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EFT – l’assertion du positif

A la base, ce procédé ne faisait pas partie de la technique d’EFT en tant que telle, dont l’objectif est de gommer le négatif. C’était un ajout pour terminer une session sur une note joyeuse, en verbalisant nos intentions positives.

L’Assertion du Positif s’effectue en déclarant distinctement ce que l’on désirait, tout en tapotant continuellement le renflement occipital (point de rencontre des méridiens, situé à l’arrière de la tête, à la base du crâne, quelques centimètres au-dessus du cou – la petite bosse est plus facile à trouver quand on penche la tête en avant) continuellement.

 Voici quelques exemples d’assertions possibles :

• Je suis plein d’optimisme, de santé, et de vitalité

• Je suis entouré d’amis sur lesquels je peux compter

• J’ai un compagnon idéal dans l’existence

• Ma situation financière s’améliore de manière fabuleuse

• Je mène ma carrière professionnelle brillamment

• Je suis en parfaite sécurité matérielle

• Je me sens totalement en sécurité partout où je me trouve

• Un renouveau extraordinaire s’installe dans ma vie

• J’apprécie mon bonheur chaque jour davantage

• Grâce au Tapping, je vis l’existence de mes rêves …

Lorsque je débutais en EFT, j’utilisais l’assertion du positif, sur le renflement occipital, en fin de session de tapping.

Avec le temps, j’ai changé ma manière de faire. Cela simplement parce que j’ai constaté qu’en verbalisant ces assertions, des « oui mais » remontaient à la surface et que, par conséquent, il fallait reprendre le tapping sur ce qui venait. Aussi, je trouve plus simple de verbaliser ces phrases positives durant la ronde de tapping et de directement poursuivre avec ce qui vient. De plus,les personnes ont souvent du mal à trouver le point, elles baissent donc la tête par facilité, mais je vois moins bien son visage et donc, forcément certaines de ses réactions peuvent passer inaperçues. J’utilise donc les phrases positives sur les points habituels de tapping, plutôt que sur le renflement occipital.

 Mais, chacun utilise l’EFT de la manière qui lui convient le mieux.

Donc, je me contente de partager l’information et vous l’utiliserez comme bon vous semble.

Et, quelle que soit votre manière de faire, bon tapping !

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Mabelle

Les principales erreurs commises en EFT

Il est étonnamment simple d’apprendre l’EFT

5 minutes suffisent, même les enfants y arrivent très vite. Mais pour obtenir les meilleurs résultats, il faut continuer à l’étudier, à l’explorer, et à l’utiliser.
Voici les principales erreurs commises lors de l’utilisation de l’EFT :

Ne pas l’utiliser !

Ca paraît être une évidence, mais pourtant je commets bien souvent cette erreur moi même et je suis convaincue que vous la ferez certainement. En fin de journée, il m’arrive de me remémorer  un événement, ou un problème physique que j’ai eu momentanément. Et, je me dis « Mais pourquoi n’ai-je pas tapoté là-dessus ? » Le tapping n’est dans ma vie que depuis quelques années et, j’ai vécu avant ça de nombreuses années sans l’EFT. Comme tout le monde j’ai développé des habitudes dans lesquelles l’EFT n’est pas présent. Si j’avais appris l’EFT dans l’enfance, il serait ancré en moi comme le fait de boire ou de manger mais, ça n’a pas été le cas, et il m’arrive encore de l’oublier. Personne n’est parfait !

N’hésitez jamais à apprendre l’EFT à vos enfants, ils vous remercieront plus tard de les avoir aidé à alléger considérablement leur vie.

Ne pas faire précéder la séance de la correction de l’inversion psychologique

L’inversion générale de polarité existe lorsque la pensée négative interfère avec l’EFT et pousse votre énergie corporelle à aller dans le mauvais sens. Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de l’inversion générale de polarité : la négativité (généralement observable chez les personnes déprimées), la déshydratation (l’eau permettant au système énergétique corporel de bien circuler, il est réprimé ou ralenti en cas de déshydratation), les toxines (provenant des aliments, métaux, montre à pile, appareils électriques, gsm sont des toxines énergétiques qui peuvent chez certaines personnes provoquer une inversion de polarité).

La phrase n’est pas toujours nécessaire mais, la « zapper » se révèle souvent être une erreur. En effet, vous risquez de tourner en rond pendant un moment sans le moindre résultat tout simplement parce que vous avez cru gagner du temps en supprimant cette étape. Au final, vous n’avez réussi qu’à perdre du temps puisque vous devez tout recommencer depuis le début en incluant la phrase de correction qui lèvera les blocages à la résolution du problème.

Ne pas être assez précis

Plus les phrases employées sont spécifiques, plus les résultats seront spectaculaires et rapides. J’ ai déjà consacré un article sur le sujet précédemment.

Ne pas traiter tous les aspects d’un problème

– « Je ne suis énervée parce que mon propriétaire m’a crié dessus. »
– « Ses mots m’ont fait l’effet d’un coup de poing en plein estomac » (une sensation corporelle à traiter).
– « Il me rappelle mon père qui m’effrayait avec ses colères (un trauma d’enfance à traiter)
– « J’ai peur qu’il me jette dehors » (une peur à traiter)
En travaillant sur tous les aspects, le fait de vous libérer d’une expérience particulière a des répercutions sur d’autres côtés de votre vie : en partant de l’expérience avec votre propriétaire, vous tapotez sur les colères effrayantes de votre père, et vos relations avec votre propriétaire s’améliorent, devenant moins réactives.

Ne pas tapoter assez longtemps

Les personnes qui se plaignent que l’EFT n’a pas fonctionné n’ont généralement pas tapoté plus de 2-3 minutes. Cela est rarement suffisant, même si parfois des « miracles » se produisent en une minutes. Il n’est pas nécessaire d’y passer une heure mais, pour travailler un problème à fond, cela demande généralement au moins 15 minutes de tapotage soutenu. Persévérez. L’EFT fonctionne rapidement mais, si vous débutez, vous n’obtiendrez peut-être pas des résultats immédiats chaque fois que vous l’utiliserez, car vous n’en maîtrisez pas encore toutes les subtilités. Rappelez-vous que la patience et la persévérance payent toujours.

Ne pas noter le problème que vous travaillez

Evaluez toujours votre problème avant de commencer le tapping.

Notez vos progrès sur l’échelle de 0 à 10, et surtout, notez les autres choses au fur et à mesure où elles apparaissent.

Au cours du tapping, vous passez d’un aspect à un autre. Si vous ne prenez aucune note, vous risquez d’oublier que certains aspects devront être traités séparément pour vous libérer complètement du problème. Vous pourrez y revenir plus tard si vous manquez de temps, ou si vous ne vous ne vous sentez pas prêt à travailler certains points.
Par ailleurs, le fait de noter vous permet facilement de réaliser clairement vos progrès.

 Bon tappping !

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Mabelle

EFT, la métaphore de la forêt, généralisation

Les praticiens EFT utilisent une métaphore pour expliquer que lorsqu’on utilise l’ EFT sur un problème particulier, on peut voir disparaître d’autres problèmes dans la foulée, sur lesquels on n’avait pas encore fait le tapping : c’est la métaphore des « arbres de la forêt ».

Or, nous avons en nous une forêt de problèmes, et quand on commence à pratiquer l’EFT il faut être très spécifique et s’attaquer à un seul arbre à la fois. Cela peut sembler interminable, on peut se sentir dépassé par l’énormité de la tâche.

Mais en fait, lorsqu’on a réussi à abattre un arbre-problème, on s’aperçoit que plusieurs autres ont disparu aussi. On peut s’engager plus facilement dans sa forêt pour l’éclaircir car il y a un important effet de généralisation, chaque arbre abattu a un effet sur les autres. Si bien que, souvent, après avoir enlevé 5 ou10 arbres seulement, on peut voir l’ensemble de la forêt tomber car les arbres tendent à avoir des thèmes communs.

 Par contre, il ne s’agit nullement de chercher à vouloir abattre plusieurs arbres en un seul coup de hache, ce qui est une tâche absolument impossible, cela se fait naturellement, tout en restant spécifique sur un problème donné. J’insiste particulièrement sur cette importance d’être spécifique. Cela fait vraiment la différence entre un succès phénoménal et un échec apparent. Dans les autres articles de cette section, vous lirez encore à quel point il faut être spécifique pour réussir avec cette méthode.

Bon tapping et merveilleuse journée

Mabelle

EFT, la PPP (procédure de paix personnelle)

Si, tôt ou tard, vous avez l’intention de faire quelque chose d’important et qui apporte un changement réel… faites-le maintenant – Howard Wight


La Procédure pour établir une paix intérieure que je vous expose ici n’est pas un énième moyen de se sentir un peu mieux, mais une technique qui devrait être l’outil principal au centre de tout travail de guérison.

Cette procédure consiste à dresser une liste de tous les événements spécifiques gênant qu’on a connu au cours de la vie et sur lesquels on va tapoter pour en dissoudre l’impact.  C’est donc un processus de nettoyage pour vous débarrasser de tout ce qui, à un moment ou à un autre, vous a été désagréable.

En procédant ainsi, consciencieusement et avec persistance, nous pouvons déraciner chaque arbre négatif de notre forêt émotionnelle, et donc éliminer les causes majeures de nos souffrances psychiques et physiques. Avec moins de conflits intérieurs à gérer, en découlera naturellement la paix intérieure..

Pour bon nombre de personnes, ce PPP aboutira probablement à une disparition complète de problèmes qui les ont perturbés toute leur vie, et que d’autres méthodes n’ont pas réussi à éliminer.

Comment utiliser cette procédure ?

– Sans thérapeute, comme protocole quotidien, comme moyen de relaxation permanente, afin d’éliminer les débris émotionnels que l’on traîne avec soi toute la vie, réduire les doutes et apporter une profonde sensation de liberté. Cela vous permettra en confiance en vous, votre image de vous-même. Cet outil simple à mettre en oeuvre ne dispense pas forcément de consulter un thérapeute dans les cas difficiles mais, il est capable de procurer un grand soulagement.

– Comme «devoir à la maison», entre les séances avec votre thérapeute EFT. Ainsi vous accélérez et approfondissez le processus de guérison.

– Pour éliminer un facteur majeur (sinon la cause principale) d’une maladie grave. Parmi les évènements spécifiques tapotés, se trouveront les peurs, culpabilités, chagrins, colères et traumatismes qui se manifestent sous forme de maladie. En traitant tous les évènements de votre vie, il est probable que vous découvriez ceux qui sont responsables de la maladie. Je vous rappelle que les problèmes émotionnels et physiques sont causés par des perturbations énergétiques.

– En tant que moyen pour trouver les problèmes de fond. En s’efforçant de neutraliser tous les événements spécifiques, vous allez automatiquement inclure les problèmes de fond.

Comment procéder ?

1.- Faites une liste de tout événement dérangeant dont vous êtes capable de vous souvenir. Si vous ne trouvez pas au moins 50 évènements, cela signifie que vous le faites sans grande conviction ou que vous vivez sur une autre planète. Beaucoup de personnes en trouveront des centaines.

2.- En dressant cette liste, il se peut que vous trouviez des évènements qui, actuellement, ne semblent vous causer aucun d’inconfort. Cela ne fait rien. Listez-les malgré tout. Le simple fait que vous en souveniez, suggère un besoin de résolution. Peu importe que l’évènement soit petit ou insignifiant, ou qu’il se soit passé il y a très longtemps. Si vous sentez que vous en êtes affecté, même très légèrement, écrivez-le sur votre liste. Une liste comporte des événements graves tels que le décès d’un proche, et des événements beaucoup plus légers comme la réception d’une contravention pour mauvais stationnement.

3.- Donnez un titre à chaque événement. Par exemple : je suis tombée dans l’étang de mamy, j’ai reçu une gifle de maman dans la cuisine, en première toute la classe a rit de moi quand j’ai bafouillé ma récitation, le fils du voisin m’a enfermé dans l’étable avec les cochons…

4.- Une fois que la liste est complète, choisissez les plus grands arbres dans votre forêt négative et tapotez sur chacun d’entre eux, jusqu’à ce que vous puissiez rire de votre souvenir, ou que vous arriviez à ne plus y penser. Notez bien tout aspect qui pourrait surgir, et traitez le comme un nouvel arbre individuel à traiter dans votre forêt négative.

Suivez chaque événement jusqu’à ce qu’il soit totalement résolu. Si vous ne parvenez pas à attribuer une intensité sur l’échelle de 0 à 10 sur un film en particulier, vous pouvez supposer que vous le refoulez. Faites dans ce cas 10 séries complètes d’EFT, en attaquant l’événement sous tous les angles possibles. En procédant ainsi, vous vous donnez des grandes chances de parvenir à le résoudre. Après avoir enlevé les grands arbres, procédez de même avec les plus grands arbres qui restent.

5.-Traitez au moins un événement par jour… mieux encore faites-en trois… pendant trois mois. Cela ne vous prendra que quelques minutes par jour mais, à ce rythme vous aurez résolu de 90 à 270 événements spécifiques en trois mois. Vous constater alors combien vous vous sentez mieux dans votre corps, comment vous vous énervez moins facilement, et comment vos relations avec les autres se sont améliorés. Bon nombre de vos problèmes relevant de thérapie seront tout simplement disparus.

Revenez sur certains de ces évènements spécifiques et remarquez comme ces incidents, auparavant émotionnellement intenses, ne provoquent plus rien. Vous noterez une amélioration de votre tension artérielle, votre pouls et votre respiration.

Notez ce mieux être très consciencieusement, car ces améliorations risquent de passer inaperçues. Vous pourriez les minimiser en disant «oh, ce n’était de toutes  façon pas vraiment un problème ». C’est quelque chose qui se produit très souvent avec l’EFT. L’amélioration est telle, qu’on ne se souvient pas à quel point la situation causait problème. D’où l’importance de le noter. Attention, on n’oublie pas les événements, ils ont tout simplement perdu leur impact négatif.

De nombreux enseignants en EFT ont fait de la PPP un élément obligatoire de leur cours, et je rêve qu’un jour elle deviendra une routine à un niveau mondial. Quelques minutes par jour feront une différence phénoménale dans les performances scolaires, les relations, la santé, et la qualité de vie.

Tapotons, tapotez pour une vie meilleure et un monde meilleur !

Mabelle

Séquence abrégée

L’EFT est une technique extraordinaire que chacun fini par mettre un peu à sa sauce et qui a l’avantage de fonctionner malgré tout.

S’il existe un certain nombre de points qu’il est possible de tapoter, chaque praticien ne les tapote pas tous et chacun y va de ses points préférés.

 Certains ne tapotent pas les points sous les seins car ils trouvent cela un peu « déplacé » pour les dames à forte poitrine qui ne peuvent pas forcément accéder avec facilité aux points en question.

Je n’entre pas personnellement dans cette catégorie de personne et je les tapote sur moi mais, il est vrai que j’ai déjà vu des dames embarrassées par leur poitrine encombrante. Donc, si la personne en face de moi peut se trouver ennuyée, je m’adapte et « zappe » ce point.

 Pour ma part, et sans que je puisse vous en expliquer la raison, je m’arrête aux points du visage et du buste. Je n’utilise plus jamais les points de la main et les 9 points de gamme. Donc, après les points sous les seins, je recommence au-dessus de la tête, Sourcil, …

 J’ai constaté lors de diverses formations que cette façon de procéder, nommée la séquence abrégée est d’ailleurs, que sans qu’ils se soient concerté, la manière de faire de nombreux thérapeutes à travers le monde.

 Certains me demandent si ils peuvent passer outre des points du coin de l’oeil car ils sont gênés par leurs lunettes. Pourquoi pas ? L’EFT ne doit pas devenir une technique contraignante. Et si le tapotage de ces points doit entraîner le fait d’être mal à l’aise à rester un moment sans lunettes, ou l’agacement de devoir sans arrêt mettre et retirer une paire de lunettes, je préfère que vous ne tapotiez pas ce point plutôt que d’abandonner l’EFT. Certains disent qu’il faut ôter les lunettes pour tapoter mais, je dois bien reconnaître que je ne le fais pas car, sans lunettes, j’ai très rapidement des maux de tête (tiens, je devrais peut-être penser à tapoter là-dessus!!!)

 Il est vrai que chaque point a une correspondance avec un méridien mais, et que peut-être il serait préférable de tapoter chaque point. Mais, et cela n’engage que moi, je pense que le fait de tapoter les autres points, fait que l’énergie est relancée dans les méridiens et que, les méridiens stimulés vont entrainer la relance de l’énergie dans les méridiens suivants.

Pour preuve, de nombreuses personnes n’utilisent pas tous les points, ce qui ne les empêche pas d’avoir d’excellents résultats avec l’EFT.

D’ailleurs Gary Craig n’a-t-il pas dit d’essayer sur tout. Essayons aussi à la manière qui nous convient le mieux.

Bon tapping !

Mabelle

Découverte de l’EFT

Lorsque je parle de l’EFT, j’entends souvent les mêmes réflexions « trop simple pour être efficace » et « d’où ça vient? « 

A la première réflexion, je ne peux que répondre que ce n’est pas la complexité d’une méthode qui fait son efficacité. La meilleure chose à faire est de l’essayer pour constater sa simplicité d’emploi, sa rapidité d’exécution et les fabuleux résultats qu’il est possible d’obtenir.

Quant à l’origine de l’EFT, en voici l’histoire :

Comme c’est souvent le cas, sa découverte est due à un « hasard » (façon de parler, car je pense que les hasards n’existent pas!).

callahan

Il y a une vingtaine d’années, un psychologue Californien, le Dr Roger Callahan, étudiait le système des méridiens d’acupuncture en médecine chinoise, tout en continuant sa pratique de la psychothérapie traditionnelle.

Cela faisait deux ans qu’il travaillait avec May, qui souffrait d’une sévère phobie de l’eau, accompagnée de maux de tête et de cauchemars. Sa phobie était si forte qu’elle ne pouvait même pas entrer dans une baignoire sans éprouver une vive inquiétude.

Callahan avait essayé de résoudre ses problèmes avec plusieurs techniques de réduction d’anxiété, mais les progrès demeuraient lents et décourageants. Pour Mary il n’était pas question de s’approcher de la piscine qui se trouvait sur le terrain de son bureau, elle ne pouvait pas supporter le contact de l’eau sur son corps sans éprouver un sentiment proche de la panique.

Lors d’un de ses rendez-vous, Mary lui a précisé que le sentiment de peur se situait au niveau de l’estomac. Callahan réfléchit à ses études en cours et, sachant que le point du méridien de l’estomac se trouve sous l’oeil, il a voulu essayer de la soulager en tapotant ce point. Il pensait que cette manœuvre pouvait équilibrer une éventuelle perturbation dans son système énergétique et ainsi diminuer l’inconfort au niveau stomacal.

A sa grande surprise, Mary a réagi non seulement en étant soulagée au niveau de son problème stomacal, mais elle a aussi déclaré que sa phobie de l’eau était disparue également. Le Dr Callahan venait de découvrir la « thérapie des méridiens ».

Il a poursuivi ses recherches, se servant de la kinésiologie appliquée. Il élabora une technique qui définissait, pour chaque problème physique ou psychique, une série de points d’acupuncture qu’il fallait stimuler. Il a mis au point des séquences précises (algorithmes) pour chaque émotion Ce qui était très compliqué, car il était nécessaire de mémoriser de nombreuses combinaisons de points.

Craig

Gary Craig, quant à lui, si il est maintenant coach de développement personnel, il était à l’origine ingénieur. Il recherchait une méthode simple de psychothérapie.

Après avoir étudié pendant plusieurs années avec Roger Callahan, et s’être formé à d’autres techniques, il a défini une méthode simple pouvant fonctionner dans tous les cas, l’EFT : « Emotional Freedom Techniques ».

L’application de l’EFT a montré des améliorations rapides et durables, indéniables et incroyables sur une large variété de sujets. « Essayez-le sur tout », nous dit Gary CRAIG.

Le manuel de base gratuit en français est plein d’histoires de cas extraordinaires et de détails permettant à tous d’utiliser l’EFT pour améliorer sa vie. Téléchargez-le et étudiez-le : MANUEL_EFT

Si vous n’arrivez pas à le télécharger, laissez-moi un petit commentaire et je vous l’enverrai avec plaisir.

Si mon article vous a plu, ou déplu, laissez-moi un petit commentaire, ca fait toujours plaisir ! – Mabelle

Profitez de la vie à 120%

le bonheur c'est quand

Au lever, partez d’un postulat positif quels que soient les problèmes que vous savez devoir affronter. Dites vous « aujourd’hui je vis une superbe journée, je profite de ma journée ». Si vous pratiquez l’EFT, faites votre petite routine quotidienne.

Passez plus de temps de qualité avec les gens que vous aimez.

La date anniversaire de la disparition de mon amie me le rappelle encore.

L’être humain a la capacité de renforcer son équilibre et son bien-être au contact des gens qu’il aime.

Ayez une attitude de gratitude.

gratitude

 Il vous suffit de regarder autour de vous tout ce que vous avez, tout ce qui va bien dans votre vie : vous avez un toit, des revenus, … mais la gratitude c’est aussi la santé, un sourire, un papillon qui se dépose sur une fleur, un rayon de soleil qui entre par la fenêtre, …

Faites vous une liste de plaisirs

liste

Ecrivez les 10 plaisirs essentiels de votre semaine, qui ont pour vous le goût du bonheur simple, et que vous allez vivre dans la semaine quoi qu’il arrive. La finalité n’est pas seulement de savoir quelles sont les choses qui vous font plaisir mais de comprendre qu’elle font partie intégrante de vous et qu’il est donc essentiel de leur consacrer du temps

Vos goûts évoluant au fil du temps et des expériences, renouvelez cette liste quelques fois dans l’année afin qu’elle soit toujours d’actualité.

Votre niveau d’énergie vous permet de profiter de la vie

boisson-Energie

Augmentez votre énergie en mangeant plus sain et plus équilibré, buvez suffisamment, bougez, faites de l’exercice.

Rendez service aux autres, cela permet de se sentir mieux.

Une porte que vous tenez ouverte à quelqu’un, ou un sourire à la caissière du supermarché permet déjà de se rendre utile.

Libérez-vous des inhibitions, soyez vous même.

Tant que vous ne faites de mal à personne, vous n’avez aucune raison de ne pas être vous même. Soyez déraisonnable, n’ayez plus peur du ridicule. Ne vous inquiétez pas de ce que pensent les autres. Ne cherchez pas à plaire à tout le monde car ce n’est de toutes manières pas possible. Retrouvez les plaisirs de l’enfance. Chantez, dansez si cela vous fait envie. Foncez, allez-y.

Lisez des livres positifs, écoutez des cd audio

de la musique qui vous donnent de l’énergie en permanence.

Vous êtes capable de soulever des montagnes si vous y croyez.

Vivez une merveilleuse journée – Mabelle

EFT mental tapping et surrogate tapping

Avec la technique EFT il est possible de tapoter de manière discrète, au beau milieu d’un groupe de personnes, pour se sortir des pires situations sociales sans se faire remarquer

 Cela se nomme

 le « tapotage mental » (mental tapping en anglais) ou « sans les mains ».

Si vous vous trouvez au milieu d’une réunion, vous ne pouvez pas vous mettre à tapoter devant tous vos supérieurs. Pas plus si dans le bus entouré(e) de nombreux passagers, vous commencez un début de migraine. Vous allez malgré tout pouvoir tapoter mentalement : il vous suffit de « penser » que vous tapotez sur chaque point d’acupressure en « ressentant » la pression à l’endroit du tapotage, tout en répétant votre phrase mentalement.

La technique nommée « surrogate tapping » en anglais

ou « tapotage par procuration » permet d’aider quelqu’un à distance. Vous faites le tapping habituel sur vous-même mais, au nom de quelqu’un d’autre, pour l’aider. Vous indiquez donc clairement que vous le faites pour l’autre personne qui ne peut pas le faire elle-même ou ne peut pas parler, à cause de sa situation de santé (coma, paralysie), à cause de son âge (bébé) de la distance qui la sépare, … Il est me paraît évident de préalablement demander l’accord de la personne pour qui vous allez tapoter, même si je sais que certains utilisent la méthode pour aider leur enfant qui refuse leur aide. Vous pouvez bien sûr aussi utiliser cette technique sur un animal.

Il est clair que vous ne pourrez jamais avoir la preuve que c’est le tapotage qui a provoqué l’amélioration du problème de la personne. Cependant, ce n’est pas une raison pour ne pas essayer d’aider votre entourage sur tous les petits soucis du quotidien.
Et aussi, quand on fait le tapotage par procuration, on ne peut que supposer que la situation s’est améliorée et on fait la deuxième séquence de tapotage pour « le reste de … ».

Avez un peu d’habitude, vous pourrez même combiner les deux : le tapotage mental par procuration.

A ce sujet, voici un exemple présenté par Gary Craig:
« Jaqui Davis de Grande-Bretagne nous donne un superbe exemple de ce qu’on peut faire en utilisant l’EFT pour le compte de quelqu’un d’autre (« surrogate tapping »). Dans cette histoire, un changement spectaculaire se produit dans le comportement d’un petit garçon au départ très agressif. Pour ceux qui sont intéressés par le problème d’autorisation en ce qui concerne l’EFT par procuration, voir la discussion dans le site. »

Jacqui Davis écrit :
« Ben, le petit-fils de mon voisin, au départ un adorable garçon de 7 ans (enfant indigo) s’était soudain transformé en une sorte de monstre. Pendant 4 ans il avait vécu avec sa mère solitaire, jusqu’à ce qu’elle se trouve un nouveau compagnon, et qu’un petit frère naisse aussi.
« Quand la mère était arrivée avec le nouveau bébé, il avait été enthousiasmé au début, puis son attitude avait changé. Il disait à sa mère qu’il la détestait, qu’il voulait qu’elle retourne à l’hôpital et remette le bébé dans son ventre, puis il faisait son propre sac pour quitter la maison. Il était totalement insupportable.
« J’ai offert d’aider avec l’EFT, et j’ai fait croire à Ben que j’avais besoin de cinq enfants comme sujets d’expérience pour pratiquer ma nouvelle thérapie. Il a été d’accord, mais ensuite il a demandé à sa mère ce que j’allais lui faire, et il semblait un peu inquiet. Alors j’ai suggéré de faire l’EFT par procuration si tous les deux préféraient.
(Note du traducteur : il vaut toujours mieux avoir l’accord du sujet dans ces cas-là).
« J’ai pris une photo de Ben, et ce soir-là je me suis assise en le regardant et en faisant comme si j’était lui. J’ai tapoté sur ce qui suit:
« Même si je suis jaloux parce que je ne suis plus le centre de l’attention, je suis un bon garçon en réalité.
« J’en ai marre que tout le monde s’intéresse à mon petit frère, mais je m’aime et je sais que tout le monde m’aime.
« J’avais l’habitude d’être tout seul avec maman, et je la veux pour moi tout seul à nouveau.
« Je suis très méchant avec maman, mais je l’aime tellement en réalité, et je sais qu’elle m’aime, elle s’est toujours occupée de moi et a toujours été gentille, et maintenant je vais être un bon garçon pour elle parce qu’elle est très fatiguée en ce moment et elle a besoin que je l’aide, pas que je sois méchant.
« Et j’aime mon petit frère, et je suis très content d’avoir un nouveau papa, on est à nouveau une famille, j’en suis très content. Je vais être gentil et les aider avec le petit frère. »

« Le lendemain, la différence dans le comportement de Ben a été spectaculaire. Sa mère était enthousiasmée, ainsi que toute la famille. Il était redevenu l’enfant indigo charmant, un petit garçon très spécial.
« Je suis toujours étonnée des choses merveilleuses qu’on peut faire avec l’EFT.

Un second exemple :

Dawn Norton écrit à Gary Craig :
Puisque vous nous demandez de vous envoyez nos expériences, en voici une au cours de laquelle je me suis lancée dans un 
« tapotage mental par procuration » et je ne peux pas encore croire que ça ait donné un tel résultat.
C’était le jour de Noël l’an dernier, et je chantais dans un chœur d’église. Nous donnions deux récitals pour deux paroisses.
Un des membres de ce choeur est un chanteur chevronné doté d’une très belle voix. Il avait été invité à chanter en solo un noël très connu. Nous vivons dans une ville modeste, mais il a une voix professionnelle de grande qualité. Dès que je l’ai entendu parler avant qu’il ne commence à chanter, j’ai été horrifiée : sa voix était fortement enrouée. Il a quand même chanté, mais comme il approchait de la mesure la plus haute, il s’est dégonflé et est descendu à l’octave inférieur. Je pouvais dire qu’il avait vraiment lutté. Je sentais que pour lui ça devait être terrible, alors j’ai su que je devais essayer le « tapotage mental » en le faisant à sa place, car je venais d’apprendre qu’on pouvait le faire, grâce aux vidéos EFT. Je pensais que je ne pouvais vraiment pas faire la méthode classique devant tout ce monde.
Entre les deux représentations, je suis passée près de lui et je l’ai entendu dire à un autre membre du choeur qu’il n’avait tout simplement pas osé attaquer ce contre-ut et qu’il allait s’en tenir à la note inférieure.
Alors, j’ai prononcé mentalement : 
« Mon nom est Jerry et j’ai la voix enrouée. » (Le nom est changé). J’ai ensuite commencé à faire le « tapotage mental » sur chaque point de la série courte, en faisant plusieurs séquences, avec les phrases de départ suivantes :
– « Même si j’ai la voix enrouée… » 
– « Même si j’ai peur d’essayer le contre-ut… » 
– « Même si je risque de ne pas pouvoir terminer ce chant… » 
– « Même si je me sens mal à cause de ma voix enrouée… » 
Je me suis sentie soupirer, ce qui m’arrive souvent quand je fais le tapotage pour le compte de quelqu’un, et j’ai espéré que ça ait marché… Vous ne devinerez jamais. Ou peut-être que si. Je ne peux pas dire que l’enrouement avait soudain disparu à 100% (selon mon expérience personnelle du même problème, le plus souvent, plus on chante et plus l’enrouement s’aggrave), mais sa voix sonnait beaucoup mieux et il est vraiment monté jusqu’au contre-ut, l’a soutenu, etc. J’étais tellement contente. Est-ce que c’est l’EFT qui a donné ce résultat ? Qui sait, ça peut faire quand même réfléchir.

Et, comme le dit Gary Craig, essayez le sur tout. Bon tapping.

Mabelle

Les points EFT

Bonjour j’espère que vous vous portez merveilleusement bien.

Je partage avec vous ce matin une petite vidéo très bien faite de Jean-Michel Gurret, pour bien situer les points EFT.

Vous pouvez aisément visualiser le trajet des énergies subtiles dans le corps, et (ré)apprendre en quoi chacun d’eux peut vous être utile en fonction de ses liens avec les différentes émotions qu’il permet de libérer.

http://www.youtube.com/watch?v=3JmUObB77HM

Excellent tapping

Mabelle

La science derrière l’EFT

Ce texte est un extrait du Manuel de l’EFT 2ème édition. Il a été rédigé par Dawson Church, président de EFT Universe, à la demande de Gary Craig. Il fait le point sur les connaissances sur le fonctionnement de l’EFT. Vous trouverez ici un résumé de quelques études scientifiques qui prouvent l’efficacité de l’EFT.

 Energie électromagnétique et acupoints

 Aux dix-huitième et dix-neuvième siècles, les chercheurs scientifiques ont commencé à inventer des instruments capables de détecter les champs électromagnétiques. En 1903, un médecin hollandais, Willem Einthoven a mesuré le champ du cœur humain, qui a le champ électromagnétique le plus fort de tous les organes. En 1924, il a reçu le Prix Nobel pour ses travaux. En 1929, Hans Berger a mesuré le champ électromagnétique du cerveau, et les améliorations progressives des instruments ont permis qu’aujourd’hui les champs magnétiques et électriques d’une seule cellule puissent être mesurés. Utiliser les champs énergétiques du corps pour diagnostiquer et traiter a amené des avancées médicales telles que l’imagerie par résonance magnétique (IRM), l’électrocardiogramme (ECG) et le magnéto-encéphalogramme (MEG). Les champs électromagnétiques sont aussi utilisés pour traiter de nombreux problèmes. Les machines de stimulation électromagnétique pulsée (PEMS – pulsed electromagnetic stimulation) ont été utilisées avec beaucoup de succès pour soigner les dépressions ainsi que pour les symptômes physiques qui s’étendent des migraines jusqu’aux tremblements de la maladie de Parkinson.

L’utilisation des champs énergétiques en médecine a été accompagnée d’une grande controverse. Dans la période entre la découverte d’Einthoven et son Prix Nobel, l’influent Rapport Flexner fut publié en 1910 aux Etats-Unis. Ce rapport est devenu la base de tout le système médical actuel. Il rejette les approches autres que la médecine allopathique, telles que l’homéopathie. Il a condamné l’électromagnétisme en médecine le traitant de « science irrégulière ». Et pourtant, l’évidence de l’importance des champs énergétiques en biologie humaine a continué à croître, que cela soit des expériences du scientifique russe Alexandre Gurwitsch dans les années vingt, montrant l’énergie lumineuse émise par les organismes vivants, aux études de Robert Becker dans les années soixante démontrant que des micro-courants peuvent stimuler la guérison des fractures osseuses, en passant par la découverte en 1922 de cristaux de magnétite magnétiques dans des cellules du cerveau du système limbique humain.

L’observation qu’une sorte d’énergie est présente dans les processus biologiques n’est pas nouvelle. Les diagrammes d’acupuncture chinoise datant d’environ 2500 ans montrent les courants énergétiques que les médecins de ce temps utilisaient comme guide pour insérer des aiguilles. En faisant un bond en avant, plusieurs études récentes ont démontré que la stimulation d’acupoints envoie des signaux au cerveau, et peut être utilisée pour traiter le syndrome du stress post-traumatique (SSPT) et d’autres problèmes psychologiques. Différents organismes scientifiques, de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) au NIH américain (Institut National de la Santé), ont dressé une liste de plus en plus complète des symptômes physiques pour lesquels l’acupuncture s’est montrée efficace. L’énergie est au centre de la guérison, que ce soit en occident avec les flux d’énergie électromagnétique détectés par les machines actuelles d’IRM fonctionnelle (IRMf) et d’électro-encéphalographie (EEG), qu’en orient où les méridiens d’acupuncture sont utilisés par les médecins depuis des millénaires.

Cet ensemble de connaissances est tout à fait pertinent pour l’EFT. Il a été démontré dans les études par résonnance magnétique que la stimulation des acupoints envoie des signaux directement au système limbique du cerveau, gestionnaire de la peur. Les études sur l’EFT entreprises ces dix dernières années ont démontré que l’EFT soulage le stress dans beaucoup de ses manifestations psychologiques et physiques. Ces études ont commencé à identifier les cas que l’EFT est capable de traiter et aussi les mécanismes physiologiques sous-jacents à l’œuvre dans de si rapides guérisons. Alors que les coûts médicaux dans les pays occidentaux grippent en flèche, les gouvernements et organisations insistent de plus en plus sur des traitements « basés sur des preuves », ceux qui peuvent démontrer de manière convaincante qu’ils fonctionnent. L’EFT a établi une base impressionnante de résultats de recherches pour un certain nombre de problèmes de santé mentale tels que le syndrome de stress post-traumatique, l’anxiété, les phobies et la dépression, ainsi que montré de belles promesses pour les aspects physiques tels que la douleur, les addictions, l’obésité et la fibromyalgie.

Traitements basés sur des preuves

Avant de vous décrire l’essentiel pour utiliser l’EFT sur vous-même, voici un tour rapide des preuves scientifiques qui démontrent que l’EFT fonctionne. Les études mentionnées ici ont été publiées dans des revues spécialisées révisées par des pairs. Lorsqu’une revue psychologique ou médicale est décrite comme « révisées par des pairs », cela veut dire qu’il y a un comité de relecture, composé habituellement de médecins, de statisticiens et de psychologues, qui examine chaque mot et nombre avant toute publication et signale toute faiblesse ou erreur, afin de s’assurer que seules des recherches de grandes qualités soient publiées. Ces études résumées dans ce chapitre ont aussi passé un test dit statistiquement significatif, c’est-à-dire qu’il y a une possibilité inférieure à un sur vingt que les résultats soient dus au hasard. Ce standard statistiquement significatif, exprimé par un nombre tel que p < 0,05, est considéré par la communauté scientifique comme un test clé de la validité d’une étude. Lorsque vous lisez quelque part qu’une étude était « significative », ce n’est pas qu’elle était d’une importance particulière mais qu’elle a atteint cette référence. Nous résumons ces recherches ici dans le Manuel d’EFT afin que vous ayez une idée à quel point l’EFT est ancrée dans la science et qu’au cours de votre exploration de l’EFT, vous puissiez faire confiance à la rigueur des méthodes, basées sur des preuves, qui ont été utilisées pour établir la validité de l’EFT. Pour avoir une idée plus complète, incluant les résumés de chaque étude, leur texte complet et les mises à jour dès que de nouvelles recherches sont publiées, vous pouvez consulter la section « recherche » (research en anglais) sur le site américain www.EFTUniverse.com (en anglais).

La première étude sur l’EFT publiée dans une revue révisée par des pairs a été faite par une équipe de recherche emmenée par Steve Wells, un psychologue australien. C’était une étude avec essai contrôlé randomisé de personnes souffrant de phobies. Les essais contrôlés randomisés en double aveugle sont l’étalon-or de la recherche parce qu’ils contrôlent tous les facteurs qui peuvent fausser les résultats d’une recherche et donner des résultats trompeurs. Wells et ses collègues ont identifié des gens avec des réponses hautement phobiques à des bestioles telles que les chauves-souris, les araignées et les serpents. Ils ont évalué ces personnes grâce à un test d’approche comportementale qui mesurait la distance jusqu’à laquelle les personnes pouvaient s’approcher des créatures craintes. Ils ont aussi fait d’autres mesures des réponses phobiques. Pour contrôler l’effet placebo, le deuxième groupe a bénéficié de respiration diaphragmatique, une intervention connue pour être efficace dans les cas d’anxiété. Les chercheurs ont trouvé qu’après trente minutes de traitement, le groupe EFT pouvait s’approcher de beaucoup plus près des petites bêtes que le groupe qui avait fait la respiration diaphragmatique. Lorsqu’ils ont testé à nouveau certains des sujets de trois à six mois plus tard, la plupart des améliorations étaient maintenues.

[Il faut savoir que Steve Wells utilise désormais l’EFT dans sa pratique journalière et donne même des formations à travers le monde sur l’EFT et les différentes techniques énergétiques associées. J’ai suivi son enseignement SET-PET à Bruxelles il y a quelques années.]

L’étude de Wells a été refaite plus tard par le Dr. Harvey Baker, professeur en psychologie à l’Université du Queens à New York et par Linda Siegel, qui a introduit une rigueur supplémentaire dans les mesures en testant le degré d’attente des participants par rapport à l’aide que cela pouvait leur apporter. Les deux groupes, dans les études de Baker et de Siegel, avaient le même degré d’attente et donc l’étude de Wells ne put être expliquée par l’effet placebo. L’étude de Wells fut aussi refaite par Maria Salas, Jack Rowe et Audrey Brooks de l’Université de l’Arizona à Tucson. Dans cette deuxième réplique, d’autres phobies, telles que la peur de la hauteur, ont été testées, montrant que les effets de l’EFT sur la réduction des phobies ne sont pas limités à la peur des petites créatures vivantes.

Si les études sont importantes, leurs répliques le sont tout autant. Jusqu’à ce qu’une équipe de recherche indépendante confirme les résultats de la première étude, il y a toujours une possibilité d’erreur. L’Association Américaine de Psychologie (APA-American Psychological Association) reconnait cela dans les standards qu’elle a posé pour des « traitements validés empiriquement ». Elle a publié des standards pour ce qui constitue un traitement efficace. L’APA définit qu’un traitement dit efficace est celui pour lequel deux études d’essai contrôlé randomisé ont été faites par des équipes de recherche indépendantes. Les études doivent démontrer que le traitement évalué à de meilleurs résultats qu’un placebo, ou qu’un traitement efficace reconnu, ou que par rapport à l’état d’un groupe de personnes sur une liste d’attente qui ne reçoivent aucun traitement. Pour être considéré comme « probablement efficace », un traitement doit avoir montré de meilleurs résultats que ceux de personnes placées sur une liste d’attente (sans avoir aucun traitement) dans deux autres études similaires ou qui sont menées par la même équipe de recherche plutôt que deux équipes indépendantes.

L’EFT a atteint les standards de l’APA pour être reconnu comme un traitement efficace pour les phobies. L’EFT a également atteint les mêmes critères d’exigence comme « traitement efficace » ou « probablement efficace » pour plusieurs autres problèmes psychologiques tels que l’anxiété, la dépression et le syndrome de stress post-traumatique (SSPT). Plusieurs essais contrôlés randomisés de l’EFT avec le syndrome de stress post-traumatique ont été menés. La plupart de ceux-ci ont été conduits par une équipe de recherche que j’ai eu le privilège de conduire. Les investigateurs incluaient la thérapeute Crystal Hawk, Audrey Brooks, Olli Toukolehto, MD, du Centre Médical Walter Reed de l’Armée, Phyllis Stein, PhD de l’Ecole Médicale de l’Université de Washington et Maria Wren de l’Administration des Vétérans sur le campus Newington dans le Connecticut. Dans cette étude, cinquante-neuf vétérans de guerre ont été regroupés aléatoirement soit dans un groupe d’EFT soit dans un groupe en liste d’attente. Le groupe EFT a effectué six séances en présence de coachs qui les ont aidés à tapoter sur leurs souvenirs de combat. Alors que ceux en liste d’attente n’avaient pas d’amélioration avec le temps, les symptômes de SSPT du groupe EFT ont considérablement diminués. Cette étude a été mise au point sur la base de résultats d’une étude pilote antérieure qui utilisait aussi six séances et a démontré que l’EFT état très efficace pour diminuer les symptômes de SSPT chez les vétérans de guerre. Une troisième étude de l’efficacité de l’EFT sur le SSPT a suivi un groupe de vétérans et les membres de leur famille pendant leur participation à un atelier intensif de cinq jours que j’ai mené avec un groupe de coachs et thérapeutes. Leurs niveaux de SSPT a décliné rapidement et l’un deux a déclaré après, « J’ai retrouvé ma vie. » Leur expérience fait maintenant l’objet d’un film documentaire, « Opération Libération Emotionnelle » (Operation Emotional Freedom).

Une équipe de recherche séparée, composée de membres des facultés de l’Ecole de Médecine de l’Université Marshall, de l’Université de Californie à Berkeley, et de l’Université George Washington, a mené une réplique indépendante de ces études, afin de reconnaître l’EFT en tant que traitement « efficace » pour le SSPT selon les standards de l’APA.

Il y a beaucoup d’histoires très émouvantes de vétérans aidés par l’EFT dans le livre EFT pour le SSPT (en anglais, EFT for PTSD) ainsi que des prises de conscience de la part de ceux qui les ont aidés à guérir. Voici l’histoire du Dr. Olli Toukolehto, un des vétérans aidés par l’EFT, et qui est actuellement, en tant que médecin, un des chercheurs étudiant l’EFT au Centre Médical Walter Reed de l’Armée :

« J’ai été déployé avec la 10ème Division de Montagne, 2ème Brigade de Combat, à Bagdad de septembre 2006 à juin 2007 où j’ai eu différentes fonctions incluant celles de surveillance, laborantin médical et autres jobs médicaux et pharmaceutiques. Mon expérience a été une mosaïque typique de longues journées, de stress et d’une variété d’événements très puissants émotionnellement. En bref, j’ai été exposé aux expériences suivantes (quelques-unes en personne et d’autres indirectement au travers de mes camarades) : bombes artisanales, tirs d’armes légères, tirs de roquettes, attaques de snipers (tireurs embusqués) ; blessés et morts américains, alliés et Irakiens (militaires, ennemis et civils – incluant femmes et enfants) ; nombreuses victimes collatérales, suicide, automutilation, divorce, infidélité, premiers combats, viol, soldats américains capturés et décapités, terroristes emprisonnés, odeurs et visions de tissus en sang, décomposés et brûlés , engins piégés, véhicules détruits et la peur persistante d’être attaqué. »

« A mon retour, j’ai commencé ma première année à l’école de médecine de l’USU (Uniformed Services University of the Health Sciences). Même si j’ai terminé la première année académique avec de bons résultats, j’ai remarqué que ma qualité de vie avait fortement diminuée. J’ai admis que je n’étais plus capable d’être dans le moment présent et était toujours occupé à observer ce qui arrivait dans ma vie comme un spectateur. Je me rejouais dans la tête beaucoup d’événements, pensant souvent comment j’aurais pu faire différemment. Je ne riais plus beaucoup et sentais plus le fardeau de mon passé, me souvenant des jours où mon ignorance était une bénédiction. »

« Une année passa et j’avais parlé de mes expériences à différentes personnes afin de m’en libérer ou de trouver la paix à ces souvenirs récurrents. En parler m’a un peu aidé mais seulement au niveau intellectuel. J’ai compris que ce que je ressentais était « une réaction normale à une situation anormale ». Je savais que j’avais fait de mon mieux et que j’étais une force du bien dans ce monde. Mais je savais aussi que mes symptômes persistaient même après en avoir parlé. Sinon j’allais « bien » et identifiais mes symptômes comme des émotions récurrentes indépendantes de mon intellect. Elles étaient d’une certaine manière inatteignables, quoi que je fasse pour les résoudre ou m’en libérer. J’en ai conclu que c’était le prix à payer et continuai à vivre ma vie ingrate du mieux que je pouvais. »

« Il y environ un mois, j’ai eu une expérience très forte. J’ai rencontré une vieille connaissance d’avant l’Irak. Nancy m’a demandé si j’étais ouvert à ce qu’elle essaie avec moi quelque chose qui s’appelait l’EFT pour me libérer de ces émotions récurrentes. Elle m’a dit que c’était un outil « émotionnel » et non mental. J’étais d’accord et nous avons passé un total de quatre heures en deux jours à faire ce travail. Les résultats furent immédiats et je me suis littéralement retrouvé dans mon corps revenant d’une position défensive que j’avais créée inconsciemment dans mes pensées. Je pouvais ressentir mon corps à nouveau et ne pouvait plus m’arrêter de pleurer et rire à la fois. Je pouvais être dans l’instant présent et non plus avec une « semi attention » observant la situation comme elle arrivait. Je suis devenu aussi moins réactif aux coups de sifflet et sirènes qui auparavant me mettaient en réponse de combat ou fuite comme lors des tirs de roquettes sur nous en Irak. En résumé, j’avais retrouvé la qualité de vie que j’avais avant d’être envoyé en Irak. »

« C’était vraiment une « technique de libération émotionnelle ». Depuis, cela a été pour moi comme une spirale ascendante et j’ai été capable de transformer mon passé en une grande force. Nous avons travaillé chaque souvenir et émotion avec lequel je n’étais pas en paix et les avons tous tapotés. J’ai aussi appris comment faire l’EFT sur moi-même et l’ai pratiqué sur moi chaque fois que quelque chose émergeait de mon passé. »

L’EFT peut être efficace avec le SSPT pour d’autres groupes de personnes. Une étude a été entreprise sur des garçons adolescents. Les participants étaient résidents dans un foyer et y avait été envoyés par un juge parce qu’ils étaient victimes d’abus à la maison. Un groupe a reçu une seule séance d’EFT dans laquelle ils ont tapoté sur les aspects les plus douloureux de leur enfance alors que ceux qui avaient été sélectionnés aléatoirement pour le groupe de contrôle n’ont reçu aucun traitement. Quand ils ont été contrôlés un mois plus tard, les garçons qui avaient bénéficié de l’EFT avaient 91 pourcents de déclenchement émotionnel en moins et ils s’étaient tous normalisés sur l’Echelle d’Impact d’un Evénement (IES-Impact of Event Scale), le questionnaire utilisé pour évaluer les mémoires traumatiques.

L’EFT a aussi été étudiée pour sa capacité à surmonter l’anxiété. Dans un essai comparant l’EFT et la WHEE (une autre forme de psychologie énergétique) avec la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) pour tester l’anxiété de collégiens, on a trouvé que l’EFT et la WHEE sont beaucoup plus rapides qu’une TCC.

Une autre étude a aléatoirement réparti des étudiants du secondaire en un groupe d’EFT et un deuxième groupe qui a bénéficié de relaxation musculaire progressive, efficace pour alléger l’anxiété. Le groupe qui a pratiqué l’EFT a eu une bien plus forte baisse, avec un test d’anxiété diminué de 37 pourcents. L’EFT a aussi été étudiée sur des essais contrôlés randomisés pour son effet sur l’anxiété de parler en public ; les participants ont surmonté leurs peurs et, comparé à un groupe de contrôle, signalé une augmentation de leur confiance après l’EFT.

Une des études les plus curieuses a été effectuée par Gunilla Brattberg, MD, professeur à l’Université de Lund en Suède. Elle a étudié des patients souffrant des symptômes douloureux et débilitants de la fibromyalgie, mais tout leur traitement s’est fait en ligne ! Ils se sont inscrits pour un cours Internet de huit semaines et ont utilisés l’EFT sur eux-mêmes, après quoi, ils ont signalé une amélioration de 29 pourcents dans les symptômes de dépression ainsi que 22 pourcents de baisse de la douleur. Lorsque vous lisez le Manuel d’EFT et visitez le site web de l’EFT, rappelez-vous l’étude sur la fibromyalgie. Même tapoter via un cours en ligne peut aider et durant la formation en EFT vous apprendrez la technique de « l’Emprunt des Bénéfices » dans laquelle vous apprendrez que juste regarder d’autre gens faire de l’EFT sur un écran ou sur scène, tout en tapotant sur soi en même temps, peut faire la différence.

Une autre étude indépendante de l’Université de Saint Thomas à Manille, aux Philippines, a pris un groupe de collégiens adolescents avec un état de dépression modérée à grave et leur a donné quatre cours de quatre-vingt-dix minutes d’EFT en groupe. Leurs symptômes de dépression ont étonnamment baissé de 72%. L’étude des cinquante-neuf vétérans de guerre dont on a parlé plus haut a montré qu’alors que leur SSPT diminuait, leur anxiété, leur dépression et leurs douleurs se réduisaient aussi de manière significative.

Des personnes souffrant de douleurs ont aussi amélioré leur état dans d’autres études sur l’EFT. Il s’agit d’essais libres, dans lesquels les symptômes des participants sont comparés avant et après le traitement. Il n’y a pas de groupe de contrôle et donc les essais libres sont considérés comme moins valables que les essais contrôlés randomisés. Par exemple, les niveaux de douleur sont mesurés sur le même sujet avant et après l’EFT, mais sans comparaison avec un groupe placebo ni groupe en liste d’attente. Malgré tout, les essais libres nous donnent une information tout à fait valable ; une personne qui a une forte réduction de la douleur ne sera pas trop inquiète du fait que sa douleur (ou dépression ou anxiété) n’est que comparée à son niveau de douleur d’avant le traitement.

Une étude a examiné les effets de l’EFT par l’Emprunt des Bénéfices sur un groupe de 216 travailleurs de la santé. Il s’agissait de médecins, infirmiers, chiropracteurs, psychologues, praticiens en médecine alternative et professions similaires. L’étude a découvert que leur anxiété et dépression s’est fortement améliorée après un atelier dans lequel ils ont pratiqué l’Emprunt des Bénéfices pendant deux heures. Leur douleur a baissé de 68%, et leur besoin compulsif pour des substances addictives telles que chocolat, alcool, drogue, cigarette et café ont baissé de 83%. Lors d’un suivi, trois mois plus tard, la plupart de leurs améliorations étaient restées stables et ceux qui avaient utilisé l’EFT plus fréquemment depuis l’atelier avaient plus d’améliorations que ceux qui ne l’avaient pas fait.

Cette étude, menée par Audrey Brooks et moi-même, a été développée sur le modèle du premier essai libre, effectué sur les participants d’un des ateliers de Gary Craig par Jack Rowe, PhD, professeur à l’époque à l’Université A&M du Texas. Il a soigneusement mesuré les problèmes psychologiques tels que l’anxiété et la dépression de 102 participants, avant et après l’atelier, ainsi qu’à deux moments de suivi. Il a découvert qu’au travers de tous les problèmes psychologiques, les participants s’étaient améliorés. Ensembles, ces deux études réfutent l’une des critiques du début de l’EFT. Les critiques considéraient que l’EFT pouvait fonctionner quand Gary Craig en faisait mais que les résultats étaient dus à un don unique que lui seul possédait. Dans l’étude de l’Emprunt des Bénéfices, pourtant, aucune différence statistiquement significative n’a été trouvée entre les deux groupes qui ont bénéficié d’EFT avec moi et les quatre groupes de Gary Craig. Une autre étude a examiné l’Emprunt des Bénéfices sur un groupe de trente-huit dépendants auto-identifiés et a constaté que l’étendue et la profondeur de leurs problèmes psychologiques s’est nettement améliorée. Une quatrième étude développée de manière similaire a constaté les mêmes résultats ; dans ces études, les gains étaient importants indépendamment du formateur en EFT menant l’atelier, démontrant ainsi que c’est l’EFT qui créait les améliorations psychologiques et non un formateur en particulier.

Un autre état grave dans lequel l’EFT peut aider est celui du traumatisme crânien (ou traumatisme crânio-cérébral). On estime quelques 45.000 à 90.000 vétérans ayant servis en Irak ou Afghanistan souffrant de ce genre de traumatisme. Les symptômes tels que les étourdissements, problèmes d’équilibre et graves maux de tête sont caractéristiques des traumas crâniens. L’équipe de recherche qui a étudié le SSPT chez les vétérans ne s’attendait pas à trouver un changement au niveau des traumas crâniens mais recueillait simplement les données sur la sévérité des symptômes physiques qui accompagnent le SSPT. A leur surprise, alors que le SSPT avait diminué après six séances d’EFT, la baisse moyenne des symptômes liés au traumatisme crânio-cérébral était de 29,11%. L’EFT a été utilisé avec un certain nombre de maladies graves et l’expérience commune est que lorsqu’on s’occupe des racines émotionnelles d’un problème, les symptômes physiques diminuent ou même disparaissent complètement.

L’EFT s’est aussi montrée utile pour la perte de poids. Dans un essai contrôlé randomisé mené par Peta Stapleton et ses collègues de l’Université Griffith en Australie, les sujets ont montré une réduction significative de leurs fringales, tout comme les professionnels de la santé dans l’essai libre. Avec le temps, cela a induit aussi une perte de poids. Les leçons retenues de cette étude et de programmes similaires sont résumées dans le livre l’EFT pour la Perte de Poids.

L’EFT n’est pas réservée aux les gens malades et elle peut aussi aider les gens en bonne santé. Dans une étude sur des athlètes d’élite, un traitement EFT de quinze minutes les libérant de leurs anxiétés a fait des merveilles sur leurs performances sportives. Cet essai contrôlé randomisé a été organisé par le coach sportif d’EFT Greg Warburton et a eu lieu à l’Université de l’Etat de l’Oregon, avec Greg et moi évaluant les hommes et femmes des équipes de basketball. Après avoir testé les athlètes sur le nombre de lancers francs qu’ils pouvaient réussir et la hauteur à laquelle ils pouvaient sauter, un des groupes a bénéficié d’EFT pendant que l’autre a reçu un traitement placebo. Après cela, le groupe qui avait bénéficié de l’EFT a amélioré ses lancers francs de 38% par rapport au groupe de contrôle.

Pat Ahearne, une star du baseball, élu lanceur de l’Année 1999 dans la Ligue Australienne a dit, « Je suis tellement étonné de l’efficacité de l’EFT que j’en ai fait une partie importante de ma routine de baseball comme lancer ou courir ou soulever des poids. J’ai plus de cohérence, une meilleure maitrise de mes lancements et j’accomplis plus dans les grandes parties avec moins d’efforts. En utilisant l’EFT, j’ai trouvé l’avantage mental qui élève un athlète moyen au niveau de l’élite. »

Seth Joyner, ancien défenseur de football américain chez les Arizona Cardinals, aujourd’hui à la retraite a dit, « Le golf est un jeu sur la façon dont vous réagissez mentalement. Un seul mauvais coup peut ruiner une partie. L’EFT a amélioré mes pensées sur le green, ainsi que mon calme et ma concentration. »

Comme les joueurs de basketball de l’Etat de l’Oregon l’ont montré, l’EFT peut même aider à améliorer les résultats des grands joueurs. Utiliser l’EFT de cette manière est décrit dans le livre l’EFT et les performances sportives et dans une série de volumes spécialisés dans le coaching couvrant différents sports.

Une autre question que posent les chercheurs à propos de l’EFT ou tout autre traitement est, « Les résultats tiennent-ils dans le temps ? » Dans toutes les études sur l’EFT qui ont inclus un suivi, on constate qu’a minima au moins une partie des améliorations observées après le traitement se sont maintenus. Dans certaines recherches, comme celle sur les vétérans souffrants de SSPT, 86% des participants étaient encore sous le seuil clinique qui définit le syndrome de stress post traumatique (SSPT) six mois plus tard. Une des études valide le fait que les vétérans ont maintenus leurs bénéfices plus de deux ans après le traitement.

Champ d’action

Ces études, qu’elles soient en essais libres ou contrôlées et randomisées, sont appelées « études sur les résultats » parce qu’elles se focalisent sur la résultante d’une intervention. Elles répondent à la question des chercheurs : « Quel a été le résultat du traitement ? » Un autre type de recherche scientifique pose les questions suivantes : « Comment et pourquoi cela s’est passé ? Que s’est-il passé dans le corps pour produire ce résultat ? » Ces études, qui regardent sous le capot pour trouver comment le moteur fonctionne, sont généralement faites des années si ce n’est des décennies après les études de résultats. Un nouveau traitement tel que l’EFT est habituel mis en évidence par la pratique. Ensuite, ses effets sont mesurés dans les études de résultats et, finalement, la question du « comment et pourquoi ? » trouve sa réponse plus tard.

Un certain nombre d’articles scientifiques ont été publiés dans des revues révisées par des pairs et décrivent ce qui se passe dans le système nerveux du corps, le système hormonal et les gènes afin de produire des changements aussi rapides et notables. Ils démontrent, entre autres découvertes, que la pression sur les acupoints est aussi efficace que l’insertion d’aiguilles d’acupuncture, que l’acupuncture envoie des signaux de diminution de la peur directement au système limbique, et que la stimulation d’acupoints est un traitement efficace pour le SSPT, la dépression, l’anxiété, la douleur et d’autres maux. Vous trouverez ces articles, certains sur l’EFT et d’autres sur l’acupuncture, résumés dans la section « mécanismes » sous l’onglet des Recherches en EFT, dans la rubrique Ressources sur le site web de l’EFT, www.EFTuniverse.com (en anglais).

Avec quelques collègues et un large groupe de volontaires en EFT, j’ai réalisé une étude qui a exploré la biochimie du corps. Nous avons comparé un groupe recevant une séance de coaching en EFT face à un deuxième groupe qui a reçu une séance de thérapie conventionnelle par la parole. L’étude a comparé les deux groupes à un troisième groupe aléatoire qui n’a reçu aucun traitement et s’est juste reposé tranquillement dans une salle d’attente. En plus de tester leurs niveaux d’anxiété, de dépression et d’autres problèmes psychologiques, cet essai contrôlé randomisé mesurait également le taux de cortisol des sujets, l’hormone du stress. Quand vous et moi sommes en mode « se battre ou s’enfuir » et nous sentons stressé, notre corps produit plus de cortisol, et quand nous nous relaxons, notre taux de cortisol commence à diminuer. Le cortisol est aussi considéré comme l’hormone du vieillissement et l’hormone principale dans la prise de poids. Quand les gens sont sous stress prolongé, ils fabriquent encore plus de cortisol et leurs cellules vieillissent et meurent plus vite. Ils gardent aussi plus de graisse autour de la taille parce que le glucose sanguin mobilisé pour la réponse de combat ou de fuite est stocké dans les cellules graisseuses autour du foie.

Notre équipe de recherche a soutenu que si les symptômes psychologiques tels que l’anxiété et la dépression diminuaient, le cortisol baisserait aussi. Alors nous avons mesuré le taux de cortisol juste avant que les participants ne commencent leurs séances de traitement et à nouveau une demi-heure après avoir terminé. A ce moment-là, le soulagement psychologique de la thérapie peut être mesuré sous la forme d’un taux de cortisol bas. Nous avons découvert que le cortisol baissait effectivement dans les trois groupes, mais la surprise fut de constater à quel point il avait baissé dans le groupe pratiquant l’EFT. Les participants qui avaient reçu une thérapie par la parole avaient une réduction de près de 15 % de cortisol, et ceux assis tranquillement dans un environnement médicalisé avaient une baisse similaire. Ceux qui ont reçus une séance d’EFT ont fait encore mieux avec une baisse du taux de cortisol de près de 24 %. Le cortisol est aussi en corrélation avec les changements au niveau des gènes précoces immédiats du stress et ceux du système nerveux sympathique. Ce qui signifie qu’après une séance d’EFT, la réponse au stress dans le corps reçoit le message de se désactiver et on observe alors une restauration de la fonction du système immunitaire et de tous les autres systèmes dans lesquels nos ressources physiologiques sont puisées lorsque nous sommes stressés.

Déconditionnement

Le mot « stress » a été inventé par le Dr. Hans Selye dans les années 1920. Il remarqua que beaucoup de symptômes étaient communs à la plupart des patients dans les hôpitaux qu’il visitait et il a utilisé ce mot pour identifier cet ensemble de dysfonctionnements. Son contemporain russe, Ivan Pavlov, est devenu célèbre pour ses démonstrations de réponse conditionnée. Pavlov nourrissaient des chiens pendant qu’une cloche sonnait. Plus tard, lorsqu’on faisait sonner la cloche, les chiens salivaient d’office. Ils avaient appris à associer le son de la cloche avec la nourriture et cette association produisait la réponse physiologique de salivation, même lorsqu’aucune nourriture n’était présente. Dans le langage de la psychologie comportementaliste, les chiens avaient ainsi appris une « réponse conditionnée ». Le psychologue comportementaliste américain B.F. Skinner a réalisé que ces grands comportements pouvaient être subdivisés en petits éléments.

Entre-temps, dans les années cinquante, le psychiatre sud-africain Joseph Wolpe a expérimenté le « déconditionnement » par lequel un souvenir traumatique pouvait être couplé à un stimulus inoffensif, provoquant une réduction progressive du traumatisme. Il appela cela « l’inhibition réciproque ». Wolpe et beaucoup de thérapeutes par la suite ont utilisés cette notion « d’exposition », qui signifie que l’événement traumatique est gardé en mémoire. Pendant que le (ou la) patient(e) s’exposait à son souvenir stressant, des mesures thérapeutiques étaient prises pour fournir un nouveau stimulus, non menaçant, qui n’activait pas la réponse « se battre ou s’enfuir ».

Dans les années 1970, une nouvelle école de psychologie, la thérapie cognitive, a pris l’ascendant sur l’école comportementaliste. La thérapie cognitive et la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sont les formes de psychothérapie actuellement prédominantes. La thérapie cognitive se centre sur le changement des « cognitions », c’est à dire les concepts sur soi et le monde que nous avons tous dans nos têtes. Nous pourrions, par exemple, croire que les problèmes que nous avons au travail sont causés par la direction, que le gouvernement est responsable des problèmes du pays, ou que notre partenaire est la source de toutes les difficultés dans notre relation. Etant donné que notre cognition est que le problème est en dehors de nous, nous ressentons bien peu de pouvoir pour changer les événements. Lorsque notre cognition change et que nous reconnaissons notre rôle à entretenir la situation, nous développons le pouvoir de la changer.

Un cas classique cité par un thérapeute cognitivo-comportemental est celui de « Monsieur A. », programmeur informatique. Il « demanda un traitement pour un trouble panique avec agoraphobie. Il en avait les symptômes depuis au moins cinq ans. Sa condition s’était détériorée au point qu’il restait principalement confiné à la maison, bien qu’il était capable de rouler près d’un kilomètre jusqu’à son lieu de travail, où il s’enfermait dans un bureau cloisonné et avait peu de contacts sociaux. Lorsque Monsieur A. envisageait d’aller en ville pour voir un vieil ami ou se rendre au centre commercial près de chez lui, il avait des pensées telles que « Je ne peux pas le faire … Je vais m’évanouir ou je vais faire une crise cardiaque … Je vais paniquer et perdre le contrôle … Je vais avoir un accident et tuer tout le monde sur mon chemin. » Comme on peut le prévoir, il avait une intense anxiété et une activation neurovégétative associées à ces pensées. Sa réponse comportementale était d’éviter de conduire ailleurs qu’au travail et éviter d’aller dans des endroits où il pourrait y avoir des foules. Chaque fois qu’il évitait ces activités, ces peurs de base étaient renforcées et plus tard, ses symptômes sont devenus profondément enraciné. » Le thérapeute utilisa des techniques cognitivo-comportementales et l’aida à développer de nouvelles pensées qui déconditionnaient ses peurs.

Plasticité Neuronale

Ensembles, les thérapies cognitivo-comportementales et les thérapies d’exposition ont établi une longue liste de succès dans le traitement des traumatismes émotionnels. Non seulement nous nous sentons différents quand le trauma émotionnel est libéré, mais nos cerveaux se reconnectent entre eux autour des nouvelles cognitions. Pas plus tard que dans les années 1980, l’opinion dominante dans le domaine de la biologie était que le cerveau se développe jusqu’à peu près l’âge de dix-sept ans et qu’il était ensuite entièrement développé et statique. Dans les années 1990, les expérimentations ont commencé à démontrer que les voies neuronales dans nos cerveaux sont à flux constants et se développent en réponse à des stimuli, tout comme nos muscles se développent lorsque nous soulevons des poids à la gym, ou que nos gènes sont activés par les signaux épigénétiques. Par exemple, la région du cerveau la plus impliquée dans la mémorisation et l’apprentissage, l’hippocampe, est plus grande dans le cerveau des conducteurs de taxi londonien. Ils doivent maîtriser des enchevêtrements complexes de rues dans l’ancienne ville et donc leur cerveau développe de nouveaux neurones afin d’accomplir cette tâche intensive de mémoire.

En l’an 2000, le docteur Eric Kandel, MD, a reçu le Prix Nobel de Médecine pour avoir démontré qu’en seulement une heure de stimulations répétées, le nombre de faisceaux de neurones peut doubler. C’est un peu comme doubler le nombre de câbles électriques qui circule dans votre maison. Il est remarquable que le corps puisse créer autant de nouvelles connections si rapidement. L’opposé est également vrai. Si nous n’utilisons pas une voie neuronale, elle commence à rétrécir. Sur base de la manière dont nous utilisons notre cerveau, les voies neuronales sont reconnectées heure après heure et jour après jour, un phénomène dénommé « plasticité neuronale » (on parle aussi de plasticité cérébrale »). C’est un super terme, parce que cela évoque la vision d’un cerveau qui est comme du plastique, façonné par les pensées, sentiments et expériences qui le traversent. Les personnes qui ont vécu un gros trauma émotionnel, tels que les vétérans souffrant de SSPT, montrent avec le temps des changements dans leur cerveau, alors que des flash-backs et pensées traumatiques intrusives et autres stimuli négatifs reconnectent leurs circuits neuraux. Le cerveau des schizophrènes change aussi avec le temps et les gènes qui les aident à gérer la peur peuvent se refermer de manière permanente par les signaux épigénétiques envoyés par leur maladie psychologique. Alors, les thérapies cognitivo-comportementales, les thérapies d’exposition, l’EFT et d’autres traitements qui aident à soulager la souffrance psychologique peuvent produire des changements positifs dans les connections de notre cerveau neuroplastique, grâce au déconditionnement des souvenirs traumatiques qui se transforment en nouveaux réseaux neuronaux.

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