La période Covid a déclenché un grand basculement de conscience

Non pas parce que tout le monde s’est éveillé, mais parce que plus personne ne peut dire qu’il ne savait pas qu’autre chose était à l’œuvre.

Le réveil n’a pas été massif du jour au lendemain, il n’a pas pris la forme d’une révolte spectaculaire. Il a été une prise de distance silencieuse et progressive, un “quelque chose ne colle plus”, un effritement de la confiance. Beaucoup ont cessé d’y croire comme avant.

Le réveil commence toujours par une dissonance, une incohérence ressentie, un malaise diffus, un décalage entre ce qui est dit et ce qui est vécu.

La période Covid a multiplié ces dissonances : règles changeantes, injonctions paradoxales, discours contradictoires, …

À force, l’esprit ne peut plus suivre sans se fissurer. Et, dans cette fissure, la conscience s’est infiltrée.

Ce réveil n’a pas touché uniquement des profils “spirituels”. Il a concerné des travailleurs, des soignants, des parents, des enseignants, des personnes très ancrées, des gens qui n’avaient jamais remis en question le système. Le réveil n’a pas été idéologique, il a été expérientiel. Les gens ont senti dans leur chair que quelque chose dépassait la simple narration officielle.

Le réveil n’est pas toujours conscient. Tous ceux qui se sont éveillés ne l’ont pas nommé ainsi. Certains ont dit : «je me méfie maintenant », « je prends du recul », « je ne crois plus comme avant », »je fais plus attention », «je n’avale plus tout ce qu’ils disent ». Le réveil commence souvent par la prudence, pas par la certitude. Mais une fois enclenché, il ne s’arrête plus jamais.

La période Covid a marqué la fin d’une illusion majeure, celle d’un système protecteur et cohérent. Même chez ceux qui ont continué à suivre, quelque chose s’est fissuré. Une innocence collective perdue, un doute latent, une confiance amoindrie sans retour en arrière possible.

Depuis cette période, un phénomène subtil est apparu, les êtres éveillés se reconnaissent. Pas par leurs opinions, pas par leurs discours. Mais par leur refus du manichéisme, leur rejet des récits « scientifiques », leur calme, Il existe désormais une fréquence commune, discrète mais stable.

Avant, la Matrice définissait le sens des événements. Maintenant ce pouvoir est fissuré. De plus en plus d’êtres recoupent les informations, vérifient ce qui est dit, ressentent, refusent les récits prémâchés.

On parle souvent de ce que la période Covid a pris aux humains, mais beaucoup moins de ce qu’elle a fait perdre au système lui-même.

La Matrice a subi une perte irréversible, invisible aux statistiques mais profonde.

Elle a perdu sa crédibilité. Avant, beaucoup accordaient au système un crédit implicite : “ils savent ce qu’ils font”, “ils agissent pour notre bien”, Cette croyance n’était pas consciente mais intégrée. Ce n’est plus le cas désormais. Même chez ceux qui ont suivi, une partie de la confiance aveugle a disparu.

La Matrice fonctionnait sur un principe simple : elle définissait ce qui est réel, ce qui est vrai, ce qui est acceptable. Désormais elle a perdu ce monopole, de plus en plus de personnes ont compris que ce réel pouvait n’être que narratif, conditionné et orienté. Cette compréhension rend le monde beaucoup plus incontrôlable.

Avant, l’autorité était rarement remise en question sur le plan moral, considérée comme bienveillante et rationnelle. Durant cette période, l’autorité a dû : culpabiliser, justifier, moraliser car elle a perdu sa légitimité naturelle, n’étant plus perçue comme juste.

L’humanité a perdu quelque chose mais la Matrice aussi. Elle a perdu l’innocence collective, celle qui permet aux systèmes de fonctionner sans être questionnés. Désormais, même les récits “officiels” sont écoutés avec distance. Le doute s’est immiscé de manière permanente.

Le contrôle moderne repose sur l’émotion plus que sur la contrainte.

Or, la période Covid a provoqué saturation psychique, fatigue émotionnelle, profonde lassitude profonde et un désengagement affectif. Beaucoup ont cessé de vibrer avec le récit. Or, un récit sans adhésion émotionnelle est fragile.

Le système a gagné à court terme, mais perdu à long terme car il a obligé à regarder, ressentir, choisir. Or, une fois qu’un être a choisi en conscience, il ne revient pas à l’automatisme. Cette perte est définitive.

Certaines choses ne fonctionneront plus jamais comme avant : la peur brute, l’autorité non questionnée, le récit unique, l’obéissance réflexe. Le système devra désormais composer avec des individus plus lucides, des esprits autonomes, une défiance structurelle. Et cela change tout.

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