Archives de catégorie : Sophrologie

La respiration, un outil simple et puissant

respiration abdominale

Se détendre, récupérer, gérer les émotions

sont des demandes très fréquentes en sophrologie. Divers exercices respiratoires y répondent.

Le grand muscle de la respiration est le diaphragme. C’est un muscle circulaire, en forme de dôme troué au centre, qui sépare le thorax de l’abdomen.

A l’inspiration, le diaphragme s’abaisse, laissant les poumons se remplir d’air. Il appuie sur les viscères de l’abdomen, le ventre se gonfle. C’est la respiration abdominale.

Cette respiration physiologique, naturelle, est celle du bébé mais, elle disparait petit à petit car on nous apprend, à tort, à respirer en gonflant la poitrine et en rentrant le ventre.

Lors d’un stress, la respiration s’accélère et monte encore plus haut.

La sophrologie propose de retrouver notre respiration naturelle, abdominale.

Ainsi, le système parasympathique est activé durant l’expiration, amenant le calme dans l’organisme.

Entre inspiration et expiration, il existe un court temps d’arrêt naturel, l’apnée.

Cette apnée après l’inspiration amène une hyperoxygénation cérébrale qui modifie le contact avec le corps et les pensées.

Retrouver cette respiration physiologique naturelle incline à vivre plus détendu, mieux oxygéné et en meilleure forme.

Dans toutes les situations de stress, quelques respirations avec une apnée inspiratoire, et une expiration plus longue et plus profonde ramènent le calme.

Prenez soin de vous, respirez.

Mabelle

 

Le Terpnos Logos

Ce terme terpnos logos désigne à la fois les mots utilisés durant la sophronisation, et le ton spécifique utilisé.

sophro chaque jour

Il est emprunté à la période antique (paroles à but thérapeutique). Chanté ou parlé, il s’adressait au patient pour créer l’état de calme, de concentration de l’esprit produit par les belles paroles.

Il ne doit donc ni endormir, si stimuler l’émotionnel, ni l’intellect.

Le ton est monocorde, mais harmonieux, pour permettre de rester au bord même du sommeil.

Le terpnos logos tient compte de la personne pour éviter tout blocage sur un mot ou une image mal choisis ou trop personnels au sophrologue. (Par exemple, on n’utilisera pas une image de bord de mer avec une personne qui déteste la mer). Toute image de détente utilisée aura été choisie en accord avec la personne et restituée selon les mots de son univers sensoriel.

Le terpnos logos sera, selon le cas, allusif, proposant, suggestif, ou directif (en situation d’urgence il pourra même être plus persuasif)

« Il s’agit d’une voix qui , sans être affective, doit induire la confiance, le relâchement, l’apaisement, le bien-être et l’adhésion par un tempo régulier sans inflexion trop prononcée » AlfonsoCaycedo

Merveilleuse journée – Mabelle

Le conte chaud et doux des Chaudoudoux

l était une fois, dans des temps très anciens, des gens qui vivaient très heureux. Ils s’appelaient Timothée et Marguerite et avaient deux enfants, Charlotte et Valentin. Ils étaient très heureux et avaient beaucoup d’amis.

Pour comprendre à quel point ils étaient heureux, il faut savoir comment on vivait à cette époque-là. Chaque enfant, à sa naissance, recevait un sac plein de chaudoudoux. Je ne peux pas dire combien il y en avait dans ce sac on ne pouvait pas les compter. Ils étaient inépuisables. Lorsqu’une personne mettait la main dans son sac, elle trouvait toujours un chaudoudou. Les chaudoudoux étaient très appréciés. Chaque fois que quelqu’un en recevait un, il se sentait chaud et doux de partout.

cailloux

Ceux qui n’en avaient pas régulièrement finissaient par attraper mal au dos, puis ils se ratatinaient, parfois même en mouraient. En ce temps-là, c’était très facile de se procurer des chaudoudoux. Lorsque quelqu’un en avait envie, il s’approchait de toi et te demandait : ” Je voudrais un chaudoudoux “. Tu plongeais alors la main dans ton sac pour en sortir un chaudoudou de la taille d’une main de petite fille. Dès que le chaudoudoux voyait le jour, il commençait à sourire et à s’épanouir en un grand et moelleux chaudoudoux. Tu le posais alors sur l’épaule, la tête ou les genoux, et il se pelotonnait câlineusement contre la peau en donnant des sensations chaleureuses et très agréables dans tout le corps.

Les gens n’arrêtaient pas d’échanger des chaudoudoux. et, comme ils étaient gratuits, on pouvait en avoir autant que l’on en voulait. Du coup, presque tout le monde vivait heureux et se sentait chaud et doux.

Je dis « presque », car quelqu’un n’était pas content de voir les gens échanger des chaudoudoux. C’était la vilaine sorcière Belzépha. Elle était même très en colère. Les gens étaient tous si heureux que personne n’achetait plus ses philtres ni ses potions. Elle décida qu’il fallait que cela cesse et imagina un plan très méchant.

Un beau matin, Belzépha s’approcha de Timothée et lui parla à l’oreille tandis qu’il regardait Marguerite et Charlotte jouer gaiement. Elle lui chuchota : « Vois-tu tous les chaudoudoux que Marguerite donne à Charlotte ? Tu sais, si elle continue comme cela, il n’en restera plus pour toi ». Timothée s’étonna : « Tu veux dire qu’il n’y aura plus de chaudoudoux dans notre sac chaque fois que l’on en voudra un ? » « Absolument, répondit Belzépha. Quand il n’y en a plus, c’est fini ». Et elle s’envola en ricanant sur son balai. Timothée prit cela très au sérieux, et désormais, lorsque Marguerite faisait don d’un chaudoudoux à quelqu’un d’autre que lui, il avait peur qu’il ne lui en reste plus.

Et si la sorcière avait raison ? Il aimait beaucoup les chaudoudoux de Marguerite, et l’idée qu’il pourrait en manquer l’inquiétait profondément, et le mettait même en colère. Il se mit à la surveiller pour ne pas qu’elle gaspille les chaudoudoux et en distribue trop aux enfants ou à n’importe qui.

Puis il se plaignit chaque fois que Marguerite donnait un chaudoudoux à quelqu’un d’autre que lui. Comme Marguerite l’aimait beaucoup, elle cessa d’offrir des chaudoudoux aux autres et les garda pour lui tout seul. Les enfants voyaient tout cela, et ils pensaient que ce n’était vraiment pas bien de refuser des chaudoudoux à ceux qui vous en demandaient et en avaient envie. Mais eux aussi commencèrent à faire très attention à leurs chaudoudoux. Ils surveillaient leurs parents attentivement, et quand ils trouvaient qu’ils donnaient trop de chaudoudoux aux autres, ils s’en plaignaient. Ils étaient inquiets à l’idée que leurs parents gaspillent les chaudoudoux.

La vie avait bien changé : le plan diabolique de la sorcière marchait ! Ils avaient beau trouver des chaudoudoux à chaque fois qu’ils plongeaient la main dans leur sac, ils le faisaient de moins en moins et devenaient chaque jour plus avares. Bientôt tout le monde remarqua le manque de chaudoudoux, et tout le monde se sentit moins chaud et moins doux.

Les gens s’arrêtèrent de sourire, d’être gentils, certains commencèrent à se ratatiner, parfois même ils mouraient du manque de chaudoudoux. Ils allaient de plus en plus souvent acheter des philtres et des potions à la sorcière. Ils savaient que cela ne servait à rien, mais ils n’avaient pas trouvé autre chose ! La situation devint de plus en plus grave. Pourtant la vilaine Belzépha ne voulait pas que les gens meurent. Une fois morts, ils ne pouvaient plus rien lui acheter.

Alors elle mit au point un nouveau plan. Elle distribua à chacun un sac qui ressemblait beaucoup à un sac des chaudoudoux, sauf qu’il était froid, alors que celui qui contenait les chaudoudoux était chaud. Dans ces sacs, Belzépha avait mis des froids-piquants. Ces froids-piquants ne rendaient pas ceux qui les recevaient chauds et doux, mais plutôt froids et hargneux. Cependant, c’était mieux que rien. Ils empêchaient les gens de se ratatiner. À partir de ce moment-là, lorsque quelqu’un disait : « Je voudrais un chaudoudou », ceux qui craignaient d’épuiser leur réserve de chaudoudoux répondaient : « Je ne peux pas vous donner un chaudoudou, mais voulez-vous un froid-piquant ? ».

Parfois, deux personnes se rencontraient en pensant qu’elles allaient s’offrir des chaudoudoux, mais l’une changeait soudain d’avis, et finalement elles se donnaient des froids-piquants. Dorénavant, les gens mouraient presque plus, mais la plupart étaient malheureux, avaient froid et étaient hargneux. La vie devint encore plus difficile : les chaudoudoux qui au début étaient disponibles comme l’air que l’on respire, devinrent de plus en plus rares. Les gens auraient fait n’importe quoi pour en obtenir.

Avant l’arrivée de la sorcière, ils se réunissaient souvent par petits groupes pour échanger des chaudoudoux, se faire plaisir sans compter, sans se soucier de qui offrait ou recevait le plus de chaudoudoux. Depuis le plan de Belzépha, ils restaient par deux et gardaient les chaudoudoux l’un pour l’autre. Quand ils se trompaient en offrant un chaudoudou à une autre personne, ils se sentaient coupable, sachant que leur partenaire souffrirait du manque.

Ceux qui ne trouvaient personne pour leur faire don de chaudoudoux étaient obligés de les acheter et devaient travailler de longues heures pour les gagner.

Les chaudoudoux étaient devenus si rares que certains prenaient des froids-piquants qui, eux, étaient innombrables et gratuits. Ils les recouvraient de plumes un peu douces pour cacher les piquants et les faisaient passer pour des chaudoudoux. Mais ces faux chaudoudoux compliquaient la situation. Par exemple, quand deux personnes se rencontraient et échangeaient des faux chaudoudoux, elles s’attendaient à ressentir une douce chaleur et s’en réjouissaient à l’avance et, au lieu de cela, elles se sentaient très mal. Comme elles croyaient s’être donné de vrais chaudoudoux, plus personne n’y comprenait rien !

Évidemment comment comprendre que ses sensations désagréables étaient provoquées par les froids-piquants déguisés en faux chaudoudoux ? La vie était bien triste ! Timothée se souvenait que tout avait commencé quand Belzépha leur avait fait croire qu’un jour où ils ne s’y attendraient pas, ils trouveraient leurs sacs de chaudoudoux désespérément vides.

Mais écoutez ce qui se passa. Une jeune femme gaie et épanouie, aux formes généreuses, arriva alors dans ce triste pays. Elle semblait ne jamais avoir entendu parler de la méchante sorcière et distribuait des chaudoudoux en abondance sans crainte d’en manquer. Elle en offrait gratuitement, même sans qu’on lui en demande. Les gens l’appelèrent Julie Doudoux. Mais certains la désapprouvèrent parce qu’elle apprenait aux enfants à donner des chaudoudoux sans avoir peur d’en manquer.

Les enfants l’aimaient beaucoup parce qu’ils se sentaient bien avec elle. Eux aussi commencèrent à distribuer à nouveau des chaudoudoux comme ils en avaient envie. Les grandes personnes étaient inquiètes et décidèrent de passer une loi pour protéger les enfants et les empêcher de gaspiller leurs chaudoudoux.

Malgré cette loi, beaucoup d’enfants continuèrent à échanger des chaudoudoux chaque fois qu’ils en avaient envie et qu’on leur en demandait. Et comme il y avait beaucoup d’enfants, beaucoup d’enfants, presque autant que les grandes personnes, il semblait que les enfants allaient gagner. À présent, on ne sait pas encore comment ça va finir.

Est-ce que les grandes personnes, avec leur loi, vont arrêter l’insouciance des enfants ? Vont-elles se décider à suivre l’exemple de la jeune femme et les enfants et prendre le risque en supposant qu’il y aura toujours autant de chaudoudoux que l’on voudra ? Se souviendront-elles des jours heureux que leurs enfants veulent retrouver, du temps où les chaudoudoux existaient en abondance parce qu’on les donnait sans compter ?

Auteur inconnu. Merci à Marc Leroy pour ce partage

Le conte du petit koala qui croyait que l’amour c’était recevoir des coups

Il était une fois un petit koala qui vivait dans une région très, très reculée de l’Australie. En fait, il faut vous le dire, il vivait dans une maison d’enfants koala, car ses parents ne pouvaient s’occuper de lui.
Toute sa vie, il avait reçu des coups. Tout bébé, tout enfant, il recevait, de la part des autres koalas qui l’entouraient, des coups. Lui, il croyait qu’être aimé, c’était recevoir des coups ! Cela peut vous surprendre mais c’était sa croyance.

koalas
Il avait une façon très particulière de provoquer les autres. Il s’arrangeait pour déclencher en eux de la peur, de l’irritation, de la colère.

Il était très habile pour donner aux autres l’envie … de le taper !

Il y avait dans cette maison d’enfants une jeune éducatrice koala, qui s’occupait de lui, qui le réveillait le matin, l’aidait à faire sa toilette, à s’habiller, le faisait déjeuner…tout ce fait en général une maman ou un papa qui s’occuperait de son enfant.
Eh bien lui, dès le matin, à peine avait-il ouvert un œil qu’il s’arrangeait pour déclencher chez cette éducatrice koala… l’envie de le taper, de le secouer et même de lui tordre le coup.

La bagarre commençait aussitôt, lui aussi rendait les coups, mordait même, griffait. Tout au fond de lui, il croyait que c’était cela s’aimer. Tout petit, un événement dont il n’avait jamais parlé…l’avait beaucoup marqué. Il était entré dans la chambre de ses parents (avant qu’il n’aille en maison d’enfants) et dans l’ombre il avait vu le papa koala qui s’agitait sur la maman koala, le lit remuait très fort, la maman koala gémissait comme si elle avait mal. Le petit koala, lui ne bougeait pas pour ne pas faire de bruit. Il aurait voulu aller défendre sa maman, mais il n’osait pas. Il croyait que le papa koala faisait du mal à sa maman, il aurait voulu l’aider, mais il n’osa pas……

Le lendemain matin, il avait demandé : Qu’est ce qu’ils font les papas dans le lit avec les mamans ?
La mère un peu distraite avait répondu : Tu sais, ils dorment ou ils s’aiment. Des fois ils s’aiment beaucoup…
Ils se font du mal pour s’aimer ? interrogea le petit koala.
Quand on s’aime on a pas mal, avait ajouté la mère en souriant —mange ton yaourt, dépêche-toi.
Et depuis ce jour, malgré ou à cause de ce qu’avait dit sa mère, le petit koala était persuadé que s’aimer, c’était se faire du mal. Et pour cela se donner des coups…
Revenons à la maison d’enfants koala. La jeune éducatrice qui s’occupait de lui avait dit à une amie :
—C’est drôle, j’ai beaucoup d’amour pour lui, mais j’ai peur de le lui donner. J’ai surtout peur qu’il le reçoive mal ou qu’il le refuse.
Un jour elle eut une idée, elle demanda au jeune koala de lui trouver une boite à peur.
Il la regarda tout étonné.
Une boite à peur !
Oui, une boite à peurs, dans laquelle je pourrai mettre toutes les peurs que j’ai en moi, pour ne pas les garder dans ma tête, dans mon ventre, dans mon cœur.

Le lendemain, le petit koala arriva avec un grand carton de frigidaire, qu’il était allé demander au supermarché du coin. Il avait compris que les peurs de son éducatrice étaient très importantes. Elles fut très touchée de ce geste.

 Elle lui dit : J’aimerais t’embrasser sans que tu me donnes des coups. Il acquiesça de la tête.

Elle lui fit, juste au coin de l’œil, là vous voyez, tout près des cils, un long baiser tout doux, tout doux. Tellement doux que le petit koala qui n’avait jamais reçu de baiser aussi doux, sentit une larme couler sur ses joues de koala. Heureusement personne ne l’avait vue, car autrement il se serait mis en colère et aurait donné des coups malgré sa promesse.
Ce jour là, cette éducatrice mit dans le carton à peurs la plus grande des peurs qu’elle avait, celle que son amour ne soit pas reçu par l’autre.
C’était une peur énorme qui prenait toute la place dans le carton.
De temps en temps, elle allait jeter un coup d’œil sur sa peur, dans le carton. Elle voyait bien que c’était une peur très ancienne, vieille comme sa vie.
De son côté, le petit koala avait aussi découvert une boite à peurs pour lui-même. Il commença à mettre ses peurs dedans. Il se sentait plus léger, plus content. Comment dire, il avait envie de donner des baisers, des câlins, même s’il ne savait pas comment cela se faisait. Un jour, il osa demander à la jeune éducatrice : Tu sais, j’aimerais que tu m’apprennes à ne pas aimer…

Elle le regarda toute surprise : A ne pas aimer !
Oui, tu sais, quand on aime trop fort, on se donne des coups, on crie. Moi j’aimerais que tu m’apprennes à ne pas aimer, à ne pas donner des coups, à faire des baisers de peur, comme celui que tu m’as fait l’autre fois, au coin de l’œil…
Vous n’avez aucune idée de l’énergie qu’il avait fallu à ce petit koala pour dire cela. Cela vous paraît simple à vous, quand vous lisez ce conte, mais ce fut terrible, c’était comme si on lui arrachait la peau, à ce koala.
L’éducatrice comprit ce jour-là tout le malentendu qu’il y avait dans la vie de ce petit koala.

Elle lui répondit doucement : Oui, je suis d’accord. Je vais t’apprendre. On va apprendre ensemble, d’ailleurs, car je suis un peu comme toi, je ne sais pas bien aimer. L’autre fois, tu vois, j’avais inventé. Oui, nous allons découvrir tout cela ensemble. Il nous faudra, à toi et à moi, beaucoup de patience…

Je ne vous raconte pas la suite, car vous pouvez l’imaginer vous-même.
Mais ne croyez pas que cela fut facile. Oh non, ils eurent encore beaucoup de bagarres entre eux, car ils étaient l’un comme l’autre encore très maladroits à s’aimer.
J’ai remarqué que cela était très fréquent, cette maladresse à s’aimer chez les koalas, entre parents et enfants, entre adultes aussi. A mon avis ce doit être une des caractéristiques de l’amour chez les koalas !
Ainsi se termine le conte du petit koala qui croyait que s’aimer, c’était se donner des coups et se faire du mal.

Extrait du livre de Jacques Salomé « Contes à guérir, contes à grandir »

 

Le conte du petit hérisson qui ne piquait pas de l’intérieur

hérisson qui ne piquait pas ...

Il était une fois un jeune hérisson pour qui la vie avait été difficile jusque là. La seule chose pour laquelle il semblait vraiment doué, c’était de se mettre en boule… De nombreuses attaques lui avaient appris à se protéger et il savait se faire tout rond plus vite que n’importe quel hérisson. A force de se faire agresser, il avait d’ailleurs fini par croire que tout le monde lui en voulait. Bien des êtres avaient essayé de s’en approcher et s’en étaient retournés tout meurtris. C’est qu’en plus, il avait aiguisé chacun de ses piquants et prenait même plaisir à attaquer le premier. Sans doute se sentait-il plus important ainsi…

Avec le temps, il était devenu très solitaire. Les autres se méfiaient de lui. Alors il se contentait de rêver à une vie meilleure ailleurs, ne sachant plus comment s’y prendre pour sortir de cette situation d’agression permanente.

Un jour qu’il se promenait toujours seul, non loin d’une habitation, il entendit une étrange conversation entre deux garçonnets.

 » Tu sais, sur le dos il y a plein de piquants, mais mon père dit que le ventre est aussi doux que Caramel, tu sais, ma peluche préférée, disait le plus petit.

J’aimerais bien voir ça ! – Moi, je sais où il se cache, dit l’autre, sous ces haies.  »
« Tiens, se demanda notre ami à quatre pattes , ne seraient-ils pas en train de parler de moi ? « 

Ces paroles avaient excité sa curiosité. Était-il possible qu’il soit fait d’autre chose que des piquants ?

Il se cacha dans un coin et regarda son ventre. Il lui sembla faire ce mouvement pour la première fois. Il avait passé tellement de temps à s’occuper des petites épées sur son dos qu’il en avait oublié cette fourrure douce et chaude qui le tapissait en dessous.

« Mais oui, moi aussi je suis doux en dedans, constata-t-il avec étonnement. Doux dedans, doudedan, doudedan  » chantonnait-il en sautillant d’une patte sur l’autre. Celles-ci le faisaient rebondir . Tiens, il avait aussi oublié le plaisir de danser. Car les hérissons dansent les soirs de lune, le saviez-vous ?

Tout en dansant, il s’était rapproché des deux garçons. Le plus grand disait à l’autre :

« Les renards font pipi dessus pour les obliger à s’ouvrir. On pourrait bien en faire autant, comme ça on verrait… – Ah non ! dit le plus jeune. Je ne veux pas leur faire de mal. Ils sont très gentils. Il faut en apprivoiser un en lui apportant tous les jours un œuf. Les hérissons adorent les œufs.
-D’accord, mais il faut d’abord en trouver un ! dit son compagnon. « 

Le petit animal tendait l’oreille. Cette histoire commençait à beaucoup l’intéresser. Comment ? il existait quelqu’un qui ne lui voulait pas de mal !

Après bien des péripéties que je vous laisse imaginer, et aussi des doutes, des hésitations, des peurs et des envies de fuir, notre ami Doudedan, c’est ainsi qu’il s’appelle lui-même, accepta de se laisser apprivoiser.

Il passa de moins en moins de temps en boule. Chaque jour il s’exerçait à montrer sa fourrure. Du coup elle devenait de plus en plus douce et soyeuse. Et ses piquants à force d’être délaissés finirent par s’émousser et devinrent de moins en moins piquants.

Ah ! Que c’était bon d’avoir des amis… et aussi de se sentir si doux.

A force d’apprendre à être doux, il avait même fini par rencontrer une compagne qui elle aussi avait un ventre très, très doux… et devinez ce qui arriva ?…

Conte tiré du livre « Contes à guérir, contes à grandir », de Jacques Salomé

Prenez soin de vous – Mabelle

La sophro nous vient en aide contre les kilos superflus

Depuis quelques jours, vous voilà boudiné dans votre jean sans avoir modifié la moindre chose à vos habitudes alimentaires, les chiffres de la balance s’affolent alors que vous n’avez rien fait pour ça Vous n’avez pas avalé le paquet entier de biscuits au chocolat la veille, ni même ces dernières semaines. Cela arrive parfois. Pourquoi ?

Et si vous cherchiez du côté émotionnel ?

kilos

Un changement d’emploi, ou un environnement insatisfaisant, une séparation ou même un mariage, des événements heureux ou tragiques sont autant de situations stressantes qui peuvent expliquer ces kilos qui viennent, ou partent sans aucun rapport avec les calories consommées.

Dans son ouvrage « Les kilos émotionnels, comment s’en libérer » paru aux éditions Albin Michel, le docteur Stéphane Clerget nous explique comment reconnaître ces kilos

Comment reconnaître les kilos pris (ou perdus) émotionnellement ?

Il est temps d’arrêter de culpabiliser pour toute variation de poids, et aussi arrêter de croire que tout n’est qu’une question de volonté. Car, 90 % des personnes qui ont suivi un régime reprennent du poids par la suite parce qu’elles ont agi sur les conséquences du surpoids et non sa cause. On détecte facilement les kilos émotionnels lorsqu’on a éliminé toutes les autres raisons possibles : problème hormonal, certains médicaments, immobilité inhabituelle (plâtre, maladie) …  On les reconnaît également lorsqu’ils surviennent de manière brutale, après un changement de vie et sans modification du comportement alimentaire. A partir du moment où on a défini leur origine, ils sont faciles à perdre durablement.

Pourquoi ne sommes-nous pas égaux dans nos réactions face au stress ?

Certains extériorisent leurs émotions par la parole, d’autres à travers la création. Il est important de trouver son propre mode d’expression pour pouvoir les gérer. Quant à l’impact du stress, il dépend des personnalités. Il a un effet très fort sur les mangeurs émotionnels, qui se tournent vers la nourriture dans laquelle ils trouvent du réconfort à chaque émotion négative. Ce qui, bien sûr entraîne une prise de poids, source de stress supplémentaire. Et, le cercle vicieux est installé.

Dans ce cadre la sophrologie trouve toute son utilité en aidant à gérer le stress, à trouver la sérénité tout en cessant d’accumuler les kilos, ou centimètres sur les hanches ou ailleurs, en réapprenant son corps.

Agréable journée

Mabelle

La sophrologie contre le stress

ADN

Que peut la sophrologie contre le stress ?

L’impact de la méditation et du yoga (dont est tirée la sophrologie) sur la réduction du stress et la réduction des phénomènes inflammatoires est connu depuis longtemps. Mais, quels sont les mécanismes biologiques qui produisent ces résultats ?

Des études

Une étude de L’UCLA (Los Angeles) menée par Helen Lavretsky et publiée sur Psychoneuroendocrinology a mis en lumière les 68 gènes dont l’expression est modifiée par la pratique du yoga et de la méditation.

L’étude a été faite sur 45 accompagnants de personnes atteintes de démence, confrontés à des niveaux de stress importants. Ces personnes ont été aléatoirement séparés en deux groupes.

Un groupe a pratiqué une méditation et l’autre groupe a écouté une musique relaxante pendant 12 minutes par jour pendant 8 semaines.

Un groupe témoin de 39 accompagnants n’ayant ni pratiqué la méditation, ni écouté une musique relaxante complétait cette étude.

Des échantillons de sang permettant de tester les différences d’expressions des gènes ont été prélevés avant et après les 8 semaines d’expérimentation.

Les résultats ont montré que 19 gènes ont été stimulés, notamment ceux qui concernent l’immunoglobuline (première barrière immunitaire de l’organisme). Or celle-ci est normalement inhibée par le stress.

Et 49 gènes ont été inhibés, notamment ceux qui produisent la réponse inflammatoire des cytokines. (Ils sont normalement stimulés par le stress).

Une pratique courte mais régulière

En conclusion, cette étude démontre preuves à l’appui qu’une pratique, courte (12 minutes) mais régulière chaque jour suffit à modifier radicalement l’expression des gènes responsables des problèmes physiologiques induits par le stress. C’est donc directement au niveau de l’ADN que les changements interviennent.

Comment se déroule une séance de sophrologie ?

yuri arcurs -fotolia

On se voit une première fois ; vous m’exposez le motif de votre démarche, ce qui ne va pas, ce qui vous pose problème. Il peut simplement s’agir de curiosité, d’envie de découvrir une technique méconnue.

Grâce à une écoute active et une approche globale, nous trouverons ensemble les différents moyens à mettre en oeuvre afin de répondre à votre demande, l’objectif à atteindre.

 Une fois l’objectif défini, par la combinaison d’exercices musculaires et respiratoires – exercices simples ; accessibles à tous, et faciles à reproduire à la maison – vous arrivez à l’état de détente musculaire.

Une fois le corps bien détendu, nous détendons le mental, par des exercices de visualisation.

Le dialogue dit « post-sophronique » c’est-à-dire après la séance, est très important. C’est un échange qui fait partie intégrante du processus thérapeutique. Il est fort important que le ressenti soit verbalisé. Parfois des solutions émergent d’elles-mêmes.

 En général, on table sur une série de 10 séances à raison d’une séance par semaine environ. Mais vous pouvez déjà ressentir les effets positifs au bout de quelques séances, et décider d’arrêter à tout moment.

Mais attention, la sophrologie n’est pas un comprimé antidouleur à effet immédiat !

Il s’agit de se retrouver, cela ne se fait pas en une heure. C’est par la régularité seulement que vous ressentirez les effets de la technique. Vous vous sentirez mieux de jour en jour.

Prenez soin de vous.

Demain, je suis en formation, je vous retrouve donc dimanche !

Mabelle

Sophrologie : séances individuelles ou collectives pour retrouver l’harmonie au quotidien

sophro exercices

Séances collectives (1heure-1 heure30)

La sophrologie est tout particulièrement adaptée à la pratique en groupe. Généralement, les séances en groupe sont proposées aux personnes n’ayant pas de pathologies ou d’attentes particulières, mais qui souhaitent vivre mieux et en harmonie avec elles-mêmes

Nombre de participants : 5 minimum, 10 maximum.

Les séances se déroulent le  plus souvent à un rythme hebdomadaire et vise à l’apprentissage d’une méthode utilisable de manière autonome, puisque le but est que la personne en tire un réel bénéfice pour son quotidien et cela requiert une certaine régularité dans l’entrainement, aussi bien en groupe que seul, à la maison.

Un cycle complet se compose généralement de 10 séances en groupe en plus d’entraînements personnels réguliers (idéalement, une séance quotidienne de 10 à 15 min).

Déroulement d’une séance :

1 –La séance commence toujours par un temps de parole, d’échange des besoins de chacun, suivi d’une courte information. L’état d’esprit avant de commencer permet au praticien d’adapter le cours. Cette phase (dialogue pré-sophronique) dure de 5 à 10 minutes.

2 – Relaxation dynamique (debout et/ou assise) durant 30 à 40 minutes  :  mouvements très simples, plus ou moins énergiques. Ce sont des contractions musculaires synchronisées à la respiration, des exercices de concentration facilitant la prise de conscience des sensations. Le but étant d’atteindre un relâchement musculaire associé à une baisse du rythme cardiaque; Le sujet est  appelé à mieux écouter son corps, à en prendre pleinement conscience.

3 – La séance se prolonge avec relaxation guidée par la voie du sophrologue. On y cherche, par exemple, à identifier tous les points d’appui du corps sur le sol pour pouvoir le détendre. Mais on peut aussi visualiser des images agréables. Tout dépend du but recherché lors de la séance.

  4 – La séance se termine par un nouveau temps d’échange sur le vécu de la séance ,nommé dialogue post-sophronique.

La séance collective permet le partage du vécu (appelé « vivance ») entre les participants, sans jugement, dans le respect des différences.

Chacun peut exprimer ses ressentis physiques. Il ne s’agit en aucun cas de faire une analyse. Ici on travaille sur le physique. Il s’agit d’un dialogue libre, et sans obligation, au cours duquel le  praticien donne si nécessaire, à la personne en demande, des informations supplémentaires ou recommandations pour une pratique de plus en plus autonome. Une personne timide n’a pas obligée de prendre la parole , elle peut simplement dire un mot ou deux, mais dans tous les cas il est important de s’exprimer pour que le sophrologue sache que tout va bien.

La sophrologie s’inscrit dans le cadre d’une psychologie humaniste, considérant que chacun possède les ressources pour se dynamiser, et les capacités à se grandir.

Séances individuelles (1heure)

Elles sont recommandées lorsqu’une personne n’est pas à l’aise en groupe mais aussi pour :

– aborder une problématique de façon personnelle.

– adapter les techniques aux besoins de la personne

Ces séances sont donc plus ciblées sur une demande, un symptôme. La demande peut concerner un accompagnement ponctuel, pour un événement bien particulier (comme la préparation pour une épreuve importante ).

Au cours des séances individuelles vous avez la possibilité de suivre un programme personnalisé répondant à vos attentes spécifiques :

  • Développer la confiance en soi,
  • S’ouvrir à soi même et aux autres,
  • Vivre au présent plus sereinement,
  • Apprendre à lâcher-prise,
  • Retrouver un sommeil réparateur,
  • Optimiser sa concentration,
  • Se préparer à un examen, un entretien,
  • Diminuer stress, anxiété, …

Les séances visent à libérer le trop-plein de tensions, aussi bien psychiques que physiquesavec le but d’acquérir une certaine autonomie.

Séances à Domicile (1heure)

Si vous ne pouvez pas vous déplacer, ou si vous voulez tout simplement découvrir la sophrologie chez vous, et que vous pouvez vous aménager un moment de tranquillité.

Séances avec les enfants

La séance est plus courte pour les enfants, 30 à 45 minutes, selon l’âge.

Merveilleuse journée.

Mabelle

 

Les trois principes fondamentaux de la sophrologie

La sophrologie est basée sur 3 grands principes fondamentaux

que tout Sophrologue, mais aussi toute personne qui pratique la Sophrologie doit intégrer dans son entrainement sophrologique

1. Le principe d’intégration du « schéma corporel »

Le schéma corporel est « l’image du corps  » que nous avons au niveau mental.
La pratique régulière de la sophrologie permet de prendre conscience de sa réalité corporelle :

porter attention à son corps,

mieux le connaître,

le respecter et l’intégrer au niveau mental.

2. Le principe d’action positive

Le but de la sophrologie est d’amener celui qui la pratique à vivre dans un état de conscience qui est un état d’harmonie et de sérénité. Il ne s’agit pas de nier le négatif et de le refouler mais plutôt de dynamiser le positif jusqu’à ce qu’il ne reste plus de place pour le négatif.

En dynamisant le positif dans le corps, vous le ressentez dans votre esprit, vos émotions. Lorsque vous activez des pensées positives, en mot ou en images, vous le ressentez dans votre corps et vos émotions. Lorsque vous vivez une émotion agréable, vous en ressentez les bienfaits sur votre corps et votre mental. Rien de plus logique puisque la sophrologie considère qu’il y a unité, que le corps et l’esprit ne sont pas séparés.

«Toute action positive dirigée vers la conscience se répercute positivement sur tous les éléments psychiques de l’être».

Mais cela va plus loin. En effet, ce principe fonctionne aussi sur les 3 paramètres de votre existence : passé – présent – futur

Ainsi, en activant le positif vécu dans votre passé, vous vivez mieux au présent et vous projetez plus positivement dans le futur. Lorsque vous activez du positif dans une partie de vous-même, cela a une répercussion positive sur votre être tout entier.

utiliser nos potentiels (accepter le passé, agir au présent et préparer l’avenir).

se repositionner dans l’existence : « avoir un autre regard sur le monde »

3. Le principe de réalité objective

Ce principe permet au sophrologue d’accompagner les autres sur leur propre cheminement sophrologique sans projeter sur eux ses propres limites et conditionnements. Il permet d’entrer en relation avec les autres d’une manière plus consciente.

accueillir ce qui est, sans interpréter les faits.