printemps

Sentez vous cet air de printemps qui ravive vos sens ?

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Au moment où j’écris ces mots, un rayon de soleil caresse ma vitre, j’entends des oiseaux pépier en s’affairant, c’est la première fois que cela arrive depuis que je vis ici, cela me manquait énormément. Dans le jardin de mon ancienne maison j’avais planté beaucoup d’arbres et arbustes qui étaient un refuge pour les oiseaux en hiver, et dans lesquels ils faisaient leur nid au printemps. J’avais donc toujours des dizaines d’oiseaux : mésanges, rouge gorges, pies, tourterelles, pigeons, merles noirs, moineaux, et tant d’autres dont j’ignore le nom qui chantaient à tue tête parfois, tout doucement à d’autres moments. J’avais aussi régulièrement la visite de hérons attirés par mon étang, et trois magnifiques pic verts avaient élu domicile dans mon vieux saule au point d’en détruire la moitié du tronc. Il était impossible de jeter le regard deux minutes dehors sans apercevoir l’un ou l’autre de ces habitants, il y avait toujours du mouvement.

 Ici, vu les circonstances dans lesquelles nous avons déménagé, nous avons agi dans l’urgence, aménagé prioritairement l’intérieur afin de le rendre habitable. Et déjà l’automne était là, laissant le jardin dans un piteux état : mauvaises herbes d’un terrain qui avait été une prairie à vaches, vaches que le fermier avait un peu trop rapidement retirées vu que la maison était vendue (alors que s’il m’en avait parlé je lui aurait demandé de les laisser encore manger l’herbe jusqu’à l’hiver) et du coup l’herbe a rapidement poussé. Une grosse pluie avait couché les hautes herbes qu’il n’était plus possible de faucher. Les tas de terre restants des terrassements pour la construction n’enjolivaient pas le paysage.

Le travail était trop colossal pour être réalisé en quelques heures et le mauvais temps n’a plus permis de s’en occuper avant maintenant.

 Le manque de végétation, de refuge, faisait que les oiseaux n’avaient rien à faire chez moi. Puis, le jardinier est arrivé hier, a commencé à dégager des terres, à creuser, à aplanir. Est-ce cette terre fraîche ou simplement le printemps qui approche enfin qui fait que quelques oiseaux trouvent mon jardin intéressant ?

 En tous cas, qu’ils se rassurent, je vais poursuivre l’aménagement extérieur, faire quelques plantations, prévoir un point d’eau pour qu’ils puissent s’y baigner. Ils s’y sentiront chez eux et je pourrai encore entendre leurs chants mélodieux.

 Ce matin, en faisant mon jogging j’ai découvert dans la campagne alentour des bourgeons en train d’éclore. Cela m’a mise en joie, j’adore cette saison où tout revit.

Cette période s’accompagne de multiples changements dans la nature, mais aussi chez nous les êtres humains.

Peut-être est ce l’occasion de revenir à l’essentiel, de faire la place pour du neuf, ça n’est pas pour rien si nos ancêtres faisaient le grand nettoyage de printemps.

 Avez vous besoin d’aide ?

Les séances Bars que je propose permettent de se reconnecter à ce qui est vrai pour chacun d’entre nous, à l’être qui ne demande qu’à rire, prendre du plaisir, et alléger sa vie.

C’est tellement bon de voir ce changement opérer, de passer de la lourdeur à la joie, de voir des douleurs qui s’effacent et les sourires qui reviennent, comme par magie. C’est là où je me dis que j’ai tellement de chance de faire ce que je fais.

Prenez soin de vous

Mabelle