Archives par mot-clé : autoguérison

La fibromyalgie, oui je suis guérie

Pendant des années, comme beaucoup de malades j’ai pratiqué l’errance médicale jusqu’à ce que, plus de 15 ans après les premières très grosses douleurs, un algologue me diagnostique une capsulite rétractile à l’épaule gauche. J’avais mal quasiment partout dans mon corps mais personne ne voulait reconnaître autre chose que cette capsulite ! Selon lui, toutes les autres douleurs étaient une conséquence de la mauvaise position due à la douleur à l’épaule. J’avais beau lui dire que l’épaule n’était aussi douloureuse que depuis quelques semaines et que bien d’autres douleurs étaient présentes depuis plus longtemps, j’avais l’impression de lui parler chinois, ou d’être muette, il ne m’entendait pas. J’en avais l’habitude, ça faisait des dizaines de médecins qui ne prenaient pas en compte ce que je disais, qui me voyaient comme un dos, un pied ou une tête et jamais comme une personne entière souffrant à divers endroits.

Image associée

Dans mon orientation de thérapies alternatives, j’avais consulté de nombreux thérapeutes, et c’est d’ailleurs en espérant me soulager que j’avais entrepris diverses formations (EFT, Reiki, …), qui ne m’avaient pas véritablement aidée finalement. Pas plus que les médecins conventionnels, aucun thérapeute n’avais mis un nom sur ce qui me rendait la vie impossible, mais après tout cela était-il vraiment important ? Ce que je désirais avant tout était de me sentir bien, de pouvoir vivre « normalement ». Pourtant le fait qu’un algologue mette un nom sur une toute petite partie de mes problèmes a été le début de recherches supplémentaires quand il a constaté qu’il ne parvenait pas à me soulager ce qui, en principe est guérissable. Prises de sang, échos, radios, scanners, IRM, densitométrie, consultation de rhumatologues renommés, … j’ai fait tellement d’examens que je ne sais même plus de quoi il s’agissait. A chaque nouveau médecin rencontré, de nouveaux examens, et des maladies étaient éliminées. Au moins on avançait même si on continuait à me prendre pour une folle avec des douleurs psychosomatiques. Je ne savais pas de quoi je souffrais mais au moins je savais ce que je n’avais pas.

Je voulais bien reconnaître que j’avais une capsulite, que je prenais de mauvaises positions pour éviter la douleur, mais je ne voyais pas du tout le rapport avec tous les autres symptômes handicapants au quotidien qui m’invalidaient depuis plusieurs dizaines d’années. Mais l’algologue, lui, avait une explication pour tout. En plus des douleurs musculaires et articulaires, qu’on pouvait éventuellement attribuer à la position, je n’avais plus aucune force (normal, je faisais moins travailler mes muscles !) J’étais épuisée, fatiguée à l’extrême avec de gros soucis de concentration, de mémorisation et des vertiges fréquents (normal je dormais mal à cause des douleurs !) J’étais très sensible à la lumière, les odeurs, les bruits (normal, ça n’avait rien à voir avec le reste ça, c’était les migraines !) J’avais de gros soucis intestinaux (normal, je mangeais trop de fruits et légumes ! Il fallait manger quoi ? Des Mc Do ?). J’avais des sensations de piqûres ou de brûlures dans tout le corps, même l’eau de la douche m’était insupportable (normal, les nerfs étaient sensibles !) Si je parlais de ça autour de moi, on me répondait que je me braquais contre ce médecin qui cherchait une solution, simplement parce que j’étais contre les médicaments !!! C’est totalement exact que je ne voulais pas de ses mélanges explosifs d’anxiolytiques, somnifères, myorelaxants, antidouleurs, … mais totalement faux que je refusais en bloc tout ce qu’il me disait. Je voulais qu’il m’écoute et tente de comprendre que tout ne pouvait être imputé à une capsule d’épaule.

A l’époque je me souviens avoir parlé avec un médecin à la retraite et il m’avait expliqué que, lorsqu’il était en fac de médecine, à se faire lobotomiser par les labos pharmaceutiques, il avait posé la question à un de ses professeurs « comment peut-on connaître les effets secondaires possibles quand on prescrit plusieurs médicaments ? » La réponse avait été « on verra ça plus tard » Cependant il n’a jamais eu de réponse, et c’est après 30 ans de pratique qu’il a compris que la réponse aurait dû être celle ci, à peu de choses près « On ne peut jamais prévoir quoi que ce soit ! On sait plus ou moins quels effets sont possibles, et on peut essayer de gérer ça. Mais chaque corps est différent et il peut toujours arriver quelque chose qu’on n’attend pas quand on prescrit un médicament et qui n’est indiqué nulle part sur la notice. Quand on prescrit deux médicaments, ils interagissent entre eux et donc on sait encore moins ce qui pourrait arriver. Une fois qu’on arrive à trois, même un bon chimiste est incapable de gérer quoi que ce soit ».

Si je m’étais résolument tournée vers les thérapies alternatives, j’avais d’abord tenté de me soigner avec des médicaments totalement inefficaces. Pourquoi ? Parce que c’est ainsi que mes parents m’avaient élevée : tu as mal quelque part, tu appelles le médecin, il a fait beaucoup d’études pour savoir plein de choses que tu ne connais pas, tu prends les médicaments qu’il te prescrit et tu vas mieux. J’avais pu expérimenter que cela n’était pas vraiment la réalité, mais je travaillais en clinique et les choses n’étaient pas simples. Ce n’était pas réellement un choix, simplement une question de survie. En effet, j’élevais seule mes enfants et ne pouvais pas me permettre d’être en congé maladie à 60% de mon salaire. Or je travaillais dans un hôpital et refuser de prendre un médicament que vous donne le chef de service, l’urgentiste ou l’anesthésiste, c’était vu comme un refus de se soulager pour pouvoir travailler et je mettais ma place en jeu si je refusais toutes ces horreurs aux effets secondaires terribles pour moi.

Lorsque je n’ai vraiment plus eu le choix et que j’ai du arrêter le travail, j’ai rejeté toute chimie pour m’orienter vers l’hypnose, le décodage biologique, les guérisseurs et magnétiseurs, la sophrologie, l’acupuncture, la magnétothérapie, la morathérapie, l’ozonothérapie, la naturopathie, l’iridologie, ou encore la méditation. J’ai fait des recherches sur les causes des maladies, j’ai modifié mon alimentation qui l’était déjà depuis que j’avais eu mon premier cancer. J’ai soutenu mon foie, fait des cures détox, …

Et malgré tous mes efforts, rien n’y faisait, quasiment de jour en jour mon état empirait. Si parfois j’allais un peu mieux pendant quelques jours, ce n’était que pour être plus mal encore les jours suivants.

Puis, le diagnostic a enfin été posé avec certitude, j’étais fibromyalgique. Qu’importe selon eux que je trouve ce diagnostic bien tardif puisque cette maladie auto-immune était de toutes manières inguérissable !

Cela en plus des migraines que j’avais depuis l’âge de 8 ans et contre lesquelles personnes ne pouvait rien faire non plus. Woaw, quelles jolies prévisions d’avenir ! J’ai fait quelques recherches sur internet, je me suis penchée sur les causes de la maladie, voulant prendre ma santé en main en malade responsable pour arrêter de subir. Mais je me suis rapidement découragée, j’ai très vite abandonné car tout ce qui se disait sur le sujet était plus que démoralisant et m’aurait fait sombrer dans la dépression que le médecin prétendait que j’avais et qui était responsable de mes douleurs psychologiques. Mais je n’étais pas dépressive, au contraire, j’avais une furieuse envie de vivre, mais de vivre « normalement », pas avec d’atroces douleurs quotidiennes.

Il était bien question parfois des effets néfastes des toxines et métaux lourds, mais déjà lorsque j’avais fait le choix de retirer mes amalgames dentaires en espérant soulager les migraines le médecin avait d’abord souri, pire s’était moqué de moi. Je ne comprenais pas pourquoi cette maladie ne se voit sur aucun examen, je ne pouvais pas m’empêcher de faire le rapprochement avec un déséquilibre acido-basique, un corps rempli de toxines qui ne se voit pas non plus mais qui, selon les naturopathes peut être guéri. Mais j’avais déjà fait des détox sans résultat donc j’ai abandonné tout espoir.

Extérieurement la fibromyalgie ne se voit pas, l’entourage doute, vous pensant paresseuse, l’employeur vous croit affabulatrice, les médecins vous disent hypocondriaque ou dépressive. En gros on est jugé en permanence par des personnes qui sont incapables de comprendre à quel point la vie est difficile, les douleurs invisibles difficiles à supporter.

Oui, on est fatiguée mais on n’est pas forcément déprimée, en tous cas au début, même si d’être sans cesse traitée de fainéante ou de folle tout en ne pouvant pas vivre la vie qu’on désire, on pourrait le devenir. On ne raconte pas des histoires, on a mal aux pieds, aux jambes, aux mains, aux bras, au dos, … il serait plus simple de dire où on n’a pas mal que de dire où on a mal. On a l’impression d’avoir la grippe en continu sans la fièvre. Non, il ne suffit pas de dormir pour aller mieux, d’ailleurs on dort tellement mal et si peu qu’on ne peut même plus nommer cela dormir. Non on ne peut pas sortir avec des amis pour un ciné ou un resto, et encore moins pour faire une journée de shopping parce qu’on ne peut pas supporter la foule, le bruit, et encore moins prévoir si on sera même en état de sortir de la maison le jour prévu. Alors les connaissances nous voient moins qu’avant, ne peuvent pas comprendre car il n’y a rien à comprendre si ce n’est qu’on souffre sans que cela soit visible de l’extérieur. Parce qu’une personne malade, ça doit forcément se voir. Et on vous critique, on vous dit de faire un effort sans même tenter de comprendre que vous faites des efforts à chaque seconde qui passe parce que le quotidien ressemble à marcher sur une jambe cassée, à soulever une tasse qui pèse 45 kilos, faire trois pas est aussi fatiguant que le sont 30 kilomètres pour une personne en bonne santé. On vous juge et vous vous retrouvez complètement isolée face à l’incompréhension de tous, l’étau se resserre, on souffre toujours plus, et seule.

Je vivais dans une grande maison que je ne savais plus entretenir, avec des marches partout qui me fatiguaient plus que de raison, un grand jardin qui aurait demandé l’aide quotidienne d’un jardinier. J’ai déménagé pour une habitation plus adaptée à ma situation. Mais, même là, avec moins de travail de maintenance mon état s’aggravait. J’avais des problèmes de vue. L’ophtalmo m’annonçait deux opérations d’iridotomie suivies de deux autres de cataracte.

La première opération a eu lieu et, j’avais beau ne pas vouloir de médicaments, il fallait absolument mettre des gouttes post op. Celles-ci ont provoqué une grosse réaction allergique. C’est à ce moment là que, sur mon chemin de vie, j’ai rencontré un ange qui m’a parlé de détoxination profonde. Au point où j’en étais je ne croyais plus en rien pour guérir, je voulais juste que cette allergie cesse et je l’ai écoutée. C’était la meilleure décision de ma vie.

J’ai défié tous les pronostics, je pense qu’on peut guérir de la fibromyalgie. Dernièrement quelqu’un m’a dit que c’est impossible, que je suis simplement en rémission et qu’un jour ou l’autre la maladie va refaire surface. Je refuse d’entrer dans cette vision pessimiste. Je m’estime aujourd’hui guérie car je n’ai plus le moindre symptôme de la fibromyalgie depuis 28 mois. Plus non plus de capsulite ou de migraine. Et tous les autres problèmes de santé que je pouvais avoir sont également disparus, je pourrais en écrire un livre comme on me l’a déjà dit à plusieurs reprises. Mais je pense avoir été bien assez longue en vous passant tous les détails supplémentaires.

Par contre, pour garder cet état de santé, il est certain que depuis, j’ai conservé un équilibre alimentaire, je cuisine des aliments bio autant que possible et très peu de viande, je n’achète pas de produits et boissons industriels, je vis le plus sainement possible, tout en étant parfaitement consciente qu’il n’y a plus rien de complètement sain sur cette planète. Puisque je ne peux arrêter de respirer un air pollué, que même les aliments bio poussent dans un sol malade et sont arrosés de pluies remplies de choses aux mots imprononçables, je choisis de me détoxiquer au quotidien. Je choisis la prévention plutôt que d’attendre l’arrivée de pathologies pour prendre les choses en main.

Je n’écris pas cet article pour vous raconter ma vie, elle n’a vraiment rien de palpitant et je suis convaincue que d’autres que moi ont des choses bien plus captivantes à raconter, mais pour vous dire de toujours garder espoir, de ne pas rester figé sur un diagnostic, aussi pessimiste soit-il. Si j’ai pu guérir tout le monde peut en faire autant. Même s’il y a eu de nombreux progrès dans le domaine de la médecine, les médecins ne savent pas tout, loin de là. Ils ne peuvent savoir que ce qu’ils ont appris à la fac. Et que leur a-t-on appris ? A vendre des médicaments. On leur a appris qu’à tout symptôme correspond un médicament à un dosage bien précis selon l’âge, le poids, … Or dans la fibromyalgie, les symptômes sont nombreux et variés et ils y perdent leur latin. Pour guérir ce n’est pas au symptôme qu’il faut s’attaquer mais à la cause.

Le Dr. Robert Ward a déclaré : « La fibromyalgie est le résultat d’une intoxication chronique aux agents pro-oxydants ainsi qu’une condition de stress oxydatif permanente due à notre environnement toxique. »

fibromyalgie-nouveau-traitement-etude-americaine

Un pro-oxydant est une substance qui déclenche un stress oxydatif par l’augmentation des radicaux libres. L’oxydation se produit lorsque les molécules d’oxygène interagissent avec d’autres substances exogènes : pollution (pesticides, particules fines, métaux lourds…), exercice physique trop intense, stress, alimentation industrielle et raffinée (additifs, conservateurs, …), excès de soleil, excipients des produits d’hygiène (parabens, sulfates, aluminium, dioxyde de titane, …), alcool, cigarette, …

Si nous favorisons l’activité antioxydante au niveau cellulaire, nous retrouvons la capacité d’autoguérison du corps. La fibromyalgie est une maladie d’intoxication, en pleine expansion depuis que notre environnement s’est modifié de manière accélérée alors que notre mécanisme d’adaptation n’a pas pu suivre le rythme.

Les toxines et les radicaux libres du stress oxydatif causant des dommages aux cellules ont une affinité particulière pour les cellules du système nerveux central et périphérique, qui ont un taux d’élimination lent. D’où l’origine des maladies neurodégénératives.

J’ai entendu dernièrement (merci Gilles) que tout mammifère a une durée de vie de 7 fois sa vie adulte. Si je calcule bien 7 X 20 ans pour un humain ferait 140 ans. Vous en connaissez beaucoup d’hommes qui vivent ces années, et surtout en étant en bonne santé ? J’ai passé une grande partie de ma vie à être malade et je compte bien rattraper le temps perdu en vivant jusqu’à 140 ans en pleine forme. Je vous invite à en faire de même.

Merveilleuse soirée

Mabelle

Le jeûne, une aide en cas de cancer ?

Bonjour, comment allez-vous ?

Je reviens encore vous parler de jeûne car je n’avais pas voulu faire un article trop long la dernière fois. Au-delà de toutes les théories sur les carences, sur les apports des repas équilibrés, on se rend compte que plus il y a de spécialistes de l’alimentation, plus il y a de malades.

Je voulais tout de même vous donner quelques infos un peu plus scientifiques que mon expérience sur le sujet.

À chaque jeûne, vous faites du neuf tout en nettoyant les cellules malades, les tissus les moins nécessaires sont les premiers à disparaître. Quant aux tissus essentiels, ils se nourrissent par autolyse. C’est donc tout bénéfice pour un corps qui est en train de lutter contre la maladie, notamment contre le cancer. Le cancer n’est jamais que des cellules qui ont trouvé le code de l’immortalité, qui se reproduisent plus vite que des cellules saines, jusqu’à toucher d’autres parties du corps. Empêcher la prolifération cellulaire est donc essentiel pour rester en vie.

Chez les souris suivant un protocole de jeûne, il a été observé que les tumeurs se développent beaucoup moins.

Le sucre est indispensable au développement des cancers.

Des scientifiques ont conclu, dans une étude de janvier 2015, que le jeûne empêcherait le développement des cancers du sein, notamment grâce à la réduction du taux de sucre dans le sang : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25448890

Contrairement aux cellules saines qui acceptent différents types d’énergie, le carburant de prédilection des cellules cancéreuses c’est le glucose. En jeûnant les cellules cancéreuses ne peuvent plus se nourrir de sucre, leur développement s’arrête.

Encore il y a une quinzaine de jours, un biochimiste faisait le lien entre le sucre et le cancer : http://guerir-du-cancer.fr/epouvantablement-sucre/?fbclid=IwAR2tdT8x2xgvvez-mKRTtyVMaB9GYxk7xrpKi6WfQY7Dl1BC7cdaCQdpigw

Par ailleurs, les cellules cancéreuses et les cellules saines réagissent différemment au jeûne.

Lorsque les cellules saines manquent d’apports énergétiques, elles se mettent en situation de protection pour éviter de mourir. Cette protection est sans doute une conséquence de l’évolution, car durant plusieurs millions d’années l’homme a alterné périodes d’alimentation et disettes.

Les cellules cancéreuses, quant à elles, ont muté. Elles n’ont plus ce mécanisme et restent sensibles au manque de nourriture.

Le système immunitaire se renforce, il se renouvelle complètement en seulement trois jours.

Lors d’une radiothérapie, un jeûne juste avant protège les cellules saines tandis que les cellules cancéreuses seront plus vulnérables : http://stm.sciencemag.org/content/4/124/124ra27.abstract

Les docteurs CARLSON et KUNDE, du service de physiologie de l’université de Chicago, ont montré qu’un jeûne de deux semaines, restaure, temporairement, les tissus d’un homme de quarante ans et les ramène à la condition d’un jeune de dix-sept ans :  https://amzn.to/2K4Kvay

Quel jeûne choisir ?

Les puristes vous diront qu’il n’y a pas plusieurs jeûnes, que jeûner signifie priver le corps de toute nourriture et boisson.  D’autres diront qu’il existe différentes manières de jeûner, chacun choisira celle qui lui convient le mieux, et la durée du jeûne dépend des possibilités de chacun et de ses habitudes alimentaires.

Certains s’habituent à manger peu, d’autres pratiquent le jeûne régulièrement : hydrique, sec, aux jus verts, ou encore le jeûne intermittent. C’est mon préféré, qui permet à mon corps de faire le ménage, de se débarrasser des toxines qui traînent un peu partout, de réguler le fonctionnement de mes organes, d’éliminer l’inflammation, de se réparer. Personnellement j’ajoute à cela des molécules Rédox dont je ne pourrais plus me passer et qui accentuent la détoxination pour une santé optimale. Si vous voulez plus d’infos sur le sujet, c’est par ici : http://eepurl.com/deGkdH

J’ai choisi le jeûne pour mon bien-être physique et mental, parce que veux vivre alerte jusqu’à un âge très avancé, ne plus jamais être touchée par les maladies de civilisation qui touchent de plus en plus de personnes de tous âges. Il y a vraiment de quoi remettre en cause notre mode vie. J’ai été bien malade une grosse partie de ma vie, j’ai parfois l’impression que toutes ces années m’ont été volées, et il est clair qu’elles sont perdues à jamais. Aussi je veux pleinement profiter de celles qui me restent. Or, je sais maintenant que le jeûne et le Redox sont vraiment deux alliés pour une vie en santé optimale. Soyons clairs, ce n’est pas le jeûne qui est un remède mais bien la pause qu’il offre à l’organisme qui est propice à la guérison, c’est le corps qui se guérit. Si l’hygiène de vie n’est pas modifiée, les problèmes risquent de revenir.

Nous sommes tous conditionnés à manger trois fois par jour, et depuis la maternelle à prendre une collation en matinée et un goûter. On a des tas d’idées reçues sur l’obligation de manger trois fois par jour pour être en bonne santé. Et on n’ose pas forcément franchir cette barrière de méconnaissance à propos du jeûne, aller là où ça pourrait être inconfortable.

Mais si on y réfléchi un peu, on s’aperçoit que nos ancêtres se couchaient bien plus tôt que la plupart d’entre nous. Il se passait donc plus d’heures entre le repas du soir et le déjeuner. D’ailleurs le mot dé-jeuner vient d’arrêter de jeûner parce que la nuit était une période de jeûne.

Comme beaucoup j’ai toujours tenté de faire manger mes enfants avant leur départ pour l’école, je voulais qu’ils ne partent pas l’estomac vide. Pourquoi ? Parce que c’est ce qu’on m’avait toujours inculqué depuis l’enfance « l’importance du sacrosaint petit-déjeuner !!! ». Depuis mes gros soucis de santé, j’ai cherché d’autres sources d’informations et j’en suis arrivée à pratiquer le jeûne intermittent en ne prenant plus que deux repas par jour, parce que j’ai compris que quel que soit votre âge, ou votre état de santé, le jeûne a quelque chose à vous offrir. Ses bienfaits touchent chaque partie du corps.

Cependant je voudrais à présent faire un « vrai » jeûne, soit me passer complètement de nourriture durant plusieurs jours, même si je ne suis toujours pas certaine d’en être capable.

Ceux qui ont pratiqué le jeûne disent souvent : « je croyais que je n’en serais pas capable ». Et, en effet, l’idée de de réduire son apport en nourriture, de se limiter à de l’eau pendant plusieurs jours, nous fait peur.

Comme nous ne connaissons pas le manque, nous redoutons de devoir l’affronter. Nous craignons, dans le fond, que le jeûne puisse nous faire « mal ».

Et pourtant, les « jeûneurs » disent exactement le contraire.

Personnellement je n’ai pas du tout peur de mal faire car je suis convaincue des bienfaits du jeûne. Mais je sais que je mange par habitude et non par faim et c’est surtout cette habitude qui risque de me manquer.

L’idéal pour passer le cap est de bien se renseigner et de se faire accompagner. Mais bien évidemment mon côté « je me débrouille toute seule » prend le dessus et je n’ai aucune envie de me faire accompagner. Ce que, bien sûr je ne vous recommande pas. Je choisis de faire mes propres expériences mais ne vous déconseille d’en faire de même. Oui, je sais, ce n’est pas bien, je ne montre pas l’exemple !!!

J’en suis aussi arrivée à la conclusion que, si le jeûne peut se faire tout au long de l’année, les meilleures périodes correspondent aux deux grands changements de saison : l’automne et le printemps. C’est donc la période idéale.

Si j’en crois mes recherches faites sur le sujet, le plus difficile est de prendre la décision de jeûner. Or ce choix je l’ai fait, il s’agit d’un réel choix personnel.

La privation de nourriture ne serait pénible que deux jours en raison du besoin créé par l’habitude, cette habitude qui m’inquiète un peu. Une fois le jeûne commencé, la sensation de faim disparaît très rapidement, et de plus en plus facilement supportée à mesure que l’on s’exerce au jeûne. Et le reste se fait naturellement.

A la base mon intention était de jeûner trois jours pour renouveler mon système immunitaire. Mais, puisque le plus difficile c’est les deux premiers jours, j’ai choisi de ne pas me prendre la tête, et de voir comment les choses vont se passer. Peut-être choisirais je de prolonger, … ou pas ?

Depuis que je m’intéresse et consomme au quotidien des molécules de signalisation Redox, j’ai vraiment pris conscience que la maladie n’est pas une fatalité, et que l’état normal du corps est l’homéostasie, la parfaite santé. En me supplémentant en Redox j’aide mon corps, mais si je peux encore accélérer les choses avec un jeûne de quelques jours, pourquoi ne pas essayer ? Tout ce que je risque c’est de faire du bien à mon corps.

Moins le corps sera occupé à la digestion, et mieux il saura s’atteler à la réparation de ce qui en a besoin.

Début du défi : demain. Il me restait de la soupe, et pas de place au congélateur, je l’ai donc consommée ce midi. Là, il n’y a plus rien de périmable dans le réfrigérateur, et je n’ai aucune raison de bouger de la maison durant les deux prochains jours, c’est parfait au cas où j’aurais un coup de fatigue, c’est le moment de commencer.Prenez soin de vous

Mabelle