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Soyez patients,

Je vous partage une canalisation des Arcturiens par Marilyn Raffaele

Belle fin de journée

Mabelle

Beaucoup de ceux qui ne sont pas conscients des changements qui ont lieu en ce moment dans l’énergie de la Terre, éprouvent de la peur et du désespoir !

Nos messages sont destinés à vous apporter de l’espoir, des encouragements et des informations en ces temps d’évolution de l’énergie terrestre. 
Beaucoup de ceux qui ne sont pas conscients des changements qui ont lieu en ce moment dans l’énergie de la Terre, éprouvent de la peur et du désespoir. C’est un moment puissant pour être sur terre, un moment qui a été prédit dans les écrits sacrés de toutes les voies spirituelles depuis des éons, mais c’est aussi un moment difficile et effrayant pour ceux qui ne savent pas ce qui se passe alors qu’ils voient beaucoup de choses qui ont toujours été d’une certaine manière, changer ou disparaître. 
La Terre est en train de sortir de l’énergie à faible résonance d’une conscience collective tridimensionnelle pour entrer dans une conscience éveillée, consciente que tous sont connectés au sein de l’Un. Les facettes physiques, émotionnelles, mentales et spirituelles de nombreuses croyances tridimensionnelles s’effondrent ou s’effondreront bientôt sous le poids de leur propre néant. Beaucoup de choses doivent encore être révélées. 
Les gens, les plantes, les animaux et toutes les formes de vie sont dans et de l’UN. Il ne pourrait en être autrement car rien n’existe en dehors de l’UN. Beaucoup de choses restent cachées à la conscience générale de l’humanité, y compris la présence de nombreux autres mondes, car la connaissance de la troisième dimension est sévèrement limitée par la présence de fausses croyances acceptées comme réalité. L’opportunité pour l’humanité de laisser derrière elle le faux et d’entrer dans une conscience de l’immortalité, de la valeur individuelle et de l’unité avec Dieu et toute vie est présente maintenant, si elle le choisit.  
N’ayez pas peur, très chers, alors que vous êtes témoins du chaos qui semble accompagner le processus d’ascension à tous les niveaux – personnel et global. Tout ce qui se passe en ce moment est une facette nécessaire du changement collectif de la Terre au-delà des créations de la dualité et de la séparation qui l’ont maintenue en esclavage pendant des éons et qui ne servent plus. 
Les problèmes physiques que beaucoup d’entre vous expérimentent actuellement sont pour la plupart des nettoyages – la libération de fréquences longtemps retenues provenant de vieilles blessures, maladies et expériences dans des vies antérieures ainsi que dans celle-ci. Ces nettoyages choisissent souvent le chemin de moindre résistance, une zone faible du corps physique à travers laquelle ils s’écoulent. Permettez le processus, les dégagements sont nécessaires mais temporaires.  
Vous pouvez être confronté à des problèmes émotionnels et/ou mentaux qui semblent surgir de nulle part. Permettez-leur de passer et de sortir sans résister ou leur donner du pouvoir en prétendant qu’ils vous appartiennent personnellement et en essayant ensuite de les « réparer ». Reconnaissez-les (« Oh vous encore… ») et laissez-les passer et sortir car ils ne sont, n’ont jamais été et ne pourront jamais être personnellement les vôtres. 
Toutes les purifications ne concernent pas les expériences négatives. Les serments, les promesses et les vœux sont également des nettoyages. Quelque chose d’aussi simple que de promettre sincèrement à une autre personne dans une vie antérieure que vous l’aimerez toujours peut servir à vous lier à elle sous une forme ou une autre dans chaque vie suivante. Cela peut être un problème si les objectifs d’évolution de cette vie n’incluent pas cette personne. 
Tout ce qui n’est pas en alignement avec les fréquences supérieures qui affluent maintenant sur la Terre dans le cadre de son évolution dimensionnelle se dissout automatiquement, se dégage ou est exposé afin d’être reconnu. C’est le processus. Vous pouvez constater que vous vous ennuyez de plus en plus, que vous êtes irrités et même parfois en colère contre les absurdités tridimensionnelles que vous voyez autour de vous, parce que vous vous êtes désalignés de ce que le monde considère encore comme important ou digne d’intérêt.  
Les énergies plus denses ne peuvent pas s’aligner avec les nouvelles fréquences plus élevées et doivent être laissées derrière par ceux qui choisissent activement d’évoluer spirituellement. Une grande partie du nettoyage se produit pendant le sommeil. Beaucoup d’entre vous font des rêves vifs et inhabituels, impliquant souvent des personnes qui vous sont proches. Certaines choses doivent être reconnues consciemment afin d’être nettoyées et se manifesteront ainsi physiquement, émotionnellement, mentalement ou spirituellement, amenant souvent une personne à croire qu’elle a en quelque sorte échoué ou qu’elle fait quelque chose de mal alors qu’en fait elle fait quelque chose de bien. 
Ceux qui refusent ou sont incapables d’aller au-delà de l’ancien et du faux ne seront pas en mesure de survivre dans les fréquences supérieures. Beaucoup choisissent de partir en ce moment afin de revenir à un moment donné sur une terre plus vibrante et plus évoluée. La mort n’est jamais un accident, mais toujours un choix de libre arbitre qui est fait sur les niveaux plus profonds de la conscience et non à partir de la conscience humaine ordinaire. Elle peut en fait représenter le choix d’une âme de vivre un événement ou une catastrophe.  
Parce qu’il n’y a qu’UN, toute l’énergie est dans et de cet UN. Dans la troisième dimension, la vibration énergétique parfaite de l’UN qui s’exprime en tant qu’individus se manifeste sous forme de dualité et de séparation (manque, maladie, douleur, souffrance, etc.) parce que la croyance en deux pouvoirs, la dualité et la séparation ont été acceptées comme une réalité dans la conscience de la majorité. Ceci a formé à son tour la conscience collective basée sur l’erreur qui a gouverné la terre depuis des âges. Vous êtes des créateurs, la conscience est la substance de la forme.

La Conscience Divine est infiniment complète, mais dans le sens humain de la séparation, cette plénitude se manifeste comme une loi d’attraction – l’énergie cherchant toujours à s’aligner avec une énergie semblable afin d’être entière et complète. Parce que la réalité de chaque personne est la Conscience Divine, chaque personne attire automatiquement à elle les énergies qui sont en alignement avec l’énergie de son état de conscience. 
La majorité des gens n’en ont pas encore conscience et se considèrent comme des victimes lorsque quelque chose d’indésirable entre dans leur expérience. La personne qui tombe malade ne s’aligne pas toujours consciemment sur la maladie, mais sa croyance en la maladie (séparation) peut simplement se manifester ou non à un moment donné. Il arrive souvent qu’une personne qui a consacré toute sa carrière à la recherche d’une maladie ou d’un état particulier découvre que cette même maladie se manifeste chez elle ou chez un proche. 
Cela se produit parce qu’il n’y a qu’UN. Au niveau tridimensionnel, l’énergie de la Conscience Divine UNE devient une loi d’attraction. La fréquence énergétique de la conscience d’une personne cherchera toujours à s’aligner avec des fréquences identiques ou similaires, car elle tente d’être ce qu’elle est – entière/unique. 
C’est une nouvelle époque, très chers, une époque dans laquelle les anciennes façons de penser et de faire ne fonctionneront tout simplement plus comme avant, car les croyances qui les maintenaient en place sont en train de se dissoudre. Beaucoup continuent à travailler très dur pour maintenir les croyances obsolètes en place, mais cela deviendra de plus en plus difficile à mesure que de plus en plus d’individus s’éveillent et passent à des états de conscience plus élevés. 
Soyez patients, car tout se déroule comme prévu. Tout est comme il doit être en ce moment. Vivez chaque moment présent à partir de votre plus haut niveau de conscience, ce qui permettra à davantage de choses de se déployer. Vivre dans le passé ou dans le futur ne vous permet pas de recevoir ce pour quoi vous êtes prêt ou ce dont vous avez besoin. Vivre chaque moment présent rend la vie plus simple et plus facile. 
Si vous vous inquiétez de quelque chose dans le passé ou le futur, prenez conscience que vous êtes la Conscience Divine ayant une expérience humaine et que l’harmonie, la complétude et l’intégralité sont la réalité. Suivez les voies humaines qui vous sont proposées, tout en vous rappelant que le ciel ne vous tombera pas sur la tête si vous faites une erreur. 
Au fur et à mesure que vous évoluez spirituellement, vous vous retrouvez de moins en moins en commun avec ceux qui vous entourent et qui ont choisi de rester dans l’ancienne énergie. Soyez fidèle à vous-même, confiant que vous êtes là où vous êtes censé être, apprenant ce que vous devez apprendre, même si votre vie ne semble pas correspondre aux concepts tridimensionnels de la façon dont vous « devriez » ou « devez » être. 
Soyez ce que vous savez être. Laissez-vous aller et soyez.

Peur d’être seul

Se confronter au fait d’être seul peut engendrer une peur. C’est douloureux et on doit accepter de passer par cette souffrance.

Rien ne devrait être fait pour éviter cette souffrance, rien ne devrait être fait pour détourner le mental et rien ne devrait être fait pour y échapper. On doit la souffrir et la traverser.

Cette souffrance et cette douleur sont simplement le bon signe que vous êtes près d’une nouvelle naissance, parce que chaque naissance est précédée par la douleur. Cela ne peut pas être évité et ne devrait pas l’être car cela fait partie de votre croissance.

La Solitude et le fait d'être solitaire: | by Lamya Ouarsas | Medium

Mais pourquoi cette douleur est-elle là ? Ce point devrait être compris parce que la compréhension vous aidera à traverser cette douleur et si vous la traversez consciemment vous en sortirez plus facilement et plus tôt.

Pourquoi y a-t-il souffrance là lorsque vous êtes seul ? La première chose est que votre ego devient malade. Votre ego ne peut exister qu’avec les autres. Il a grandi dans la relation, il ne peut pas exister seul. Aussi, si la situation est telle qu’il ne peut plus exister, il suffoque ; il se sent être juste au bord de la mort. C’est la souffrance la plus profonde, vous vous ressentez comme si vous alliez mourir. Mais ce n’est pas vous qui mourez, seulement l’ego, que vous avez pris pour être vous-même, avec lequel vous vous êtes identifié. Il ne peut pas exister parce qu’il vous a été donné par d’autres, c’est une contribution. Lorsque vous quittez les autres vous ne pouvez pas l’emporter avec vous.

Ainsi, dans la solitude, tout ce que vous savez de vous-même tombera ; peu à peu cela disparaîtra. Vous pouvez prolonger votre ego pendant un certain temps, cela, vous devrez le faire en imagination, mais vous ne pouvez pas le prolonger longtemps. Sans la société, vous êtes déraciné ; le sol n’est pas là d’où tirer de la nourriture. C’est la souffrance de base. Vous n’êtes plus sûr de qui vous êtes, vous êtes juste une personnalité qui se disperse, une personnalité qui se dissout. Mais c’est bon, parce qu’à moins que ce faux vous ne disparaisse, le réel ne peut pas apparaître.

À moins que vous ne soyez complètement lavé et deveniez de nouveau propre, le réel ne peut pas apparaître.

Ce faux vous occupe le trône, il doit être détrôné. En vivant dans la solitude tout ce qui est faux peut disparaître et tout ce qui est donné par la société est faux. Vraiment ; tout ce qui est donné est faux, tout ce qui est né avec vous est réel. Tout ce qui est vous par vous-même, qui n’a pas été contribué par quelqu’un d’autre, est réel, authentique. Mais le faux doit disparaître et le faux est un grand investissement. Vous y avez tellement investi ; vous vous en êtes tellement occupé ; tous vos espoirs s’y accrochent. Aussi, lorsque le faux commence à se dissoudre vous ressentirez de la peur, vous aurez peur et tremblerez : « Que suis-je en train de m’infliger ? Je détruis toute ma vie, toute la structure ».

La peur sera là, mais vous devez passer par cette peur; alors seulement deviendrez-vous sans peur. Je ne dis pas que vous deviendrez courageux, non, je dis que vous deviendrez sans peur.

La bravoure fait simplement partie de la peur. Quelle que soit votre bravoure, la peur est cachée derrière. Je dis « sans peur ». Vous ne serez pas courageux ; il n’y a aucun besoin d’être courageux lorsqu’il n’y a aucune peur. Tout autant le courage que la peur deviennent hors propos. Ce sont les deux faces d’une même pièce de monnaie. Aussi, vos hommes courageux ne sont rien d’autre que vous la tête à l’envers, faisant le poirier. Votre courage est caché en vous et votre peur est à la surface ; leur crainte est cachée en eux et leur courage est à la surface. Ainsi lorsque vous êtes seul vous êtes très courageux, lorsque vous pensez à quelque chose, vous êtes très courageux, mais lorsqu’une situation réelle se présente, vous êtes craintif.

L’on devient sans peur seulement lorsque l’on a traversé la peur la plus profonde d’entre toute, celle de la dissolution de l’ego, de la dissolution de l’image de soi, la dissolution de la personnalité.

C’est une mort parce que vous ne savez pas si une nouvelle vie va en émerger. Pendant le processus vous ne connaîtrez que la mort. C’est seulement lorsque vous êtes mort à ce que vous êtes, à l’entité fausse, seulement à ce moment-là, reconnaissez-vous que la mort était juste une porte vers l’immortalité. Mais ce sera à la fin ; pendant le processus vous êtes simplement en train de mourir.

Tout ce que vous avez tant chéri vous est enlevé ; votre personnalité, vos idées, tout ce que vous avez pensé être beau.

Tout vous quitte, vous êtes dénudé, tous les rôles et les artifices sont emportés. Durant le processus la peur sera là, mais cette peur est basique, nécessaire et inévitable, l’on doit la traverser. Vous devez la comprendre, mais n’essayez pas de l’éviter, n’essayez pas de vous en échapper parce que chaque évasion vous ramènera de nouveau en arrière, vous retournerez dans la personnalité.

Ceux qui entrent profondément dans le silence et dans la solitude me demandent toujours : « La peur sera là, que faire alors ? » Je leur dis de ne rien faire, de simplement vivre la peur.

Si des tremblements se produisent, tremblez. Pourquoi l’empêcher ? Si une peur intérieure est là et que vous tremblez avec elle, tremblez avec elle, ne faites rien. Permettez à ce qui est là de se produire, cela s’en ira de lui-même. Si vous l’évitez… et vous pouvez l’éviter ; vous pouvez commencer à psalmodier « Ram, Ram, Ram », vous pouvez vous accrocher à un mantra afin que votre mental soit détourné. Vous serez pacifié et la peur ne sera pas là, vous l’avez repoussée dans l’inconscient. Elle sortait, ce qui était bon, vous alliez en être libre, elle vous quitte et lorsqu’elle vous quitte, vous tremblez.

C’est naturel parce que de chaque cellule du corps et du mental, une énergie qui avait toujours été réprimée, se libère. Il y aura un tremblement et des secousses, ce sera comme un tremblement de terre, L’âme entière sera ébranlée par cela. Mais laissez cela être, ne faites rien, c’est mon conseil. Ne psalmodiez même pas, n’essayez pas de faire quoi que ce soit avec cela parce que tout ce que vous pouvez faire sera de nouveau de la répression. En lui permettant simplement d’être, en la laissant être, elle vous quittera et lorsqu’elle est parti, vous serez un homme tout à fait différent.

Extrait de : Le Livre des Secrets, Osho  

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Prenez soin de vous

Mabelle

Journée mondiale du RIRE

Journée mondiale du rire
Journée mondiale du rire

Depuis 1998, le 1er dimanche de mai, on fête la Journée Mondiale du Rire.

Elle a été initiée par Madan Kataria, un médecin indien, après qu’il ait constaté que

les patients qui guérissent le mieux sont ceux qui rient le plus.

A partir de là, il a commencé à enseigner un yoga spécifique basé sur le rire «sans raison».

Le rire a de nombreux bienfaits :

– il libère des endorphines, hormones du bien-être, qui permettent de lutter contre la douleur,

– il diminue le stress. Si après un fou-rire, on se sent vidé, on est également apaisé.

– il permet le massage des organes internes

– il donne bonne mine en irriguant tous les petits vaisseaux du visage, nous faisant paraître plus épanoui et rayonnant.

– il stimule psychologiquement, crée du lien social, …

Si les médecins recommandent de rire

10 minutes par jour

pour rester en bonne santé, nous sommes bien loin du compte. Il semblerait que nous rions moins que par le passé : jusqu’en 1940, on riait 19 minutes par jour. En 2000, ce chiffre serait tombé à 8 minutes, et à 6 minutes aujourd’hui.

Alors, pour fêter cette journée du rire, si on essayait de rire un peu plus que nos malheureuses petites 6 minutes aujourd’hui ?

Voici une petite vidéo pour vous y aider :

http://www.youtube.com/watch?v=oJiOr3KRsCY

Aujourd’hui riez à gorge déployée, c’est génial pour votre santé !

Mabelle

La science derrière l’EFT

Ce texte est un extrait du Manuel de l’EFT 2ème édition. Il a été rédigé par Dawson Church, président de EFT Universe, à la demande de Gary Craig. Il fait le point sur les connaissances sur le fonctionnement de l’EFT. Vous trouverez ici un résumé de quelques études scientifiques qui prouvent l’efficacité de l’EFT.

 Energie électromagnétique et acupoints

 Aux dix-huitième et dix-neuvième siècles, les chercheurs scientifiques ont commencé à inventer des instruments capables de détecter les champs électromagnétiques. En 1903, un médecin hollandais, Willem Einthoven a mesuré le champ du cœur humain, qui a le champ électromagnétique le plus fort de tous les organes. En 1924, il a reçu le Prix Nobel pour ses travaux. En 1929, Hans Berger a mesuré le champ électromagnétique du cerveau, et les améliorations progressives des instruments ont permis qu’aujourd’hui les champs magnétiques et électriques d’une seule cellule puissent être mesurés. Utiliser les champs énergétiques du corps pour diagnostiquer et traiter a amené des avancées médicales telles que l’imagerie par résonance magnétique (IRM), l’électrocardiogramme (ECG) et le magnéto-encéphalogramme (MEG). Les champs électromagnétiques sont aussi utilisés pour traiter de nombreux problèmes. Les machines de stimulation électromagnétique pulsée (PEMS – pulsed electromagnetic stimulation) ont été utilisées avec beaucoup de succès pour soigner les dépressions ainsi que pour les symptômes physiques qui s’étendent des migraines jusqu’aux tremblements de la maladie de Parkinson.

L’utilisation des champs énergétiques en médecine a été accompagnée d’une grande controverse. Dans la période entre la découverte d’Einthoven et son Prix Nobel, l’influent Rapport Flexner fut publié en 1910 aux Etats-Unis. Ce rapport est devenu la base de tout le système médical actuel. Il rejette les approches autres que la médecine allopathique, telles que l’homéopathie. Il a condamné l’électromagnétisme en médecine le traitant de « science irrégulière ». Et pourtant, l’évidence de l’importance des champs énergétiques en biologie humaine a continué à croître, que cela soit des expériences du scientifique russe Alexandre Gurwitsch dans les années vingt, montrant l’énergie lumineuse émise par les organismes vivants, aux études de Robert Becker dans les années soixante démontrant que des micro-courants peuvent stimuler la guérison des fractures osseuses, en passant par la découverte en 1922 de cristaux de magnétite magnétiques dans des cellules du cerveau du système limbique humain.

L’observation qu’une sorte d’énergie est présente dans les processus biologiques n’est pas nouvelle. Les diagrammes d’acupuncture chinoise datant d’environ 2500 ans montrent les courants énergétiques que les médecins de ce temps utilisaient comme guide pour insérer des aiguilles. En faisant un bond en avant, plusieurs études récentes ont démontré que la stimulation d’acupoints envoie des signaux au cerveau, et peut être utilisée pour traiter le syndrome du stress post-traumatique (SSPT) et d’autres problèmes psychologiques. Différents organismes scientifiques, de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) au NIH américain (Institut National de la Santé), ont dressé une liste de plus en plus complète des symptômes physiques pour lesquels l’acupuncture s’est montrée efficace. L’énergie est au centre de la guérison, que ce soit en occident avec les flux d’énergie électromagnétique détectés par les machines actuelles d’IRM fonctionnelle (IRMf) et d’électro-encéphalographie (EEG), qu’en orient où les méridiens d’acupuncture sont utilisés par les médecins depuis des millénaires.

Cet ensemble de connaissances est tout à fait pertinent pour l’EFT. Il a été démontré dans les études par résonnance magnétique que la stimulation des acupoints envoie des signaux directement au système limbique du cerveau, gestionnaire de la peur. Les études sur l’EFT entreprises ces dix dernières années ont démontré que l’EFT soulage le stress dans beaucoup de ses manifestations psychologiques et physiques. Ces études ont commencé à identifier les cas que l’EFT est capable de traiter et aussi les mécanismes physiologiques sous-jacents à l’œuvre dans de si rapides guérisons. Alors que les coûts médicaux dans les pays occidentaux grippent en flèche, les gouvernements et organisations insistent de plus en plus sur des traitements « basés sur des preuves », ceux qui peuvent démontrer de manière convaincante qu’ils fonctionnent. L’EFT a établi une base impressionnante de résultats de recherches pour un certain nombre de problèmes de santé mentale tels que le syndrome de stress post-traumatique, l’anxiété, les phobies et la dépression, ainsi que montré de belles promesses pour les aspects physiques tels que la douleur, les addictions, l’obésité et la fibromyalgie.

Traitements basés sur des preuves

Avant de vous décrire l’essentiel pour utiliser l’EFT sur vous-même, voici un tour rapide des preuves scientifiques qui démontrent que l’EFT fonctionne. Les études mentionnées ici ont été publiées dans des revues spécialisées révisées par des pairs. Lorsqu’une revue psychologique ou médicale est décrite comme « révisées par des pairs », cela veut dire qu’il y a un comité de relecture, composé habituellement de médecins, de statisticiens et de psychologues, qui examine chaque mot et nombre avant toute publication et signale toute faiblesse ou erreur, afin de s’assurer que seules des recherches de grandes qualités soient publiées. Ces études résumées dans ce chapitre ont aussi passé un test dit statistiquement significatif, c’est-à-dire qu’il y a une possibilité inférieure à un sur vingt que les résultats soient dus au hasard. Ce standard statistiquement significatif, exprimé par un nombre tel que p < 0,05, est considéré par la communauté scientifique comme un test clé de la validité d’une étude. Lorsque vous lisez quelque part qu’une étude était « significative », ce n’est pas qu’elle était d’une importance particulière mais qu’elle a atteint cette référence. Nous résumons ces recherches ici dans le Manuel d’EFT afin que vous ayez une idée à quel point l’EFT est ancrée dans la science et qu’au cours de votre exploration de l’EFT, vous puissiez faire confiance à la rigueur des méthodes, basées sur des preuves, qui ont été utilisées pour établir la validité de l’EFT. Pour avoir une idée plus complète, incluant les résumés de chaque étude, leur texte complet et les mises à jour dès que de nouvelles recherches sont publiées, vous pouvez consulter la section « recherche » (research en anglais) sur le site américain www.EFTUniverse.com (en anglais).

La première étude sur l’EFT publiée dans une revue révisée par des pairs a été faite par une équipe de recherche emmenée par Steve Wells, un psychologue australien. C’était une étude avec essai contrôlé randomisé de personnes souffrant de phobies. Les essais contrôlés randomisés en double aveugle sont l’étalon-or de la recherche parce qu’ils contrôlent tous les facteurs qui peuvent fausser les résultats d’une recherche et donner des résultats trompeurs. Wells et ses collègues ont identifié des gens avec des réponses hautement phobiques à des bestioles telles que les chauves-souris, les araignées et les serpents. Ils ont évalué ces personnes grâce à un test d’approche comportementale qui mesurait la distance jusqu’à laquelle les personnes pouvaient s’approcher des créatures craintes. Ils ont aussi fait d’autres mesures des réponses phobiques. Pour contrôler l’effet placebo, le deuxième groupe a bénéficié de respiration diaphragmatique, une intervention connue pour être efficace dans les cas d’anxiété. Les chercheurs ont trouvé qu’après trente minutes de traitement, le groupe EFT pouvait s’approcher de beaucoup plus près des petites bêtes que le groupe qui avait fait la respiration diaphragmatique. Lorsqu’ils ont testé à nouveau certains des sujets de trois à six mois plus tard, la plupart des améliorations étaient maintenues.

[Il faut savoir que Steve Wells utilise désormais l’EFT dans sa pratique journalière et donne même des formations à travers le monde sur l’EFT et les différentes techniques énergétiques associées. J’ai suivi son enseignement SET-PET à Bruxelles il y a quelques années.]

L’étude de Wells a été refaite plus tard par le Dr. Harvey Baker, professeur en psychologie à l’Université du Queens à New York et par Linda Siegel, qui a introduit une rigueur supplémentaire dans les mesures en testant le degré d’attente des participants par rapport à l’aide que cela pouvait leur apporter. Les deux groupes, dans les études de Baker et de Siegel, avaient le même degré d’attente et donc l’étude de Wells ne put être expliquée par l’effet placebo. L’étude de Wells fut aussi refaite par Maria Salas, Jack Rowe et Audrey Brooks de l’Université de l’Arizona à Tucson. Dans cette deuxième réplique, d’autres phobies, telles que la peur de la hauteur, ont été testées, montrant que les effets de l’EFT sur la réduction des phobies ne sont pas limités à la peur des petites créatures vivantes.

Si les études sont importantes, leurs répliques le sont tout autant. Jusqu’à ce qu’une équipe de recherche indépendante confirme les résultats de la première étude, il y a toujours une possibilité d’erreur. L’Association Américaine de Psychologie (APA-American Psychological Association) reconnait cela dans les standards qu’elle a posé pour des « traitements validés empiriquement ». Elle a publié des standards pour ce qui constitue un traitement efficace. L’APA définit qu’un traitement dit efficace est celui pour lequel deux études d’essai contrôlé randomisé ont été faites par des équipes de recherche indépendantes. Les études doivent démontrer que le traitement évalué à de meilleurs résultats qu’un placebo, ou qu’un traitement efficace reconnu, ou que par rapport à l’état d’un groupe de personnes sur une liste d’attente qui ne reçoivent aucun traitement. Pour être considéré comme « probablement efficace », un traitement doit avoir montré de meilleurs résultats que ceux de personnes placées sur une liste d’attente (sans avoir aucun traitement) dans deux autres études similaires ou qui sont menées par la même équipe de recherche plutôt que deux équipes indépendantes.

L’EFT a atteint les standards de l’APA pour être reconnu comme un traitement efficace pour les phobies. L’EFT a également atteint les mêmes critères d’exigence comme « traitement efficace » ou « probablement efficace » pour plusieurs autres problèmes psychologiques tels que l’anxiété, la dépression et le syndrome de stress post-traumatique (SSPT). Plusieurs essais contrôlés randomisés de l’EFT avec le syndrome de stress post-traumatique ont été menés. La plupart de ceux-ci ont été conduits par une équipe de recherche que j’ai eu le privilège de conduire. Les investigateurs incluaient la thérapeute Crystal Hawk, Audrey Brooks, Olli Toukolehto, MD, du Centre Médical Walter Reed de l’Armée, Phyllis Stein, PhD de l’Ecole Médicale de l’Université de Washington et Maria Wren de l’Administration des Vétérans sur le campus Newington dans le Connecticut. Dans cette étude, cinquante-neuf vétérans de guerre ont été regroupés aléatoirement soit dans un groupe d’EFT soit dans un groupe en liste d’attente. Le groupe EFT a effectué six séances en présence de coachs qui les ont aidés à tapoter sur leurs souvenirs de combat. Alors que ceux en liste d’attente n’avaient pas d’amélioration avec le temps, les symptômes de SSPT du groupe EFT ont considérablement diminués. Cette étude a été mise au point sur la base de résultats d’une étude pilote antérieure qui utilisait aussi six séances et a démontré que l’EFT état très efficace pour diminuer les symptômes de SSPT chez les vétérans de guerre. Une troisième étude de l’efficacité de l’EFT sur le SSPT a suivi un groupe de vétérans et les membres de leur famille pendant leur participation à un atelier intensif de cinq jours que j’ai mené avec un groupe de coachs et thérapeutes. Leurs niveaux de SSPT a décliné rapidement et l’un deux a déclaré après, « J’ai retrouvé ma vie. » Leur expérience fait maintenant l’objet d’un film documentaire, « Opération Libération Emotionnelle » (Operation Emotional Freedom).

Une équipe de recherche séparée, composée de membres des facultés de l’Ecole de Médecine de l’Université Marshall, de l’Université de Californie à Berkeley, et de l’Université George Washington, a mené une réplique indépendante de ces études, afin de reconnaître l’EFT en tant que traitement « efficace » pour le SSPT selon les standards de l’APA.

Il y a beaucoup d’histoires très émouvantes de vétérans aidés par l’EFT dans le livre EFT pour le SSPT (en anglais, EFT for PTSD) ainsi que des prises de conscience de la part de ceux qui les ont aidés à guérir. Voici l’histoire du Dr. Olli Toukolehto, un des vétérans aidés par l’EFT, et qui est actuellement, en tant que médecin, un des chercheurs étudiant l’EFT au Centre Médical Walter Reed de l’Armée :

« J’ai été déployé avec la 10ème Division de Montagne, 2ème Brigade de Combat, à Bagdad de septembre 2006 à juin 2007 où j’ai eu différentes fonctions incluant celles de surveillance, laborantin médical et autres jobs médicaux et pharmaceutiques. Mon expérience a été une mosaïque typique de longues journées, de stress et d’une variété d’événements très puissants émotionnellement. En bref, j’ai été exposé aux expériences suivantes (quelques-unes en personne et d’autres indirectement au travers de mes camarades) : bombes artisanales, tirs d’armes légères, tirs de roquettes, attaques de snipers (tireurs embusqués) ; blessés et morts américains, alliés et Irakiens (militaires, ennemis et civils – incluant femmes et enfants) ; nombreuses victimes collatérales, suicide, automutilation, divorce, infidélité, premiers combats, viol, soldats américains capturés et décapités, terroristes emprisonnés, odeurs et visions de tissus en sang, décomposés et brûlés , engins piégés, véhicules détruits et la peur persistante d’être attaqué. »

« A mon retour, j’ai commencé ma première année à l’école de médecine de l’USU (Uniformed Services University of the Health Sciences). Même si j’ai terminé la première année académique avec de bons résultats, j’ai remarqué que ma qualité de vie avait fortement diminuée. J’ai admis que je n’étais plus capable d’être dans le moment présent et était toujours occupé à observer ce qui arrivait dans ma vie comme un spectateur. Je me rejouais dans la tête beaucoup d’événements, pensant souvent comment j’aurais pu faire différemment. Je ne riais plus beaucoup et sentais plus le fardeau de mon passé, me souvenant des jours où mon ignorance était une bénédiction. »

« Une année passa et j’avais parlé de mes expériences à différentes personnes afin de m’en libérer ou de trouver la paix à ces souvenirs récurrents. En parler m’a un peu aidé mais seulement au niveau intellectuel. J’ai compris que ce que je ressentais était « une réaction normale à une situation anormale ». Je savais que j’avais fait de mon mieux et que j’étais une force du bien dans ce monde. Mais je savais aussi que mes symptômes persistaient même après en avoir parlé. Sinon j’allais « bien » et identifiais mes symptômes comme des émotions récurrentes indépendantes de mon intellect. Elles étaient d’une certaine manière inatteignables, quoi que je fasse pour les résoudre ou m’en libérer. J’en ai conclu que c’était le prix à payer et continuai à vivre ma vie ingrate du mieux que je pouvais. »

« Il y environ un mois, j’ai eu une expérience très forte. J’ai rencontré une vieille connaissance d’avant l’Irak. Nancy m’a demandé si j’étais ouvert à ce qu’elle essaie avec moi quelque chose qui s’appelait l’EFT pour me libérer de ces émotions récurrentes. Elle m’a dit que c’était un outil « émotionnel » et non mental. J’étais d’accord et nous avons passé un total de quatre heures en deux jours à faire ce travail. Les résultats furent immédiats et je me suis littéralement retrouvé dans mon corps revenant d’une position défensive que j’avais créée inconsciemment dans mes pensées. Je pouvais ressentir mon corps à nouveau et ne pouvait plus m’arrêter de pleurer et rire à la fois. Je pouvais être dans l’instant présent et non plus avec une « semi attention » observant la situation comme elle arrivait. Je suis devenu aussi moins réactif aux coups de sifflet et sirènes qui auparavant me mettaient en réponse de combat ou fuite comme lors des tirs de roquettes sur nous en Irak. En résumé, j’avais retrouvé la qualité de vie que j’avais avant d’être envoyé en Irak. »

« C’était vraiment une « technique de libération émotionnelle ». Depuis, cela a été pour moi comme une spirale ascendante et j’ai été capable de transformer mon passé en une grande force. Nous avons travaillé chaque souvenir et émotion avec lequel je n’étais pas en paix et les avons tous tapotés. J’ai aussi appris comment faire l’EFT sur moi-même et l’ai pratiqué sur moi chaque fois que quelque chose émergeait de mon passé. »

L’EFT peut être efficace avec le SSPT pour d’autres groupes de personnes. Une étude a été entreprise sur des garçons adolescents. Les participants étaient résidents dans un foyer et y avait été envoyés par un juge parce qu’ils étaient victimes d’abus à la maison. Un groupe a reçu une seule séance d’EFT dans laquelle ils ont tapoté sur les aspects les plus douloureux de leur enfance alors que ceux qui avaient été sélectionnés aléatoirement pour le groupe de contrôle n’ont reçu aucun traitement. Quand ils ont été contrôlés un mois plus tard, les garçons qui avaient bénéficié de l’EFT avaient 91 pourcents de déclenchement émotionnel en moins et ils s’étaient tous normalisés sur l’Echelle d’Impact d’un Evénement (IES-Impact of Event Scale), le questionnaire utilisé pour évaluer les mémoires traumatiques.

L’EFT a aussi été étudiée pour sa capacité à surmonter l’anxiété. Dans un essai comparant l’EFT et la WHEE (une autre forme de psychologie énergétique) avec la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) pour tester l’anxiété de collégiens, on a trouvé que l’EFT et la WHEE sont beaucoup plus rapides qu’une TCC.

Une autre étude a aléatoirement réparti des étudiants du secondaire en un groupe d’EFT et un deuxième groupe qui a bénéficié de relaxation musculaire progressive, efficace pour alléger l’anxiété. Le groupe qui a pratiqué l’EFT a eu une bien plus forte baisse, avec un test d’anxiété diminué de 37 pourcents. L’EFT a aussi été étudiée sur des essais contrôlés randomisés pour son effet sur l’anxiété de parler en public ; les participants ont surmonté leurs peurs et, comparé à un groupe de contrôle, signalé une augmentation de leur confiance après l’EFT.

Une des études les plus curieuses a été effectuée par Gunilla Brattberg, MD, professeur à l’Université de Lund en Suède. Elle a étudié des patients souffrant des symptômes douloureux et débilitants de la fibromyalgie, mais tout leur traitement s’est fait en ligne ! Ils se sont inscrits pour un cours Internet de huit semaines et ont utilisés l’EFT sur eux-mêmes, après quoi, ils ont signalé une amélioration de 29 pourcents dans les symptômes de dépression ainsi que 22 pourcents de baisse de la douleur. Lorsque vous lisez le Manuel d’EFT et visitez le site web de l’EFT, rappelez-vous l’étude sur la fibromyalgie. Même tapoter via un cours en ligne peut aider et durant la formation en EFT vous apprendrez la technique de « l’Emprunt des Bénéfices » dans laquelle vous apprendrez que juste regarder d’autre gens faire de l’EFT sur un écran ou sur scène, tout en tapotant sur soi en même temps, peut faire la différence.

Une autre étude indépendante de l’Université de Saint Thomas à Manille, aux Philippines, a pris un groupe de collégiens adolescents avec un état de dépression modérée à grave et leur a donné quatre cours de quatre-vingt-dix minutes d’EFT en groupe. Leurs symptômes de dépression ont étonnamment baissé de 72%. L’étude des cinquante-neuf vétérans de guerre dont on a parlé plus haut a montré qu’alors que leur SSPT diminuait, leur anxiété, leur dépression et leurs douleurs se réduisaient aussi de manière significative.

Des personnes souffrant de douleurs ont aussi amélioré leur état dans d’autres études sur l’EFT. Il s’agit d’essais libres, dans lesquels les symptômes des participants sont comparés avant et après le traitement. Il n’y a pas de groupe de contrôle et donc les essais libres sont considérés comme moins valables que les essais contrôlés randomisés. Par exemple, les niveaux de douleur sont mesurés sur le même sujet avant et après l’EFT, mais sans comparaison avec un groupe placebo ni groupe en liste d’attente. Malgré tout, les essais libres nous donnent une information tout à fait valable ; une personne qui a une forte réduction de la douleur ne sera pas trop inquiète du fait que sa douleur (ou dépression ou anxiété) n’est que comparée à son niveau de douleur d’avant le traitement.

Une étude a examiné les effets de l’EFT par l’Emprunt des Bénéfices sur un groupe de 216 travailleurs de la santé. Il s’agissait de médecins, infirmiers, chiropracteurs, psychologues, praticiens en médecine alternative et professions similaires. L’étude a découvert que leur anxiété et dépression s’est fortement améliorée après un atelier dans lequel ils ont pratiqué l’Emprunt des Bénéfices pendant deux heures. Leur douleur a baissé de 68%, et leur besoin compulsif pour des substances addictives telles que chocolat, alcool, drogue, cigarette et café ont baissé de 83%. Lors d’un suivi, trois mois plus tard, la plupart de leurs améliorations étaient restées stables et ceux qui avaient utilisé l’EFT plus fréquemment depuis l’atelier avaient plus d’améliorations que ceux qui ne l’avaient pas fait.

Cette étude, menée par Audrey Brooks et moi-même, a été développée sur le modèle du premier essai libre, effectué sur les participants d’un des ateliers de Gary Craig par Jack Rowe, PhD, professeur à l’époque à l’Université A&M du Texas. Il a soigneusement mesuré les problèmes psychologiques tels que l’anxiété et la dépression de 102 participants, avant et après l’atelier, ainsi qu’à deux moments de suivi. Il a découvert qu’au travers de tous les problèmes psychologiques, les participants s’étaient améliorés. Ensembles, ces deux études réfutent l’une des critiques du début de l’EFT. Les critiques considéraient que l’EFT pouvait fonctionner quand Gary Craig en faisait mais que les résultats étaient dus à un don unique que lui seul possédait. Dans l’étude de l’Emprunt des Bénéfices, pourtant, aucune différence statistiquement significative n’a été trouvée entre les deux groupes qui ont bénéficié d’EFT avec moi et les quatre groupes de Gary Craig. Une autre étude a examiné l’Emprunt des Bénéfices sur un groupe de trente-huit dépendants auto-identifiés et a constaté que l’étendue et la profondeur de leurs problèmes psychologiques s’est nettement améliorée. Une quatrième étude développée de manière similaire a constaté les mêmes résultats ; dans ces études, les gains étaient importants indépendamment du formateur en EFT menant l’atelier, démontrant ainsi que c’est l’EFT qui créait les améliorations psychologiques et non un formateur en particulier.

Un autre état grave dans lequel l’EFT peut aider est celui du traumatisme crânien (ou traumatisme crânio-cérébral). On estime quelques 45.000 à 90.000 vétérans ayant servis en Irak ou Afghanistan souffrant de ce genre de traumatisme. Les symptômes tels que les étourdissements, problèmes d’équilibre et graves maux de tête sont caractéristiques des traumas crâniens. L’équipe de recherche qui a étudié le SSPT chez les vétérans ne s’attendait pas à trouver un changement au niveau des traumas crâniens mais recueillait simplement les données sur la sévérité des symptômes physiques qui accompagnent le SSPT. A leur surprise, alors que le SSPT avait diminué après six séances d’EFT, la baisse moyenne des symptômes liés au traumatisme crânio-cérébral était de 29,11%. L’EFT a été utilisé avec un certain nombre de maladies graves et l’expérience commune est que lorsqu’on s’occupe des racines émotionnelles d’un problème, les symptômes physiques diminuent ou même disparaissent complètement.

L’EFT s’est aussi montrée utile pour la perte de poids. Dans un essai contrôlé randomisé mené par Peta Stapleton et ses collègues de l’Université Griffith en Australie, les sujets ont montré une réduction significative de leurs fringales, tout comme les professionnels de la santé dans l’essai libre. Avec le temps, cela a induit aussi une perte de poids. Les leçons retenues de cette étude et de programmes similaires sont résumées dans le livre l’EFT pour la Perte de Poids.

L’EFT n’est pas réservée aux les gens malades et elle peut aussi aider les gens en bonne santé. Dans une étude sur des athlètes d’élite, un traitement EFT de quinze minutes les libérant de leurs anxiétés a fait des merveilles sur leurs performances sportives. Cet essai contrôlé randomisé a été organisé par le coach sportif d’EFT Greg Warburton et a eu lieu à l’Université de l’Etat de l’Oregon, avec Greg et moi évaluant les hommes et femmes des équipes de basketball. Après avoir testé les athlètes sur le nombre de lancers francs qu’ils pouvaient réussir et la hauteur à laquelle ils pouvaient sauter, un des groupes a bénéficié d’EFT pendant que l’autre a reçu un traitement placebo. Après cela, le groupe qui avait bénéficié de l’EFT a amélioré ses lancers francs de 38% par rapport au groupe de contrôle.

Pat Ahearne, une star du baseball, élu lanceur de l’Année 1999 dans la Ligue Australienne a dit, « Je suis tellement étonné de l’efficacité de l’EFT que j’en ai fait une partie importante de ma routine de baseball comme lancer ou courir ou soulever des poids. J’ai plus de cohérence, une meilleure maitrise de mes lancements et j’accomplis plus dans les grandes parties avec moins d’efforts. En utilisant l’EFT, j’ai trouvé l’avantage mental qui élève un athlète moyen au niveau de l’élite. »

Seth Joyner, ancien défenseur de football américain chez les Arizona Cardinals, aujourd’hui à la retraite a dit, « Le golf est un jeu sur la façon dont vous réagissez mentalement. Un seul mauvais coup peut ruiner une partie. L’EFT a amélioré mes pensées sur le green, ainsi que mon calme et ma concentration. »

Comme les joueurs de basketball de l’Etat de l’Oregon l’ont montré, l’EFT peut même aider à améliorer les résultats des grands joueurs. Utiliser l’EFT de cette manière est décrit dans le livre l’EFT et les performances sportives et dans une série de volumes spécialisés dans le coaching couvrant différents sports.

Une autre question que posent les chercheurs à propos de l’EFT ou tout autre traitement est, « Les résultats tiennent-ils dans le temps ? » Dans toutes les études sur l’EFT qui ont inclus un suivi, on constate qu’a minima au moins une partie des améliorations observées après le traitement se sont maintenus. Dans certaines recherches, comme celle sur les vétérans souffrants de SSPT, 86% des participants étaient encore sous le seuil clinique qui définit le syndrome de stress post traumatique (SSPT) six mois plus tard. Une des études valide le fait que les vétérans ont maintenus leurs bénéfices plus de deux ans après le traitement.

Champ d’action

Ces études, qu’elles soient en essais libres ou contrôlées et randomisées, sont appelées « études sur les résultats » parce qu’elles se focalisent sur la résultante d’une intervention. Elles répondent à la question des chercheurs : « Quel a été le résultat du traitement ? » Un autre type de recherche scientifique pose les questions suivantes : « Comment et pourquoi cela s’est passé ? Que s’est-il passé dans le corps pour produire ce résultat ? » Ces études, qui regardent sous le capot pour trouver comment le moteur fonctionne, sont généralement faites des années si ce n’est des décennies après les études de résultats. Un nouveau traitement tel que l’EFT est habituel mis en évidence par la pratique. Ensuite, ses effets sont mesurés dans les études de résultats et, finalement, la question du « comment et pourquoi ? » trouve sa réponse plus tard.

Un certain nombre d’articles scientifiques ont été publiés dans des revues révisées par des pairs et décrivent ce qui se passe dans le système nerveux du corps, le système hormonal et les gènes afin de produire des changements aussi rapides et notables. Ils démontrent, entre autres découvertes, que la pression sur les acupoints est aussi efficace que l’insertion d’aiguilles d’acupuncture, que l’acupuncture envoie des signaux de diminution de la peur directement au système limbique, et que la stimulation d’acupoints est un traitement efficace pour le SSPT, la dépression, l’anxiété, la douleur et d’autres maux. Vous trouverez ces articles, certains sur l’EFT et d’autres sur l’acupuncture, résumés dans la section « mécanismes » sous l’onglet des Recherches en EFT, dans la rubrique Ressources sur le site web de l’EFT, www.EFTuniverse.com (en anglais).

Avec quelques collègues et un large groupe de volontaires en EFT, j’ai réalisé une étude qui a exploré la biochimie du corps. Nous avons comparé un groupe recevant une séance de coaching en EFT face à un deuxième groupe qui a reçu une séance de thérapie conventionnelle par la parole. L’étude a comparé les deux groupes à un troisième groupe aléatoire qui n’a reçu aucun traitement et s’est juste reposé tranquillement dans une salle d’attente. En plus de tester leurs niveaux d’anxiété, de dépression et d’autres problèmes psychologiques, cet essai contrôlé randomisé mesurait également le taux de cortisol des sujets, l’hormone du stress. Quand vous et moi sommes en mode « se battre ou s’enfuir » et nous sentons stressé, notre corps produit plus de cortisol, et quand nous nous relaxons, notre taux de cortisol commence à diminuer. Le cortisol est aussi considéré comme l’hormone du vieillissement et l’hormone principale dans la prise de poids. Quand les gens sont sous stress prolongé, ils fabriquent encore plus de cortisol et leurs cellules vieillissent et meurent plus vite. Ils gardent aussi plus de graisse autour de la taille parce que le glucose sanguin mobilisé pour la réponse de combat ou de fuite est stocké dans les cellules graisseuses autour du foie.

Notre équipe de recherche a soutenu que si les symptômes psychologiques tels que l’anxiété et la dépression diminuaient, le cortisol baisserait aussi. Alors nous avons mesuré le taux de cortisol juste avant que les participants ne commencent leurs séances de traitement et à nouveau une demi-heure après avoir terminé. A ce moment-là, le soulagement psychologique de la thérapie peut être mesuré sous la forme d’un taux de cortisol bas. Nous avons découvert que le cortisol baissait effectivement dans les trois groupes, mais la surprise fut de constater à quel point il avait baissé dans le groupe pratiquant l’EFT. Les participants qui avaient reçu une thérapie par la parole avaient une réduction de près de 15 % de cortisol, et ceux assis tranquillement dans un environnement médicalisé avaient une baisse similaire. Ceux qui ont reçus une séance d’EFT ont fait encore mieux avec une baisse du taux de cortisol de près de 24 %. Le cortisol est aussi en corrélation avec les changements au niveau des gènes précoces immédiats du stress et ceux du système nerveux sympathique. Ce qui signifie qu’après une séance d’EFT, la réponse au stress dans le corps reçoit le message de se désactiver et on observe alors une restauration de la fonction du système immunitaire et de tous les autres systèmes dans lesquels nos ressources physiologiques sont puisées lorsque nous sommes stressés.

Déconditionnement

Le mot « stress » a été inventé par le Dr. Hans Selye dans les années 1920. Il remarqua que beaucoup de symptômes étaient communs à la plupart des patients dans les hôpitaux qu’il visitait et il a utilisé ce mot pour identifier cet ensemble de dysfonctionnements. Son contemporain russe, Ivan Pavlov, est devenu célèbre pour ses démonstrations de réponse conditionnée. Pavlov nourrissaient des chiens pendant qu’une cloche sonnait. Plus tard, lorsqu’on faisait sonner la cloche, les chiens salivaient d’office. Ils avaient appris à associer le son de la cloche avec la nourriture et cette association produisait la réponse physiologique de salivation, même lorsqu’aucune nourriture n’était présente. Dans le langage de la psychologie comportementaliste, les chiens avaient ainsi appris une « réponse conditionnée ». Le psychologue comportementaliste américain B.F. Skinner a réalisé que ces grands comportements pouvaient être subdivisés en petits éléments.

Entre-temps, dans les années cinquante, le psychiatre sud-africain Joseph Wolpe a expérimenté le « déconditionnement » par lequel un souvenir traumatique pouvait être couplé à un stimulus inoffensif, provoquant une réduction progressive du traumatisme. Il appela cela « l’inhibition réciproque ». Wolpe et beaucoup de thérapeutes par la suite ont utilisés cette notion « d’exposition », qui signifie que l’événement traumatique est gardé en mémoire. Pendant que le (ou la) patient(e) s’exposait à son souvenir stressant, des mesures thérapeutiques étaient prises pour fournir un nouveau stimulus, non menaçant, qui n’activait pas la réponse « se battre ou s’enfuir ».

Dans les années 1970, une nouvelle école de psychologie, la thérapie cognitive, a pris l’ascendant sur l’école comportementaliste. La thérapie cognitive et la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sont les formes de psychothérapie actuellement prédominantes. La thérapie cognitive se centre sur le changement des « cognitions », c’est à dire les concepts sur soi et le monde que nous avons tous dans nos têtes. Nous pourrions, par exemple, croire que les problèmes que nous avons au travail sont causés par la direction, que le gouvernement est responsable des problèmes du pays, ou que notre partenaire est la source de toutes les difficultés dans notre relation. Etant donné que notre cognition est que le problème est en dehors de nous, nous ressentons bien peu de pouvoir pour changer les événements. Lorsque notre cognition change et que nous reconnaissons notre rôle à entretenir la situation, nous développons le pouvoir de la changer.

Un cas classique cité par un thérapeute cognitivo-comportemental est celui de « Monsieur A. », programmeur informatique. Il « demanda un traitement pour un trouble panique avec agoraphobie. Il en avait les symptômes depuis au moins cinq ans. Sa condition s’était détériorée au point qu’il restait principalement confiné à la maison, bien qu’il était capable de rouler près d’un kilomètre jusqu’à son lieu de travail, où il s’enfermait dans un bureau cloisonné et avait peu de contacts sociaux. Lorsque Monsieur A. envisageait d’aller en ville pour voir un vieil ami ou se rendre au centre commercial près de chez lui, il avait des pensées telles que « Je ne peux pas le faire … Je vais m’évanouir ou je vais faire une crise cardiaque … Je vais paniquer et perdre le contrôle … Je vais avoir un accident et tuer tout le monde sur mon chemin. » Comme on peut le prévoir, il avait une intense anxiété et une activation neurovégétative associées à ces pensées. Sa réponse comportementale était d’éviter de conduire ailleurs qu’au travail et éviter d’aller dans des endroits où il pourrait y avoir des foules. Chaque fois qu’il évitait ces activités, ces peurs de base étaient renforcées et plus tard, ses symptômes sont devenus profondément enraciné. » Le thérapeute utilisa des techniques cognitivo-comportementales et l’aida à développer de nouvelles pensées qui déconditionnaient ses peurs.

Plasticité Neuronale

Ensembles, les thérapies cognitivo-comportementales et les thérapies d’exposition ont établi une longue liste de succès dans le traitement des traumatismes émotionnels. Non seulement nous nous sentons différents quand le trauma émotionnel est libéré, mais nos cerveaux se reconnectent entre eux autour des nouvelles cognitions. Pas plus tard que dans les années 1980, l’opinion dominante dans le domaine de la biologie était que le cerveau se développe jusqu’à peu près l’âge de dix-sept ans et qu’il était ensuite entièrement développé et statique. Dans les années 1990, les expérimentations ont commencé à démontrer que les voies neuronales dans nos cerveaux sont à flux constants et se développent en réponse à des stimuli, tout comme nos muscles se développent lorsque nous soulevons des poids à la gym, ou que nos gènes sont activés par les signaux épigénétiques. Par exemple, la région du cerveau la plus impliquée dans la mémorisation et l’apprentissage, l’hippocampe, est plus grande dans le cerveau des conducteurs de taxi londonien. Ils doivent maîtriser des enchevêtrements complexes de rues dans l’ancienne ville et donc leur cerveau développe de nouveaux neurones afin d’accomplir cette tâche intensive de mémoire.

En l’an 2000, le docteur Eric Kandel, MD, a reçu le Prix Nobel de Médecine pour avoir démontré qu’en seulement une heure de stimulations répétées, le nombre de faisceaux de neurones peut doubler. C’est un peu comme doubler le nombre de câbles électriques qui circule dans votre maison. Il est remarquable que le corps puisse créer autant de nouvelles connections si rapidement. L’opposé est également vrai. Si nous n’utilisons pas une voie neuronale, elle commence à rétrécir. Sur base de la manière dont nous utilisons notre cerveau, les voies neuronales sont reconnectées heure après heure et jour après jour, un phénomène dénommé « plasticité neuronale » (on parle aussi de plasticité cérébrale »). C’est un super terme, parce que cela évoque la vision d’un cerveau qui est comme du plastique, façonné par les pensées, sentiments et expériences qui le traversent. Les personnes qui ont vécu un gros trauma émotionnel, tels que les vétérans souffrant de SSPT, montrent avec le temps des changements dans leur cerveau, alors que des flash-backs et pensées traumatiques intrusives et autres stimuli négatifs reconnectent leurs circuits neuraux. Le cerveau des schizophrènes change aussi avec le temps et les gènes qui les aident à gérer la peur peuvent se refermer de manière permanente par les signaux épigénétiques envoyés par leur maladie psychologique. Alors, les thérapies cognitivo-comportementales, les thérapies d’exposition, l’EFT et d’autres traitements qui aident à soulager la souffrance psychologique peuvent produire des changements positifs dans les connections de notre cerveau neuroplastique, grâce au déconditionnement des souvenirs traumatiques qui se transforment en nouveaux réseaux neuronaux.

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